thèmes : travail, économie
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jeudi 29 janvier 2009 à 14h

17 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Manifestation à Paris

départ 14h Bastille

parcours / trajet : Bastille - République - Opéra

Ordre des cortèges syndicaux : FO puis CFTC, CGT, FSU, CGC, CFDT, Solidaires, UNSA

Rendez-vous particuliers :

  • 11h - Le carnaval du travail - devant l'Hippopotamus Bastille [voir carte] (voir ci-dessous - partie 17)
  • 12h30 - Culture et BnF - rassemblement des personnels culture et de la BnF - RGPP et suppressions d'emploi, place du palais royal
  • 13h - 9ème collectif de sans papiers - face à l'opéra bastille
  • 13h30 - PCF - point de rencontre PCF : débouché du Boulevard du Temple/place de la République à 13h30 [voir carte]
  • 13h30 - Intermittents et Précaires - CIP-IdF devant le MK2 Bastille [voir carte]
  • 13h45 - Arts du Vivant - Synavi - angle de la rue Saint-Antoine et de la rue des Tournelles [voir carte]
  • 14h - SUD Solidaires - FNAC bastille [voir carte]
  • 14h - CNT - à l'angle du boulevard du temple et de la rue Charlot avant inclusion dans le cortège unitaire [voir carte]
  • 14h - Associations en Danger - (plus d'info) angle rue Charlot-Boulevard du Temple [voir carte]
  • 14h - universités et recherche - rendez-vous à la sortie du métro Jussieu, pour rejoindre bastille en cortège.
  • 14h - Attac - La table Attac sera tenue Boulevard du Temple, au coin de la rue Jean-Pierre Timbaud (M° République) [voir carte]
  • 17h30 - assemblée générale - Bourse du travail - assemblée générale Ile de France après la manifestation à la Bourse du travail

Liste des manifestations sur toute la France:
http://lecrc.forumactif.fr/greve-generale-rec...

Certaines mairies de banlieue organisent des départs en cars, renseignez -vous auprès de votre mairie. Les places sont limitées.

  • A Villetaneuse : un car partira à 13h de l'Ecole JB Clément
  • A Pierrefitte : un car partira de la Mairie à 13h
  • A Saint-Ouen : un car partira à 13h de la Mairie

Rendez-vous CGT:

  • UD 93: Beaumarchais bastille
  • UD 95: Richard Lenoir coté numéros pair
  • UD 92: Richard Lenoir coté numéros pair
  • UD 77: rue de la roquette / bastille
  • UD 94 : rue du faubourg saint-antoine / bastille
  • UD 75 et UD 78: opéra bastille
  • UD 91: opera bastille, rue de Lyon

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7308
Source : cortèges CGT et parcours, confirmés au tél. le 27 jan 13h par la CGT
Source : nombreux messages reçus
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1983
Source : http://sauver.emily.bronte.over-blog.com/arti...


Face à la crise : grève le 29 janvier dans le public et le privé !

Appel des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA.

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu'ils n'en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d'emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l'avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d'une autre nature que celles prises par l'Etat et les entreprises, pour être au service de l'emploi et des rémunérations.

C'est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.

Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

  • défendre l'emploi privé et public ;
  • lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
  • exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d'achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
  • défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;
  • des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.

[écrit à ] Paris, le 15 décembre 2009

Ecouter l'interview de Maryse Dumas, de la CGT -> ICI

Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...


Nous ne paierons pas leur crise :
29 janvier, une première étape décisive !

Salarié-e-s du secteur privé, du secteur public, fonctionnaires, en activité, en retraite, au chômage, en formation, la réussite du 29 janvier est notre affaire à tous.

Ce n'est pas souvent que huit organisations syndicales nationales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, Solidaires, FSU) appellent ensemble à organiser grève et manifestations. Ne loupons pas cette occasion de montrer que « le monde du travail » en a marre, refuse de payer la crise des capitalistes, et s'organise collectivement pour imposer des choix différents.

Redisons-le : la lutte des classes ça existe ; dernière preuve en date, Sarkozy traite d'irresponsables les grévistes qui luttent pour l'emploi ... et dans le même temps accorde une rallonge de 10 milliards d'euros aux banquiers, ceux-là même qui ont largement participé à la crise que nous subissons !

Des appels unitaires à la grève

Unitairement, les fédérations syndicales lancent des appels à la grève pour le 29 janvier : fonction publique, transports urbains et routiers, SNCF, RATP, secteur aérien, industrie électrique et gazière, banques, santé et social, ONF, Sécurité Sociale, Pôle Emploi, Mutualité, Caisses d'Epargne, éducation, secteur postal, télécommunications, commerce,

Des manifestations partout en France !

Le recensement, partiel, qui suit montre que le mouvement se construit et prend de l'ampleur. Le 29 janvier, nous serons des centaines de milliers dans les rues pour exiger une autre répartition des richesses. C'est indispensable pour que ce ne soit pas les salarié-e-s qui subissent les conséquences de la crise du système qui les exploite.

Plus la grève et les manifestations interprofessionnelles du 29 janvier seront massives, plus nous serons forts pour continuer !

http://www.dailymotion.com/video/x8...

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article78891


Journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles du 29 janvier.

Communiqué des Fédérations
CGT- FAPT, SUD- PTT, CFDT-F3C, FO-COM, CFTC Postes et Télécoms

Les fédérations CGT, SUD, CFDT, FO et CFTC : Appellent tous les postiers à s'y inscrire massivement !

