jeudi 2 avril 2009 à 14h30
Manifestation à Paris et grève "de la maternelle à l’université"
Trajet / parcours:
départ 14h30 Place du Panthéon
https://paris.demosphere.net/rv/8270
La manifestation se dirigera vers l’Hôtel Matignon.
Le parcours sera : rue Soufflot - boulevard Sant Michel - boulevard du Montparnasse - boulevard Raspail - Sèvres Babylone.
L'organisation du Cortège est la suivante:
- Tête de cortège : BIATOSS et ITA
- Rue Soufflot, angle rue Saint Jacques:
Formation des enseignants, avec les gilets jaunes des IUFM - Académie de Créteil : +enseignement supérieur Recherche + premier de second degré - Rue Soufflot côté Paris 1: Délégations de province + académie de Paris
- Côté Bibliothèque Sainte Geneviève : Organismes + Académie de Versailles
Venez avec badges, drapeaux, banderoles des universités, musique, etc ...
Venez nombreux pour manifester notre volonté de voir vos revendications satisfaites.
Appels:
- assemblée générale Ile-de-France éducation du 24 mars
- coordination nationale des universités du 23 mars
- collectif "Une école, votre avenir" , (FSU, SGEN-CFDT, FERC-CGT, FAEN, Sud, UNSA, UNEF, FIDL, UNL, FCPE ...)
- SUD éducation
- SNES - 2nd degré (college / lycées) - grève "à décider localement"
Source : message reçu le 1er avril 9h
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 30 mars 17h
Source : communiqués ci-dessous
Déclaration de l'intersyndicale à la sortie de l'entrevue avec V. Pécresse, 30 mars 2009
Les organisations syndicales et collectifs qui viennent d’interpeller avec clarté le gouvernement après huit semaines de grève et de manifestations constatent avec stupeur et colère l’immobilisme autosatisfait sur l’ensemble des revendications.
Madame la Ministre, les milliers de collègues et d’étudiants n’ont que le recours à l’amplification de leur mobilisation , et en premier lieu le 2 Avril.
Paris le 30 Mars 2009 à 21 h.
FSU (SNCS, SNESUP, SNASUB), CGT (SNTRS, CGT-INRA, FERC-SUP), SOLIDAIRES (SUD RECHERCHE EPST, SUD EDUCATION), SNPREES-FO, SLR, SLU
Collectif "Une école, votre avenir"
1 000 manifestations pour l'école
Jeudi soir 2 avril après le travail ou l’école, le collectif « L’Education est votre avenir » appelle par mille manifestations, rassemblements, retraites aux flambeaux, sur le terrain mobilisons-nous, mobilisons l’opinion en faveur de l’éducation. Devant les écoles, les collèges, les lycées, les universités, sur les places publiques, expliquons, rassemblons, faisons du bruit, pour enfin nous faire entendre !
Plus que jamais dans ce contexte de crise, l’enseignement et la formation des jeunes ne sont pas un coût mais un investissement pour l’avenir. Ils sont le meilleur rempart contre le chômage. Le collectif « l’Education est notre avenir », comme le 19 octobre, comme le 20 novembre, comme le 10 décembre, comme le 17 janvier, comme le 29 janvier et comme le 19 mars, appelle tous ceux qui veulent défendre et transformer le service public d’éducation pour une meilleure réussite des élèves, à le faire savoir haut et fort le 2 avril, dans toute la France, dans tous les lieux où se forme la jeunesse d’aujourd’hui et se forgent les savoirs de demain.
Après la manifestation du 19 mars, la seule concession faite par le gouvernement est un léger recul sur la réforme de la formation des enseignants. Cela ne suffit pas, nous ne laisserons pas ce gouvernement poursuivre son entreprise de démolition de l’Ecole, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publics !
Nous pouvons lui faire entendre raison !
Nous refusons une carte scolaire désastreuse fruit des trop nombreuses suppressions de postes de ces dernières années.
Nous ne transigerons pas sur la garantie d’une formation de qualité pour tous les enseignants.
