thème : répression
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mardi 29 octobre 2019 à 8h

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Rassemblement

pour la libération définitive d'Antonin Bernanos

Incarcéré pendant 6 mois suite à une plainte de militants fascistes, Antonin est sorti vendredi 25 octobre sous liberté conditionnelle, sur décision du juge des libertés et de la détention. Le parquet ayant fait appel, venons soutenir Antonin mardi 29 octobre afin que l'audience confirme la décision du JLD retenue en première instance.

➡️ Mobilisons-nous tou•te•s mardi dès 8h au Palais de justice de Paris (métro Cité) pour exiger qu'il ne retourne pas en prison !

#FreeAnto #LibéronsLes

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/74049
Source : https://fr-fr.facebook.com/events/27526447047…


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Libération provisoire d'Antonin Bernanos ordonnée

🔴 Libération provisoire d'Antonin Bernanos ordonnée par la justice, échec de la nouvelle tentative de blocage du parquet

➡️ Appel à mobilisation devant le tribunal mardi 29 octobre

Mobilisons-nous toutes et tous mardi dès 9h au Palais de justice de Paris (métro Cité) afin qu'il ne retourne pas en prison ! #FreeAnto #LibéronsLes

Libérons-Les

jeudi 24 octobre 2019 à 17h24

➡️ Communiqué du collectif libérons-les • 24 octobre 2019

Mardi, pour la deuxième fois consécutive, la justice a ordonné la libération immédiate d'Antonin Bernanos. Comme la fois précédente, le parquet de Paris a immédiatement fait appel de cette décision. Allant même jusqu'à déposer un référé-détention pour maintenir Antonin en prison jusqu'à l'audience d'appel qui se tiendra mardi 29 à 9h. Ce référé-détention a été rejeté ce jeudi par la justice mais la libération d'Antonin est conditionnée au versement d'une caution de 10 000 €.

Pour rappel, le 16 avril 2019 Antonin a été arrêté quelques heures après un affrontement entre antifascistes et militants d'extrême-droite.

Il est emprisonné depuis, alors qu'il nie les faits. Le dossier tient uniquement sur le témoignage du militant du militant de Génération identitaire et hooligan d'extrême-droite, Antoine Oziol de Pignol.

Seul incarcéré en raison de son profil militant dans ce qui reste une simple affaire de bagarre, Antonin a vu s'acharner contre lui l'institution judiciaire : permis de visites accordés uniquement à sa famille après deux mois d'attente, rétention systématique du courrier, placement en isolement à Fresnes, transfert surprise à la Santé alors que des dispositions venaient d'être prises pour qu'il puisse mener à bien ses études, menace de le déplacer hors d'Île-de-France pour le couper de ses proches...

Depuis six mois, la juge d'instruction Sabine Kheris n'a pas mené d'enquête. Rien n'a été ajouté au dossier, elle n'a organisé aucune confrontation avec Antoine Oziol de Pignol, ni même auditionné les autres prévenus. Elle s'oppose pourtant encore à la remise en liberté d'Antonin, en prétextant que l'enquête est toujours en cours, et qu'il représente un « trouble à l'ordre publique » - ce qui n'est pas autorisé dans une simple affaire de droit commun.

Elle ose même affirmer qu'Antonin n'a pas donné sa version des faits, alors que c'est le seul mis en examen qu'elle a elle-même auditionné le 20 août dernier. Audition qui n'a d'ailleurs duré que quelques minutes, s'est illustrée par l'incapacité de la juge de fournir des éléments à charge contre Antonin ainsi que sa méconnaissance totale du dossier.

Bref, la justice française fait durer autant que possible une incarcération infondée, parce qu'elle fantasme Antonin en « leader de l'extrême-gauche » extraparlementaire. De mystérieuses sources ne le dépeignaient-elles pas en « chef du black bloc » en août dernier, dans un article ordurier d'Europe 1, lorsque sa libération état à l'ordre du jour et que le G7 approchait ?

C'est le vide du dossier qui conduit Charles Prats (le juge qui avait placé Antonin en détention il y-a six mois), en dépit de son hostilité publique envers les antifas et sa proximité avec l'extrême-droite, à ordonner aujourd'hui la remise en liberté d'Antonin.

Son ordonnance n'en est pas moins symptomatique du caractère politique et délirant de cette affaire. D'abord, la présomption d'innocence d'Antonin y-est balayée. Deuxièmement, Prats qualifie encore de « lâche » le mode opératoire habituel des antifas, qu'il qualifie d'« hommes de main » et de « nervis ». Il va jusqu'à ordonner un suivi de soins psychiatriques et éducatifs pour permettre à Antonin d'acquérir « les valeurs de la citoyenneté ». Toujours cette habitude de psychiatriser la révolte contre l'ordre établi.

Il pousse l'absurdité jusqu'à exiger une caution exhorbitante de 10 000 euros, fait rarissime pour une affaire aussi mince, en prévision d'une condamnation.

Enfin il ordonne un contrôle judiciaire extrêmement strict, envoyant Antonin loin de Paris, pour le couper de ses proches et de ses études, mais aussi de son activité militante.

De plus, cette manière de faire durer la prison hors les murs se double d'une clause étonnante : l'interdiction de se rendre à toute manifestation. Après trois pages consacrées à dépolitiser l'affaire et fantasmer sur la violence des antifas, l'évidence refait surface. Si Antonin est en prison, c'est parce que c'est un militant révolutionnaire que l'État français entend couper de la contestation qui fait rage dans le pays. A l'heure où le gouvernement ouvre une nouvelle offensive raciste, et que des soulèvements populaires traversent le monde, quoi de plus logique que de réprimer les antifascistes ?

Soyons nombreux, aux côtés d'Antonin, mardi 29 octobre, pour l'audience d'appel au TGI de Paris (métro Cité) !

Aucune description de photo disponible.

Source : https://www.facebook.com/AFAPB/posts/22807141…
Source : https://www.facebook.com/AFAPB/posts/22827985…


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Non au procès politique ! Liberté et dignité !

Antonin, militant emprisonné : interview et appel à soutien

Antonin est un jeune militant parisien engagé contre l'extrême droite et au sein des différents mouvements sociaux.

Il a été enfermé en avril dernier, accusé par un membre d'un groupuscule néo-nazi d'avoir commis des « violences ». Le dossier est totalement vide, il n'y a aucun début de preuve contre Antonin. Mais il se retrouve derrière les barreaux sur décision d'un juge proche de l'extrême droite. Un acharnement judiciaire de plusieurs mois commence, et un véritable cauchemar à faire connaître.

Après 6 mois de prison sans procès, il est enfin libéré ... avant une nouvelle audience mardi, qui doit statuer sur son possible retour en prison. Dans cet entretien, on fait le point sur cette affaire, sur son inscription dans un contexte politique et social de durcissement sécuritaire. Car l'affaire d'Antonin est éminemment symbolique : elle nous concerne toutes et tous.

Mardi, soyons nombreux et nombreuses à soutenir Antonin et ses proches. Rendez-vous mardi 29 octobre, à 8H, au TGI de Paris, chambre 6 pôle 7.

Une cagnotte de soutien est ouverte : https://www.lepotcommun.fr/pot/mz9rjmn6

Pour plus d'infos, suivez la page : Libérons-Les

Source : https://www.facebook.com/NTRVNR/posts/2478385…