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jeudi 14 novembre 2019 à 12h

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Manifestation et grève des Finances publiques

  • 12h00-14h00 : grand picnic revendicatif (repas et boisson sur place),
    Boulevard Voltaire (entre la rue de Montreuil et la place de la Nation).
  • 14h00 : départ en manifestation de Nation en direction de Bercy.
    Nation > bd Diderot > av Daumesnil > rue de Charenton > bd de Bercy > Bercy

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73947
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/l…


Manifestation et grève des Finances publiques

Ensemble dans l'action jusqu'au retrait du plan Darmanin

Grève nationale réussie le 16 septembre, reconductions, rassemblements aux pieds des sites, marches revendicatives, envahissements de réunions, jeudi ou mardi noirs, grèves site par site, soutien et participations des élus aux actions, relais de la presse, tracts au public… Depuis des mois la détermination des agents est toujours là !

Participons massivement à la votation organisée par l'intersyndicale Solidaires, CGT, FO, CFDT-CFTC DGFIP.
Montrons à nos responsables que le rejet de leurs réformes est massif.

Face à un tel niveau de mobilisation la DG tente d'allumer des contre-feux avec des cartes version 2 ou plus du Nouveau Réseau de Proximité (NRP). Néanmoins cette nouvelle donne prévoit toujours concentrations de services et suppressions de sites, la substitution de services de pleine compétence par des Maisons France Service (M.F.S.) et des Maisons de Services Au Public (M.S.A.P.). Les nouvelles cartes ne sont que des leurres. Elles ne garantissent pas la pérennité du réseau puisqu'elles s'inscrivent dans le cadre des 4 800 suppressions d'emplois minimum d'ici 2022 et des autres réformes en gestation. Malgré des aménagements à la marge au fil des versions, fondamentalement il n'y a aucune inflexion sur les principes de cette réforme.

La rupture de la chaîne comptable entre Services de Gestion Comptable (SGC) et Conseillers aux Décideurs Locaux (CDL) est toujours d'actualité. La dé-métropolisation est en marche même si les agents des services concernés demeurent dans l'incertitude. Les services de gestion (SIE, SIP, SPF, CDIF, etc.) seront réduits à leur portion congrue. La gestion du numéraire et les encaissements vont être transférés aux buralistes et à la FDJ. Le contrôle fiscal est entravé par la loi ESSOC. Sans oublier les projets d'unification du recouvrement social et fiscal, d'une agence du contrôle des entreprises par l'État, ou les transferts des missions transverses sous l'autorité des préfets dans le cadre des secrétariats généraux communs. C'est le démembrement de toute la DGFIP qui est entamé !

Mis en difficulté, le Directeur Général aura tenté de diviser l'intersyndicale par la convocation ciblée de bilatérales. Peine perdue, l'intersyndicale est plus que jamais déterminée à mener, unie, la lutte avec les personnels. L'administration en passe aussi par l'intimidation des agents qui s'expriment à l'extérieur de la DGFiP quand le Ministre lui-même de ne les dénigre pas !

C'est pourquoi, l'intersyndicale conteste les orientations stratégiques du Directeur Général et se refuse notamment à accompagner la mise en place du NRP. Elle porte l'exigence des collègues en lutte pour le retrait du plan DARMANIN et l'ouverture de véritables négociations sur les revendications des agents.

La DGFIP a des devoirs en matière de risques psychosociaux qu'elle assume de manière irresponsable. Alors que les services sont déjà fragilisés, le NRP fait déborder le vase ! C'est pourquoi, les représentants des personnels de la DGFIP ont exercé solennellement leur droit d'alerte le 3 octobre. Nous refusons que la DGFIP, de concepts managériaux inappropriés en dérives de plus en plus fréquentes, devienne un deuxième France Télécom !
Toutes et tous ensemble et au même moment, unis et déterminés, nous pouvons obtenir le retrait du Nouveau Réseau de Proximité. Gagnons l'arrêt de toutes les réformes qui ne visent qu'à démanteler notre administration. Gagnons les moyens d'exercer pleinement toutes nos missions dans de bonnes conditions de travail.

