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vendredi 11 octobre 2019 à 16h

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Rassemblement avec les

Travailleurs sans-papiers de Chronopost Alfortville

Vendredi 11 octobre : quatre mois de lutte

Avec eux, rassemblons-nous au Ministère du travail !

Présents nuit et jour devant l'agence Chronopost d'Alfortville depuis le 11 juin, des dizaines de travailleurs sans-papiers de Chronopost en grève, soutenus par de nombreux sans-papiers d'autres entreprises, se battent pour exiger leur régularisation.

Chronopost (filiale à 100% de La Poste, elle-même propriété de l'Etat), exploite ces travailleurs en se cachant derrière un système de sous-traitance en cascade, impliquant la société Derichebourg et des sociétés d'intérim comme Mission Intérim.

Ce duo La Poste-Derichebourg, profite des menaces qui pèsent sur les sans-papiers pour les exploiter sans vergogne : temps partiel imposé, embauche à 3 ou 4 heures du matin, refus de payer les heures sups., pas de droit aux pauses, menaces de renvoi en cas de maladie...

A ce jour, aucune de ces sociétés ne veut se reconnaitre comme employeur de ces travailleurs, et leur donner les documents permettant leur régularisation. De son côté, L'Etat, à travers les ministères de l'intérieur et du travail, affiche depuis le 11 juin une complicité permanente avec la Poste et ses sous-traitants !

Les travailleurs sans papiers du piquet Chronopost Alfortville ont multiplié tout l'été les manifestations pour se faire entendre et exiger leur régularisation : devant Chronopost à Paris, à Mission Intérim à Corbeil, devant le siège national de Derichebourg, au Siège national de La Poste, à la Préfecture de Créteil...

Après 4 mois de lutte, les travailleurs sont toujours là, déterminés à obtenir satisfaction !

Le ministère du travail, maintes fois sollicité, y compris par de nombreux élu-e-s, fait preuve d'une inertie inacceptable depuis le début, allant jusqu'à s'effacer devant le ministère de l'intérieur !

Il doit enfin intervenir pour sanctionner le système de surexploitation mis en place par Chronopost et ses complices, et rétablir les travailleurs dans leurs droits !

  • La Poste et ses sous-traitants doivent reconnaitre leurs responsabilités d'employeurs et donner les documents nécessaires à la régularisation !
  • L'Etat doit les régulariser !

Vendredi 11 Octobre à 16H

Rassemblement devant le Ministère du travail (127 rue de Grenelle - Paris 7è - M° Varenne)

Pétition : http://chng.it/XWfPjQyNBB
Cagnotte : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/7g909is1

Signataires:

CTSPV, SUD PTT, Solidaires 94, CNT-SO

Avec le soutien de: CGT Alfortville, CGT TEFP 94, FSU 94

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73443
Source : https://solidaires.org/Lutte-des-travailleurs…


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Rassemblement de soutien aux

postiers sans-papiers de Chronopost Alfortville

Vendredi 11 octobre, cela fera 4 mois que nos collègues sans-papiers de Chronopost sont en grève et occupent jour et nuit le site devant l'agence Chronopost d'Alfortville (94).

À cette occasion toutes et tous les camarades de Sud-Ptt en Ile-de-France sont invité-e-s à participer au rassemblement de soutien aux travailleurs sans-papiers de Chronopost, qui sera organisé :

Vendredi 11 octobre à 16h au ministère du travail
rdv sortie du métro Varenne

Le ministère du travail doit enfin agir pour sanctionner les patrons de La Poste qui surexploitent les travailleurs sans-papiers de Chronopost via la sous-traitance : le ministère doit obliger nos patrons à reconnaître enfin l'existence de nos collègues sans-papiers !

Venez nombreuses et nombreux Vendredi 11 octobre pour soutenir les postiers sans-papiers d'Alfortville !

Source : https://www.facebook.com/events/5025340036287
Source : http://www.sudptt.org/Vendredi-11-octobre-sou…
Source : message reçu le 4 octobre 23h


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Communiqué de presse

CTSPV, SUD PTT, Solidaires 94

Les forces qui occupent le piquet devant l'agence Chronopost d'Alfortville depuis le 11 juin dernier ont été reçues vendredi 27 septembre, par une délégation conduite par le Préfet du Val-de-Marne, Monsieur Raymond Le Deun.

Nous avons considéré la présence de M. le Préfet à cette réunion comme la reconnaissance par les pouvoirs publics de l'importance politique et sociale de la lutte en cours, et de l'urgence à trouver une issue à ce conflit.

Cependant, à ce stade, les prises de positions de la Préfecture ne permettent pas une sortie positive du conflit pour les travailleurs concernés.

Lors de cette rencontre, la préfecture a estimé que la responsabilité de la situation de surexploitation subie par les salariés de Chronopost actuellement grévistes incombait à la seule sous-traitance, dégageant ainsi la responsabilité de l'entreprise parapublique la Poste, propriétaire à 100% de Chronopost et société sous la tutelle intégrale de L'État.

