thème : éducation
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jeudi 19 février 2009 à 15h

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Journée nationale de manifestations dans les universités

Départ 15h place d'Italie

trajet / parcours : Place d'Italie vers Matignon, avec arrêt à Sèvres Babylone.

  • A l'appel de la Coordination Nationale de Universités (personnels des universités)
  • A l'appel de Coordination Nationale Étudiante
  • L'AG de la recherche du 12 février appel aussi "l’ensemble des personnels à rejoindre les manifestations appelées par la coordination et notamment la manifestation nationale du jeudi 19 février".

Le groupe de tête se placera Avenue des Gobelins, avec le ballon Enseignement Supérieur Recherche et les banderoles. Les collègues et les étudiants défileront par universités ou par EPST selon le siège de leur établissement : Académie de Créteil (Rendez vous début avenue des Gobelins, vers Place d'Italie), Académie de Paris (niveau Avenue de La Soeur Rosalie), puis Académie de Versailles (niveau Boulevard Blanqui).

Source : message reçu le 18 février 12h
Source : http://www.snesup-paris13.org/spip.php?articl...
Source : motions votées par la Coordination Nationale ci-dessous
Source : motions votées par la Coordination Nationale Étudiante
Source : motions votées par l'AG recherche ci-dessous


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Appel de la coordination nationale étudiante réunie à Rennes 2 les 14 et 15 février

Non a la casse de l'universite publique et de nos diplomes !

Nous, étudiants de 63 universités réunis en coordination nationale à Rennes les 14 et 15 février, appelons à amplifier la mobilisation sur les universités par la grève réelle et reconductible des étudiants. Les enseignants chercheurs exigent le retrait du projet de décret qui vise à transformer profondément leur statut. Cette réforme fait de l’enseignement une sanction. Cela va réduire considérablement la qualité des enseignements, donc celle de nos diplômes et donc celle de nos conditions de travail. L’enseignement supérieur est frappé par une série d’attaques majeures. Depuis plusieurs années et en particulier depuis l’adoption en catimini de la Loi LRU en 2007, contre laquelle s'était mis en place une forte mobilisation étudiante, une série de mesures visent à transformer profondément l’enseignement supérieur. Les objectifs de la classe dirigeante sont simples : soumettre les universités à des logiques de compétitivité, de rentabilité, les mettant en concurrence les unes avec les autres, les obligeant à recourir aux financements privés. Nous, étudiants mobilisés, refusons la privatisation des universités et la soumission aux intérêts privés, nous refusons le développement d’un enseignement supérieur à deux vitesses. Nous refusons de nous voir délivrer des diplômes qui ne protègent pas dans le monde du travail et qui conduisent à la précarité. Nous ne serons pas de la chair à patrons. La LRU est le cheval de bataille commun aux étudiants enseignants et personnels. C'est derrière le mot d'ordre de l'abrogation de la LRU que le mouvement pourra s'unifier. Face aux attaques actuelles contre l’enseignement supérieur, nous devons bloquer les suppressions de postes et exiger le retrait des réformes suivantes :

  • la LRU
  • celle dite du recrutement et de la formation des enseignants
  • celle dite de l’allocation des moyens
  • celle du statut des enseignants chercheurs
  • celle du contrat doctoral unique

Le mouvement contre le CPE et la Loi sur l'égalité des Chances a démontré que seule la lutte paie. La mobilisation en cours démontre la volonté de ne pas laisser passer la casse du service public d'enseignement supérieur. Les étudiants doivent s'engager dans la lutte pour défendre les facs, les diplômes et les conditions d'études. Pour gagner sur l'ensemble des revendications, nous avons besoin de généraliser la mobilisation étudiante, de la doter de revendications propres sur lesquelles il est possible de gagner. La semaine qui vient doit permettre de faire passer la mobilisation étudiante d’une mobilisation de solidarité passive à une grève majoritaire, réelle et active des étudiants, seule à même de stopper la logique de libéralisation et de casse du service public d’enseignement supérieur. Aujour d'hui, nous devons amplifier la mobilisation étudiante par la grève, les manifestations, la convergence des luttes. La mobilisation étudiante doit se poursuivre dans la perspective de généraliser la grève à d’autres secteurs. Après la réussite de la journée de grève et de manifestation du 29 janvier, nous appelons au soutien de toutes les luttes en cours. Nous appelons d'ors et déjà à la nouvelle journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel des syndicats de salariés le 19 mars prochain. Sans attendre, nous devons poursuivre la grève étudiante, c'est-à-dire la cessation totale et reconductible des cours. Nous appelons à une journée nationale d’action étudiante le Mardi 17 février, nous appelons à une journée nationale de grève et de manifestation étudiante le Jeudi 19 février.