Les Fédérations CGT, SUD, CFDT, FO et CFTC de La Poste se retrouvent pleinement dans l'appel des Organisations Syndicales, CFDT,CFE-CGC,CFTC,CGT, FO,FSU, SOLIDAIRES, UNSA à faire du 29 janvier 2009 une journée nationale de grèves et manifestations interprofessionnelles dans tout le pays pour :

- défendre l'emploi privé et public,
- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
- exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d'achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;
- des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

Concernant La Poste, l'annonce officielle par le président de la République le 19 décembre 2008, du changement de statut de l'entreprise La Poste en société anonyme et l'ouverture de son capital ne fait que confirmer la volonté du gouvernement de privatiser La Poste et de la livrer progressivement aux marchés financiers.

Le 29 janvier elles entendent, avec tous les postiers, s'opposer au projet gouvernemental et réaffirmer leur refus de la privatisation de La Poste et leur exigence d'un véritable service public postal moderne et rénové assurant l'avenir de La Poste et de ses personnels.

Elles appellent l'ensemble des Postières et des Postiers à agir par la grève et à participer nombreux dans les manifestations ce 29 janvier.

Ce 29 janvier à La Poste, en convergences avec tous les salariés, doit permettre de donner un prolongement aux multitudes initiatives d'actions, d'amplifier en particulier celles du 23 septembre et du 22 novembre 2008 et d'exiger l'ouvertures de véritables négociations sur toutes les revendications des postiers.

Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article895


Tract CNT

Et si on leur faisait payer tout ça ?

CASSE DE L'ECOLE, INEGALITES, REPRESSION, HUMILATIONS...

ET SI ON LEUR FAISAIT PAYER TOUT ÇA ?

De la maternelle à l'université, la politique gouvernementale vire à l'obsession : supprimer des postes et éliminer des personnels pour appauvrir l'école. Dans chaque établissement, cela se traduit par des projets pédagogiques en moins, des classes surchargées, des élèves en difficulté qui perdent pied, moins d'options proposées, une vie scolaire cantonnée au répressif, des remplacements non assurés.. Si l'an passé les mobilisations contre ces restrictions ont été nombreuses, les victoires locales n'ont pas enrayé le processus au niveau national que les projets pour la rentrée 2009 veulent accélérer. A très court terme, nous allons assister à la casse des statuts des travailleur-eu-ses de l'éducation, à l'explosion des heures supplémentaires ainsi qu'à la banalisation de la précarité. Pour nous faire avaler tout ça, la mise au pas des personnels, la répression contre les élèves deviennent les pratiques systématiques de l'administration. L'école est gérée comme une entreprise avec des logiques comptables. Le droit de grève est restreint. Les élèves sont fiché-e-s (base-élèves, sconet). Malgré le recul momentané de Darcos face aux lycéen-ne-s, le pouvoir a réaffirmé que les réformes se feront envers et contre tout.

Pour imposer d'autres choix pour l'école et la société, pour défendre les libertés syndicales, réunissons-nous en assemblées générales et préparons les conditions d'une grève dure, combative et revendiquons :
- l'ouverture de postes de titulaires à la hauteur des besoins exprimés par les équipes : c'est nous qui travaillons, c'est nous qui décidons !
- l'arrêt du recours aux emplois précaires et la titularisation, sans conditions de concours ni de nationalité, de tous les personnels précaires, y compris des personnels en CAE et CAV ;
- le retrait de la réforme Darcos des lycées ;
- l'abandon de tous les projets qui introduisent une hiérarchie entre les collègues (EPEP, conseil pédagogique...) ;
- le retrait de base-élèves, de sconet et des outils de discrimination et de fichage des élèves, qui déportent notre travail vers le contrôle social ;
- l'arrêt des expulsions et la régularisation de tou-te-s les sans-papiers ;
- la suppression du service minimum.

Pour commencer, faisons-leur goûter du droit de grève et comme en Grèce, en Italie et en Espagne, refusons l'école libérale qui s'impose à nous. Changeons l'école pour changer la société.

Et le 29 janvier : grève générale interprofessionnelle !

Rassemblons-nous en AGs pour construire solidement le mouvement et rejoignons nos camarades de la fonction publique en lutte ou du secteur privé jeté-e-s à la porte par dizaines !

Les informations sur les Ags, les actions, les mobilisations en France sur le site de la FTE : www.cnt-f.org/fte

LA CNT C'EST QUOI ? UN SYNDICAT ! parce cette forme d'organisation englobe à la fois le champ économique, politique, social et culturel. Parce qu'elle est directement issue des travailleur-euse-s et qu' elle représente leurs intérêts. DE COMBAT ! Parce que les intérêts des travailleur-euse-s s'opposent radicalement aux intérêts du capitalisme. Parce que les grandes avancées sociales n'ont été arrachées que dans l'action et la mobilisation. AUTOGESTIONNAIRE ! Parce que les décisions doivent être prises à la base, que les hiérarchies (salaires, fonctions, statuts) s'opposent à une société égalitaire et autogérée. Parce que seules la réflexion et l'action interprofessionnelle permettent d'éviter le corporatisme. ANTICAPITALISTE ! Parce que nous fabriquons toutes les marchandises et assurons tous les services, nous devons les orienter pour le bien de toute la collectivité et non pour l'ambition démesurée de quelques uns. C'est pourquoi nous pensons que le syndicalisme doit être porteur d'un projet pour une société plus juste, plus égalitaire, plus libre...un projet révolutionnaire !