Jeudi soir 2 avril après le travail ou l’école, le collectif « L’Education est votre avenir » appelle par mille manifestations, rassemblements, retraites aux flambeaux, sur le terrain mobilisons-nous, mobilisons l’opinion en faveur de l’éducation. Devant les écoles, les collèges, les lycées, les universités, sur les places publiques, expliquons, rassemblons, faisons du bruit, pour enfin nous faire entendre !
Appel de l'assemblée générale Ile-de-France du 24 mars
Tous ensemble nous pouvons faire reculer Darcos et Pecresse
L’AG réunie le mardi 24 mars se félicite du succès de la manifestation “ de la maternelle à l’Université ” qui a réuni 15000 manifestants à Paris à l’appel de la Coordination Nationale des Universités (CNU), des fédérations de l’Education SUD, CGT, de l’intersyndicale nationale de l’enseignement professionnel et de nombreuses Assemblées Générales de villes ayant voté la grève. Après la victoire des Antilles sur la vie chère et les bas salaires, ce succès doit encourager les salariés et les organisations syndicales à développer sans attendre un large mouvement interprofessionnel.
Dans notre secteur, depuis 8 semaines, les personnels du Supérieur sont en grève, rejoints désormais par les étudiants. Ils commencent à faire reculer le gouvernement. Les projets contestés concernent en fait tous les personnels de la Maternelle à l’Université, tous ensemble nous pouvons maintenant gagner contre Pécresse et Darcos et imposer le retrait de leurs contre réformes :
- Sur le projet Darcos-Pécresse de “ masterisation ” de la formation des enseignants. Dans le contexte de réduction des postes aux concours les candidats qui auraient obtenu le master “ métiers de l’enseignement ” mais échoué au concours, constitueraient un vivier d’enseignants précaires sans autre débouché. A terme les recrutements s’effectueraient sans concours, par recrutement local. Ce projet mettra en concurrence plusieurs catégories d’enseignants avec pour objectif la diminution du nombre d’enseignants titulaires. C’est à terme la fin du statut de la Fonction Publique dans l’Education.
- Sur la casse du statut d’enseignant-chercheur.... qui est aussi un exemple de la précarisation et de la flexibilité qu’ils destinent à tous les personnels de l’Education ;
- Sur la politique de suppression massive de postes : menée par le gouvernement qui se traduit depuis 2007 par la suppression de près de 30 000 postes sur les 80 000 prévus d’ici 2012. Il faut au contraire à l’université comme dans les premier et second degrés annuler toutes les suppressions et créer tous les nouveaux postes nécessaires ;
- Et sur les autres contre réformes de X. Darcos dont une partie, la réforme du lycée, n’a été repoussée que d’un an grâce à la mobilisation des lycéens mais dont le reste va être appliqué : suppression des réseaux d’aide dans le 1er degré, nouveaux programmes, fin des BEP au profit des bacs pro 3 ans... ;
- Dans les lycées, boycott de la procédure Admission Post-Bac (APB) qui remet en cause le statut du bac comme premier grade universitaire et promet une sélection accrue dans toutes les filières post-bac.
L’AG d’IDF propose aux AG d’établissements et de villes de renforcer et d’étendre la mobilisation en région parisienne :
- En développant la mobilisation par la tournée des établissements et des écoles de nos secteurs sur la base des revendications de nos secteurs et des convergences avec le Supérieur ;
- En réunissant des Assemblées départementales le 31 mars et des Assemblées générales de ville le matin du 2 avril ;
- En participant aux initiatives rectorats, péages, gares, les 25/26/27 mars et aux autres initiatives prévues par la CNU le 1er avril devant les rectorats ;
- En faisant de la manifestation du décidée par la CNU le 2 avril un moment de convergence décisif de tous les secteurs de l’Education ;
- L’AG IDF renouvelle donc son appel du 19 mars pour que les organisations syndicales qui ne l’ont pas encore fait appellent à la grève dans l’unité la plus large possible.
Source : http://ag.idf.free.fr/spip.php?article25
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2204
Communiqué et motions de la 7e Coordination Nationale des Universités, réunie à Strasbourg le 23 mars 2009
Communiqué du matin
Alors que depuis 2 mois, l’université et la recherche sont en grève, le gouvernement n’a réagi que par le mépris, les manœuvres et la répression. Il n’a donné satisfaction à aucune de nos revendications, faisant de l’enseignement supérieur et de la recherche un des laboratoires de sa politique destructrice de l’éducation nationale et de la fonction publique.
