dimanche 10 novembre 2019 à 13h
Manifestation à Paris contre l'islamophobie
https://paris.demosphere.net/rv/74161
Rendez-vous à 13h devant la Gare du Nord
Rendez-vous particuliers:
- 12h00: Départ collectif de la place devant la Mairie de Saint Denis
- 12h00: Départ collectif de la place de la Mairie de Montreuil
- 12h15: Départ collectif devant le Café des 2 gares, gare d'Argenteuil-centre
- 12h45: Rv éducation et Gilets jaunes universités- rue de Maubeuge / Magenta
- 13h00: Rv du cortège Lutte ouvrière - angle rue de Dunkerque / bd Magenta
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers.
Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l'islamophobie !
Depuis bien trop longtemps, les musulmanes et les musulmans en France sont la cible de discours venant parfois de «responsables» politiques, d'invectives et de polémiques relayés par certains médias, participant ainsi à leur stigmatisation grandissante.
Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture, désignée à la vindicte des groupes les plus racistes qui occupent désormais l'espace politique et médiatique français, sans que soit prise la mesure de la gravité de la situation.
Depuis des années, les actes qui les visent s'intensifient : qu'il s'agisse de discriminations, de projets ou de lois liberticides, d'agressions physiques de femmes portant le foulard, d'attaques contre des mosquées ou des imams, allant même jusqu'à la tentative de meurtre.
L'attentat contre la mosquée de Bayonne le 28 octobre, en est la manifestation la plus récente et les services de l'Etat savent que la menace terroriste contre les lieux de culte musulmans est grande.
Il a fallu que cette violence jaillisse aux yeux de tous, à travers l'humiliation d'une maman et de son enfant par un élu RN au conseil général de Bourgogne-Franche-Comté, pour que tout le monde réalise ce que des associations, des universitaires, des personnalités, des syndicats, militants et au-delà, des habitants, dénoncent à juste titre depuis des années : l'islamophobie en France est une réalité. Quel que soit le nom qu'on lui donne, il ne s'agit plus ici de débats d'idées ou de critique des religions mais d'une forme de racisme explicite qui vise des personnes en raison de leur foi. Il faut aujourd'hui s'unir et se donner les moyens de la combattre, afin que plus jamais, les musulmanes et les musulmans ne puissent faire l'objet de tels traitements.
Depuis des années, les actes qui les visent s'intensifient : qu'il s'agisse de discriminations, de projets ou de lois liberticides, d'agressions physiques de femmes portant le foulard, d'attaques contre des mosquées ou des imams, allant même jusqu'à la tentative de meurtre.
L'attentat contre la mosquée de Bayonne le 28 octobre, en est la manifestation la plus récente et les services de l'Etat savent que la menace terroriste contre les lieux de culte musulmans est grande.
Puisque les discours et déclarations d'intention ne suffisent plus, parce que l'heure est grave : le 10 novembre à Paris nous marcherons pour dire :
- STOP aux discours racistes qui se déversent sur nos écrans à longueur de journée, dans l'indifférence générale et le silence complice des institutions étatiques chargées de lutter contre le racisme.
- STOP aux discriminations qui visent des femmes portant le foulard, provoquant leur exclusion progressive de toutes les sphères de la société
- STOP aux violences et aux agressions contre les musulmanes et les musulmans, qui se retrouvent progressivement déshumanisés et stigmatisés, faisant d'eux des terroristes potentiels ou des ennemis de l'intérieur.
- STOP aux délations abusives jusqu'au plus haut niveau de l'Etat contre des musulmans dont le seul tort serait l'appartenance réelle ou supposée à une religion.
- STOP à ces dispositifs de surveillance de masse qui conduisent à une criminalisation pure et simple de la pratique religieuse.
Les conséquences, notamment pour des salariés licenciés et des familles déstabilisées, sont désastreuses et ne peuvent plus être tolérées. Cette criminalisation se fait au détriment des libertés fondamentales et des principes les plus élémentaires d'égalité censés guider notre pays.