Document

PDF et si on leur faisait payer tout ça ?

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


Déclaration unitaire

Le texte suivant vient d'être signé par:

AlterEkolo (AE) Alternative démocratie Socialisme (ADS), , Alternative Libertaire, Association des communistes unitaires (ACU), Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)

CE N'EST PAS A LA POPULATION DE PAYER LA CRISE

Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.

En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l'ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue.
Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics. C'est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s'accentue avec les suppressions d'emplois publics.

Le gouvernement, il y à encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d'euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n'ont qu'un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.

Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l'Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu'il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal logées ou sans logis se battent pour l'application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.

Une autre politique est possible, en s'attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.

Nous exigeons l'augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minimas sociaux. Nous proposons l'annulation du paquet fiscal de l'été 2007; une redistribution du budget de l'Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd'hui, privilégier la spéculation au détriment de l'emploi et des conditions de travail.

Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l'intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.

Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l'emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d'entreprises par les salarié-e-s. Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.

Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d'investissement au service de l'emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l'urgence écologique.

Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discriminations qui affectent le champ social; pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d'énergie et producteurs d'emplois notamment dans le domaine de l'environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l'agriculture paysanne.

Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l'Union européennes et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.

Nous refusons les suppressions d'emplois dans le secteur public, exigeons l'annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d'emplois socialement utiles (Santé, l'Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.

Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d'ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l'élargissement des services publics. C'est le moment !

Source : http://www.29janvier2009.fr/post/2009/01/23/F...
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article78784
Source : message reçu sur COORD-U le 24 janvier 13h


Gaziers, électriciens et personnels du secteur de l'énergie dans le rue le 29 janvier

document au format PDF:

Source : http://www.29janvier2009.fr/post/2009/01/24/G...


Appel à une grève nationale le 29 janvier...

document au format PDF:

Les syndicats français ont appelé lundi à une grève interprofessionnelle nationale pour le jeudi 29 janvier. Parmi les revendications figurent "la défense de l'emploi privé et public" et "la lutte contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales".

Les syndicats CGT, CFDT, CFTC, Force ouvrière, FSU, Solidaires, Unsa et CFE-CGC en ont fait l'annonce au terme d'une réunion organisée au siège de FO, à Paris.

Dans un communiqué, les organisations syndicales appellent "à agir massivement et (à) interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs" autour d'une série de revendications.

Les organisations syndicales demandent aussi "la défense du cadre collectif et solidaire de la protection sociale".

"C'est une inversion de tendance qu'il nous faut", a dit Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT.

"La journée du 29 janvier va permettre aux salariés, aux demandeurs d'emploi, aux retraités, de dire très clairement aux pouvoirs publics et aux entreprises privées et publiques : pas question de vous servir de la crise comme prétexte pour diminuer les salaires, pour nous empêcher d'avoir des progressions de carrière, pour nous contraindre à accepter de travailler plus et plus longtemps…"

"Se battre pour le pouvoir d'achat, c'est le meilleur moyen de créer des emplois et de se battre contre la récession", a estimé Maryse Dumas.

UNE TRÈS LARGE INTERSYNDICALE

Toutes les organisations syndicales se sont réjouies d'avoir trouvé un accord autour du moyen d'action et de la date.

"Ce n'est quand même pas si fréquent que tous les syndicats ensemble interpellent les pouvoirs publics", a déclaré à la presse Jean Grosset secrétaire général adjoint de l'Unsa. "On sait ce que l'on veut et cette intersyndicale porte la possibilité d'une grande mobilisation."

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault avait proposé la veille une date début janvier, mais le premier syndicat de France a dû reculer.

"Evidemment que le 29 janvier vis-à-vis du calendrier (que la CGT proposait, ndlr) nous apparaît un peu tard. Mais mieux vaut tard que jamais", a dit Maryse Dumas.

Selon Michèle Biaggi, secrétaire confédérale de Force Ouvrière, "cela laisse le temps de savoir ce que nous allons faire pour amplifier la mobilisation."

Gérard Labrune (CFE-CGC) a pour sa part souligné que les syndicats se réuniraient à nouveau le 5 janvier pour formuler une plateforme commune de propositions avant cette journée de mobilisation.

"Il est important qu'il n'y ait pas seulement des revendications mais aussi des propositions", a-t-il estimé. "Il ne sera pas dit que nous nous serons lancés dans une manifestation aussi vaste sans avoir fait le maximum pour proposer des choses au gouvernement."

La CFDT a souligné que le 29 janvier "laissait le temps de voir ce qui allait se passer".

"Nous avons encore du temps devant nous pour nous mettre d'accord sur ce que nous attendons de l'Etat en terme de service public, de qualité des emplois, de modalités de relance", a dit son secrétaire national Marcel Grignard.

Le recul de Xavier Darcos sur la réforme du lycée a en tout cas donné beaucoup d'espoirs aux organisations de salariés : "Ça encourage dans l'idée qu'il faut se mobiliser", a lancé dans un sourire le secrétaire national de la FSU Gérard Aschieri.