  • Retrait de la réforme des concours d'enseignement dit de masterisation
  • Retrait du décret de l'allocation des moyens
  • Non aux suppressions de postes dans la fonction publique. Recrutement massif dans l'éducation
  • Retour du cadrage national des diplômes et reconnaissance des diplômes nationaux dans les conventions collectives
  • Pour la mise en place d’un véritable système d’aide sociale étudiant basé sur des critères sociaux

Source : message reçu le 15 février 20h


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Manif Enseignement Sup & Recherche 19 février

FSU (SNESUP, SNCS, SNEP, SNASUB) CGT (SNTRS, FERC-Sup, CGT-INRA) FO (SNPREES) SOLIDAIRES (SUD-Recherche-EPST, Sud Education, Sud Etudiant) SLR SLU UNEF

Enseignement Supérieur et Recherche SE MOBILISER POUR GAGNER !

Les étudiants et les personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche participent de manière exceptionnelle à la grève et aux mobilisations dans les universités. La journée du 10 février constitue un événement marquant, avec l’imposante démonstration de près de 100 000 manifestants à Paris et en province. Les personnels et les étudiants manifestent leur opposition aux politiques du gouvernement, notamment le Pacte Recherche et la loi LRU, qui cassent le service public d’enseignement supérieur et de recherche, dégradent les droits collectifs statutaires et les conditions de travail des personnels ainsi que les conditions de vie et d’études des étudiants. Ils condamnent les déclarations méprisantes du Président de la République du 22 Janvier.

De nombreuses voix de la communauté universitaire, bien des présidents d’université, sous des formes diverses, individuelles ou collectives, réclament du gouvernement le retrait des textes et dispositifs controversés. Le dernier CA de la CPU vient de faire évoluer la position de celle-ci, reprenant à son compte certaines revendications syndicales ou exprimées dans les AG. C’est un élément nouveau, à mettre au crédit de nos luttes majoritaires.

Mais le gouvernement reste sourd aux revendications. Sans retirer les réformes contestées, la Ministre organise une parodie de concertation pour présenter une médiatrice Mme Bazy-Malaurie, qui n’a pour seule mission que de modifier à la marge le décret enseignant-chercheur. Quant au Ministre de l’Education, il vient de refuser de modifier le calendrier de sa réforme en termes méprisants pour les formateurs.

Au-delà des universités, la mobilisation s’étend aux personnels des organismes de recherche, qui se réunissent et décident d’actions. Ainsi, les personnels des laboratoires réunis au CNRS le 12 février appellent à des débrayages chaque jour pour informer la population, au boycott de l’AERES et des évaluations des projets ANR, ainsi qu’à un rassemblement national de délégués de labos pour porter le refus du démantèlement des organismes. Tout ceci se place dans le cadre de la lutte d’autres personnels pour la défense du service public (Education, système hospitalier) ou pour la défense de l’emploi dans le secteur privé.

Les organisations constatent les convergences avec les revendications exprimées par la coordination nationale des universités et appellent à poursuivre et étendre la grève reconductible. Elles demandent :
- le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs ;
- le retrait de la réforme actuelle « Darcos-Pécresse » de la formation des enseignants du 1er et 2nd degrés ;
- le retrait du projet de contrat doctoral ;
- l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ;
- la restitution des 1030 postes supprimés au budget 2009, la mise en œuvre d’un plan pluriannuel d’emplois statutaires dans les universités et les organismes, la résorption de la précarité ;
- l’obtention de moyens permettant aux établissements d’assurer leurs missions ; la remise à plat du système d’allocation des moyens ;
- le maintien des statuts nationaux pour tous les personnels et le refus de l’externalisation des fonctions des personnels de catégorie C, notamment ;
- la revalorisation de toutes les carrières et l’amélioration des salaires, au lieu de l’individualisation des carrières ;
- une politique ambitieuse pour la vie étudiante.