La CNU prend à témoin l’opinion publique de l’attitude du gouvernement et de son refus d’offrir les conditions nécessaires à l’ouverture de réelles discussions. Valérie Pécresse a une nouvelle fois montré son mépris ce matin sur France 2 en sommant les universitaires d’organiser le rattrapage des cours. Cette surdité fait ainsi porter l’entière responsabilité de la radicalisation du mouvement sur le gouvernement.
Nous ne demandons pas à Valérie Pécresse et à Xavier Darcos de reculer mais d’avancer en retirant leurs projets.
Tous dans la rue les 24 et 26 mars !
Communiqué du soir
Réunie à Strasbourg ce lundi 23 mars 2009, la Coordination Nationale des Universités tient à rappeler les conditions incontournables pour sortir de la crise qui secoue depuis de longs mois le monde universitaire : le retrait du décret statutaire, le retrait du décret sur la mastérisation, le retrait du contrat doctoral unique, l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ainsi que des engagements clairs en matière d’emploi statutaire. Elle invite toutes les organisations syndicales à se montrer intransigeantes sur ces points qui sont indissociables, à ne pas se satisfaire de promesses et de demi-mesures, à n’accepter aucune négociation partielle. Leur crédibilité serait gravement compromise pour le futur s’ils devaient déroger à cette règle.
Les véritables finalités des réformes et de l’orientation générale de la politique éducative, universitaire et de recherche suivie depuis 2006/2007, sont à présent connues de tous. Il s’agit :
- de la dégradation programmée des contenus disciplinaires, de la culture générale et des humanités ;
- de la destruction de la fonction publique d’Etat dans l’enseignement, par l’extension du recours à l’emploi précaire et par la déconcentration locale du recrutement et de la gestion des carrières, desquelles résulteraient une perte d’autonomie et une moindre protection des personnels, notamment administratifs et techniques.
- de la libéralisation du « marché » de l’enseignement supérieur et de la recherche, où le secteur privé, commercial ou religieux, serait invité à venir prendre des parts supplémentaires, en droite ligne des recommandations de l’OCDE.
Cette politique rejoint celle actuellement appliquée à l’Hôpital et menace selon le rapport Le Bris de nombreux autres secteurs de la fonction publique, au point de mettre en danger tout le pacte social républicain, fondé avant 1914 et renouvelé en 1945. L’opinion publique doit en prendre conscience.
Les conséquences en seraient dramatiques pour l’ensemble de notre système : formation des jeunes et avancement de la recherche. Aussi, la Coordination Nationale des Universités avertit-elle solennellement le gouvernement : la communauté universitaire mesure parfaitement l’importance de ces enjeux et prendra toutes ses responsabilités pour défendre jusqu’au bout la tradition de liberté dont elle est l’héritière.
Valérie Pécresse et Xavier Darcos, qui se sont déjà disqualifiés comme interlocuteurs par le mépris qu’ils ont manifesté à notre communauté, doivent partir. Mais au-delà de ces deux ministres, le gouvernement doit savoir que s’il n’entend pas notre colère, c’est sa légitimité même qui sera très bientôt mise en question. La Coordination Nationale des Universités l’invite donc à abandonner dès maintenant toutes ces réformes et à s’engager sur l’abrogation de la loi LRU et du pacte pour la Recherche, avant que l’état de désordre actuellement installé dans l’université ne soit irréversible, avant, tout simplement, qu’il ne soit trop tard.
Motions adoptées par la 7ème Coordination Nationale des Universités réunie le 23 mars 2009 à Strasbourg
Dans la perspective de la continuation du mouvement de la communauté universitaire, la Coordination Nationale des Universités appelle à l’intensification des actions. Face au mépris du gouvernement, nous n’avons plus d’autre choix que de durcir notre mouvement.
La Coordination Nationale des Universités confirme son appel aux journées « RPG » selon les modalités définies dans la motion n°1 votée aujourd’hui à Strasbourg.
La Coordination Nationale des Universités appelle les universités à mandater leurs délégués afin de lui permettre de prendre les décisions qui s’imposent lors de sa prochaine réunion pour assurer les meilleures conditions de la prise en compte du second semestre universitaire pour les étudiants.
