thème : éducation
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jeudi 26 février 2009 à 14h30

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Manifestation "Non enterrement de l’enseignement supérieur et de la recherche"

Journée nationale de manifestations des universités

A Paris, jeudi 26 février sera organisé le « Non enterrement de l’enseignement supérieur et de la recherche » devant le Panthéon à partir de 15h.

Le cortège funéraire partira de Port Royal à 14 h 30 pour emprunter le boulevard Saint-Michel et la rue Soufflot.

Source : message reçu le 24 février 18h
Source : motions de ci-dessous
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Communiqué, motions, calendrier de la

4e Ag de la Coordination Nationale des universités (réunie le 20 février 2009)

[NB : les textes apparaissent dans l’ordre où ils ont été votés. La liste des établissements représentés en document joint].

Communiqué du matin

La journée de manifestations du 19 février a rassemblé 50 000 enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS, ITA, précaires, post-doctorants, doctorants, étudiants, et des personnels de l’Education Nationale dans toute la France. Aujourd’hui, le 20 février 2009, la 4ème Coordination nationale des universités se tient à Nanterre.

Elle exprime son exaspération face au mépris sans précédent manifesté par le gouvernement et par le président de la République vis-à-vis de son mouvement et de ses revendications, vis-à-vis de l’ensemble de la communauté universitaire.

Elle constate que les revendications posées par les Coordinations précédentes n’ont pas été satisfaites et que les réformes contestées n’ont pas été retirées.

En conséquence, elle maintient le mot d’ordre de grève, reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier : « L’Université et la Recherche s’arrêtent ».

Motion 1

« De la maternelle au supérieur »

Les délégués à la Coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février 2009 constatent qu’un projet cohérent est en train d’être mis en place de la maternelle à l’université : casse des services publics et des statuts des personnels et des établissements de la fonction publique, éducation à deux vitesses, mise en concurrence des établissements, crédits insuffisants, suppressions de postes, précarisation. Nombre de nos revendications concernent les collègues de la maternelle, du primaire et du secondaire, et au-delà l’ensemble de la société. Leurs revendications sont les nôtres. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne l’emploi, la réforme des concours de recrutement et de la formation des enseignant-e-s, mais aussi la remise en cause des disciplines et des statuts nationaux.

La coordination appelle à la multiplication des actions communes partout sur le mot d’ordre « De la maternelle à l’université : retrait des contre-réformes Darcos/Pécresse ».

Elle reprend la proposition que soit organisée une grande journée de mobilisation sur ce mot d’ordre début mars.

Dans cette perspective, elle mandate une délégation pour prendre contact avec les organisations syndicales et l’Intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle appelle nos collègues à aller discuter dans les écoles, collèges et lycées. Elle appelle les IUFM à rejoindre massivement le mouvement et à le relayer auprès des maîtres formateurs. Elle mandate une délégation à la coordination parents-enseignants du 14 mars à Montpellier.

Motion 2

"Pour une nouvelle loi"

La coordination nationale exige l’abrogation de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche et l’arrêt immédiat de leur mise en œuvre. Elle exige l’adoption d’une nouvelle loi. Cette loi doit instituer un véritable équilibre des pouvoirs au sein de l’Université et de la Recherche dans le respect du Statut Général de la Fonction publique. La nouvelle loi doit être conforme aux aspirations exprimées par les universitaires, les chercheurs, les BIATOSS, les ITA et les Etudiants. Il est impératif que cette nouvelle loi soit élaborée après consultation et de véritables négociations.

Motion 3

La 4ème Coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février 2009 reprend à son compte les motions votées dans les Coordinations précédentes, avec l’ensemble des revendications qu’elles contiennent, et l’appel du CNRS voté le 12 février. Nous continuons à exiger :

  • le retrait de la réforme du mode d’allocation des moyens (dit modèle SYMPA)
  • la résorption totale de la précarité et l’augmentation des salaires des personnels (revalorisation du point d’indice et intégration des primes dans les salaires)
  • le réinvestissement de l’Etat dans les CROUS et dans l’aide sociale aux étudiants
  • la fin du processus d’externalisation des tâches, et le maintien de la filière bibliothèque.

La coordination nationale des universités appelle à intensifier la mobilisation et les luttes en cours. Elle soutient les revendications de la Coordination étudiante du 14-15 février. Elle soutient les « désobéissants » qui refusent dans les écoles de mettre en place le soutien individualisé, et demande l’arrêt immédiat des sanctions contre les enseignants du primaire.

Dans l’immédiat, la coordination nationale exige le retrait des trois réformes contestées (projet de réforme du statut, masterisation des concours, projet de contrat doctoral unique), la fin du démantèlement des organismes publics de recherche ainsi que la restitution des 1030 postes supprimés, et un plan pluriannuel de création d’emplois .

Motion 4

Solidarité avec les étudiants

La Coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février 2009 déclare son soutien au mouvement des étudiants et à leurs revendications telles qu’exprimées dans la plateforme de leur première coordination nationale de Rennes.