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article76209


Journée d'action interprofessionnelle du 29 janvier 2009 :

pour la Fonction publique toutes et tous en grève et dans les manifestations

Communiqué intersyndicale de la Fonction publique

Nos organisations syndicales Fonction publique se retrouvent totalement dans la décision unitaire de faire du jeudi 29 janvier 2009, une journée d'action interprofessionnelle pour :

- défendre l'emploi privé et public ;
- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
- exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d'achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ; des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

Ensemble, avec nos collègues du privé, nous revendiquons une autre politique notamment en matière d'emploi, de rémunérations et de protection sociale. Pour la Fonction publique, nous exigeons particulièrement :
- L'arrêt de la politique aveugle de suppressions d'emplois et un moratoire immédiat sur celles contenus dans le budget 2009 ;
- L'ouverture urgente de négociations salariales visant en particulier à augmenter significativement la valeur du point et à réévaluer l'ensemble de la grille indiciaire pour améliorer la carrière des agents ;
- Le retrait de projets porteurs de lourds reculs pour la population et les personnels et qui se traduisent notamment par des délocalisations et des fermetures massives de services de proximité et l'aggravation des conditions de travail ;
- Les moyens nécessaires à la pérennisation du financement des missions publiques en lieu et place de l'actuelle politique d'austérité imposée aux services de l'Etat, aux collectivités locales et aux établissements hospitaliers.

Face à la Révision Générale des Politiques Publiques, nous rappelons notre détermination pour le développement de services publics de qualité dotés de tous les moyens nécessaires pour répondre encore mieux aux besoins sociaux et de solidarité.
D'ores et déjà, nos organisations syndicales souhaitent que, partout (localement et dans les secteurs professionnels), des contacts unitaires aient lieu pour préparer la grève et les manifestations du 29 janvier.

Paris, le 18 décembre 2008

Les organisations CGT - CFDT - FO - FSU - UNSA - CFTC - CGC - SOLIDAIRES de la fonction publique

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1948


Pour un mouvement de grève général et interprofessionnel.

La CNT STE 92 appelle les personnels de l'éducation à faire du jeudi 29 janvier une grande journée de grève pour défendre l'emploi public et privé, le pouvoir d'achat, et se mobiliser contre la précarité et la mise en péril des services publics.

Cette journée intersyndicale et interprofessionnelle doit être l'occasion de faire une démonstration de force du monde du travail afin de faire payer la crise aux spéculateurs, aux actionnaires et au patronat.

Cette journée doit déboucher sur le grand tous ensemble dont les salariés et les chômeurs ont besoin pour inverser la vapeur et retrouver le chemin des conquêtes sociales.

En ce sens, le STE 92 appuira les initiatives des grévistes destinées à poursuivre et à ne pas résumer la protestation à une seule journée de grève.

CNT STE 92

Publié le 30 décembre 2008.

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article889


Propositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu'ils n'en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d'emploi et retraités, sont les premières victimes de cette crise. Elle menace l'avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.

Face à cette situation et considérant qu'il est de leur responsabilité d'agir en commun, en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d'interpeller les entreprises, le patronat et l'Etat.

Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.

1 - Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique

De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d'emplois. Par ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d'activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la rémunération de leurs actionnaires.

C'est intolérable et inadmissible.

Les entreprises confrontées aux baisses d'activité utilisent des mesures de sauvegarde d'emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesures doivent être négociées dans l'objectif de préserver l'emploi et les salaires. Les aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer l'indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baisse d'activité doivent être utilisées pour développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés.

Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c'est notamment en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée.

Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une politique aveugle de suppression d'emplois et penser autrement l'évolution des services publics dont la qualité et l'emploi constituent une question centrale.

La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

2 - Politiques salariales : améliorer le pouvoir d'achat, réduire les inégalités

Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d'entreprises, à l'accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de l'investissement.

Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d'achat et une réduction des inégalités.

Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d'accords salariaux

3- Orienter la relance économique vers l'emploi et le pouvoir d'achat.

Il est de la responsabilité de l'Etat et de l'Union Européenne de décider de politiques d'interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci doivent viser à la fois :

§ Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d'achat, en priorité des revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d'emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.

§ Une politique de développement de logement social à la hauteur de l'urgence, un encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux usuraires.

§ Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire

§ Des investissements ciblés, en particulier en matière d'infrastructures, d'équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l'éducation et la formation.

Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d'une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés au Grenelle de l'Environnement.

§ Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l'objet de contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en matière d'emploi. Elle doit faire l'objet d'une information et d'un avis préalable des élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l'utilisation des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l'Etat.

4 - Préserver et améliorer les garanties collectives

Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public, passent par l'amélioration du cadre collectif. C'est pourquoi il faut :

- abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail
- retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
- respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la réglementation du travail.
- face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social

5 - Réglementer la sphère financière internationale

Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l'opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L'Union européenne doit être au premier plan pour l'exiger.

Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l'OIT dans tous les échanges internationaux. L'aide publique au développement doit être maintenue et améliorer. C'est ce que demande le mouvement syndical international

(écrit le) 5 janvier 2009

Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...


Tract SNUCLIAS - FSU

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Source : message reçu le 20 janvier 22h


Appel d'Attac

29 janvier 2009 : ensemble pour le début d'un vrai mouvement

L'association Attac s'associe à la grève et aux manifestations appelées par les organisations syndicales. Attac entend, avec toutes les forces et mouvements sociaux progressistes, contribuer à la mobilisation pour des solutions à la crise actuelle, qui aillent dans le sens de la justice et du progrès social.