Nous, musulmans ou non, disons STOP à l'islamophobie et nous serons nombreux pour le dire ensemble le 10 novembre prochain à Paris.
Nous appelons toutes les organisations, toutes les associations, tous les collectifs, toutes les fédérations de parents d'élèves, tous les partis politiques, toutes les personnalités, tous les médias, toutes les personnes solidaires à se joindre à cet appel solennel et à répondre présent à la marche du 10 novembre prochain.
Il en va des libertés fondamentales de tous. Il en va de la dignité et de l'intégrité de millions de concitoyens. Il en va de notre unité à tous, contre le racisme sous toutes ses formes qui, aujourd'hui, menace une nouvelle fois la France
Premiers signataires:
Jean-Luc Mélenchon et l'ensemble du groupe parlementaire La France insoumise ; Benoît Hamon et Génération.s ; Esther Benbassa, sénatrice EE-LV de Paris ; André Chassaigne, député, président du groupe GDR ; Elsa Faucillon, députée PCF ; Olivier Besancenot, NPA ; Laura Slimani, élue de Rouen, direction nationale de Génération.s ; Leïla Chaibi, eurodéputée LFI ; David Cormand, secrétaire national d'EE-LV ; Stéphane Peu, député PCF ; Azzédine Taibi, maire PCF de Stains ; Younous Omarjee, eurodéputé ; Manon Aubry, eurodéputée ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT ; Jérôme Rodrigues, Gilet jaune ; Assa Traoré, comité Adama ; Aurélie Trouvé porte parole d'Attac; Myriam Pougetoux, Unef ; Marwan Muhammad, auteur et statisticien ; Nora Hamadi, journaliste ; Aida Touihri, journaliste ; Edwy Plenel, journaliste ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards ; Taha Bouhafs, journaliste ; Alain Gresh, journaliste ; Pouria Amirshahi, directeur de publication de Politis ; Dominique Vidal, journaliste et historien ; Éric Fassin, sociologue ; Julien Salingue, docteur en science politique ; Étienne Balibar, universitaire ; Sylvie Tissot, sociologue ; Ludivine Bantigny, historienne ; Vincent Geisser, politologue ; Geneviève Garrigos, féministe, militante des droits humains ; Mathilde Larrère, historienne ; Laurence De Cock, enseignante ; Arié Alimi, avocat ; Fianso, artiste ; Mathieu Longatte (Bonjour Tristesse) ; Vikash Dhorasoo, ancien de joueur de foot, parrain d'Oxfam et président de Tatane ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Union syndicale Solidaires ; Action Antifasciste Paris Banlieue (AFA) ; Michèle Sibony et l'Union juive française pour la paix (UJFP) ; Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP). Un appel initié par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis), le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), le Comité Adama, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), la Plateforme L.E.S. Musulmans, l'Union nationale des étudiants de France (Unef), l'Union communiste libertaire (UCL)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/74161
Source : https://fr-fr.facebook.com/events/55674231176…
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 28 octobre 16h
Source : message reçu sur Resistons rezo le 1 novembre 13h
On travaille ensemble, on vit ensemble,
luttons ensemble contre le racisme !
CGT IdF
La lutte contre toutes formes de discrimination, en particulier le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie est, depuis sa création, un combat de toute la CGT.
Qui a intérêt à diviser les travailleurs, à les opposer entre eux en fonction de leurs origines, de leurs croyances, de leurs genres, de leurs sexualités etc. si ce n'est les défenseurs du capital ?
C'est la vielle recette, celle du bouc émissaire, qui consiste à détourner l'attention des salariés des réels enjeux revendicatifs en attisant les haines.
La mise sous projecteurs de pseudo-journaliste, chroniqueurs ou chroniqueuses attisant la haine et maniant le mépris de classe, bien que déjà condamnés pour certains, est un signe de la collusion entre les grands patrons de médias et le pouvoir politique.