Elle mandate une délégation pour prendre contact avec le comité d’organisation de leur prochaine coordination nationale : samedi 28 et dimanche 29 février (université d’ Angers).

Calendrier national

  • 24 février : multiplier les actions en direction du public.
  • 26 février : journée nationale de manifestations.
  • 5 mars : journée nationale de manifestations. Par ailleurs, si nos exigences ne sont pas satisfaites à cette date, nous appelons à la démission de toutes les charges administratives non électives et au refus de participation aux jurys (bac, BTS, DUT, Capes-Agreg, session de printemps…), enfin à pratiquer l’obstruction dans le cadre des mandats électifs.
  • 7 mars ? : Rassemblement de la maternelle à l’université
  • 6 mars : Prochaine AG de la Coordination nationale à Paris 12 (peut-être avec Marne-La-Vallée).
  • 10 mars : Grande manifestation nationale “de la maternelle à l’université” à Paris.
  • 12 mars : Appel à soutenir et à participer à la Coordination Nationale des laboratoires.
  • 19 mars : Appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.

Et aussi

  • Développer la grève active, des cours alternatifs, les interventions dans les lieux publics, voir leur occupation.
  • Boycott des expertises AERES et ANR, boycott des audits des Universités pour le passage à l’autonomie. Envoi d’une lettre de la coordination.
  • Blocage des conseils centraux qui prévoient de remonter les maquettes.
  • Participation aux Journées en mars à Bruxelles en relation avec la stratégie de Lisbonne et de Bologne.
  • Voter le principe d’une caisse de grève avec les BIATOSS et les ITA, le primaire et le secondaire.
  • Appel aux chefs de service administratifs pour ne pas remonter le recensement des grévistes.
  • Délégation à la coordination étudiante à Angers le week-end du 28 février-1er mars.

Documents joints: liste des universités représentées

document au format PDF:

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Enseignement Supérieur et Recherche

POURSUIVRE et AMPLIFIER la MOBILISATION pour GAGNER !

Dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, où les textes et dispositifs contestés ont engendré une crise sans précédent, l’impact de nos revendications portées, depuis de plusieurs semaines, par la grève et les puissantes manifestations des 5, 10 et 19 février, est indéniable.

Dans la confusion d’interventions contradictoires et alors que la mobilisation s’étend aux laboratoires le gouvernement se refuse à officialiser le retrait du projet de décret statutaire, comme des dispositifs de formation et de recrutement des enseignants, à annuler les suppressions d’emplois et à stopper le démantèlement des organismes de recherche.

Les organisations signataires, en convergence avec la coordination nationale des universités, appellent à poursuivre et amplifier la mobilisation, à étendre la grève, pour assurer le succès de nos indissociables revendications. Elles continuent de demander :

  • le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs ;
  • le retrait de la réforme actuelle « Darcos-Pécresse » de la formation et du recrutement des enseignants du 1er et 2nd degrés ;
  • la restitution des 1030 postes supprimés au budget 2009, la mise en œuvre d'un plan pluriannuel d'emplois statutaires dans les universités et les organismes, la résorption de la précarité, une politique ambitieuse pour la vie étudiante ;
  • l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche et des UMR.

Sur tous ces points, les organisations signataires veulent de vraies négociations pour une tout autre politique.

Les organisations, en convergence avec la coordination nationale des universités, appellent à maintenir la pression sur le gouvernement et à soutenir les actions (AG, grèves, rassemblements, manifestations…) dans les universités, dans toutes les villes et en régions cette semaine, notamment jeudi 26 février prochain. Elles appellent à faire un succès de la réunion nationale des délégués de laboratoiresle 12 mars.

Elles appellent à tout mettre en œuvre pour faire de la journée nationale de manifestations du 5 mars un nouveau point d’appui pour nos revendications.

Signatures :

SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU
CGT-SNTRS, FERC Sup CGT, CGT-INRA
FO-SNPRES
UNSA-SNPTES
SGEN-CFDT Recherche EPST
SUD Education, SUD Recherche EPST
SLR, SLU
UNEF

Source : message reçu le 24 février 18h


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Tract Education du MQJS : Amplifions la mobilisation universitaire !

Amplifions la mobilisation universitaire pour l’abrogation de la LRU, mais aussi pour des mesures d’urgences sociales pour toute la jeunesse de ce pays !

A travers la journée hexagonale de mobilisation massive du 19 février (50000 manifestants, 2/3 des facs en grève…), les étudiants, le personnel enseignant et administratif ont démontré leur opposition aux réformes en cours dans l’enseignement supérieur, et plus particulièrement pour le retrait de la LRU. La LRU est une poursuite de la libéralisation des Universités, en introduisant une liberté dans la gestion financière des facs, après avoir accordé en 2003 l’autonomie pédagogique avec la réforme LMD, si contestée à l’époque. Le décret sur le statut des profs (hausse des heures d’enseignement au détriment de la recherche, généralisation des CDD…) n’est qu’une des mesures dangereuses comprises dans la LRU. Cette loi d’autonomie engendre aussi :

  • l’accroissement des inégalités entres les facs et entre les filières,
  • le démantèlement des organismes publics de recherche,
  • la casse du cadre national des diplômes,
  • la sélection sociale à la fac, et la hausse des frais d’inscription dans quelques années comme en GB !
  • l’attribution de pouvoir considérable de nomination, de rémunération aux présidents des facs,
  • la généralisation des contrats précaires pour les profs et les Biatos.