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Il y a ceux qui trinquent
La crise touche aujourd'hui dramatiquement une grande partie de celles et ceux qui travaillent, sont au chômage ou en retraite. L'emploi est dégradé et les conditions de vie des salariés, déjà altérées par les années de vaches maigres, risquent un recul encore plus fort.

Il y a ceux qui continuent comme avant
Malgré la crise financière, la distribution des stock-options et des dividendes va continuer. La suppression de l'exonération de cotisations sociales sur les stock-options, qui avait été un moment envisagée, est abandonnée.

Une politique gouvernementale...
Bouclier fiscal, réforme des heures supplémentaires et des 35 heures, budgets des services publics pressurés, système de santé attaqué, mise en œuvre de la privatisation de La Poste, allongement de la durée de cotisation de retraite, baisse de l'indemnisation des chômeurs... La crise n'empêche pas la poursuite de cette politique.

... aux résultats catastrophiques
Les entreprises licencient, se débarrassent des intérimaires et des CDD et se défaussent des aléas de leur activité sur la sous-traitance... Le système de protection sociale et de service public dont bénéficiait la population de notre pays, acquis de haute lutte par des combats commencés il y a plusieurs dizaines d'années, a pris l'eau de toutes parts. Cette déconstruction, œuvre du capitalisme néolibéral depuis plus de vingt ans, signifie que 10 % de la valeur ajoutée est passée du travail aux profits du capital. L'Union européenne, les gouvernements des principaux pays européens, les institutions internationales et bien sûr les grands groupes patronaux ont été les artisans de cette destruction.

La faute à qui ?
Cette soif de profits, ces réformes visant à capitaliser les systèmes de retraites, à privatiser la protection sociale, afin d'alimenter la sphère financière spéculative, ont conduit à la crise actuelle. Cette financiarisation est inhérente aux mécanismes capitalistes. Et on ne nous fera pas croire que, pour résoudre la crise, il suffirait de « moraliser » le capitalisme.

Une crise globale

La crise s'installe alors que les écosystèmes sont de plus en plus menacés par ce système qui étend son mode de production partout sur la planète, multipliant le transport des marchandises, désertifiant des régions entières. Le réchauffement climatique est maintenant avéré.
La crise énergétique n'a pas disparu malgré la baisse du prix du baril de pétrole, car la question des limites des ressources énergétiques demeure posée.
L'agriculture est, comme le reste, sous la coupe des multinationales qui veulent imposer aux paysans et à toutes les populations des productions industrialisées dont elles seules auront le contrôle.
Les produits alimentaires sont soumis aux spéculateurs, provoquant des situations dramatiques, tantôt pour les paysans soumis au libre-échange qui voient les prix baisser dramatiquement, tantôt pour les populations qui ne peuvent plus se nourrir.
Énergies renouvelables, autosuffisance alimentaire, développement socialement et écologiquement durable, voilà les enjeux à prendre en compte pour sortir de la crise actuelle.
La mondialisation de la production, des échanges de biens, de services, de capitaux... amène aujourd'hui tout le système dans la crise. Le chômage et le nombre de familles sans logement augmentent partout sur la planète, tandis que les revenus les plus bas diminuent. La dette qui étrangle les pays du Sud est moins importante que les sommes qui ont été déboursées pour rétablir les banques en faillite !

Tous ceux qui nous avaient dit que les « réformes » étaient inévitables tentent aujourd'hui de sauver la face. Bien plus, ils souhaitent rétablir au plus vite les conditions de nouveaux profits. Voilà pourquoi les mesures prises sont insatisfaisantes : les injustices sociales et fiscales sont maintenues, aucune privatisation n'est annulée, aucune mesure contre la protection sociale n'est remise en cause, et l'argent donné aux banques ne correspond en rien à un contrôle de leur activité, encore moins à des nationalisations.

Attac fait des propositions alternatives au système :

Mise au pas de la finance
Attac demande l'abrogation des clauses interdisant toute restriction au mouvement des capitaux (article 63 du traité de Lisbonne) et la création d'une taxe sur toutes les transactions financières (de type taxe Tobin). Il est urgent de supprimer les paradis fiscaux, et d'interdire les fonds spéculatifs qui déstabilisent les marchés. Nous demandons la création d'un pôle financier public couvrant l'ensemble du secteur bancaire à l'échelle européenne, et soumis au contrôle citoyen.

Des mesures immédiates contre la pauvreté
Un revenu minimum permettant à chacun, chômeur, salarié ou retraité, une vie décente en accédant au logement, à la santé et à une alimentation équilibrée.

Justice sociale et harmonisation fiscale
Les salaires bas et moyens doivent augmenter et les très hauts revenus doivent être mis à contribution pour financer la protection sociale : systèmes de santé, retraite, assurance chômage.
Il est nécessaire que l'Europe harmonise vers le haut l'imposition sur les sociétés.

Défendre et localiser l'emploi
Les licenciements doivent être interdits dans les entreprises qui font des profits et le temps de travail doit être réduit. Les productions visant le marché local doivent être maintenues sur place, une véritable politique industrielle doit concilier création d'emplois et respect de l'environnement.

