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mardi 22 octobre 2019 à 12h30

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Rassemblement pour inscrire les sans-facs de Nanterre

Inscrivons les sans-facs ! Arrêt de la répression. Balaudé doit négocier !

Depuis des semaines des sans-facs et leurs soutiens ont fait un recours collectif pour exiger des inscriptions à l'Université. C'est toujours les mêmes qui payent le prix de la sélection sociale imposée à l'entrée de l'Université avec Parcoursup et la sélection en Master : des jeunes issu-e-s des quartiers populaires, en reprises d'études ou des étudiant-e-s étranger-e-s.

Les sans-facs se mobilisent depuis des semaines pour faire entendre leurs revendications à la Présidence. Face à leurs revendications, la Présidence demeure très fermée. Au lieu de négocier, la Présidence joue la carte de la fermeté en déployant des moyens répressifs afin d'intimider les sans-facs.

Dans un tweet du 6 octobre, Jean-François Balaudé, président de l'UPN, les a comparé-e-s à un « quarteron de factieux », référence directe à la déclaration de De Gaulle au putsch de généraux en Algérie en 1961. Leur tort ? Avoir occupé les bureaux de la Présidence afin d'exiger une place à l'Université et un meilleur traitement des dossiers.

Depuis, la Présidence s'acharne sur les sans-facs. Lundi, alors que les sans-facs étaient dans le bât. B pour empêcher une CFVU afin d'interpeller la Présidence, les vigiles sont très brutalement intervenus pour nous évacuer du bâtiment. Dans cette tentative d'évacuation, des sans-facs et des vigiles ont été légèrement blessé-e-s. Par son refus du dialogue, alimentant ainsi une situation de conflit et de tension, la Présidence est entièrement responsable de ces évènements. Les vigiles ne sont pas des policiers, ils n'ont pas à jouer un rôle répressif !

Nous dénonçons aussi les agressions de M. Fouque, vice-président du Conseil d'Administration, qui, lundi dernier, s'est attaqué physiquement à certaines de nos camarades, dont des élues étudiantes. Nous dénonçons également les violences de M. Morvan, chef de la sécurité, qui, à deux reprises lors de l'occupation, a tenté de plaquer un élu CFVU et a repoussé dans les escaliers une élue d'UFR.

Encore plus grave, hier soir, une motion votée par une "CFVU exceptionnelle" du 8 octobre, condamnant la mobilisation des sans-facs, a été envoyée par la Présidence à toute l'Université. Nous savons à cette étape qu'à minima 6 élu-e-s étudiant-e-s et peut-être plus, la majorité étant des soutiens aux sans-facs, n'ont pas été convoqué-e-s ! Ceci est totalement illégal. De plus, nous avons appris que cette CFVU s'est tenue sous présence policière (photo dans ce lien : https://bit.ly/2Vtqmww).

Interventions brutales de vigiles, des huissiers, présence policière, tweets insultants du Président, déclarations calomnieuses et menaçantes... Ce n'est pas ainsi qu'on réglera la situation des sans-facs ! Nous pensons que cela ne pourra se faire uniquement par la négociation et la discussion avec les sans-facs.

Nous ne comprenons pas pourquoi la Présidence nous présente comme déraisonnables et joue la carte de la fermeté, en cherchant à nous intimider par des mesures répressives. Pour rappel, à ce jour, il ne s'agit plus de 300 dossiers de sans-facs à inscrire mais de beaucoup moins. Nous avons transmis à la Présidence une liste de critères réduits qui concernent les cas les plus en souffrance toujours sans affectation. Nous sommes ouvert-e-s à la discussion autour de cette proposition.

Nous appelons tou-te-s ceux et celles qui défendent une université ouverte à tous et toutes à un grand rassemblement devant le bâtiment B mardi 22 octobre à 12h30 pour exiger des négociations et des inscriptions pour les sans-facs.

Étudier est un droit, pas un privilège !