Aux réformes actuelles s’ajoutent la situation des élèves de classes populaires, qui ne cesse de se dégrader : baisse des aides sociales, hausse du coût des transports en commun, des frais de scolarité et de vie, orientation encore et toujours dans des filières sans avenir et sans moyens ! Le statut de « sous-étudiants » perdure pour les étudiants en DAEU, en capacité en Droit, pour les étudiants sans papiers ! Ils n’ont pas droit aux aides sociales, au logement en Cité U… L’accès égalitaire à l’Ecole n’est qu’un mythe entretenu !!!

Nous devons clairement exiger l’abrogation de la LRU pour tous les effets néfastes de cette réforme. Et ce d’autant plus que le retrait du décret des profs ne sera qu’un pas en arrière pour mieux sauter durant l’été prochain !

Plus que l’abrogation de la LRU, le Mouvement des Quartiers s’oppose à la série de réformes actuelles du Primaire à l’Université, qui ne fera que renforcer la sélection sociale, l’exclusion des élèves issus des milieux populaires, au nom d’économies budgétaires à tout prix au profit de marchands de l’Education !

Si la LRU et la réforme Darcos du lycée s‘appliquent, les suppressions de postes continuent, ce sont concrètement nous qui auront encore plus de difficulté à étudier, qui auront des classes davantage surchargées, qui auront moins de chance de réussite aux examens, d’avoir le BAC, et encore d’accéder à l’Université avec la hausse des frais d’inscription, la multiplication des recrutements sélectifs !!!

Trois ans après le CPE, la précarité de la jeunesse continue de s‘accentuer, et plus particulièrement pour les jeunes des quartiers populaires ! Exigeons donc clairement des mesures sociales d’urgence pour toute la jeunesse :

  • les aides sociales pour tous les jeunes, notamment les jeunes déscolarisés n’ayant droit à aucune aide !
  • l’arrêt des rafles dans les écoles, la régularisation de tous les sans papiers,
  • les mêmes droits pour les élèves en DAEU, en capacité en Droit, ou n’étant pas de l’UE,
  • l’égalité de moyens entre les facs et les filières.

Bref, il est grand temps d’avoir des revendications réellement égalitaires et sociales pour toute la jeunesse ! Pour le Mouvement des Quartiers, ces mesures sociales sont liées à l’abandon des réformes actuelles. Nous mettons en garde contre la volonté de l’Unef de détourner notre contestation contre la réformes universitaires contre quelques promesses alléchantes (allocation d’autonomie, hausse des logements en Cité U). Promesses qui ne sont toujours pas respectées par Sarkozy de surcroît. Nous déplorons l’opposition systématique de l’Unef et en bloc à la première coordination nationale étudiante de Rennes2(en faisant fi de leurs mandats de leurs assemblées générales) à toutes les revendications parlant de la jeunesse des quartiers populaires (inscrits à l’université pour certains comme en DAEU, en AES, ou descolarisés et n’ayant aucun droit social jusqu’à 25 ans avec la RMI/RSA). Nous réaffirmons la nécessité de prendre en compte toute la précarité de la jeunesse, et pas seulement celle de la jeunesse étudiante.

Plus que jamais, le gouvernement est impopulaire, la majorité UMP se divise comme pendant le CPE, Darcos a déjà reculé sur la réforme des lycées, Pécresse laisse entendre que le décret des enseignants-chercheurs sera revu... Qu’attendons-nous pour massifier notre mobilisation, l’étendre au Primaire et au Secondaire, et être solidaire de tous les secteurs en lutte ?

Tous en grève générale, nous obtiendrons le retrait de la LRU, l’arrêt de la casse des services publics, et des mesures sociales d’urgence pour toute la jeunesse et les salariés, précaires de ce pays ! La journée de mobilisation du jeudi 26 février doit être un étape supplémentaire dans la montée en puissance du mouvement universitaire en lien avec les autres secteurs en lutte. Nous appelons d’ores et déjà à donner des suites à la journée de mobilisation du 26 février en soutenant l’appel de la coordination nationale étudiante, mais aussi la coordination nationale des Universités à des manifestations dès le début du mois de mars pour obtenir satisfaction sur l’abrogation de la LRU et des moyens humains et financiers pour l’Education.

Pour plus d’informations et/ou nous joindre : mqjsex.contact@yahoo.fexr www.justicesocialepourlesquartiers.org

Source : http://www.justicesocialepourlesquartiers.org...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7891