La Coordination Nationale des Universités appelle les universitaires à suivre le mot d’ordre de démissions des fonctions administratives de la 4ème Coordination Nationale des Universités de Paris X - Nanterre.
La Coordination Nationale des Universités appelle l’ensemble des coordinations et collectifs, organisations et sections syndicales à interpeller publiquement et par tous les moyens les élus et les candidats aux prochaines élections. Elle appelle également à s’adresser aux institutions européennes, en rappelant notamment le rendez-vous du contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril.
La Coordination Nationale des Universités en appelle aux médias pour dénoncer les manœuvres dilatoires du gouvernement et prend à témoin l’opinion publique sur sa manière révoltante de gérer la crise du monde de l’éducation et de la recherche.
La Coordination Nationale des Universités souhaite une réelle convergence des mouvements de contestation de la maternelle à l’université, en lien étroit avec la recherche et le secteur privé, à travers notamment l’organisation de nombreux forums sociaux contre la casse du service public.
Motion n°1 : Proposition de motion d’action partageable RPG
La Coordination Nationale des Universités, suite à la proposition d’action dite « RPG » (Rectorats, Péages, Gares) votée lors de sa réunion à Dijon le 16 mars dernier, confirme la programmation de sa mise en œuvre et en définit ainsi les modalités.
1. Constatant la mobilisation historique de tous les secteurs professionnels lors de la journée du 19 mars, observant à la suite de nombreuses rencontres et de forum sociaux une convergence de plus en plus forte des revendications, notamment dans le secteur public, la Coordination Nationale des Universités appelle les secteurs professionnels en grève ou en lutte à venir partager avec les étudiants et les personnels de l’éducation, de l’université et de la recherche, trois journées d’actions visibles, les 25, 26 et 27 mars prochain et ainsi de suite chaque semaine tous les mercredis, jeudis et vendredis.
2. L’action partageable RPG se donne un calendrier national de trois destinations symboliques :
- tous les mercredis : les rectorats comme espace des décisions unilatérales et des logiques autoritaires.
Au choix les jeudis et vendredis :
- les péages autoroutiers et les grandes surfaces comme symboles de la marchandisation des savoirs et des dangers de la privatisation des services publics et de l’externalisation des services (tracts, ouverture des barrières et passages gratuits, cours en grande surface) ;
- les gares routières et ferroviaires comme symboles de la liberté de la circulation et de la transmission des savoirs (tracts, tenues de cours ou de mini forum sociaux dans les halls de gare suivis de die-in ou de sit-in, et plus si affinités).
3. L’action devra être conduite de façon totalement non violente, avec un nombre de personnels et de travailleurs suffisant pour ne pas exposer les étudiants, dans une optique qui consistera à ne jamais affronter ou provoquer les forces de l’ordre.
La Coordination Nationale des Universités souligne que la réussite de ces trois journées hebdomadaires d’action partageable dépendra de l’effectivité de sa mise en œuvre et du caractère vraiment coordonné et national de l’action.
Motion n°2 : Sur le second semestre universitaire
Après avoir provoqué la grève la plus longue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse fait mine de se soucier de la tenue des enseignements. Elle avait pourtant un moyen simple de mettre fin à une colère qui fait l’unanimité du milieu universitaire contre ses projets : les retirer tous purement et simplement.
Quant à nous, enseignants et enseignats-chercheurs grévistes, nous saurons dans chaque université et dans le respect des spécificités disciplinaires trouver les modalités de la tenue du second semestre en liaison avec les étudiants et en accord avec les personnels administratifs et techniques.
Motion N°3 : Non à la répression
La Coordination Nationale des Universités déclare son soutien aux personnes arrêtées dans une extrême violence lors du mouvement de contestation actuel. Nous condamnons la répression policière qui touche de plus en plus de mouvements sociaux. Elle demande la fin des poursuites judiciaires entamées.
Motion N°4 : Soutien aux personnels administratifs et techniques
La Coordination Nationale des Universités soutient les personnels administratifs et techniques, BIATOSS et ITA, dans leurs revendications en adoptant la motion qu’ils ont votée lors de leur première réunion nationale qui s’est déroulée le 21 mars 2009 à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis (voir après le calendrier).