Faisons du 14 novembre un temps fort, ou, côte à côte, agents et élus qui partagent notre attachement aux usagers, aux territoires et au service public de proximité, défileront ensemble à Paris comme en province.

Tous et toutes en grève et en manifestation nationale le 14 novembre à Paris et dans les actions locales !

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/t…


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C'est Bercy qui décide, c'est à Bercy qu'il faut aller !

Tract intersyndical

Les directeurs, sous la pression des personnels mobilisés et des élus locaux, ont commencé à faire évoluer leurs cartes du nouveau réseau de proximité. Ces changements, comme certains reculs enregistrés dans la période de la part des pouvoirs publics, sont à mettre au crédit de la mobilisation.

Quoi qu'en disent les responsables locaux, ces évolutions n'assurent en rien l'avenir. Leur mise en oeuvre effective est soumise à la validation du ministre, au mieux du directeur général. Surtout elles sont de l'ordre du cosmétique et épousent toujours les principes directeurs du NRP : segmentation des chaînes de travail au détriment de la qualité de service et au profit de la productivité, concentrations et/ou dispersions des services, fermetures et/ou fusions massives de structures. Ce sont ces principes qu'il faut combattre et éliminer.

Les luttes locales sont essentielles dans le rapport de force. Elles doivent se poursuivre dans la durée sous toutes leurs formes. La votation en est une et l'intersyndicale DGFiP vous appelle à y participer nombreux pour exprimer clairement votre rejet des restructurations imposées et ne pas laisser le ministre parler à votre place.

Une large partie des élus locaux et leurs associations ont de leur côté exprimé leur opposition claire au nouveau réseau de proximité. Ils ont parfaitement compris que les MFS, présentées comme la réponse idéale au déficit de service public de proximité, vont se substituer à des services de proximité et de plein exercice existants de la DGFiP. Certes, certaines de ces structures ont été fragilisée par plusieurs décennies de suppressions d'emplois et de restructurations aveugles. Mais notre réseau constitue une de nos forces. Il doit donc être consolidé et développé pour répondre aux demandes des usagers. Ils ont aussi parfaitement assimilé que les futurs (ex) conseillers aux décideurs locaux ne sont pas la réponse à leur besoin, malgré le fait que certains comptables se plaignent, sans doute à juste titre, de ne pas pouvoir exercer en toute plénitude cette partie de leurs missions. Là encore, ne suffirait-il pas de leur assurer le soutien nécessaire plutôt que de liquider leurs services ?

Ils comprendront aussi très vite que la dé-métropolisation est un leurre aussi qui n'apportera rien ou pas grand-chose. Ils sont par contre déjà éclairés du fait qu'ils devront mettre la main à la poche, une poche que le gouvernement s'acharne donc à leur faire, pour financer la dé-métropolisation et espérer pouvoir accueillir on ne sait qui, on ne sait quand et on ne sait pas pour quoi faire.

Nous appelons les élus à nous rejoindre le 14 novembre partout où nous serons mobilisés et surtout à Bercy. Nous serons, c'est une certitude, aussi rejoints par nos camarades Douaniers qui subissent eux aussi une nouvelle vague de restructurations qui pourraient bien avoir la peau de cette administration soeur. Enfin nous travaillons à une forme de convergence avec les urgentistes qui seront dans la rue le 14 novembre à Paris : sauvons la DGFiP pour soigner les urgences !

La manifestation nationale à laquelle l'intersyndicale DGFiP vous appelle à venir en masse prend ainsi une autre dimension. Elle précédera de quelques jours le salon et le Congrès des Maires où nous entendons bien porter nos revendications. Cette journée de grève et de manifestation du 14 novembre revêt donc une importance capitale. L'intersyndicale proposera rapidement d'autres moyens d'action aux personnels. Les actions locales doivent se poursuivre et continuer de s'inscrire dans la durée.

Pour le retrait du plan Darmanin c'est d'abord à Bercy que ça se passe !

Toutes et tous en grève soyons très nombreux á la manifestation nationale à Paris le 14 novembre

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/a…
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/t…


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Tous et toutes en grève et en

manifestation nationale à Paris le 14 novembre !

CGT Finances publiques

Dans le cadre de l'appel intersyndical Solidaires, CGT, FO, CFDT-CFTC de la DGFiP

Ensemble jusqu'au retrait du plan Darmanin !