Sur tous ces points, les organisations signataires veulent de vraies négociations pour une tout autre politique.

Elles appellent les personnels et les étudiants à participer aux AG, à s’associer aux initiatives décidées dans le cadre de la grève votée dans chaque université. Elles appellent les personnels de tous les organismes à se réunir en AG pour exprimer leurs revendications en convergence avec les universités et préciser les modalités d’action.

Les organisations signataires appellent à participer : à la journée nationale de manifestations du 19 février

Source : http://www.denfert.com/npaparis14/spip.php?ar...


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Motions votées par la Coordination Nationale du 11 février 2009 (à Paris VIII)

En document joint, la liste des universités, associations, organisations, syndicats représentés.

Communiqué du matin

L’Université est à Saint Denis aujourd’hui. Après la journée de manifestation nationale qui a rassemblé près de 100000 personnes et confirmé la force exceptionnelle de la mobilisation, la Coordination nationale des Universités, aujourd’hui réunie à Paris 8, dénonce la manœuvre médiatique et la stratégie de diversion que Valérie Pécresse a trouvées comme seule réponse à nos demandes de retrait des réformes en cours. La coordination affirme que tous les représentants de l’Université et la Recherche se trouvent en ce jour réunis à l’université Paris 8, et non au Ministère où ne se déroule qu’une parodie de consultation.

Motion 1

Comme celles du 22 janvier et du 2 février 2009, la Coordination Nationale réunie le 11 février 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS et ITA, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois. Cette politique menace les conditions de vie, la formation et l’avenir des étudiants. La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU et du pacte sur la Recherche. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance, liberté et égalité entre les universités et les domaines de recherche, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise. Elle exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, dont elle refuse le démantèlement. Elle soutient les mobilisations en cours. Elle constate que les ministères n’ont toujours pas retiré :

  • la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degrés.
  • le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.

En conséquence la Coordination Nationale appelle l’ensemble des universités et des laboratoires à rejoindre le mouvement de grève totale, reconductible, illimitée, déjà engagée dans de très nombreuses universités.

Motion 2

La Coordination Nationale constate l’amplification et l’élargissement de la mobilisation à toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle se félicite de l’appel de la Sorbonne lancé par des présidents d’université et invite tous les présidents à se rallier à ce texte. Elle condamne le caractère systématique, idéologique et économique de toutes les réformes engagées par le gouvernement : c’est toute sa politique de la recherche et de l’enseignement supérieur qui est mise en cause. La coordination dénonce la série de « réformes » que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le ministère de l’Education Nationale ont engagées à la hussarde sans aucune négociation :

  • la loi LRU et le pacte de la Recherche
  • la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens
  • la réforme de l’allocation des moyens aux établissements qui renforce la concurrence entre eux (modèle dit « Sympa »)
  • le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l’Université
  • la précarisation des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche et la remise en cause des statuts nationaux (EC, BIATOSS, ITA, PRAG, PRCE…)
  • le démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignants du premier et du second degrés, et le projet de « masterisation » de la formation des enseignants
  • le projet de contrat doctoral
  • l’abandon de la définition nationale des DUT ainsi que du fléchage des moyens des IUT et des IUFM.
  • la réforme du système de bourse sur critères sociaux

Il apparaît clair que les attaques contre l’université ne sont qu’un élément d’une politique plus générale de destruction du service public d’éducation de la maternelle au supérieur, comme en témoigne la remise en cause de la laïcité par les accords Kouchner avec le Vatican. La Coordination Nationale appelle donc à la convergence des revendications de la maternelle à l’enseignement supérieur. Elle invite les enseignants du premier et du second degrés et leurs organisations syndicales à rejoindre ce mouvement. Elle appelle à l’ouverture d’un grand débat national sur l’ensemble des dossiers contestés à l’heure actuelle et qui concernent l’ensemble de la société française.

Motion 3

Tant que ses revendications ne sont pas entendues, la Coordination Nationale maintient ses actions, à commencer par la grève. Elle appelle les confédérations syndicales à soutenir ces revendications le 18 février, lors de la rencontre avec le chef de l’Etat.