Des services publics renforcés
Il faut un moratoire sur la libéralisation des services publics et les privatisations : renoncer au changement de statut de La Poste, donner des moyens à l'Éducation nationale et établir une véritable concertation avec l'ensemble de ses usagers.

Un plan climat et énergie novateur
Des choix énergétiques nouveaux, à base d'économies d'énergie et d'énergies renouvelables et durables, sont indispensables pour répondre à la crise écologique globale.
Les plans de relance industrielle doivent être pensés en fonction de leur reconversion nécessaire.

Une crise des institutions internationales

Depuis des années, les institutions internationales, Fonds monétaire international, Organisation mondiale du commerce, Banque mondiale, G8 prônent des politiques de libre-échange, d'ajustement structurel, font pression sur les pays du Sud pour privatiser, libéraliser, ouvrir les marchés agricoles, industriels, les services. Il s'agit d'organiser dans le monde la concurrence de tous contre tous.
La faillite de ces institutions et leur caractère antidémocratique sont avérés. Nous voulons une coopération internationale nouvelle, nous voulons un contrôle des institutions économiques et financières par une ONU démocratisée.

Les réponses à apporter à la crise globale exigent de mettre en cause les politiques pensées et mises en œuvre avec obstination en France et partout ailleurs, notamment par l'Union européenne et le G20. Pour leur faire échec, les mouvements sociaux devront poursuivre leur combat dans la perspective de la réunion du G20 qui aura lieu en avril prochain, et des élections européennes en juin.
Au-delà des crises socio-économique et écologique, les dérives autoritaires et sécuritaires visant à criminaliser les mouvements sociaux et leurs acteurs montrent que la démocratie est en danger. Le combat pour davantage de solidarité et de justice est un combat de civilisation.

Source : http://www.france.attac.org/spip.php?article9...


Le 29 janvier : Tous les Chômeurs et Précaires dans la rue !

Il y a quelques jours, APNÉE/Actuchomage lançait l'initiative «Chômage Année Noire» (lire tous les détails en commentaire) pour inciter les Chômeurs et Précaires à participer ACTIVEMENT aux manifestations du 29 janvier, jour de grève générale. Amplifions la mobilisation !

Le 29 janvier, sous les «couleurs» d'APNÉE/Actuchomage ou celles des autres collectifs et associations, les Chômeurs et Précaires de France DOIVENT SE FAIRE VOIR dans les défilés, manifestations et rassemblements.

Oui, il faut le rappeler, jeudi 29 janvier est un jour de grève générale, dans toute la France, dans le privé et le public, à l'appel de tous les grands syndicats : CGT, CFDT, CFTC, FO, Solidaires, CFE-CGC, Unsa, FSU... Tout ne se jouera donc pas sur Paris et dans les grandes métropoles régionales. Des manifestations sont prévues dans toutes les préfectures et sous-préfectures (renseignez-vous sur Bellaciao.org, sur www.29janvier2009.fr et sur Google Map).

Notre association n'a pas les moyens d'initier à cette occasion un vaste mouvement national. Pour autant, elle tient à participer activement à la mobilisation des premiers concernés par la crise qui s'installe : Les Chômeurs et Précaires qui peineront plus encore à trouver du travail en 2009, et les dizaines de milliers de salariés et d'intérimaires qui se retrouveront au chômage dans les prochains mois.

Si nos moyens financiers et humains sont limités, nous disposons de quelques moyens technologiques via les forums du site Actuchomage. Nos utilisatrices et utilisateurs réguliers ou non peuvent prendre exemple sur notre ami Gérard (1) qui, dans notre forum «Vos Infos» (2, tente de rameuter les Bretons de la région de Rennes. Inspirez-vous de cet exemple pour discuter des initiatives prises localement et tenter de vous réunir. Ouvrez des «files de discussions régionales» pour organiser un regroupement.

- (1) Pour accéder à la file de discussions «Ouest et Rennes» de Gérard

- (2) Pour accéder au forum «Vos Infos»

En cette journée du 29 janvier, NE RESTEZ PAS SEUL-E !

Qu'importe que vous respectiez ou non l'esprit de l'opération «Chômage Année Noire», le principal est de vous retrouver à quelques-uns pour amorcer une mobilisation qui se transformera peut-être, au cours de l'année, en un mouvement plus vaste.

Nous l'avons dit, nous le répétons, notre objectif est de nous faire voir. La France compte 4 millions de Chômeurs de catégories 1 à 8 - 2 millions pour la seule catégorie 1 correspondant au taux officiel de chômage - et des millions de Travailleurs Précaires. Il est temps que ces millions d'Actifs avec ou sans emploi soient vus et entendus.

Solidairement,

APNÉE/Actuchomage

==> Pour participer à nos forums, il suffit de vous inscrire (rapide et gratuit) en bas à gauche de la page d'accueil du site.

==> Nos forums sont accessibles en haut de la page d'accueil, rubrique ÉCHANGER.

Source : http://www.actuchomage.org/modules.php?op=mod...


CNT- Education

Etudiants et personnels : tous en grève le 29 janvier !

Les raisons d'une grève

La crise du capitalisme touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu'ils n'en portent pas la responsabilité, les salariés, les demandeurs d'emploi et les retraités en sont les premières victimes. De plus, cette crise menace l'avenir des jeunes ; elle met en péril le système de solidarité et de protection sociales ; elle accroît les inégalités et la précarité. Par dessus tout, elle servira de justification au démantèlement des services publics.