La population a besoin de plus de services publics ?

Le pouvoir exécutif, son ministre G. Darmanin et le directeur général J. Fournel ont des solutions extraordinaires (liste non exhaustive) :

  • Supprimer toutes les trésoreries (hors hospitalières), supprimer ou fusionner nombre de services de gestion (SIE, SIP, SPF, PCE, etc) ! Créer des points d'accueils dont la pérennité n'est même pas garantie (en lien avec les suppressions d'emplois) avec des personnels super-polyvalents, sous-formés, et possiblement contractuels : un service public low cost, sur la sellette (les Maisons France Services -MSF- et les Maisons de Services Au Public -MSAP-).
  • Détruire le réseau ne suffit pas, ils s'attaquent toujours plus aux missions elle-mêmes : rupture de la chaîne comptable (Services Généraux de comptabilité -SGC- et Conseillers auprès des Décideurs Locaux -CDL-), privatisation de la gestion du numéraire et des encaissements vers les buralistes et la FDJ, création d'une agence du recouvrement fiscal et social, projet d'une agence du contrôle des entreprises par l'État, Loi Essoc et relation de confiance qui visent à transformer le vérificateur en conseil des entreprises, jusqu'au président E. Macron qui se permet de jeter publiquement l'opprobre sur tous les agents qui exercent des missions de contrôle !

Les agents veulent exercer dignement et pleinement leur missions ?

Le pouvoir exécutif, son ministre G. Darmanin et le directeur général J. Fournel ont là aussi des solutions extraordinaires (liste non exhaustive) :

  • 4 800 suppressions supplémentaires d'emplois sont programmées d'ici 2022, alors qu'a minima pour la CGT, 30 000 emplois supplémentaires devraient être créés en urgence, pourvus par des recrutements statutaires prenant en compte les départs à la retraite.
  • L'affectation nationale des agents au département sera généralisée en 2020, facteur d'insécurité pour les personnels mutés. Les postes au choix ont été généralisés pour les Directions Nationales Spécialisées (20 % des postes d'inspecteurs). C'est le fait du prince en matière d'affectation !
  • Fini les CAP de mutations, de tableaux d'avancement ou de listes d'aptitude à compter de 2020 ! Les élus ne pourront plus préparer la défense de vos dossiers et vérifier l'application des règles afin qu'aucun ne soit lésé. Cerise sur le gâteau, il est créé une CAP de licenciement. A compter de 2020, nous pourrons ainsi être licenciés pour avoir refusé 3 postes proposés en vue d'une réintégration après disponibilité ou pour insuffisance professionnelle.
  • Ajoutons le projet de transfert des missions transverses, jusqu'aux RH, sous l'autorité des préfets (aujourd'hui 4 départements partiellement expérimentateurs), et c'est le développement assuré de la mobilité contrainte.
  • Le nouveau réseau de proximité (NRP), malgré la volonté de la DG de développer le travail à distance, pourra induire des trajets supplémentaires. Les conséquences pour l'organisation de la vie privée des personnels pourront être d'envergure ; quant à l'empreinte environnementale…
  • Par ailleurs, le pouvoir exécutif n'entend toujours pas augmenter nos salaires en 2020 et sans doute pas davantage en 2021 et 2022. Les conséquences du gel interminable de la valeur du point d'indice et de l'absence de mesures générales étaient déjà préoccupantes ; elles deviennent à présent catastrophiques.

Le mépris et les mensonges, ça suffit !

En grève et en manifestation nationale le 14 novembre,
et continuons à nous réunir en Assemblées Générales pour décider la poursuite des mobilisations

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/t…


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14 Novembre : Rendez-vous capitale

Tract Intersyndical

Les orientations stratégiques du directeur Général confirment son obstination dans la poursuite des contre-réformes. Les personnels expriment pourtant de manière récurrente leur malaise et leur lassitude face à l'insécurité sociale permanente dans laquelle les pouvoirs publics les plongent depuis trop longtemps. Le directeur général prétend, quant à lui, que leur ressenti réside dans un défaut d'explication, et donc de compréhension des enjeux. Le mépris, ça suffit !

