thème : éducation
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mercredi 8 avril 2009 à 14h30

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Manifestation de la maternelle à l'université

Trajet / Parcours : départ 14h30 de Denfert Rochereau vers l'Assemblée Nationale.

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Source : message reçu du SNESUP le 6 avril 16h
Source : communiqué SNESUP-FSU ci-dessous


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Appel adopte par le congres du Snesup-Fsu le 3 avril 2009

Notre congrès s’est réuni au coeur d’un mouvement fédérateur de luttes, inédit tant dans sa nature, sa durée, sa détermination que dans sa force. Depuis des mois, la communauté universitaire et les acteurs du monde de l’éducation sont mobilisés contre l’offensive gouvernementale qui menace l’ensemble du service public de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Comme les grandes actions interprofessionnelles du 19 janvier et du 19 mars, notre mouvement rencontre la compréhension de l’opinion publique. Le congrès du SNESUP réaffirme les revendications solidaires de la communauté :

  • La restitution de tous les emplois supprimés en 2009, la création d’emplois statutaires dès cette année et la programmation d’un plan pluriannuel pour tous les métiers du supérieur et de la recherche.
  • Le retrait des projets de décrets « statut des enseignants-chercheurs », « CNU » et « doctorants » et l’abrogation du décret « comités de sélection ».
  • La revitalisation des organismes de recherche, le refus du démantèlement du CNRS et des autres organismes de recherche, le maintien des UMR (unités mixtes de recherche) associant les organismes et les universités, et l’exigence de financements stables récurrents nettement augmentés.
  • Le retrait du projet de réforme actuel de formation des enseignants et des concours de recrutement, et des logiques comptables et régressives qui sous-tendent ce dispositif et une augmentation conséquente du nombre de postes mis aux différents concours de recrutement des enseignants et conseillers d’éducation pédagogiques d’éducation.
  • Un financement à la hauteur des besoins du service public d'enseignement supérieur et de recherche et la révision complète du mode d’allocation des moyens (modèle dit SYMPA) pour un tout autre modèle régulé collégialement.

La mise en oeuvre de la loi LRU et du Pacte Recherche dans les établissements, et plus particulièrement ceux dotés des compétences élargies, révèle chaque jour aux collègues leurs dangerosités. Les atteintes aux libertés scientifiques, à la collégialité, la détérioration des conditions de travail et l’aggravation de la précarité des personnels sont maintenant largement perçues et dénoncées par la communauté universitaire.

Plus que jamais, l’abrogation de la loi LRU et du Pacte Recherche et l’impulsion d’un nouveau cadre législatif doivent être mises à l’ordre du jour.

La puissante lame de fond portée par l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique, et en particulier par le SNESUP, met en difficulté le gouvernement. Le mur qu’il nous opposait jusque là se fissure. Le gouvernement est contraint à manoeuvrer en recul. Ces inflexions sont à mettre au crédit de la détermination des collègues et des initiatives de l’ensemble de la communauté universitaire. Mais le compte n’y est pas. La journée de manifestations du 2 avril montre la poursuite de la dynamique du mouvement. La colère des enseignants-chercheurs, des enseignants, des chercheurs, des BIATOSS, des ITA et des étudiants, qui s’exprime dans les actions dont la grève, doit aboutir à faire céder le gouvernement, à lui faire retirer ses projets et à lui faire ouvrir de véritables négociations sur l’ensemble de nos revendications solidaires. Dans son refus d’entendre, le gouvernement porte la responsabilité de la poursuite du conflit. Les enseignants ne souhaitent pas pénaliser les étudiants. Une fois nos revendications entendues, nous appellerons la communauté universitaire dans son ensemble à tout mettre en oeuvre pour permettre la validation des diplômes.

Dans l’immédiat, le congrès du SNESUP appelle à participer massivement à une journée nationale de manifestations le 8 avril en convergence avec l’ensemble des personnels du système éducatif et de la recherche.

Il appelle à organiser, à partir du 13 avril, tout au long du mois d’avril et jusqu’au 6 mai, un tour de France des « obstinés » passant par les villes universitaires.

Il appelle d’ores et déjà à participer massivement au 1er mai 2009, exceptionnellement unitaire.

Le congrès du SNESUP appelle l'ensemble de la communauté universitaire et, au-delà, l'ensemble des acteurs du monde de l'éducation et de la recherche, à amplifier le mouvement, à l’ancrer dans la durée, dans sa diversité tant dans sa nature que dans ses actions (grèves, grèves administratives, rétentions de notes, démissions des responsabilités administratives, manifestations, AG, actions spectaculaires…). Il appelle l’ensemble de ses syndiqués à être partie prenante et élément moteur, dans l’unité, de ce mouvement pour gagner.

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Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 3 avril 21h


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Motions de la Coodination Nationale Formation des Enseignants, 4 avril 2009

Motion 1

En lutte pour le retrait du projet gouvernemental !

La Coordination Nationale Formation Des Enseignants (CNFDE), réunie le samedi 4 avril 2009, constate que les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont provoqué une désapprobation unanime des personnels de l’Éducation Nationale, de la recherche et de l’Université. Ces ministres se trouvent aujourd’hui face à un front uni de défiance, de désobéissance et de désaveu sans précédent.

