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samedi 28 mars 2020 à 18h

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Manifestation aux fenêtres

« 28 mars pour le logement »

Des manifestations devaient avoir lieu dans toute l'Europe le 28 mars prochain à l'appel de la coalition européenne d'actions pour le droit au logement et à la ville, contre le logement cher et la spéculation, contre les expulsions et pour le logement pour tou.te.s.

Malheureusement, l'épidémie de Coronavirus vient frapper l'ensemble de la population en même temps qu'elle renforce durement la crise du logement. Les sans-logis, les mal-logés, les locataires et habitants modestes sont les plus exposés à l'épidémie et ses conséquences sociales et économiques.

Face à cela, nous devons répondre par toujours plus de solidarité !
aussi, nous vous invitons à exprimer votre soutien
le samedi 28 mars à 18h à votre fenêtre !

Applaudissements, bruit, concert de casseroles, slogans, musique mais aussi banderoles et affiches:

Faisons-nous entendre et voir depuis la fenêtre de chez nous pour demander :

  • La réquisition immédiate pour les sans-abris et les très mal logés dans les zones tendues, des logements vacants de grands propriétaires, des locations Airbnb &Co, des hôtels vacants et des logements sociaux inutilisés ;
  • La suspension des loyers et rétablissement renforcé des APL ;
  • La suspension des factures impayées d'énergie, d'eau, de téléphone et d'internet pour cause de revenus insuffisants ou en baisse ;
  • L'arrêt du harcèlement des sans-abris et des mises à la rue qui continuent : expulsions illicites, occupants sans titre, camping, habitat léger ou mobile…

SIGNONS LA PÉTITION ICI=>http://chng.it/PtHXpZWDnP

Et demandons aussi des mesures de fond pour permettre l'accès pour tou.te.s à un logement stable, décent, accessible, bon marché et écologique.

Le logement c'est pour les gens pas pour l'argent !!

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/76259
Source : https://www.facebook.com/events/2352655024839…


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Manifestation « 28 mars pour le logement »

28 Mars : journée européenne d'action pour le logement dans 21 pays en Europe : soyons nombreu-ses-x partout en France et en Europe !

Contre le logement cher et la spéculation !
Pour l'arrêt des expulsions !
1 logement pour tou.te.s !!
1 TOIT = 1 DROIT !

à Paris : RV à 15h Place du Châtelet

Dans toute l'Europe, la spéculation immobilière soutenue par la masse immense des capitaux détenus par les groupes financiers, les fonds de retraite et les riches, engendre la crise du logement et la précarité, avec le soutien bienveillant et souvent actif de la plupart des institutions Européennes, étatiques, régionales et même municipales.

L'Europe compte près d'un million de sans abris dont 200 000 en France, qui survivent, souffrent et meurent prématurément dans les rues, les abris de fortune, les caves... qui sont souvent interdits de séjour dans les villes gentrifiées, menacé.e.s d'amendes, voire de prison, ou placé.e.s dans des hébergements précaires voire indignes …

Pour payer son loyer ou rembourser son prêt immobilier il faut travailler toujours plus et pour ne pas tomber à la rue, sacrifier d'autres besoins élémentaires, tels que les soins, l'éducation…
Locataires et habitant.e.s sont expulsé.e.s de leur logement, chassé.e.s de leur quartier et de leur ville par le logement cher, la spéculation, nourries par des politiques d'urbanisme agressives.

En France, le Gouvernement Macron/Philippe fait des économies sur les APL, fragilisant les locataires modestes et affaiblissant les bailleurs sociaux de telle sorte à les jeter dans les bras des investisseurs privés, Black Rock &Co … Il priorise la vente de logement sociaux, leur démolition et supprime les financements pour en construire de nouveaux.

Les classes populaires, les minorités opprimées et/ou discriminées, les sans-papiers... sont les plus exposées à ces politiques brutales, et doivent accepter des sous-logements, avec des sous-droits.
La chasse aux pauvres s'étend même dans les campagnes : la loi du 21/12/2019 punit d'une astreinte de 500€/jour les sans logis qui installent sur un terrain non constructible un habitat mobile ou démontable.

3,1 millions de logements sont vacants en France et des centaines de milliers d'autres sont détournés pour satisfaire le tourisme de masse prédateur, tandis que les réquisitions militantes sont réprimées, la loi de réquisition reste inappliquée et même les lois en faveur des sans abris, des mal logés, des victimes de marchands de sommeil et de logements indignes comme à Marseille sont violées.

Un logement stable, décent, bon marché dans les villes comme dans les campagnes est un besoin et un droit fondamental.
À Berlin, Amsterdam, Athènes, Bruxelles, Belgrade, Barcelone et dans toute l'Europe et toutes les villes, les habitants commencent à se lever :

Le logement c'est pour les gens, pas pour l'argent !
Tou.te.s ensemble dans les rues samedi 28 mars 2020

  • Pour l'arrêt des expulsions, pour le droit au logement pour tou.te.s, dans son quartier, avec l'égalité des droits, dans un logement stable, décent, écologique et bon marché !
  • Pour l'application réelle de la loi de réquisition, du Droit au logement opposable, du droit à un hébergement stable et décent des sans logis jusqu'au relogement !
  • Pour la baisse des loyers, la production massive de logements sociaux, le rétablissement intégral des APL, l'abrogation de la loi ELAN et l'arrêt de la marchandisation du logement social !
  • Pour la taxation des plus-values de la spéculation immobilière et foncière, et pour l'interdiction des plates formes type Airbnb &Co !

