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dimanche 1er mars 2020 à 14h30

Lieu : Paris 18e

Local de l'UL-CGT 18e
42 rue de Clignancourt
Métro Château Rouge

carte

19 rdv pour ce lieu

Temps pourri = carnaval transformé

https://paris.demosphere.net/rv/78880

Attention: En raison de la météo pourrie annoncée demain, notre beau carnaval des luttes est déplacé à une date ultérieure (diffusée bientôt!).

Nous le remplaçons par un super goûter festif des luttes au sec, pour les enfants et les adultes, avec stand maquillage, gâteaux et boissons, prises de parole, musique (une formation réduite du Grève reconductible orchestra sera de la partie!)...

Rdv déguisé-es à partir de 14h30 à l'UL CGT, 42 rue de Clignancourt dans le 18è.

PS: le temps est pourri, le gouvernement aussi!!

Carnaval des luttes - Paris 18ème

Le collectif interprofessionnel du 18e arrondissement, formé dans la foulée du 5 décembre, organise un Carnaval des luttes dimanche 1er mars. Celui-ci s'inscrit dans l'appel au Carnaval des grèves parisien, mais s'ancre localement.

Pour défendre nos biens communs et tisser des liens de solidarité dans le quartier, bien résolu·es contre la réforme des retraites, la casse des droits sociaux et du service public, la répression, festif·ves et déterminé·es, venons nombreux·ses, avec chars et déguisements, instruments de musique et casseroles.

Une déambulation entre le jardin des Poissonniers et la mairie du 18e est prévue, en passant par le square Léon, Marx Dormoy, la Chapelle, Barbès et Château Rouge. Un goûter collectif et festif aura lieu vers 17h à l'arrivée, place Jules Joffrin. Selon la dynamique, nous rejoindrons peut-être ensuite le rdv de République!

Rendez-vous à partir de 13 h au jardin des Poissonniers pour se maquiller en musique! Départ prévu vers 14h.

Actualités sur www.facebook.com/18éme-en-Lutte-Interpro-1156…

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/78880
 Source : message reçu le 20 février 16h

La retraite par points, c'est toujours non !

Depuis le 5 décembre, le projet de réforme des retraites continue de faire l'unanimité contre lui.

De nombreux secteurs sont toujours en lutte à ce jour, bien que la mobilisation ait pris d'autres formes que la grève massive et reconductible. Profs, avocat·es, vacataires, étudiant·es, lycéen·nes, personnels des universités, salarié·es du privé, se mobilisent aux côtés des agents de la RATP, de la SNCF ou des services publics, de même que les salarié·es de l'énergie, de la gestion des déchets, des docks, ou le secteur de la santé, mobilisé le 14 février : toutes et tous, nous contestons un projet de réforme qui pénalisera encore et toujours les femmes et les plus précaires, dans la continuité de la politique globale du gouvernement Macron.

Ce gouvernement n'a de cesse de privatiser nos services publics, de pénaliser les chômeuses et chômeurs de détruire l'hôpital public et tout notre système collectif de sécurité sociale. La lutte doit continuer jusqu'au retrait du projet !

Bien plus : aujourd'hui ce sont de nouveaux droits que nous devons et pouvons gagner !

Le projet de retraite Macron c'est :

  • L'intégralité de la carrière sera prise en compte pour le calcul de la pension (y compris les périodes les moins avantageuses : chômage, temps partiel, maladie). Aujourd'hui le calcul est fait sur les 25 meilleures années dans le privé et les 6 derniers mois pour les fonctionnaires.
  • Partir obligatoirement à 64 ans pour ne pas avoir de réduction de sa pension : une décote (réduction) de 10 % de la retraite appliquée si on part à 62 ans, et de 5 % si on part à 63 ans. L'espérance de vie en bonne santé recule, et s'établit actuellement en France à 64 ans.
  • Un système à points : si je travaille, je cumule des points, qui seront convertis pour calculer ma retraite. Mais on ne sait rien de la valeur de ce point, et il n'y a aucune garantie qu'il ne baisse pas au gré des politiques et des changements de conjoncture économique.
  • Le plafonnement prévu des dépenses de retraite à 14 %, voire 13 % du PIB (ce qui représente le niveau actuel), dont rien ne garantit qu'il ne soit revu à la baisse par les gouvernements successifs.
  • La privatisation de fait de notre système de retraites : l'abaissement des pensions de retraite programmé par cette réforme forcera un glissement vers des retraites par capitalisation. Les futures pensions seront mises entre les mains des banques et assurances privées, qui n'attendent que cette manne providentielle de profits et ont tout intérêt à avoir la main sur cette énorme masse d'argent
  • Ce projet est inutile : l'INSEE montre que le système de financement est actuellement à l'équilibre, il n'y aura pas de boom du nombre des retraité-es après 2020, et la baisse du nombre d'actifs par rapport au nombre de retraité-es est largement compensée par une productivité accrue des travailleur-ses (voir la note Analyse Retraites de l'Insee sur https ://mobilisation-insee-dg.frama.site/)
  • C'est en réalité la réforme qui créerait le déficit si elle était mise en œuvre : le gel du point des fonctionnaires, associé aux baisses de cotisation sur les hauts salaires, créeraient un manque à gagner de plusieurs milliards (3,7 milliards pour les seules exonérations sur les hauts salaires, selon l'AGIRC-ARRCO)

