Réagir (2)EnvoyeriCalPartager

dimanche 20 octobre 2019 à 14h

Rassemblement: Non à la persécution politique

l'Équateur un État de non-droit

Organisé par Revolucion Cuidadana Francia

Les autorités équatoriennes doivent immédiatement mettre un terme à la répression brutale des manifestations, y compris en ce qui concerne les incarcérations massives, et mener dans les meilleurs délais une enquête indépendante et impartiale sur toutes les allégations d'arrestation arbitraire, de recours excessif à la force et d'utilisation de la torture et d'autres formes de mauvais traitements contre les personnes ayant été arrêtées dans le cadre des manifestations.

Les actions du gouvernement national contre les membres du Movimiento Revolución Ciudadana (Mouvement de la Révolution citoyenne) sont une persécution politique.

Yofre Poma, parlementaire ; Alexandra Arce, ex-maire ; Paola Pabón, préfete de Pichincha ; détenus. Gabriela Rivadeneira, députée, exilée. Leurs maisons ont été pillées. Toute la Révolution citoyenne. De faux cahiers et des témoins apparaîtront....

Nous dénonçons l'arrestation récente de Virgilio Hernández, secrétair exécutif de l'organisation politique formée par d'anciens membres du Movimiento Alianza PAIS, désaffilié après des désaccords sur des mesures prises par le chef d'Etat Lenín Moreno, considérées nuisibles au peuple ainsi que de droite.

Dans le cas des arrestations de Hernández et de Pabón, toutes deux ont eu lieu quelques heures après que la Confédération des nationalités autochtones de l'Équateur (Coanie) a mis fin à une grève nationale de 11 jours contre l'élimination de la subvention pour l'essence et le diesel supplémentaires, entre autres réformes proposées par l'exécutif, considérées comme un ensemble par plusieurs secteurs du pays.

La fin des mobilisations faisait partie d'une résolution prise par le mouvement indigène, lors de l'ouverture d'une table de dialogue avec le gouvernement dans laquelle il a été convenu d'abroger le décret 883, inscrit dans le plan d'ajustement demandé par le Fonds monétaire international (FMI) pour accorder à l'État un crédit de quatre milliards 200 millions de dollars.

Le bouleversement social provoqué par la hausse des prix du carburant, qui a touché principalement les poches des familles les plus pauvres, a provoqué des manifestations massives de populations autochtones, de travailleurs, de femmes au foyer, de paysans et d'étudiants, entre autres, dans de nombreuses villes du pays, réprimées par une forte répression des forces de l'ordre.

A ce stade, le gouvernement national a reproché à Correa et aux membres de la Révolution citoyenne de mener des actions, dans le cadre de soulèvements citoyens, visant à déstabiliser le gouvernement et à promouvoir un coup d'Etat, qui a été rejeté par le mouvement politique.

Les accusations font partie d'une stratégie exécutive pour attaquer les soi-disant "correístas" 'ils inventeraient de faux positifs pour atténuer la défaite face à l'unité et la protestation des citoyens.

R C

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73857
Source : https://www.facebook.com/events/1430226577133