thème : travail
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jeudi 30 janvier 2020 à 15h

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Les 15 EHPAD du CASVP en grève

Rassemblement devant la direction générale le 30 janvier à 15h

Les 15 EHPAD du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris - En Grève Générale le jeudi 30 janvier 2020 - 4 bonnes raisons de s'arrêter - Manif 15h devant le 5, Bd Diderot 75012

1ère raison Alerte rouge sur les congés annuels dans les Ehpad du CASVP

« Pour l'organisation des congés d'été 2020, l'effectif maximum d'absents au même moment sur le planning prévisionnel est fixé à 1/3 ». Une disposition imposée par la direction générale du CASVP en date du 16 janvier 2020, sans aucune concertation, ni avec les syndicats, ni avec les agents.

Cette nouvelle obligation qui n'a aucune base juridique va entraîner l'impossibilité pour de nombreux agents en Ehpad de prendre 3 semaines de congés consécutives en juillet ou août, puisqu'il faudra 2/3 des agents présents en période d'été.

Avec cette nouvelle contrainte, il sera impossible d'avoir nos trois semaines d'été, de prendre nos repos... Or, la prise des repos dans nos professions est un droit et aussi un devoir, celui d'être bien pour bien soigner.

L'effectif doit être suffisant pour que tous les agents puissent prendre tous leurs repos et garantir la prévisibilité du planning.

Nous avons préconisé que l'effectif soit renforcé pour dégager du temps pour : - Compenser l'absentéisme maladie.
- Compenser la création de postes aménagés aux restrictions ou inaptitudes…

2ème raison Le refus de la mairie de Paris d'appliquer au CASVP le plan d'urgence presenté, le mercredi 20 novembre 2019 par le premier ministre, Édouard Philippe et la ministre de la santé, Agnes Buzyn

Parmi les mesures annoncées

  • Une prime annuelle de 800 euros net pour les infirmiers et aides-soignants qui gagnent moins de 1900 euros par mois.
  • La reconnaissance de la situation spécifique de Paris et de la petite couronne évoquant des «sujétions », comme le logement ou la garde des enfants, qui « pèsent de manière déraisonnable dans le pouvoir d'achat de certains soignants ».
  • Une prime de 300 euros annuels.
  • Une prime de 100 euros net chaque mois pour les aides-soignants en gériatrie dès 2020.
  • Une amélioration du départ à la retraite de l'ensemble des aides-soignants, en créant «un grade de débouché en catégorie B», pour leur permettre de partir à la retraite dans de meilleures conditions.
  • Une augmentation massive de la présence des personnels auprès des aînés dans les EHPAD
  • Un recrutement et le développement de personnel infirmier la nuit dans les EHPAD.

3ème raison Il est toujours demandé plus aux soignants sans payer en conséquence

Plan canicule après plan canicule, le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris limite les effectifs et attend que ça suive en demandant toujours plus aux agents, non seulement SANS MOYENS SUPPLÉMENTAIRES, mais en réduisant l'existant qui est déjà TRÈS INSUFFISANT !

Nous sommes actuellement dans une période de régression. Il n'y a aucun projet magnifique pour y arriver. Il n'y a que des obligations et rien pour contrebalancer des demandes de sacrifices, d'efforts ou de contraintes.

Il faut maintenant desserrer l'étau financier sur le budget des EHPAD du CASVP et reconnaître au moins le travail effectué en payant, c'est-à-dire en attribuant la NBI (46€ mensuels) comme dans la fonction publique hospitalière aux personnels des EHPAD du CASVP dont le pouvoir d'achat est en chute libre.

4ème raison La pénibilité de nos métiers n'est pas reconnue

Aucun signal n'a été donné par la maire de Paris pour soutenir les agents opposés au projet de loi de réforme des retraites qui va supprimer la catégorie active pour les personnels soignants et nous entraîner à devoir tous travailler jusqu'à 64 ans pour éviter une décote sur notre retraite.

  • Le sous-effectif entraîne des abus de la hiérarchie (déplacement des repos, glissements de tâches…). C'est une atteinte à la réglementation et à la législation qui entraîne une maltraitance institutionnalisée des personnels et des résidents.
  • Les familles se plaignent et les agents sont facilement désignés comme boucs émissaires par une direction qui ne les écoute pas mais les sanctionne pour un oui ou pour un non.
  • L'insuffisance des moyens en EHPAD (aides-soignants, infirmiers, agents sociaux, administratifs, personnel de cuisine…) pour la prise en charge de la grande dépendance nécessite une mobilisation d'ampleur pour l'amélioration de nos conditions de travail et l'attribution de la NBI.

La direction du CASVP doit ouvrir des négociations sur ces revendications dès maintenant.

Jeudi 30 janvier 2020
EHPAD du CASVP en grève générale
Rassemblement devant
la direction générale
5, bd Diderot 15h00

Voir aussi la déclaration de la CGT au comité technique du 2 décembre 2019...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/77767
Source : https://cgt-casvp.blogspot.com/2020/01/ehpad-…
Source : message reçu le 25 janvier 08h


Soutien de l'AG interpro 20ème

L'AG interpro 20ème appelle au rassemblement le jeudi 30 janvier à 15h devant le 5 bd Diderot en soutien aux grévistes des EHPAD du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP).

Source : message reçu le 27 janvier 22h