Pour renforcer le mouvement de grève initiée le 2 février, et parfois plus tôt, la Coordination Nationale appelle à des formes d’actions diversifiées qui peuvent s’inscrire dans le calendrier suivant :

  • le jeudi 12 février, l’AG qui se tiendra au CNRS (siège parisien) à 10H doit rassembler le plus largement possible.
  • le vendredi 13 février, à 15h, cérémonie de non remise symbolique des maquettes dans les différents rectorats et au ministère, assorties de « cœurs » comme autant de preuves d’amour pour la ministre.
  • le mardi 17 février, journée massive d’information (distribution de tracts, RV communs) dans les gares.
  • le jeudi 19, journée nationale de manifestations.
  • La Coordination Nationale propose en outre l’organisation d’une manifestation nationale réunissant l’ensemble du personnel éducatif à une date proche (fin février ou début mars).

Dès maintenant, la Coordination Nationale appelle à signer le moratoire sur les expertises de l’ANR et de l’AERES (à l’appel de SLR et du C3N), à tenir et à renforcer son engagement du 2 février : « l’Université et la Recherche s’arrêtent ».

La prochaine AG de la Coordination Nationale aura lieu le vendredi 20 février à Paris Ouest Nanterre. Nous mettons à l’ordre du jour de cette AG une démission de nos fonctions administratives.

Motion 4

La Coordination Nationale condamne catégoriquement les violences policières contre la communauté universitaire, qui défend pacifiquement ses revendications légitimes. Elle dénonce la présence policière sur les campus.

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 11 février 23h


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Recherche : Motion votée par l’AG du 12 février au siège du CNRS

Nous, personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, sommes partie prenante du mouvement actuel de grève illimitée dans les universités pour la défense du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Nous soutenons l’ensemble des revendications portées par la coordination nationale des universités telles qu’elles ont été exprimées lors de l’AG de la coordination du 11 février . Dans le cadre de ce mouvement, nous sommes réunis en AG pour défendre l’ensemble des EPST, et notamment le CNRS, premier organisme public de recherche français.

Le démantèlement des organismes de recherche est engagé. La transformation du CNRS en agence de moyens, brutalement exigée par le Président de la République le 22 janvier 2009 , est actuellement mise en oeuvre avec la complicité active de la direction de l’organisme. Nous, personnels des laboratoires propres ou associés, refusons la mort du CNRS et appelons à une riposte concertée des laboratoires impliquant toutes les catégories de personnels (statutaires et non statutaires). Nous ne nous contenterons pas de simples affirmations ni de pseudo concertations ou médiations. Nous exigeons des décisions effectives qui montrent de façon incontestable un réel changement d’orientation.

Nous voulons :

  • Un CNRS intégralement rétabli dans son rôle d’opérateur de recherche et l’abandon de la transformation du CNRS en instituts devenant agences de moyens.
  • Le rétablissement de TOUS les postes supprimés dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche ; la conversion des "post-doc CNRS" récemment supprimés en postes statutaires ; la suppression des chaires mixtes universités/organismes (au profit d’une vraie politique de délégation et de détachement) ; l’annonce d’un plan pluriannuel pour l’emploi.
  • Le reversement des moyens de l’ANR aux organismes et aux universités.
  • La restitution au CoNRS (Comité National de la Recherche Scientifique) de l’intégralité de ses prérogatives.
  • L’abandon de toute politique de désassociation et donc le maintien des UMR permettant une coopération fructueuse entre universités et organismes.
  • L’abandon de la politique de mutualisation et de fusion forcée des unités.

Jusqu’à ce que ces objectifs soient atteints, nous cessons à ce jour toute collaboration avec une direction d’organisme à l’égard de laquelle nous exprimons notre défiance. Nous appelons :

  • Au boycott de l’AERES : refus d’être expert individuellement pour l’AERES et refus des laboratoires d’être évalués par toute autre instance que le CoNRS.
  • Au boycott de l’évaluation des projets ANR.
  • Au boycott des jurys de chaires mixtes universités/organismes (anciennement dites d’excellence).
  • A la grève des cours.
  • Au blocage des CA du CNRS appelés à entériner les transformations en cours.

L’AG demande aux sections du CoNRS d’assurer le suivi de ce mouvement et de soutenir et d’encourager les personnels et les laboratoires dans ces actions.