Aux changements structurels incessants s'ajoute la destruction méthodique des règles de gestion, notamment en matière de mobilité choisie. Ces deux sujets sont intimement liés. Pour mettre en place ses restructurations, la DG veut abolir toute règle dans la gestion des ressources humaines. L'affectation au département participe, par exemple, de cette volonté. La direction Générale a déjà bien entamé le travail en faisant tomber une à une les garanties dont bénéficiaient les agents. Les dispositions de la loi dite de transformation de la Fonction publique lui donnent l'opportunité d'en finir avec les dernières protections qui profitent encore aux personnels.

Si le directeur général souligne l'engagement de toute la communauté DGFiP dans ses réussites, les femmes et les hommes qui la composent n'en voient guère les fruits. Leur pouvoir d'achat est en berne depuis des années du fait, notamment, du gel de la valeur du point d'indice et de l'absence de revalorisation des régimes indemnitaires.

La promotion interne se réduit comme une peau de chagrin au profit d'un recrutement externe en augmentation. Ce renversement va être accentué par les nouvelles possibilités d'embauche de contractuels sur l'ensemble des catégories, y compris sur des contrats de projet. Ce mouvement participe à l'évidence d'une volonté politique de renouvellement complet du corps social. Les nouveaux entrants étant sans doute considérés comme plus à même de s'adapter aux changements que les plus anciens d'entre nous. Même les possibilités de passer des concours sont désormais limitées, tandis que les nouvelles règles de mutation des stagiaires sont de nature à faire renoncer bon nombre de candidats à la promotion.

La réponse de l'administration est assez limpide : c'est le dispositif de la rémunération individualisée et au mérite auquel s'opposent nos organisations syndicales de la DGFiP. Quant à la promesse de la fusion au regard du champ des missions et des perspectives de carrières valorisantes qui s'offraient aux agents, elle se perd désormais dans les méandres du nouveau réseau de proximité «fer de lance» de la réforme Darmanin. Elle conduit à une segmentation des chaînes de travail, à une augmentation des travaux de masse sans intérêt pour la majorité, les autres récupérant des travaux guère plus valorisants et assortis de toujours plus de sujétions sans aucune reconnaissance.

Enfin, il va falloir bientôt se compter, dans un contexte où la charge de travail ne risque pas de diminuer, au vu des ambitions que le DG a pour notre administration sans rien demander à personne. C'est hallucinant, mais année après année, de restrictions budgétaires en restrictions budgétaires, à la fin du quinquennat en cours, nous aurons perdu en emplois l'équivalent de l'une des deux administrations à l'origine de la création de la DGFiP et des pans entiers de missions. L'impact sur les conditions de travail en sera d'autant plus important, avec une aggravation de leur dégradation déjà dénoncée depuis trop longtemps par nos organisations syndicales.

A ces choix punitifs et humiliants, nous répondons
NON, trois fois NON !

Pour que les agents puissent enfin exercer un service public de qualité, il faut :

  • une véritable reconnaissance de la nécessité et de l'utilité du service public, du rôle et du statut de fonctionnaire ;
  • retrouver le sens des missions de la DGFiP et consolider son périmètre de missions ;
  • un service public technicien et de proximité, ce qui suppose de maintenir et de renforcer les services de la DGFiP, pérennes et de pleine compétence, assurant une véritable couverture territoriale ;
  • des moyens humains, budgétaires, juridiques et matériels à la hauteur ;
  • une formation initiale et continue à la hauteur des enjeux ;
  • des droits et des garanties pour les agents, ce qui suppose des règles de gestion claires et équitables, un système de formation initiale et continue efficace, un soutien technique, un autre mode de management ;
  • une rémunération non individualisée, des perspectives de déroulé de carrière et de promotion, une revalorisation de la valeur du point d'indice et du régime indemnitaire…

Pour le retrait du plan Darmanin, pour les droits des personnels et les missions des finances publiques, participez massivement aux actions locales et nationales engagées depuis des mois à l'appel de l'intersyndicale DGFiP et exprimez vous :

  • à l'occasion de la votation nationale ;
  • en étant massivement en grève le 14 novembre ;
  • en disant haut et fort « NON au projet Darmanin » lors de la manifestation nationale à Paris !

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/t…