thème : international
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mardi 10 février 2009 à 19h

Conférence Publique
"Le Syndicalisme en Colombie,  Luttes et Résistances"

Le Tribunal International d'Opinion (TIO France)
(Affaire du Sud de Bolivar, Colombie)
a le plaisir de vous inviter à la
Conférence Publique

"Le Syndicalisme en Colombie, Luttes et Résistances"

Le mardi 10 février 2009 à 19h00

Salle ACAT - France
7 rue Georges Lardennois. PARIS 19è
(M° Colonel Fabien. Bus 75)

avec :

  • Freddy SEPULVEDA (Sinaltrainal), qui travaille depuis 20 ans chez NESTLE (à Bugalagrande). Nestlé a fait l'objet de nombreuses dénonciations pour violations du droit du travail, entraves à l'exercice syndical et pour dégâts écologiques provoqués par ses activités en Colombie.
  • Jairo QUIROZ (Sintracarbón), qui travaille auprès des populations victimes de graves violations des Droits de l'Homme dues à l'installation et à l'exploitation de la mine de charblon "El Cerrejon" par l'entreprise suisse Xstrata liée à la multinationale Glencore.
  • Ma Piedad OSSABA. modératrice

Ils expliqueront quelles sont les stratégies de ces entreprises pour augmenter leurs gains en Colombie, comment elles traitent leurs salariés, les syndicats et les populations autour des usines ou des mines, et quel est l'impact écologique de leurs activités. 

Ils témoigneront également des grandes difficultés dans lesquelles, de manière générale, les syndicalistes exercent leurs activités en Colombie. Ce pays détient le record mondial de syndicalistes assassinés, déplacés de force, menacés de mort. L'ensemble de ces crimes reste impuni.

Partenaires :

Pour en savoir plus

La Colombie demeure le pays le plus dangereux au monde pour les syndicalistes.

Ce pays détient en effet le record mondial de syndicalistes assassinés, déplacés de force, menacés de mort. Environ 4.000 syndicalistes ont été assassinés en Colombie ces 20 dernières années, ce qui révèle le risque sévère auquel sont confrontés ceux qui défendent le droit des travailleurs. Des milliers d’indigènes et de paysans ont été également assassinés dans le contexte de campagnes de terreur organisées pour obliger les populations rurales à abandonner leurs terres et laisser ainsi place nette pour des projets économiques. Ces crimes demeurent pour l’essentiel impunis.

A ces crimes s’ajoutent des lois nuisibles pour les travailleurs en général qui ont le démantelé le dialogue social, la négociation collective et l’exercice du droit d’organisation et du droit de grève. Des actions judiciaires injustes et politiques sont également menées à l’encontre des syndicalistes, de même que des arrestations arbitraires et des mutations à visées punitives.

La violation du droit à la libre circulation s’articule aussi dans les « zones d’exclusion » qui sont créées autour des grandes exploitations pétrolières ou minières, dans lesquelles règne un état de guerre virtuel sous contrôle direct des forces armées et des organismes de sécurité privée.  

De nombreuses entreprises étrangères ne respectent pas en Colombie les normes internationales des Droits de l’Homme et les normes environnementales qu’elles sont obligées de respecter dans leurs pays d’origine.  

Depuis le milieu des années 80, alors que le pays n’a cessé d’enregistrer les taux les plus hauts d’investissement étranger de son histoire s’est imposé un modèle brutal sans contrôle démocratique, soutenu par la violence narco-paramilitaire et le terrorisme d’Etat. C’est dans cette période qu’ont été introduites les mesures qui ont restreints les droits des travailleurs et contribués à précarisation de la majeure partie d’entre eux.

Pour nous contacter : coorexdinadoraex.popular@gmail.cexom

Source : http://coordinadora.popular.googlepages.com/l...
Source : message reçu le 8 février 14h
Source : message reçu le 8 février 16h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7754