Une fois de plus, la solution extrême est clairement envisagée par le capitalisme, plutôt que satisfaire les besoins des femmes et des hommes.
Le président de la république, avec son gouvernement, ont fait ce choix, celui de « chasser » sur le terrain idéologique de l'extrême droite.
Le tri sélectif des migrants, le délai de carence de trois mois pour qu'ils aient accès aux soins sont la preuve, sans conteste, que la recherche d'un élargissement de son électorat l'emporte sur les valeurs républicaines de liberté, de fraternité et d'humanisme.
Le combat contre l'islamophobie concerne l'ensemble des femmes et des hommes qui portent des valeurs d'humanisme, de progrès et de justice sociale.
L'Union Régionale d'Ile de France appelle à participer à la manifestation parisienne le 10 Novembre à 13H devant la gare du Nord.
Manifestation contre l'Islamophobie
et contre tous les racismes
LDH
Depuis plusieurs dizaines d'années, les musulmans vivant en France sont victimes de manifestations de racisme, qu'elles concernent la pratique de leur foi, leur apparence ou leur origine.
Assimilés au terrorisme, suspectés de ne pas adhérer aux principes de la République, les musulmans font l'objet de discriminations et de stigmatisations constantes.
Les discours de haine se répandent partout y compris au sein des responsables politiques de toute obédience qui n'hésitent plus à les attiser en instrumentalisant les principes de la République.
Ce qui s'est produit à Bayonne en est la conséquence et doit être dénoncé pour ce qu'il est : un acte raciste commis contre un édifice du culte et deux personnes parce que musulmans.
La Ligue des droits de l'Homme (LDH) appelle à rejeter cette haine et à manifester une solidarité sans réserve à l'égard de celles et ceux qui en sont les victimes.
Elle appelle à inscrire la lutte contre l'islamophobie dans la lutte contre toutes les formes de racisme.
Pour une manifestation massive contre l'Islamophobie
ATMF - Association des Travailleurs Maghrébins de France
« Celui qui ne sait pas est un imbécile, celui qui sait et ne dit rien est un criminel».
L'extraction de cette phrase de son contexte des années 1930 est à la fois difficile et juste, ajustée et légitime, par ces temps que la communauté musulmane ou de culture musulmane et ses soutiens traversent en France.
Nous adressons cet appel solennel et historique, pour nous, à tous ceux qui sont ou se sentent touchés par l'opprobre islamophobe dont le contenu et les buts sont aussi honteusement et clairement politiciens et électoralistes. Le temps de la manifestation dans les rues et l'occupation des places publiques est revenu. Le cri et la colère forment la seule réponse politique à la hauteur de la chape de terreur relayée par des intellectuels imposteurs, clonés par la «zémmourisation» médiatique des esprits.
C'est à nous toutes et tous de participer massivement à la manifestation du 10 novembre 2019 et aux mobilisations qui suivront. De ce point de vue moral et politique, indissociables, on n'a plus le droit de «suivre» les manifestations publiques confortablement assis devant les insultants plateaux de télé ou/et derrière les écrans des Smartphones.
Venez ! Revenez ! Pour dire notre refus à ce qu'une partie de la population de France soit livrée en curée sur la place publique. Pour continuer notre combat contre toutes les formes des discriminations, pour la justice sociale et l'égalité pour toutes et tous.
Ensemble, plus de que jamais, continuons nos luttes communes!
Rendez vous dimanche 10 novembre 2019
13 h 30 Gare du Nord Paris
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 9 novembre 23h
Source : http://www.atmf.org/?p=7243
Dans la rue, dans les entreprises
Dire non à l'islamophobie, dire non au racisme
SUD PTT
Le 11 octobre, Julien Odoul, élu du Rassemblement National, humiliait publiquement une mère qui accompagnait la classe de son fils lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté... parce qu'elle porte le voile.