Agissons dès maintenant et préparons le « housing action day » du 28 mars 2020 : « stop logement cher, spéculation, expulsions ... »

Le logement est un droit, pas une marchandise !

Premiers signataires :

ACDL, AFOC, AITEC, APPUII, ATTAC, Bagagérue, CAL, CGT, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif Faty Komba, Coordination Nationale Pas Sans Nous, COPAF, CSF, DAL, Femmes égalité, Indecosa-CGT, Paris vs BnB, Union syndicale Solidaires, …

Source : https://www.droitaulogement.org/2020/03/signa…
Source : message reçu le 24 décembre 12h
Source : https://www.facebook.com/events/2352655024839…


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Le 28 mars 2020, refusons les expulsions et la précarité !

CGT

Avec la fin de la trêve hivernale le 1er avril 2020, revient le temps des expulsions : des milliers de familles et de personnes vont se retrouver privées de logement et sans solution de relogement.

En 2020, la France compte 3,8 millions de mal-logés, 12 millions de fragilisés par rapport au logement et 141 500 sans domicile. L'enveloppe du ministère de la cohésion des territoires a diminué d'1,5 milliards d'€ et sert à financer les initiatives privées : c'est une prime à la rente bien loin de l'objectif d'un logement décent pour tous !

Les gouvernements successifs ont abandonné l'encadrement des loyers, ont diminué les aides à la pierre et étranglé la construction des logements sociaux. Ils ont mis au point des dispositifs de défiscalisation pour les plus riches représentant plus de 2 milliards d'€ en 2019.

Urgence dans le logement social !

S'agissant des politiques du logement, le gouvernement Macron s'est illustré par ses mesures antisociales :

  • Suppression de 1,7 milliards de crédits pour l'APL pénalisant l'accès au logement pour les personnes et les ménages les plus en difficulté,
  • Suppression de l'APL pour les accédants à la propriété mettant à mal l'accession sociale.

Du plomb dans son élan !

La loi ELAN adoptée en 2018 a encore aggravé la situation.

Ce texte devait permettre, selon le gouvernement, de « construire plus et mieux » de logements sociaux. La crise du logement n'a non seulement pas reculé mais s'est encore aggravée avec l'envolée des prix de l'immobilier, notamment dans les métropoles.

La promesse d'une explosion des constructions pour loger plus et mieux s'est transformée en un effondrement des permis de construire de près de 30 % par rapport à l'année précédente.

Cette loi fait du logement social un bien marchand rentable financièrement :

  • Fusion obligatoire des organismes HLM comptant moins de 12000 logements.
  • Vente de 40 000 logements HLM par an contre 8000 auparavant. Pour respecter la loi SRU, les logements vendus restent comptabilisés dans le parc social pendant 10 ans au lieu de 5 auparavant. Vente et gestion assurée par Action Logement pour le compte des organismes HLM afin que ces derniers bénéficient de ressources en compensation de la baisse des APL.
  • Examen de la situation des locataires tous les 6 ans pour, soi-disant, une plus grande mobilité au sein du parc social.
  • Réduction à 10 % de la part des logements accessibles aux handicapés, les logements restants étant appelés à être évolutifs.
  • Projet de fixation des loyers HLM en fonction des revenus des locataires, cette disposition facultative annonce de nouvelles économies sur les APL et donc une hausse des loyers pour les revenus dits moyens.

Le secteur dit « libre » n'est pas épargné :

  • Création d'un bail précaire (bail mobilité) d'une durée de 1 à 10 mois pour les étudiants, jeunes et apprentis et salariés en formation professionnelle ;
  • L'Encadrement des loyers devient expérimental, facultatif et ne s'applique qu'à la demande d'une collectivité territoriale devenant ainsi une mesure d'exception ;
  • Abaissement des normes ce qui se traduira par une dégradation de la qualité des logements neufs laissant aux habitants le soin de supporter les malfaçons ;
  • Durcissement à l'égard des locataires en situation d'impayés ...

La conséquence de ces choix, c'est la pénurie de logements accompagnée d'une spéculation foncière d'une exploitation des plus démunis par des marchands de sommeil et une saturation et une pénurie des hébergements d'urgence et de réinsertion sociale.

Le droit essentiel au logement sans discrimination de nationalité ou de condition sociale est bafoué.

Pour gagner une vraie politique du logement, la CGT et son INDECOSA-CGT revendiquent :

  • L'arrêt des expulsions, l'application de la loi de réquisition des logements et bureaux vides, la taxation des logements vides et des locaux inoccupés
  • Un accueil digne et adapté des personnes sans logis par le développement d'une politique d'hébergement pour répondre aux situations d'urgence,
  • Un taux d'effort des ménages n'excédant pas 20 % de leurs revenus ;
  • L'organisation, le développement et la répartition de la production de logements sociaux pour répondre aux besoins sur l'ensemble du territoire,
  • Une réelle politique d'encadrement des loyers et le respect de la loi SRU dans chaque commune,
  • L'augmentation des financements pour le budget logement,
  • L'instauration d'un dispositif d'imposition pour lutter contre la spéculation immobilière et foncière,
  • La mise en place d'un véritable Service Public du Logement et de l'habitat.

La CGT et son INDECOSA-CGT appellent tous les salariés actifs, retraités, privés d'emplois et précaires, les jeunes à participer aux manifestations samedi 28 mars 2020 organisées dans le cadre du mouvement « contre les expulsions ».

Toutes et tous mobilises le 28 mars 2020 !

Source : message reçu le 11 mars 09h