En grève depuis lundi, les infirmières et aides-soignantes des urgences de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, à Paris, devaient décider ce matin de la poursuite de leur mouvement, suivi par 70 % des agents. Hier, une délégation a été reçue par la direction, mais aux dires de Robert Faurie, délégué CGT, « il n’y a pas de réponse satisfaisante ». Ni en termes d’effectifs, ni en termes d’ouverture de lits d’aval, deux des principales revendications des grévistes, avec la remise en état du matériel.

Cela fait des mois que les salariés des urgences dénoncent les conditions d’accueil et de prise en charge des patients. « On a régulièrement entre 10 et 30 patients hospitalisés sur des brancards dans les couloirs, parfois pendant 72 heures », rapporte Didier Douillet, aide-soignant. Ce dernier évoque aussi le matériel défectueux et la course quotidienne à la recherche de lits d’aval qui les « contraint top souvent à transférer les patients dans le secteur privé ». Une situation qui n’est pas sans préfigurer la loi Bachelot.

« Si nous sommes contraints à la grève aujourd’hui, c’est que nos multiples alertes restent sans réponse », se justifient les grévistes, qui dénoncent « les politiques successives d’économie et de restriction ».

Alexandra Chaignon

Source : http://www.humanite.fr/2009-03-11_Politique_R...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8156

démosphèreagenda alternatifde la région parisienne

mardi 17 mars 2009 à 17h30

Lieu : Ivry-sur-Seine

Rassemblement contre la fermeture de l'hôpital Jean Rostand

Hôpital résistance : Le comité de défense de l'hôpital Jean Rostand poursuit la lutte

Rien ne va plus aux urgences de Bicêtre

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