Loin d'afficher clairement son soutien à cette femme victime d'une agression islamophobe le gouvernement, en premier lieu le Ministre de L'Education Nationale, a préféré gloser sur "le voile qui ne [serait] pas souhaitable dans nos sociétés, car [...] pas conforme à nos valeurs". Blanquer mettait ainsi ses pas dans ceux des Républicains et des éditocrates de tout acabit, qui contribuent à entretenir un climat de plus en plus nauséabond.
Le 28 octobre à Bayonne, un ancien candidat du Front National tirait à l'arme à feu sur des fidèles d'une mosquée à laquelle il avait tenté de mettre le feu. Un attentat terroriste qui ne sera d'ailleurs pas qualifié comme tel dans les principaux médias, comme si le fait que les victimes étaient musulmanes changeaient automatiquement la nature de l'acte.
Ces faits sont symptomatiques d'une véritable offensive islamophobe. Celle-ci à évidemment à voir avec la progression des idées racistes dans notre société, mais elle vise spécifiquement les musulman·e·s en tant que tel·le·s (et particulièrement les femmes).
Cette offensive appelle, de notre point de vue, une riposte à la hauteur.
La mobilisation unitaire qui se construit pour le 10 novembre est, de ce point de vue, une très bonne nouvelle. Nous ne pouvons également que nous féliciter de ce que le mouvement syndical (notamment la CGT et notre Union Syndicale Solidaires) y prenne toute sa place. Il est essentiel, en même temps qu'elle s'affirme dans la rue, que la mobilisation contre le poison islamophobe et raciste soit présente dans les entreprises.
Pas un propos, pas un acte islamophobe (comme tous les propos et actes racistes, antisémites, sexistes, homophobes...) ne doit être toléré dans nos boîtes. Les victimes doivent être écouté·e·s et soutenu·e·s.
La fédération Sud PTT appelle à participer massivement à la manifestation du 10 novembre à Paris, qui partira de la Gare du Nord à 13h. Faire reculer l'islamophobie et le racisme, c'est faire avancer les droits de toutes et tous.
Stop à l'islamophobie !
Toutes et tous en manifestation le 10 novembre !
CGT Educ' action Créteil
Au cours des dernières semaines, nous avons assisté à une multiplication inquiétante des actes racistes et discriminatoires à l'encontre des musulman·es ou des personnes considérées comme tel.les :
- Attentat contre la mosquée de Bayonne
- Humiliation d'une mère de famille lors d'une sortie scolaire au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté
- Adoption par le Sénat d'une loi interdisant aux femmes porteuses du foulard de participer aux activités scolaires
- Attaque médiatique et propos stigmatisants du ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, contre une affiche de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE)
Depuis des années l'islamophobie est une réalité, mais il a fallu ces évènements révoltants pour que le grand public, médias et population, se saisissent enfin de cette problématique.
Dimanche 10 novembre, à l'appel de nombreuses organisations et de personnalités publiques, se déroulera une manifestation pour dire : STOP à l'islamophobie dans notre pays.
La CGT Educ' action Créteil, réunie à Montreuil à l'occasion de son 9ème Congrès, appelle ses adhérent·es et ses sympathisant·es à participer massivement à cette mobilisation populaire.
Contre le racisme, pour la République
PCF
Un climat pestilentiel et menaçant s'installe en France. Des appels ignobles contre nos concitoyens de confession ou culture musulmanes, ou supposés tels, n'ont cessé de s'accumuler.
Le racisme est toujours un appel au meurtre. L'attentat commis le 28 octobre, par un militant d'extrême droite, contre la mosquée de Bayonne, est un signal d'alarme. Hier, des Juifs avaient eux-mêmes été les cibles de tueurs animés par la haine de l'Autre.