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73728
Source : message reçu sur ag.interpro.interluttes le 14 octobre 12h
Source : https://www.facebook.com/events/9308862739413…


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Communique des organisations de Nanterre

Inscrivons les sans-fac ! Arrêt de la repression. Balaude doit negocier !

Depuis des semaines des sans-fac et leurs soutiens ont fait un recours collectif pour exiger des inscriptions à l'Université. C'est toujours les mêmes qui payent le prix de la sélection sociale imposée à l'entrée de l'Université avec Parcoursup et la sélection en Master : des jeunes issu-e-s des quartiers populaires, en reprise d'études ou des étudiant-e-s étranger-e-s.

Après un mois de mobilisation, les sans-fac ont décidé d'occuper les bureaux de la Présidence le 2 octobre afin d'exiger l'ouverture de négociations et un meilleur traitement des dossiers. Jean-François Balaudé, Président de l'UPN, a refusé leur demande et s'est contenté d'un tweet, daté du 6 octobre, où il compare les sans-fac à un « quarteron de factieux », référence directe à la déclaration de De Gaulle concernant le putsch de généraux en Algérie en 1961 !

Lundi 7 octobre, les sans-fac sont venus interpeller la Présidence lors de la CFVU. Nous dénonçons le choix répressif de la Présidence, ce jour-là, qui, en ordonnant une évacuation violente, a mis le personnel tout comme les sans-fac et leurs soutiens en danger. Les consignes données aux agents de sécurité étant d'évacuer avec force les personnes mobilisées.

Nous dénonçons aussi les agressions de T. Fouque, vice-président du Conseil d'Administration, qui s'est attaqué physiquement à certaines de nos camarades, dont des élues étudiantes. Nous dénonçons également l'attitude de J. Morvan, chef de la sécurité, qui à deux reprises lors de l'occupation, a tenté de plaquer un élu CFVU et a repoussé dans les escaliers une élue d'UFR.

Ces réactions s'inscrivent dans la continuité de la répression mise en place de la Présidence depuis le 9 avril 2018, jour où J-F. Balaudé a fait intervenir les CRS à Nanterre afin de déloger une Assemblée générale, entraînant la condamnation de deux étudiants à de la prison ferme pour l'un, avec sursis pour l'autre. Leur procès en appel se tiendra le 6 février. Par ailleurs, ce n'est pas la première fois que Balaudé porte de fausses accusations de violence. Le 20 mai 2019, deux autres étudiants ont été relaxés de la section disciplinaire après avoir été visés par des accusations très similaires, faites à la suite des mobilisations de l'automne-hiver 2018.

Le 8 octobre, une "CFVU exceptionnelle" a voté une motion condamnant la mobilisation des sans-fac. Cette motion a ensuite été envoyée par la Présidence à toute l'Université. Au moins 7 élu-e-s étudiant.e.s, la majorité soutenant les sans-fac, n'ont pas été convoqué-e-s! En plus d'être illégal ceci est un déni de la démocratie étudiante. Par ailleurs, nous avons appris que cette CFVU s'est tenue sous présence policière !

Nous soutiendrons les démarches juridiques faites afin d'annuler ce conseil et faire constater l'entrave de la Présidence aux mandats des élu-e-s.

Sa posture ferme et répressive qui présente les sans-fac comme déraisonnables est incompréhensible. Elle sait parfaitement qu'il ne s'agit plus d'inscrire 300 sans-fac. En effet, il y a eu un nombre important de désistements. De plus, les sans-fac et leurs soutiens ont soumis une proposition de sortie de crise. La répression et l'intimidation ne régleront pas la situation, cela ne pourra se faire que par l'ouverture de négociations avec les sans-fac afin d'aboutir à des inscriptions.

Nous appelons tou-te-s celles et ceux qui défendent une université ouverte à toutes et tous à un rassemblement devant le bâtiment B mardi 22 octobre à 12h30 pour exiger des négociations et des inscriptions pour les sans-fac.