La Recherche et l'Université ne sont pas épargnées !

- Masterisation des concours (IUFM en péril)

- Remise en cause du statut d'Enseignant-Chercheur

- Casse du CNRS, devenant simple agence de moyen aux ordres du ministère et des industriels - Explosion de la précarité pour cause de multiplication des CDDs notamment chez les IATOSS et ITA.

- Plans campus aussi coûteux qu'inappropriés, conséquence directe de la LRU et de son « rapprochement des universités et des entreprises ».

Nous nous retrouvons dans un véritable système de marchandisation du savoir. Les gouverneurs ont mis en place des organismes complexes, opaques et non démocratiques (ANR, AERES...) qui favorisent la création d'emplois précaires sur des projets à court terme. Nous devons entamer une lutte sur les bases d'une société ouverte à la connaissance et à son indépendance vis-à-vis des intérêts capitalistes, une société noncompétitive, démocratique, formatrice et émancipée !

Une grève qui doit se reconduire et se généraliser !

Gouvernement et patronat ne lâcheront rien sans un mouvement fort, interprofessionnel et prolongé. Cette mobilisation nationale était attendue par beaucoup depuis longtemps. En reconduisant la grève dès le 30 janvier et en bloquant ainsi l'économie, les travailleurs ont les moyens d'instaurer un rapport de force décisif. Mais attention, la grève générale reconductible ne se décrète pas en appuyant sur un bouton ! Il s'agit d'organiser des assemblées générales sur nos lieux de travail (ou par secteur) et de mettre la grève du 29 janvier et sa possible reconduction à l'ordre du jour de ces AG. D'autant plus que certaines organisations syndicales ne se lanceront dans la bagarre que si leurs dirigeants se sentent fermement poussés par la « base »... Battons nous aux côtés des salariés du privé et du public pour les salaires, contre les régressions sociales, la précarité, contre la privatisation de la poste, la destruction des hôpitaux (...)

Ce que nous voulons ?

La CNT soutient toutes les tentatives concrètes pour une recherche et un enseignement au service de tous : empêcher la privatisation des recherches, développement des logiciels libres, accès libre aux résultats de la recherche, universités populaires, accès au savoir tout au long de la vie, autoorganisation non-hiérarchique des équipes et des laboratoires, publications gratuites... Mais ce n'est pas suffisant, car le système capitaliste fait tout pour entraver le développement de ces initiatives. Seules la lutte et l'organisation collective permettront d'établir un rapport de force suffisant afin d'obtenir ce que nous voulons :
- une Université et une Recherche autogérées où les buts et les orientations se décident de manière démocratique par des commissions élues issues du monde étudiant et académique,
- l'arrêt du recours aux contrats précaires et à la sous-traitance au sein des Universités. Une Université et une Recherche de qualité, cela commence par des emplois stables pour le personnel !
- une Université et une Recherche réellement publiques, financées par l'argent public en fonction de ses besoins, pour une société où la démocratie s'exerce sur le terrain et non dans l'antichambre des ministères.

CNT Education Supérieur et Recherche (FAU) Région Parisienne - 33, rue des Vignoles 75020 Paris - 06 08 80 78 86 - educex.rp@cnt-exf.org

Document

PDF tract_20-1-9.pdf

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


Sud étudiant, FSE, NPA Jeunes, Alternative Libertaire, Les Alternatifs appellent les étudiants au 29 janvier

Appel d'organisations de jeunesse et d'étudiants:

Signataires: Sud étudiant, FSE, NPA Jeunes, Alternative Libertaire, Les Alternatifs

Dans l'enseignement supérieur, avec les lycéen-ne-s et les travailleurs/euses,

Coordonnons nos luttes pour organiser nos victoires!

Depuis plusieurs mois, de nombreuses mobilisations se développent: les lycéen-ne-s organisent une résistance exemplaire face aux attaques du gouvernement, dans le même temps les étudiant-e-s luttent depuis plusieurs mois en Italie et en Espagne, et désormais l'ensemble de la jeunesse grecque se révolte. A ce contexte vient s'ajouter l'appel de l'ensemble des organisations syndicales à une grève d'ensemble le 29 janvier. Le gouvernement a déjà montré un premier signe de faiblesse en annonçant qu'il repoussait (aux grandes vacances ?) son projet de « réforme » des lycées. Nous ne pouvons plus attendre pour nous mobiliser, d'autant plus que nous subissons des attaques similaires.

Applications de la loi LRU: une réforme du financement des universités induisant des suppressions de postes massives

Alors que les financements des universités se faisaient essentiellement sur le nombre d'étudiant-e-s inscrit-e-s, la ministre a annoncé son budget 2009 en indiquant que seraient désormais privilégiées les « performances » de l'université, notamment le taux « d'insertion professionnelle » des étudiant-e-s. Or, ces chiffres sont largement contestés puisque des personnes occupant des emplois précaires peuvent être considérés comme des personnes « insérées professionnellement »... Le but à peine caché de la manœuvre est simple : les universités seront soumises aux lois du marché et financées en fonction des besoin des « entreprises », c'est-à-dire du patronat.

Ce décret est une conséquence directe de la loi LRU et s'inspire du processus européen (dit « de Bologne ») dont le dixième « anniversaire » sera fêté par les ministres européens de l'enseignement supérieur à Louvain en avril. Il se traduit par une réduction conséquente du budget alloué à de nombreuses universités. Le budget 2009 prévoit ainsi la suppression de 900 postes dans l'enseignement supérieur et la recherche.