Peu avant, deux élus d'extrême droite de la région Bourgogne-Franche-Comté s'en étaient pris à une mère de famille portant le voile. Dans le même temps, les stigmatisations de mères musulmanes accompagnatrices de sorties scolaires se sont multipliées. Et les tags racistes maculent diverses mosquées.
Voilà même que l'on suggère, dans des discours publics, l'épuration ethnique de notre pays, et l'un des auteurs de cette haine s'exprime quotidiennement sur une chaîne d'information en continu.
Il est grand temps de prendre la mesure de la menace : plusieurs centaines de militants d'extrême droite sont actuellement fichés « s » et ils représentent un sérieux danger pour notre pays. Toutes les enquêtes démontrent qu'ils ont la volonté de commettre des exactions contre des élus, des personnalités ou locaux politiques, des imams, des musulmans ou des juifs.
Le président de la République porte une lourde responsabilité dans cette dérive qui défigure la France héritière des Lumières, de la Révolution française, des combats pour la République de l'égalité et de la fraternité.
Pour détourner les Français de l'exaspération que suscite la politique de son gouvernement, il a ainsi désigné « l'immigration » comme le problème actuel des « classes populaires ». Reprenant les mots de l'extrême droite, il n'a pas hésité à assimiler « fait migratoire » et « fait religieux ». Sous prétexte de lutter contre le terrorisme intégriste, il est allé jusqu'à en appeler à une « société de vigilance », au risque de donner naissance à une société de la suspicion généralisée, voire de la délation.
En amalgamant, comme il le fait, immigration, droit d'asile, islam, intégrisme et terrorisme, Monsieur Macron contribue à une dérive porteuse d'affrontements communautaristes, de violence.
Il devient d'une extrême urgence de dire « Stop » !
Ce ne sont pas l'immigration ou les musulmans qui menacent notre pays dans sa cohésion. Ce sont l'austérité, le chômage et la précarité, les fins de mois difficiles d'une majorité de Français, les dévastations incessantes de l'environnement, la remise en cause du droit à la retraite et de la solidarité entre les générations, la casse des services publics, le creusement des inégalités territoriales, le déchirement de notre tissu industriel, les discriminations à l'encontre des jeunes et des habitants des quartiers populaires, les attaques contre les droits des femmes et des personnes LGBTI, le recul de la démocratie.
Ce qui ronge la France comme un cancer, c'est un capitalisme prédateur, qui menace l'avenir des humains autant que celui de la planète
Hommes et femmes de gauche, démocrates et républicains, il nous appartient de nous lever pour le dire toutes et tous ensemble.
Des manifestations contre le racisme se préparent dans toute la France, et à Paris le 10 novembre « Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l'islamophobie ! ». D'autres rassemblements seront appelés « Pour la République, pour la laïcité, contre le racisme ».
Ils doivent être l'occasion de nous opposer massivement au racisme antimusulman, à l'antisémitisme, à toutes les manifestations de discrimination, à toutes les incitations à la haine religieuse. De réaffirmer les principes de la République, qui ne reconnaît que des citoyens égaux en droits, quelles que soient leurs origines, la couleur de leur peau, leurs croyances, leurs genres et leurs orientations sexuelles. De défendre la laïcité contre toutes les attaques dont elle fait l'objet, car loin d'opposer les citoyens et les citoyennes, elle est la condition de l'émancipation de chacune et chacun. De dire que c'est dans la conquête de la justice sociale et d'une citoyenneté profondément renouvelée que notre peuple renouera avec son histoire et refondera le vivre-ensemble.
C'est pour défendre ces objectifs, que le Parti communiste français appelle à manifester partout en France.
Source : message reçu le 9 novembre 16h
Source : http://www.pcf.fr/actualite_contre_le_racisme…
Nous dirons STOP à l'islamophobie !
