samedi 11 avril 2009 à 13h
Rassemblement pour Serif Mbengue, sans papiers
https://paris.demosphere.net/rv/8463
Hier mercredi lors notre manifestation à Paris j'ai appris par une militante de RESF 91 qu'un ancien étudiant
(jusqu'en 2006 je crois) de l'université d'Evry, Serif MBENGUE, sénégalais, venait d'être arrêté dans un foyer d'Evry où il habite, puis interné au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Palaiseau (Essonne, 91).
Contacté par téléphone, son futur employeur qui comptait sur lui, patron d'une entreprise dont le siège est au
Luxembourg, s'est dit choqué par la brutalité de l'arrestation et les désagréments occasionnés pour le développement de sont entreprise au Sénégal par l'arbitraire policier.
La CGT de l'université d'Evry, dont le secrétaire (moi-même) et la secrétaire adjointe, Biatos, étaient délégués à 6 des 8 Coordinations Nationales des Universités, dont la dernière, appelle à un rassemblement de protestation devant le centre
de rétention de Palaiseau,
samedi à 13h, RER B Palaiseau, 13 rue Emile Zola - Palaiseau.
Merci à tous ceux qui attendaient une occasion de dénoncer ces centres de rétention de se joindre à nous !
Nous avons voté aux AG de la coorde nationale, à plusieurs reprises, le soutien aux étudiants sans-papiers. L'arrestation
de cet ancien étudiant est l'occasion de montrer notre réelle solidarité avec les sans-papiers, et de démontrer que notre
lutte n'est pas celle d'une corporation, mais que nous dénonçons par nos actions, pas seulement verbalement, toutes les
formes d'oppression qui gangrènent notre pays et touchent donc nos niversités.
Cet appel à une manif est fait dans l'urgence.
Un première victoire de Serif a été d'éviter, grâce, je crois aux soutien de la Cimade, son expulsion vers le Sénagal
qui était programmée pour aujourd'hui.
L'arbitraire préfectoral nous contraint de mobiliser dans l'urgence.
Merci donc de faire suivre cet appel dans tous vos réseaux de la région parisienne pour que nous soyons nombreux
après-demain samedi, pour soutenir Serif et, préventivement, tosu les étudiants sans-papiers que, dans les semaines à
venir, notre Etat voudra interner dans un de ces camps de la honte.
Source : message reçu le 10 avril 02h