Motion N°5 : Calendrier des actions
- 24 mars :
* Appel aux syndicats siégeant au CTPU à voter contre le projet de décret statutaire dont nous exigeons le retrait ; appel à un rassemblement massif au lieu de réunion de la CTPU. * Manifestation nationale de la maternelle à l’université ?
- 25, 26 et 27 mars : « RPG » (voir motion n°1)
* Rectorats. * Péages. * Gares.
- 26 mars :
* Journée de manifestation nationale avec des déclinaisons locales. * Appel au blocage du CA du CNRS.
- 28 mars : Suspension des activités de direction des labos (voté le 14 mars).
- 30 mars : Actions standards téléphoniques et CROUS.
- 31 mars :
* Cérémonie de non remise des maquettes. * A Paris : Manifestation de chez Valérie Pécresse à chez Xavier Darcos, pour la non remontée les maquettes.
- 1er avril :
* Journée des Rectorats. * Remise des démissions administratives aux recteurs. * Actions vers l’interprofessionnel et l’intercatégoriel (CNE).
- 2 avril :
* Manifestation nationale à Paris * Journée BIATOSS et ITA : personnels administratifs et techniques des universités et des EPST en tête des cortège * Journée nationale de blocage.
- 3 avril : Nuit des écoles et des universités (occupation nocturne et festive simultanée de toutes les écoles et universités).
- 6 avril : 8ème Coordination Nationale des Universités à Paris 3.
- 8 avril : Manifestations.
Communiqué de la coordination suite au CTPU
communiqué du 25 mars 2009
Lors du CTPU (Comité Technique Paritaire Universitaire) Valérie Pecresse a tenté de passer en force sa nouvelle version du décret sur le statut des Enseignants Chercheurs alors même que la communauté universitaire dans son ensemble a clairement affiché son refus de ce texte et son exigence d’une prise en compte globale des revendications du mouvement.
La ministre confirme qu’elle n’a d’autre stratégie face à notre colère légitime que les manoeuvres, les tentatives de division et le pourrissement de la situation.
Plus de 30 000 manifestants ont encore affirmé hier qu’ils refusent de tomber dans les pièges grossiers tendus par les ministres Pécresse et Darcos. Les initiatives qui fleurissent partout dans le pays montrent que la communauté universitaire est décidée à mener jusqu’au bout la lutte pour défendre un vrai service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La meilleure réponse de la communauté universitaire à la surdité du gouvernement sera d’être massivement dans la rue le 2 avril, pour une grande journée de manifestation de défense du service public de l’éducation, de la maternelle à l’université.
Les porte parole de la Coordination Nationale des Universités
Communiqué intersyndical universités / recherche
Poursuivre la mobilisation contre l’obstination gouvernementale !
Les enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs, personnels administratifs et techniques ainsi que étudiants sont fortement mobilisés depuis maintenant huit semaines pour défendre leurs revendications solidaires, notamment générées par la loi LRU et le Pacte Recherche:
- le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et du projet de contrat doctoral,
- le retrait de l’actuel projet de réforme de la formation des enseignants et des concours, et l’ouverture de négociations pour une tout autre réforme
- la restitution des emplois supprimés – y compris pour les chaires -, la définition d’un plan pluriannuel de créations d’emplois,
- l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche
La mobilisation des personnels et des étudiants se traduit notamment par des grèves, plus de 100 000 personnes défilant dans les cortèges Enseignement supérieur – Recherche le 19 Mars. Le 24 mars ce sont plus de 30 000 personnes qui ont manifesté ou émaillé la journée par des initiatives comme la ronde des obstinés.
Au Comité Technique Paritaire Universitaire de ce 24 mars, le refus de Valérie Pécresse de revenir sur la modulation des services des Enseignants-Chercheurs et de reporter la suite des travaux du CTPU a conduit les représentants du SNESUP et de FO (8 sièges sur 15) à quitter la séance. Le décret n’a été approuvé que par les deux représentants du Syndicat Autonome et l’administration, le SGEN et l’UNSA s’abstenant.
L’obstination du gouvernement n’a que trop duré.