Acort
Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie
Nous serons présent.e.s à la Marche contre l'islamophobie, le dimanche 10 novembre 2019 à 13h, à la Gare du Nord à Paris et nous appelons l'ensemble des citoyen.ne.s et plus particulièrement les immigré.e.s et les enfants issus de l'immigration de Turquie, à rejoindre cette Marche pour combattre le racisme qui se fait entendre depuis des décennies en France à l'encontre des musluman.es.s, ou supposé.e.s.
Parce que l'islamophobie touche des musulman.ne.s au-delà de leur origine et de leur nationalité,
Il faut participer à cette Marche qui regroupe des associations issues de l'immigration et interculturelles diverses dans leurs engagements et plurielles dans leurs actions.
Parce que le combat contre l'islamophobie est partie intégrante du combat contre toutes les formes de racismes et de discriminations,
Il faut participer à cette marche qui regroupe 400 organisations et syndicats dans leur diversité.
Parce que le combat contre l'islamophobie est un combat contre toutes les dominations, de race, de sexes, de classes.
Il faut participer à cette Marche qui regroupe les forces politiques progressistes qui veulent changer le système de domination.
Nous sommes les seul.e.s acteur.rices de ce combat pour construire une France qui met en œuvre la justice sociale, l'égalité des droits pour toutes et tous !
Aucun gouvernement étranger ne peut se faire notre porte-voix, ni changer les conditions de notre vie au quotidien et celle l'avenir de nos enfants en France.
Nous sommes des citoyen.ne.s et des acteur.rice.s à part entière de la société nous y vivons depuis plus de 50 ans maintenant et c'est ici que nous nous engageons.
Nous vous appelons à ne pas accepter l'instrumentalisation de la question de l'islamophobie par des pays tiers. Nos vies et celles de nos enfants ne sont pas un instrument de marchandage pour la politique que mène le gouvernement de l'AKP en Turquie et ses satellites associatifs en France.
Les populations concernées doivent être aux commandes de la lutte contre l'islamophobie mais elles ne doivent pas être les seules engagées dans ce combat qui ne concerne pas seulement les turc.ques, les musulman.e.s et/ou les immigré.e.s.
C'est aussi le combat de toutes celles et tous ceux qui sont précarisé.e.s par la casse des droits sociaux de gouvernement Macron qui nous désigne comme des boucs émissaires, responsables des maux de la société et cela pour mieux nous diviser.
Source : http://acort.org/?p=2571
Contre les campagnes antimusulmans
et contre tous les racismes
Lutte ouvrière
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées le 10 novembre contre le racisme et l'islamophobie.
Depuis plusieurs mois, un concours de démagogie à fond raciste et xénophobe bat son plein dans le monde politicien et médiatique, notamment sous forme d'attaques répétées contre les musulmans.
Pour faire diversion face à la montée du mécontentement social, Macron et ses ministres ont repris à leur compte une partie des thèmes de campagne et du vocabulaire du Rassemblement national, entretenant la confusion entre terrorisme, immigration, islam et la question du voile. Ils sont relayés par tous les politiciens qui, à droite et à l'extrême droite, cherchent à capter les voix de l'électorat le plus réactionnaire.
La surenchère odieuse à laquelle se livrent tous ces politiciens ne peut que renforcer les préjugés et les comportements racistes, et encourager les plus violents à passer à l'acte, comme cela a été le cas lors de l'attentat commis contre la mosquée de Bayonne. Il est indispensable de s'opposer à ces pousse-au-crime !
En participant à ces manifestations, Lutte ouvrière tient à affirmer sa solidarité avec tous ceux qui sont injustement pointés du doigt. Plus que jamais, il faut affirmer que les travailleurs, quelle que soit leur origine ou leur religion, constituent une même classe, avec les mêmes intérêts à défendre et un même combat à mener pour s'émanciper et changer la société.
AFAPB: cortège antifasciste
Dimanche nous serons présent.e.s à la manifestation contre l'islamophobie dans laquelle nous animeront un cortège antifasciste. Parce qu'en tant que militant.e.s antifascistes, la lutte contre l'islamophobie ne peut être mise au second plan, nous vous invitons à venir à cette manif et à nous rejoindre.
