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vendredi 20 février 2009 à 19h

3 parties : 1 2 3

Contre la vie chère et la pwofitasyon !

MEETING vendredi 20 février 2009 19h

Bourse du travail de Paris 3, rue du Château d’eau M° République

LKP

Les Guadeloupéens,
Martiniquais,
Guyanais,
Réunionnais
...

luttent contre la vie chère et la pwofitasyon

SOLIDARITE !

CONTRE la répression
et POUR la satisfaction
des revendications !

Premiers signataires : Les Alternatifs, Cedetim, CNT, FSU, MRAP, NPA, PCF, US Solidaires, Les Verts…

Source : message reçu sur la liste Anticolonial le 18 février 19h
Source : http://www.solidaires-paris.org/spip.php?arti...
Source : http://www.anticolonial.net/spip.php?article2...


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LIYANNAJ KONT PWOFITASYON

Appel (du LKP) au mouvement ouvrier et démocratique international

Chers camarades, Chers amis,

Comme nous le disions dans notre denier appel du 6 février 09 : « Le patronat et le représentant de l’Etat français jouent le pourrissement du mouvement pour ensuite réprimer » Ce qui était prévisible est arrivé. Devant l’entêtement et le mépris de ces derniers le collectif Liannaj Kont Pwofitation, LKP, a appelé, au 28 eme jour de grève, au renforcement les piquets de grève sur le terrain et l’Etat français a réprimé blessant grièvement un dirigeant syndical, d’autres moins grièvement et a procéder à l’arrestation de plus de 70 manifestants dont des responsables syndicaux de LKP.

La population, les travailleurs, les jeunes n’acceptent pas.

Certains élus ont protesté contre cette violence dénoncée par LKP. Les travailleurs, les jeunes, le peuple de Guadeloupe renforcent la mobilisation sur le terrain. Ainsi toutes les personnes arrêtées ont été libérées.

Ainsi, aujourd’hui au 29 eme jour de grève générale, la Guadeloupe est paralysée par des barrages quasiment dans toutes les communes. Des jeunes ont été arrêtés dans la nuit du 16 au 17 février. Cette répression va se poursuivre car l’Etat français a fait venir en renfort plus d’un millier de gendarmes mobiles pour cela et la mobilisation se renforce à l’appel de LKP.

Cliquez sur la photo pour la visualiser dans sa taille originale.
Chers camarades, chers amis,

Au nom de la solidarité ouvrière internationale, au nom de la démocratie nous faisons à nouveau appel à votre soutien.

Les travailleurs de Guadeloupe ont le droit de se battre pour leurs légitimes revendications.

ADIM - AFOC – AGPIHM - AKIYO – AN BOUT’AY - ANG - ANKA – ASSE - ASS.AGRICULTEURS DU NORD BASSE-TERRE – ASS.LIBERTE EGALITE JUSTICE - CFTC - CGTG – CNL - COMBAT OUVRIER – COMITE DE L’EAU - CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE – COPAGUA – CSFG - CTU – ESPERANCE ENVIRONNEMENT – FAEN SNCL - FO – FSU – GIE SBT - KAMODJAKA - KAP Gwadloup - LES VERTS - MADICE – MAS KA KLE - MOUVMAN NONM - PCG – SGEP/SNEC/CFTC - SOS B/Terre ENVIRONNEMENT - SPEG - SUD PTT GWA – SUNICAG - SYMPA CFDT - TRAVAYE é PEYIZAN - UDCLCV - UIR CFDT – UNSA - UGTG - UPG - UPLG - UMPG – VOukoum-SNUIPP-ADEIC

Guadeloupe le 17 février 2009

Source : http://agen-nanterre.over-blog.com/article-28...
Source : http://ugtg.org/article_746.html


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La colère de la Guadeloupe est notre colère à tous

Communiqué de presse (CNT) confédéral du 18 février 2009

Les cris de rage et de révolte qu’on entend gronder depuis la Guadeloupe trouvent écho dans la colère de tous les exploités, de la Martinique à la Réunion, de la Polynésie à l’Hexagone, et même, au-delà de ces frontières administratives, dans le coeur de tous ceux et celles qui font les frais du capitalisme et de sa crise.

La révolte massive et populaire de nos camarades guadeloupéens a révélé le mépris que ressentent au fond les dirigeants patronaux et leurs alliés gouvernementaux pour les classes populaires, qui tombent toujours en premier sur le champ de bataille économique.

L’État et la patronat guadeloupéen se sont illustrés par leur attitude néocoloniale qui veut que c’est toujours aux marges de l’empire que l’on exploite et qu’on réprime le plus violemment, en comptant sur l’indifférence présumée de la métropole. L’État français a-t-il déjà oublié la révolte des banlieues françaises de 2005 quand Sarkozy avait joué le même rôle de pompier pyromane qu’il joue maintenant par l’intermédiaire de son laquais Yves Jégo ? Après un mois de grève générale en Guadeloupe et bientôt 15 jours en Martinique, la seule vraie réponse qu’il a adressée aux populations, ce sont ces charges de gardes mobiles proférant des insultes racistes et tabassant les manifestants (jusqu’à envoyer des responsables syndicaux à l’hôpital).

Face à une telle injustice, un tel mépris, la CNT apporte tout son soutien aux travailleurs et travailleuses, aux chômeurs et aux chômeuses, aux jeunes et aux précaires de Guadeloupe, de Martinique, de La Réunion et de Guyane, ainsi qu’aux revendications de leurs collectifs de lutte (LKP, Collectif du 5 février, etc) . La CNT exprime son indignation face aux violences policières qui ont provoqué l’embrasement de l’île, et appelle toutes et tous à manifester dans la rue leur soutien à cette lutte exemplaire. La CNT exige également le retrait immédiat de toutes les forces de l’ordre, policières ou militaires, actuellement déployées dans les Antilles, et la libération immédiate de tous les interpellés.

Malgré l’attentisme des directions syndicales, les travailleurs, chômeurs ou précaires de l’Hexagone n’attendent que de pouvoir suivre l’exemple montré par nos camarades aux Antilles. Pour la CNT, la meilleure réponse que nous devons apporter à cette politique du mépris et de l’injustice sociale, c’est d’étendre le mouvement de grève générale à tout le pays. Pour exiger une nouvelle répartition des richesses pillées au profit des actionnaires, seul un mouvement général de grève et de blocage, populaire et autonome, dont la conduite est décidée par les travailleurs eux-mêmes en assemblées générales, peut faire plier les gouvernants.

Qui sème la misère récolte la colère ! Soutien à nos camarades antillais ! Révolte syndicale, grève générale !

Rendez-vous :

  • Jeudi 19 février à Lyon : La CNT organise un rassemblement de soutien au mouvement social antillais à 18h devant l’opéra (Hôtel de ville)
  • Vendredi 20 février à Paris : avec plusieurs autres organisations, la CNT appelle à un meeting de soutien à la Bourse du travail de Paris, 3, rue du château d’eau métro République
  • Samedi 21 février à Paris : 14h place de la république, manifestation de solidarité avec le mouvement social antillais.

document au format PDF:

Publié le 19 février 2009.

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article956

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7855