jeudi 3 octobre 2019 à 18h30
Manifestation pour dénoncer la
responsabilité des autorités dans les féminicides.
https://paris.demosphere.net/rv/73216
Le inter-collectif "les dyonisiennes" appel à un rendez vous pour dénoncer la responsabilité des autorités dans les féminicides.
Nous allons marcher de la Mairie au commissariat.
Avec le soutien de Femmes Gilets Jaune, Collectif du Palais de la Femme (Armée du salut) , Femmes Rouges.......
Balance ton comico Acte II
Depuis le début de l'année en France, à ce jour, 109 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex.
Ce sont 109 meurtres de trop !
Il y a trois mois, le 3 juillet, c'est Leïla qui était battue à mort ici même à Saint-Denis par son compagnon.
Elle avait 20 ans et étudiait à l'université Paris 8. Sa mort, comme toutes les autres, aurait pu être évitée.
La veille de son assassinat, elle avait alerté le commissariat de Saint-Denis des violences qu'elle subissait.
Elle n'a pas été protégée.
Nous pensons aussi à Audrey, 27 ans, tuée le 16 septembre à Saint-Ouen, vraisemblablement par son ex petit-ami. Elle était
étudiante en médecine, en internat à l'hôpital Jean Verdier de Bondy.
Trop souvent, les femmes assassinées ont alerté.
Trop souvent, elles n'ont pas été prises au sérieux et trop souvent
dissuadées de porter plainte dans les commissariats même.
Le 11 juillet nous étions devant le commissariat de Saint-Denis pour dénoncer cet état de fait et nous continuerons jusqu'à ce que des mesures concrètes soient mises en place pour protéger les femmes. Nous appelons tous les groupes féministes à engager des actions dans ce sens. Nous appelons tou-tes les habitant-es de nos quartiers à nous rejoindre dans notre lutte.
Nous ne voulons plus compter nos mortes.
Il faut pour cela en finir avec l'idée que les féminicides seraient des « drames passionnels >>. L'amour ne tue pas, la violence masculine oui. Les féminicides ne sont pas des faits divers mais ce sont des meurtres de femmes, de mères, de sœurs, de filles, par des hommes. Sans oublier que les enfants sont également les victimes de ces violences : ils sont aussi tuée-s par leur père (21 enfants l'année dernière) et sont toujours psychologiquement impacté-e-s par les violences.
Il faut que cesse la complicité des pouvoirs publics,
avec les violences machistes. Le gouvernement doit accéder sans condition aux revendications portées par les associations féministes de terrain : des moyens pour les lieux d'écoute et d'accueil des femmes et leurs enfants ; des hébergements sans condition ; un accès gratuit au suivi médical et psychologique ; des formations spécialisées pour les professionnel-les, notamment dans les commissariats ; réduction des délais et simplification des procédures judiciaires ; le respect de la loi ; prévalence de la présomption de culpabilité ; l'éloignement systématique de l'agresseur ; des campagnes nationales de prévention et d'éducation intégrant l'apprentissage du respect des autres, du consentement et contre les discriminations.
Nous voulons
des mesures immédiates et en direction des femmes, notamment dans nos quartiers où les femmes sont plus démunies qu'ailleurs. De l'argent il y en a pour réprimer les habitant-es des quartiers populaires, mais qu'en est-il de la prévention et de la lutte contre les violences faites aux femmes ?
Nous vous invitons à une manifestation dans la ville jusqu'au commissariat
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73216
Source : https://www.sudeducation93.org/Appel-des-femm…
Source : https://www.facebook.com/381067959372597/phot…
Source : message reçu le 27 septembre 09h
Source : https://www.facebook.com/events/2596937717203