Riposte populaire face à l'islamophobie
UCL - Union communiste libertaire
L'attentat perpétré à Bayonne par un ancien candidat FN vient dramatiquement prolonger l'offensive islamophobe menée par des responsables politiques et des journalistes haineux. Face à cette offensive, l'heure est à la construction d'une riposte populaire d'ampleur.
Depuis plusieurs semaines, nous assistons en France à une offensive islamophobe d'une insupportable violence. L'attentat perpétré le 28 octobre par un militant d'extrême-droite proche du Rassemblement national contre une mosquée de Bayonne n'est que l'expression brutale de la frénésie raciste qui se répand à travers toute la société française. Car il faut le dire très clairement, l'islamophobie n'est pas le domaine réservé de l'extrême droite : elle est désormais largement relayée par les « autorités publiques », par des médias et agitateurs de haine, à travers tout l'échiquier politique institutionnel.
Il ne s'agit pas d'être aveugle face à l'hypocrisie du gouvernement français et de la bourgeoisie qu'il représente. Alors que l'État français fait sans problème des affaires avec l'Arabie saoudite, le Qatar ou les Émirats arabes unis, des monarchies racistes et sanguinaires qui prétendent représenter l'islam le plus pur, il entretient, sur son sol, un climat raciste à l'encontre des musulmans et les musulmanes des classes populaires.
Au sein de ces classes populaires, les personnes musulmanes ou identifiées comme telles sont couramment victimes de discrimination à l'emploi, au logement, et de harcèlement policier. Elles subissent par ailleurs des insultes permanentes au nom d'une laïcité dénaturée, utilisée de façon sélective pour invisibiliser une minorité particulière.
L'offensive islamophobe actuelle est une étape nouvelle dans un processus en cours depuis de nombreuses années. La bourgeoisie française et ses représentants politiques se rapprochent peu à peu de la droite la plus dure au nom de la défense d'un « mode de vie européen » qui encourage à ce qu'une partie de la population se sente plus légitime qu'une autre, et qui est aussi un moyen pour les classes dirigeantes de diviser pour mieux régner.
Construire la riposte
La mobilisation d'aujourd'hui, sans précédent par son ampleur et par l'unité qui se fait autour d'elle, montre que tout est encore possible pour stopper cette offensive islamophobe. Pour gagner, il est certain que les manifestations et les tribunes ne suffiront pas.
Afin de briser la mécanique raciste et de faire reculer les classes dirigeantes, il nous faut nous organiser à la base, dans les entreprises où nous travaillons et dans les quartiers où nous vivons. Reprenant nos luttes en main, nous devons construire et renforcer le pouvoir populaire, loin des calculs politiciens et de la démagogie électoraliste, pour dessiner un avenir émancipé de l'exploitation et de toutes les dominations.
Manifestation unitaire le 10 novembre 2019
Avec :
- Comité Adama, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie, FUIQP, ATMF, UJFP, CCIF, Ligue des droits de l'homme,
- CGT, Union syndicale Solidaires, FSU, Unef,
- UCL, NPA, LO, EELV, La France insoumise, AFA
13 heures, gare du Nord, à Paris
Pourquoi les communistes libertaires sont là
Des communistes libertaires aux côtés des musulmanes et des musulmans ? C'est non seulement possible mais c'est plus que nécessaire aujourd'hui.
Oui, l'UCL est une organisation athée. Mais ce n'est pas la question quand une minorité religieuse est victime de stigmatisation et d'oppression. L'UCL affirme son soutien aux croyantes et croyants musulmans dénigrés par les politiciens et les médias, assimilés à un « ennemi de l'intérieur ».
Contre l'islamophobie et tous les racismes, nous défendons la liberté de culte, la liberté de conscience, la liberté de choix.