thème : sexisme
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vendredi 13 mars 2009 à 20h

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Rencontre, débat, témoignage, autour des droits des femmes en Iran, France, Algérie...

Autour du 8 mars, Journée mondiale des femmes, différentes manifestations sont organisées sur Malakoff auxquelles la Ligue des droits de l’Homme s’associe.

Ainsi, le vendredi 13 mars 2009, la Section de la LDH vous invite à une soirée autour du thème «Le droit des femmes ici et ailleurs» à la Maison de la vie associative de Malakoff (28 rue Victor Hugo).

Au programme :

  • projection du film iranien « Mokarrameh, mémoires et rêves» de Ebrahim Mokhtari,
  • témoignage et débat sur les droits des femmes avec Hamida Ben Sadia, membre  du Comité central de la Ligue des droits de l’Homme, autour de son livre «Itinéraire  d’une femme française». Hamida Ben Sadia milite activement pour la défense des femmes en France et en Algérie. Dans son livre, elle retrace notamment sa jeunesse à Malakoff. Représentante d’une génération de femmes issues de l’immigration, Hamida Ben Sadia témoigne comment elle a su, avec sa seule ténacité, et en combattant toutes les dominations, trouver une place entre deux cultures.

Source : http://ldh92sud.over-blog.com/article-2783882...
Source : message reçu le 12 février 09h


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Vidéo de présentation du livre de Hamida Ben Sadia

On utilise les femmes musulmanes pour mieux nous enfermer

vidéo : http://www.oummatv.tv/On-utilise-les-femmes-musulmanes

Mariée de force, et victime de violences domestiques, Hamida Ben Sadia témoigne sur OummaTV.TV, mais refuse que sa souffrance soit instrumentalisée par les islamophobes. Membre du comité central de la ligue des droits de l’homme, Hamida Ben Sadia est l’auteure d’un livre « Itinéraire d’une femme française » aux éditions Bourin éditeur.

Source : http://www.oummatv.tv/On-utilise-les-femmes-m...


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Hamida Ben Sadia, une femme libre

Ci-après l'article de Olivier Doubre, paru dans Politis, concernant le livre "Itinéraire d'une femme française" de Hamida Ben Sadia :

C’est un récit souvent bouleversant, empreint de détermination mais aussi de fragilité. Si l’itinéraire d’Hamida Ben Sadia ressemble à celui de bien des femmes musulmanes qui ont lutté puis raconté leur combat pour leur liberté face à un mari, une famille et les sociétés des pays arabes, où elles sont considérées comme des mineures aux yeux de la loi, cette « femme française » tient d’emblée à différencier ce livre autobiographique de certains de ces récits, qui véhiculent trop souvent clichés et caricatures des traditions musulmanes. L’auteure rappelle en introduction le « malaise » qu’elle éprouve devant le succès de best-sellers instrumentalisant – parfois inconsciemment – les destins tragiques de leurs auteures « pour mieux promouvoir des visions injustes, méprisantes et parfois racistes du monde ». Et, tout en se sachant « mal placée pour dénier à ces femmes le droit de raconter les frustrations, les humiliations, les violences qu’elles ont subies […], moi qui ai vécu un destin comparable », Hamida Ben Sadia s’interroge dès le début de l’ouvrage : « Jusqu’où peut-on parler de la réalité de femmes de tradition musulmane sans ouvrir un boulevard aux propagandistes de la haine ? Comment concilier antiracisme et féminisme ? »

Le ton est donc donné dans l’avant-propos de cet ouvrage sensible, tout en finesse, qui se veut le récit d’une vie et « non pas un livre de revendications », de la part de cette militante des droits des femmes des deux côtés de la Méditerranée, membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme. Comme le précise le sous-titre, son existence est marquée par les étapes que constituent les allers-retours entre l’Algérie et la France, de Clamart à Bab El-Oued puis à Épinay-sur-Seine. Née en banlieue parisienne dans une famille kabyle pauvre non pratiquante, Hamida (comme ses parents) subit à partir de l’adolescence la pression culturelle de la famille restée au pays, avec in fine un mariage forcé et le « retour » dans un pays qu’elle connaît à peine. Elle s’oppose bientôt avec force aux traditions et, malgré le code de la famille ou « code de la honte » promulgué en Algérie en 1984, réussit à imposer le divorce à son mari. Un divorce qu’elle paye cependant au prix fort puisque, pour pouvoir rentrer en France, elle doit laisser là-bas ses deux fils, qu’elle mettra ensuite plus de douze ans à faire revenir auprès d’elle. Sur plus de deux cents pages, Hamida Ben Sadia livre ainsi un témoignage fort, loin des idées reçues sur les femmes originaires du Maghreb. Celui d’une femme bien décidée à sauvegarder sa liberté.

Hamida Ben Sadia viendra présenter son témoignage à Malakoff, le vendredi 13 mars 2009 à 20 h, à la Maison de la vie associative (28 rue Victor Hugo). 

Source : http://ldh92sud.over-blog.com/article-2789420...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7798