thème : éducation
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vendredi 15 novembre 2019 à 18h30

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Rencontre avec Laurence De Cock

« L'Histoire comme émancipation »

Laurence De Cock présentera L'Histoire comme émancipation et Sur l'enseignement de l'histoire le vendredi 15 novembre à 18h30 à la médiathèque Boris Vian (8 rue Pierre Brossolette, 93 290 Tremblay-en-France).

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73738
Source : http://atheles.org/agone/agenda
Source : http://www.editionslibertalia.com/rendez-vous…


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L'Histoire comme émancipation

Laurence De Cock - Mathilde Larrère - Guillaume Mazeau

Histrions de la cour des princes et éditorialistes de gouvernement clament que l'étude de l'histoire doit transmettre l'amour de la nation. Ils s'entendent sur tout pour fustiger les universitaires qui n'endossent pas cette mission. Mais si l'histoire ne doit pas, en effet, rester cantonnée dans les laboratoires et si les historiens doivent diffuser le fruit de leurs travaux, c'est parce qu'ils relèvent d'un service public. Et la recherche historique n'a jamais cessé d'être créative, inventive, parfois engagée. C'est en référence à cette tradition et ce potentiel que nous voulons réhabiliter le concept d'« émancipation ».

Il faut regagner du terrain sur celles et ceux qui confondent histoire et propagande haineuse, histoire et hagiographie. Il est temps de replacer l'histoire dans la lutte contre les dominations et de se débarrasser du fatalisme qui nourrit le conservatisme réactionnaire. Dans cette perspective, l'histoire a son rôle à jouer. Parce qu'elle fissure les noyaux de certitude, à gauche comme à droite. Parce qu'elle rappelle que l'émancipation se nourrit des actions solidaires des hommes et des femmes du passé.

Laurence De Cock

Professeure d'histoire-géographie en lycée à Paris et chargée de cours en didactique de l'histoire et sociologie du curriculum à l'université Paris-Diderot, Laurence De Cock est notamment l'auteure de Dans la classe de l'homme blanc. L'enseignement du fait colonial des années 1980 à nos jours (PUL, 2018) ; aux éditions Agone, elle a codirigé les deux volumes de La Fabrique scolaire de l'histoire (2009, 2017) et Les Pédagogies critiques (2019).

Mathilde Larrère

Historienne des révolutions et de la citoyenneté au XIXe siècle, enseignante-chercheuse à l'université de Paris-Est Marne-la-Vallée, Mathilde Larrère est également chroniqueuse pour « Arrêt sur image » et détricoteuse sur Médiapart. Elle a écrit entre autres Révolutions. Quand les peuples font l'histoire (avec Vincent Lemire, Belin, 2017), L'urne et le fusil : La garde nationale parisienne de 1830 à 1848 (PUF, 2016) et coécrit avec Aude Loriaux Des intrus en politique (éditions du Détour, 2018).

Guillaume Mazeau

Maître de conférences en histoire moderne à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Guillaume Mazeau travaille aujourd'hui sur l'histoire des mobilisations collectives, la violence, ainsi que les pratiques et les cultures visuelles dans les périodes de révolution. Il est notamment l'auteur de Adrien Duquesnoy. Un révolutionnaire malgré lui (Mercure de France, 2016), Corday contre Marat. Les discordes de l'histoire (Artlys, 2009), du Bain de l'histoire (Champ Vallon, 2009) et a contribué au livre collectif Pour quoi faire la Révolution (Agone, 2012).

couverture

Source : https://agone.org/contrefeux/lhistoirecommeem…


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Sur l'enseignement de l'histoire

Débats, programmes et pratiques de la fin du XIXe siècle à nos jours

Comment sortir des sempiternelles lamentations sur les programmes ou les manuels d'histoire ? Peut-être en posant autrement les questions soulevées par l'enseignement de cette discipline si sensible ; sans doute aussi en donnant à voir de cet enseignement d'autres angles que les polémiques auxquelles nous ont habitués les commentateurs médiatiques ou les prophètes du désastre qui vient.
L'histoire d'une discipline scolaire est inséparable de celle de ses acteurs, ses lieux, ses outils, ses espaces de discussions ou de conflits. L'histoire est bien une matière vivante dont on ne peut saisir la saveur sans entrer dans les coulisses de sa fabrication, de ses transformations, et de ses modes de transmission et d'appropriation.
C'est ceci qui est tenté ici : une histoire par en bas et par les praticien·ne·s depuis le XIXe siècle, qui revisite quelques certitudes et témoigne de l'ancienneté et de la récurrence de débats qui sont pourtant toujours présentés comme inédits.
Ce livre s'adresse à celles et ceux qui souhaitent comprendre les ressorts d'une des « passions françaises », se plonger dans une autre manière de penser l'histoire à l'école et réfléchir aux vertus émancipatrices d'un enseignement libéré de ses geôliers.

L'auteure

Laurence De Cock est historienne et enseignante. Spécialiste des questions pédagogiques et didactiques, elle a coordonné plusieurs ouvrages parmi lesquels La Fabrique scolaire de l'histoire (Agone, 2017) et Paniques identitaires (Le Croquant, 2017).

Source : http://editionslibertalia.com/catalogue/ceux-…