Etudier est un droit pas un privilège !

Source : message reçu sur ag.interpro.interluttes le 21 octobre 17h


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La Cocarde hors de nos facs !

Ce jeudi 17 octobre ont eu lieu les élections des conseils de la COMUE (communauté des universités de Nanterre et de Paris 8). Seules deux listes se sont présentées: celle de l'UNEF pour une fac ouverte à toutes et tous et celle de la Cocarde, association d'extrême droite ouvertement raciste, sexiste et homophobe. Cela fait quelques semaines que ce groupe, affilié à des personnalités telles que Marion Maréchal-Le Pen et Eric Zemmour et des groupes tel que Génération Identitaire, essaye de s'installer à Nanterre. La veille des élections, alors que les militant-e-s de la Cocarde diffusaient leur propagande raciste pour une fac sélective, des militant-e-s et des étudiant-e-s les ont interpellés. S'en est suivie l'agression violente d'un membre de l'UNEF par des membres de la Cocarde qui l'ont frappé au sol et étranglé.

Le matin des élections, des dizaines d'étudiant-e-s opposé-e-s à l'idéologie de l'extrême droite se sont regroupé-e-s pour empêcher la Cocarde de diffuser ses idées nauséabondes. De nombreux étudiant-e-s ont quitté leurs cours pour se joindre aux militant-e-s et repousser le projet d'une université et d'une société faites de privilèges et de discrimination. C'est donc plus d'une centaine d'étudiant-e-s qui ont fait reculer ces militant-e-s d'extrême droite. La police est intervenue et s'est interposée en faveur des membres de la Cocarde.

Lors du rassemblement spontané et nombreux contre cette propagande haineuse et violente, M. Morvan et M. Reynaud, directeurs de la sécurité de la fac, se sont positionnés du côté de la Cocarde pour les protéger. Cela montre bien la position de la présidence de la fac de Nanterre sur la question de l'extrême droite et des mouvements sociaux progressistes. D'un côté la présidence protège la Cocarde et de l'autre elle refuse d'inscrire les sans-fac et interdit 4 membres de l'UNEF d'accès à l'université pour leurs activités militantes.

Bien que la fuite des militants de la Cocarde face à la mobilisation des étudiant-e-s ait été une première victoire, nous nous devons de réaffirmer que l'Université est ouverte à toutes et à tous. Il est essentiel de continuer la lutte pour l'inscription des sans-facs tout en nous mobilisant pour que l'extrême droite ne puisse pas diffuser ses idées à Nanterre. Nous appelons tous ceux et toutes celles qui veulent défendre notre lieu d'étude comme lieu d'émancipation et non de sélection, pour l'inscription des sans-fac et contre la répression de ceux qui se mobilisent contre la sélection, pour une fac où l'extrême droite n'a pas lieu d'être, à se mobiliser le mardi 22 octobre à 12h30 devant le bâtiment C.

Il est essentiel de s'organiser contre l'extrême-droite, et ce n'est que par la mobilisation du plus grand nombre que nous parviendrons à combattre leurs idées et leur présence à l'université. Nous n'accepterons ni la présence de militants d'extrême droite dans nos Universités ni la diffusion de leurs propos racistes, sexistes et homophobes. Nous nous opposerons à la répression qui touche les militants. Nous appelons à une Assemblée Générale le jeudi 24 octobre à 12h30 dans l'amphi D1, contre l'extrême droite, contre la répression et pour l'inscription de toutes et tous dans la fac et la filière de leur choix.

Nous exigeons l'abandon des poursuites disciplinaires et judiciaires contre les militants de l'université et l'inscription des sans fac. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible contre l'extrême droite.

Appel de l'AG du 17/10, contre l'extrême droite

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Source : https://www.facebook.com/NTRVNR/photos/a.1678…
Source : https://www.facebook.com/NTRVNR/posts/2469156…