Les organisations ci-dessous appellent à poursuivre la mobilisation, et faire du jeudi 2 avril, journée nationale de manifestations, en convergence avec la coordination des universités, un succès.
Et après ceux des autres EPST, elles soutiennent le blocage du CA de l’INRA, ce jeudi 2 également, à partir de 8H30, 147, rue de l’Université (7°).
Les organisations appellent à participer à une nouvelle rencontre de la coordination des laboratoires en lutte le 7 avril.
Signataires : FSU (SNESUP - SNCS – SNASUB - SNEP) ; CGT (SNTRS- CGT INRA – FERC Sup) ; Solidaires (Sud Recherche EPST – Sud Education) ; FO (SNPREES) ; SLR ; SLU ; UNEF.
Source : message reçu le 26 mars 18h
La mobilisation continue ! En grève Jeudi 2 avril !
Comme en Guadeloupe, en Martinique, c’est tous ensemble qu’on doit lutter !
c’est tous ensemble qu’on va gagner !
- Plusieurs centaines d’enseignants des écoles du 93 ont fait grève le mardi 24 mars, dans l’unité avec les professeurs de lycées professionnels, les étudiants et les personnels du supérieur. Des tournées d’écoles ont permis de rencontrer les collègues à Saint-Denis, Saint-Ouen, l’Île-St-Denis, Bobigny, Aubervilliers, etc. Partout, la réaction est unanime : il y a de nombreuses raisons de se mobiliser : Suppression des RASED, masterisation, menaces sur la maternelle, Aides Personnalisées
- A Créteil, plus de 200 enseignants grévistes des écoles du 94 se sont rassemblés devant l’Inspection Académique contre la casse des RASED, le changement brutal des règles du mouvement, les fermetures de classes !
- A l’IUFM de Livry-Gargan, une assemblée générale de plus de 280 collègues formateurs, PE1, PE2 et T1 ont voté la grève à l’unanimité pour le 24 mars. Mercredi 25 mars, des formateurs et des enseignants ont empêché la tenue des commissions d’évaluation des PE2 ! Ils exigent le retrait du projet de masterisation qui casse la formation initiale et précarise l’ensemble de la profession (avec le futur recrutement de vacataires par l’agence nationale du remplacement). De la maternelle à l’université, c’est le moment d’y aller Tous Ensemble !
Des assemblées générales de grève se sont tenues mardi 24 mars à Aubervilliers, à Saint-Denis, à Montreuil, etc. Elles appellent l’ensemble des collègues à se mettre en grève le jeudi 2 avril, dans l’unité avec les personnels mobilisés des IUFM et des universités !
A Saint-Denis une plate-forme revendicative a été votée par l’AG des grévistes :
Nous luttons pour :
- Aucune suppression de postes de RASED (ni sédentarisation, ni surnuméraire)
- Maintien et développement des RASED par des départs massifs en formation CAPA-SH
- Retrait de la masterisation des concours enseignants
- Retrait du fichier base élèves
- Création massive de postes
- Défense de l’école maternelle
- Plus de maîtres que de classes
- Titularisation et formation des personnels précaires (EVS-AVS-Assistant d’éducation)
- Non aux Etablissements Publics d’Enseignement Primaire (EPEP)
Tous ensemble, en grève Jeudi 2 avril !
Assemblées Générales dans les villes à 9h(Pour les lieux des AGs, consultez le site
http://www.sudeduccreteil.org/
AG Départementale, Bourse du Travail de Bobigny à 11h30 (à confirmer) 1 place de la Libération, M°Bobigny Pablo Picasso, Tramway T1, arrêt « Libération »
Manifestation de la maternelle à l’université à 14h (Lieu à préciser)
2 avril : journée nationale de grève et de manifestation dans l’enseignement supérieur
Une nouvelle journée nationale de grève et de manifestation dans l’enseignement supérieur a été décidée par l’Intersyndicale et la Coordination Nationale des Universités. Le SNES, réuni en Congrès National, a appelé le 27 mars les personnels du second degré "à contribuer massivement à la réussite de cette journée", et a déposé un préavis de grève. Après consultation de ses sections d’établissement, le SNES Créteil appelle à décider la grève partout où c’est possible.
Manifestation Parisienne (horaire et lieu à préciser)