L’AG appelle l’ensemble des personnels des laboratoires des EPST, toutes catégories confondues, à amplifier la mobilisation, en débrayant tous les jours 59 minutes (pour tenir des AG ou dialoguer dans la rue avec nos concitoyens), et en désignant des délégués représentant toutes les catégories, titulaires et précaires , pour un rassemblement national des labos afin de porter à l’Elysée le refus solennel du démantèlement des organismes et l’exigence d’ouverture immédiate des négociations sur les postes et les carrières.

Nous appelons l’ensemble des personnels à rejoindre les manifestations appelées par la coordination et notamment la manifestation nationale du jeudi 19 février.

Source : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?art...


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"AutonomeSup appelle à la grève le 19 février",

Pour lire cet article sur le blog de Sylvestre Huet.

Le syndicat Autonome Sup, vient de publier un communiqué appelant à la grève le 19 février. Ce syndicat explique avoir opéré une dernière tentative de conciliation auprès de Valérie Pécresse et Xavier Darcos. Mais n’avoir reçu aucune réponse autre que dilatoire.

Voici son communiqué :

« Conscient de ses responsabilités et de la gravité de la situation universitaire, AutonomeSup – Fédération Nationale des Syndicats Autonomes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CSEN – FGAF) vient de tenter une dernière démarche auprès des Ministères de l’Education Nationale et des Universités pour sortir du chaos qui, comme nous l’avions annoncé le 28 janvier, gagne les universités et commence à s’étendre aux lycées. Nous avons demandé au Ministère de l’Education Nationale de repousser à 2011 la réforme des concours du premier et du second degré pour permettre la reprise du dialogue et une définition des épreuves de ces concours plus conforme aux missions de ces professeurs ; et au Ministère des universités d’accepter de modifier substantiellement le décret sur le statut des universitaires et de soumettre, après une large consultation, un nouveau décret au CTPU en même temps que le décret qui doit réformer le CNU, en indiquant clairement que notre attitude à l’égard de la journée de mobilisation prévue le 19 février dépendrait des réponses publiques qui seraient faites à notre double proposition.

D’un côté comme de l’autre, nos interlocuteurs se renvoyant la balle, nous n’avons obtenu que des demi-acceptations assorties de nombreuses réticences formelles ou mentales. Bref, les Ministères ont cherché, une fois encore, à gagner du temps par des paroles non sanctionnées par des engagements en bonne et due forme si bien qu’il ne reste qu’à les renvoyer dos à dos avec le commentaire évangélique bien connu : Sine ut mortui sepeliant mortuos suos ! Devant ce nouveau refus de dialogue, il ne reste plus qu’à mener une action encore plus résolue : AutonomeSup appelle tous les universitaires et, par delà, tous les Français désireux d’une véritable formation scientifique et professionnelle pour les professeurs de leurs enfants, à participer massivement à la journée d’action du 19 février. »

Par ailleurs, le CNESER - conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche - réuni aujourd’hui a voté une motion contre les réformes gouvernementales, avant de voir sa réunion brusquement interrompue par le départ des délégations syndicales à cet organisme consultatif.

Le CNESER est un organisme consultatif dans lequel siègent les partenaires sociaux représentés dans le monde universitaire. Le texte soumis au vote lundi par les principaux syndicats a été adopté par 18 voix contre deux.

« La communauté universitaire a exprimé son opposition aux politiques mises en oeuvre par la ministre (Valérie Pécresse). En effet ces réformes fragilisent le service public d’enseignement supérieur et de recherche, et dégradent les conditions de travail des personnels et les conditions de vie et d’études des étudiants ».

« L’ensemble des projets du ministère (modulation des services, mastérisation, réforme de l’allocation des moyens, restructuration des organismes de recherche) sont imposés de force à la communauté universitaire ».

Sur les réformes en cours, le CNESER demande « une remise à plat totale » du projet de décret modifiant le statut de l’enseignant-chercheur et le « retrait du dispositif gouvernemental de démantèlement de la formation des enseignants et des concours ».

Le CNESER demande également une « augmentation conséquente des moyens, afin de permettre un financement prenant en compte les besoins », le « rétablissement des emplois supprimés au budget 2009 », ainsi qu’un « plan pluriannuel de création d’emplois dans le cadre d’un budget consolidé fortement revalorisé ».

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7802