L'objectif du gouvernement est de détruire les mécanismes de solidarité sociale qui sont l'héritage du Conseil National de la Résistance : ensemble, mettons en échec le projet Macron !

Financer les retraites ? De l'argent il y en a !

  • Lutter plus efficacement contre l'évasion fiscale
  • Récupérer les 40 milliards du CICE (crédit d'impôt aux entreprises), cadeau fiscal fait aux entreprises qui licencient
  • Appliquer réellement le principe d'égalité salariale entre les femmes et les hommes
  • Rétablir l'ISF (Impôt sur la fortune)
  • Supprimer le Service national universel (2 milliards d'euros)

S'organiser pour mieux lutter

L'interpro 18e est un collectif composé d'habitant·es du quartier mobilisé·es contre la réforme des retraites et son monde, contre les politiques néolibérales financées sur notre dos pour enrichir les plus riches !

Ce collectif a vu le jour avec la mobilisation de décembre : il est ouvert à toutes et tous, salarié·es, chômeurs·ses, agent·es du service public, lycéen·nes, étudiant·es. Il permet d'échanger lors d'assemblées générales hebdomadaires sur l'organisation du mouvement et sur les actions menées dans le quartier.

Nous avons déjà organisé des diffusions de tracts, des événements festifs pour financer les caisses de grève du 18e, et fait des départs communs de 200 personnes pour se rendre collectivement en manifestation.

Pour amplifier la mobilisation, pour faire reculer le gouvernement et pour reconstruire des liens entre celles et ceux qui luttent ou qui veulent lutter sur le quartier, rendez-vous :

Chaque lundi à 18 h 30 à l'Union locale de la CGT 18e, au 42, rue de Clignancourt.

Le collectif interpro du 18e est soutenu par la CGT, la CNT, Sud éducation Paris, le NPA, ATTAC, le cercle Manouchian, l'ANC, La France insoumise, Génération·s, le Parti de gauche, Ensemble !, ZSP 18e et le collectif 17/18 Droits sociaux et libertés.

Les femmes grandes perdantes de la retraite par points

La prise en compte de l'intégralité de la carrière pour le calcul de la retraite pénalisera davantage les femmes, qui subissent les temps partiels, des emplois dévalorisés, des interruptions de carrière pour la maternité, et sont plus touchées par le chômage ou l'inactivité salariée subie

  • Le gouvernement supprime les trimestres attribués pour maternité (jusqu'à 8 dans le privé, de 2 à 4 dans le public : ils disparaissent !).
  • Le gouvernement supprime la majoration de 10 % de la pension pour le père comme pour la mère à partir du 3e enfant.
    À la place : une majoration de 5 % de la pension dès le 1er enfant, mais attribuable à seulement l'un des deux parents : les retraites des hommes étant plus élevées, on sait bien que dans le couple ces 5 % de majoration seront mis sur la pension du père !
  • Les pensions de réversion seront diminuées, et ne pourront plus être perçues en cas de divorce.

Retrouvons-nous :

  • Lundi 17 février / Assemblée de l'interpro du 18e à 18 h 30 à l'ULCGT du 18e, 42, rue de Clignancourt.
  • Jeudi 20 février / Manifestation contre la réforme des retraites (13 h 30, Montparnasse).
    Départ commun du 18e/ Devant le dépôt RATP (29, rue Belliard) :
    à partir de 4 h 30 pour soutenir les grévistes, à 11 h pour un barbecue puis rejoindre ensemble la manifestation.
  • Dimanche 1er Mars / Carnaval des luttes du 18e. RDV à 14 h au Jardin Poissonniers (122, rue des Poissonniers), déambulation de 14 h à 17 h, puis rassemblement-goûter sur la place de la Mairie à Jules-Joffrin.
  • Dimanche 8 mars / Manifestation et grève féministe « On arrête toutes ! »
  • Samedi 14 Mars / Marche contre les violences policières
  • Samedi 21 Mars / Marche des solidarités contre le racisme

Soutenez les grévistes !

Source : message reçu le 20 février 16h