Concernant l'absence d'enquête par les organismes de contrôle de l'État sur les éventuelles infractions de ces sociétés, donneurs d'ordre ou sous-traitantes (Derichebourg, Mission Intérim...), le préfet a considéré que c'était aux seuls syndicats de traiter le problème sur le plan juridique.

Le préfet a estimé possible de régulariser certains travailleurs selon des critères dépassant les textes en vigueur concernant la seule régularisation par le travail, mais il a affirmé d'emblée que tous les grévistes ne seraient pas régularisés alors même qu'il ne connaît pas le contenu des dossiers.

Concernant le guichet unique que nous pensions avoir obtenu (le canal unique de négociation pour tous les demandeurs, quel que soit leur domicile), il est apparu qu'il ne s'agissait que d'un dépôt en préfecture de Créteil, le dossier étant ensuite acheminé aux différentes préfectures de la région, échappant ainsi au cadre de discussion.

Enfin, le préfet fait de la levée du campement la condition pour le traitement des dossiers des personnes n'ayant pas travaillé à Chronopost, qui sont présentes depuis plusieurs mois sur le piquet en soutien à leurs camarades de Chronopost.

Dans cette réunion, l'État, par la voix de la préfecture, continue à couvrir les illégalités de la Poste, et ne semble même pas vouloir s'opposer réellement aux intérêts des sous-traitants, qu'il met pourtant en cause par ailleurs.

Nous rappelons que la revendication de régularisation de tous les grévistes Chronopost est bien une revendication de principe, à même de sanctionner le comportement de l'État qui, d'une main définit des critères de régularisation (la circulaire Valls) et de l'autre pioche des salariés dans la population qui en est exclue pour les surexploiter.

De même, l'acceptation d'un « guichet unique » pour le traitement de tous les dossiers à la Préfecture du Val de Marne, ainsi que l'absence de délivrance d'OQTF (obligation de quitter le territoire français) pour tous les cas soumis à la Préfecture, restent les conditions de dépôt des dossiers.

La condition de levée du piquet pour pouvoir déposer des dossiers des travailleurs sans-papiers qui occupent depuis quatre mois le piquet d'Alfortville, ne peut être recevable, car elle nous enlèverait tout moyen d'imposer que leur instruction débouche positivement.

Le combat continue, dans l'attente de propositions plus constructives de la Préfecture.

Prochaine échéance de mobilisation : devant le ministère du Travail, le vendredi 11 octobre à 16h00.

Source : message reçu le 4 octobre 23h
Source : http://solidaires94.overblog.com/2019/10/chro…


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Travailleurs sans papiers de Chronopost Alfortville

Vendredi 11 octobre : quatre mois de lutte Avec eux, rassemblons-nous au Ministère du travail !

Présents nuit et jour devant l'agence Chronopost d'Alfortville depuis le 11 juin, des dizaines de travailleurs sans-papiers de Chronopost en grève, soutenus par de nombreux sans-papiers d'autres entreprises, se battent pour exiger leur régularisation.

Chronopost (filiale à 100% de La Poste, elle-même propriété de l'Etat), exploite ces travailleurs en se cachant derrière un système de sous-traitance en cascade, impliquant la société Derichebourg et des sociétés d'intérim comme Mission Intérim.

Ce duo La Poste-Derichebourg, profite des menaces qui pèsent sur les sans-papiers pour les exploiter sans vergogne : temps partiel imposé, embauche à 3 ou 4 heures du matin, refus de payer les heures sups., pas de droit aux pauses, menaces de renvoi en cas de maladie… A ce jour, aucune de ces sociétés ne veut se reconnaitre comme employeur de ces travailleurs, et leur donner les documents permettant leur régularisation.

De son côté, L'Etat, à travers les ministères de l'intérieur et du travail, affiche depuis le 11 juin une complicité permanente avec la Poste et ses sous-traitants !

Les travailleurs sans papiers du piquet Chronopost Alfortville ont multiplié tout l'été les manifestations pour se faire entendre et exiger leur régularisation : devant Chronopost à Paris, à Mission Intérim à Corbeil, devant le siège national de Derichebourg, au Siège national de La Poste, à la Préfecture de Créteil… Après 4 mois de lutte, les travailleurs sont toujours là, déterminés à obtenir satisfaction !

Le ministère du travail, maintes fois sollicité, y compris par de nombreux élu-e-s, fait preuve d'une inertie inacceptable depuis le début, allant jusqu'à s'effacer devant le ministère de l'intérieur ! Il doit enfin intervenir pour sanctionner le système de surexploitation mis en place par Chronopost et ses complices, et rétablir les travailleurs dans leurs droits !

➢ La Poste et ses sous-traitants doivent reconnaitre leurs responsabilités d'employeurs et donner les documents nécessaires à la régularisation !

➢ L'Etat doit les régulariser !

Vendredi 11 Octobre à 16H Rassemblement devant le Ministère du travail (127 rue de Grenelle - Paris 7è - M° Varenne)

Pétition : http://chng.it/XWfPjQyNBB

Cagnotte : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/7g909is1

Source : message reçu sur ag.interpro.interluttes le 8 octobre 00h