La coordination confirme totalement les appréciations qu’elle a déjà portées sur les divers communiqués diffusés par les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à la fin du mois de mars : malgré quelques concessions tactiques, limitées à l’an prochain, le gouvernement maintient son projet de réforme de la formation des enseignants. Dans ce cadre, ses propositions récentes ne font qu’ajouter de la confusion et de l’incohérence. Les étudiants en sont les premières victimes. C’est inacceptable !

La coordination se réjouit des prises de position particulièrement vigoureuses de la Conférence des Directeurs d’IUFM (CDIUFM) en date du 2 avril, qui constate que « toutes les mesures annoncées depuis juin 2008 – souvent changeantes mais toujours éminemment compliquées – ont, entre autres, pour objectif, largement médiatisé, de mettre à mort les IUFM, [que] cet acharnement obsessionnel ne nuit pas seulement aux IUFM [et qu’] aujourd’hui, ce pouvoir de nuisance retombe sur les étudiants et sur toute la communauté universitaire. »

La coordination réitère les demandes qu’elle a soutenues dans un communiqué commun des coordinations, organisations syndicales d’enseignants, associations, sociétés savantes et mouvements pédagogiques en date du 4 avril intitulé Le temps presse. Le gouvernement doit en urgence retirer son projet de réforme et déclarer qu’il maintient intégralement les dispositifs actuels de recrutement, de formation et d’inscription aux concours. La confusion actuelle ne permet pas de mettre en oeuvre sainement des procédures d’équivalence de master pour l’année 2008-2009.

La coordination insiste tout particulièrement sur la nécessité de maintenir le dispositif actuel valable pour les PE2, PLC2, PLP2, CPE2, au bénéfice des lauréats des concours de 2010, soit l’année de formation en alternance rémunérée en tant que fonctionnaires-stagiaires, avec un nombre de postes aux concours maintenu à hauteur des besoins réels, au minimum au niveau de 2008.

Elle exige des engagements formels pour le maintien des IUFM en tant qu’écoles professionnelles à vocation académique et de leur potentiel de formation et de recherche. Elle demande que, conformément à l’engagement qu’il a pris devant les organisations syndicales, le ministère restitue tous les postes de BIATOSS et de formateurs de tout statut, qui ont été supprimés depuis septembre 2008 dans les IUFM. Elle soutient par sa signature la lettre ouverte des sociétés savantes et des associations d’enseignants au ministre de l’éducation nationale et souligne la nécessité de prendre en compte, pour une formation de qualité des enseignants, les dimensions didactique, pédagogique et pratique de la formation.

La CNFDE continue à refuser toute mesure transitoire qui ne viserait qu’à enclencher insidieusement le processus de réforme. Elle se déclare disponible pour participer à toute réflexion sur la formation des enseignants, dès lors que le projet gouvernemental aura été retiré.

En coordination avec les autres acteurs du mouvement actuel au sein de l’Éducation Nationale et des universités, elle appelle à participer aux journées nationales de mobilisation, notamment le 8 avril et le 1er mai. Elle appelle à amplifier et à diversifier les actions, à les inscrire dans la durée. Elle appelle les personnels, les élus, les syndicats et les associations, les membres des différents instances à bloquer toute tentative de mise en oeuvre du projet gouvernemental de réforme de la formation et du recrutement des enseignants.

Motion 2

La Coordination Nationale Formation Des Enseignants (CNFDE) appelle de ses voeux une concertation sur l’ensemble du dossier du R et de la FDE. Mais le retrait du projet gouvernemental en est une condition préalable, quelle que soit la forme de cette concertation.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Textes reçus

3 documents au format PDF:

Source : message reçu le 7 avril 03h


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Communiqué de la 8e Coordination Nationale des universités (6 avril 2009)

Cours à l’université : pas de reprise sans le retrait des réformes contestées

Ayant pris connaissance du communiqué de Lionel Collet, président de la Conférence des Présidents d’Université, diffusé le lundi 6 avril 2009, la Coordination Nationale des Universités (CNU) réunie ce même jour tient à réaffirmer sa détermination à combattre les réformes qui menacent l’Université et la Recherche. Le mouvement inédit initié par la communauté universitaire depuis plus de deux mois a forcé les Ministères à manœuvrer ; mais aucune de nos revendications n’a été pour l’instant satisfaite. La durée du mouvement de grève est à imputer au seul gouvernement. Les prétendues avancées obtenues ne sont que des trompe-l’œil et ne modifient en rien la logique des réformes. En outre, la Conférence des Présidents d’Université n’a aucune légitimité à décréter unilatéralement la reprise des cours.

La CNU appelle donc le monde de l’éducation et de la recherche à poursuivre la lutte et à mener les actions nécessaires à son amplification et à son succès, en prenant part massivement aux manifestations, de la Maternelle à l’Université, prévues notamment :

  • mercredi 8 avril
  • mardi 28 avril
  • vendredi 1er mai.

Ce printemps 2009, l’Université et la Recherche sont dans la rue.

Liste des porte-parole :

  • David Berrué, étudiant, Tours
  • Yvon Le Bourhis, BIATOSS, Univ Marne-la-Vallée
  • Manon Tertrain, étudiante, Paris 4
  • Sarah Hatchuel, PU, Le Havre
  • Nathalie Vienne-Guerrin, PU, Montpellier 3
  • Mathieu Bonzom, Paris 10
  • Rémi Georges, vacataire, UMLV

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8421