Il faut ajouter que l'opération campus, permettant uniquement à 10 pôles universitaires, de financer leur patrimoine immobilier s'inscrit dans la lignée de ce passage à l'autonomie. La volonté gouvernementale est bien de créer des disparités entre pôles dits « d'excellence » et les autres universités se consacrant à délivrer des formations courtes, ultra-spécialisées, et généralement financées par les entreprises locales en fonction de leurs intérêts propres.

Refusons le financement sur critères de performance, afin de revendiquer le réinvestissement de l'Etat dans les universités, et de défendre le recrutement de personnels dans des contrats non précaires au sein de nos universités.

Mastérisation des concours d'enseignement ou plan licence, une même logique: déqualifier nos diplômes pour accroître notre précarité

Les réformes récentes en matière d'orientations pédagogiques se sont inscrites dans la lignée des gesticulations et précipitations gouvernementales.Les conséquences du plan licence sont sensibles: les enseignant-e-s n'ont pas de connaissances dans les modules qu'on leur impose, et les étudiant-e-s sont encouragés à s'éloigner du système universitaire par le biais de stages. Il va sans dire que le gouvernement ne fait que donner l'illusion de s'interroger sur la pertinence pédagogique de ces mesures: le plan licence consiste simplement à vider notre formation de son contenu, en la soumettant aux besoins du marché (stages en entreprises, apprentissage de la bureautique et aucune création de postes d'enseignant-e-s pour se faire)

Dans la même logique de déqualification des formations, le ministère a mis en place dans l'urgence une réforme des concours d'enseignant-e-s: l'objectif est la création d'un master professionnalisant avant de pouvoir passer les concours, déliant cette formation de l'aspect recherche, créant une spécialisation des étudiant-e-s sur un champ d'activité unique. Pour beaucoup d'étudiant-e-s, il est impossible d'assumer la charge financière de deux années d'études supplémentaires: les concours deviendront alors accesibles aux plus riches; et ce d'autant plus que les stages obligatoires (souvent 35h pendant plusieurs mois) empêcheront les étudiant-e-s contraints de se salarier de joindre les deux bouts!

Il faut ajouter à cela le fait que le récent rapport Jolion préconise la mise en place d'une sélection à l'entrée du master 1, dans l'ensemble des masters, et une suppression de la distinction entre master professionnel et master recherche - afin de détacher les formations universitaires de leur aspect recherche.

Refusons l'ensemble de ces mesures visant à nous transformer en main d'oeuvre docile, instaurant une hyper-spécialisation de nos formations et imposant une déqualification de nos diplômes du point de vue du droit du travail. En outre, ces mesures s'accompagnent de nouvelles attaques contre le système d'aides sociales étudiantes, que nous ne pouvons tolérer (le rapport Lambert envisage la casse des CROUS en les poussant à l'autonomie, établissant des disparités entre régions riches et pauvres).

Face à ces attaques, il est urgent que nous organisions notre lutte, en effectuant au plus vite la jonction avec la mobilisation lycéenne pour rejoindre les salarié-e-s dans la grève dès le 29 janvier. Le gouvernement est en partie affaibli par la crise financière et la montée de la contestation des jeunes et des salarié-e-s. Tous ensemble, nous pouvons le le faire céder.

Nous appelons les étudiant-e-s à se réapproprier cet appel et à faire émerger collectivement leurs revendications pour une université publique, gratuite et ouverte à tou-te-s. Pour cela, nous appelons à tenir des assemblées générales tout au long du mois de janvier, qui convergeront dans la semaine précédent le 29 afin de donner les suites nécessaires à cette journée.

Source : http://www.29janvier2009.fr/post/2009/01/21/S...


Le carnaval du travail

29 janvier 2009 : la crise, la crise, la crise, la crise, la crise, la crise… Le carnaval du travail se fait entendre et voir en cette journée de mobilisation sociale pour fêter collectivement :

// L'enterrement de nos emplois, de la majorité des syndicats qui les vendent, des dernières solidarités sociales d'Etat, de la culture comme bien collectif, de l'éducation comme moyen d'émancipation, de l'énergie gérée pour tous, du peu de liberté qu'il restait aux médias de masses, …

// La naissance des premiers signes d'effondrement du capitalisme, de nouvelles solidarités directes, de nouvelles actions directes, de mouvements de refus de l'Etat, de luttes pour la liberté de circuler, de cultures alternatives et libres, de nouvelles formes de travail collectif,...

Nous construisons les maisons, les écoles, donnons la vie, réussissons nos échecs, traçons les routes, créons et fabriquons les spectacles, écrivons et lisons les livres, nettoyons les chiottes, lavons les bébés, éliminons les cadavres, balayons le métro, éduquons les enfants, occupons les lieux vides ; donnons à manger ; crevons pour traverser vos frontières absurdes…

Nous n'avons aucune leçon à recevoir des professionnels de la politique à la tête de l'Etat nous sommes les bosseurs et les fainéants de ce bout de terre, eux ne seront bientôt plus que des souvenirs de lendemains de fête.

Rien à attendre de l'Etat, rien à perdre Nous sommes la société, elle est ce que nous en faisons ! Union des luttes, autogestion générale !

Rejoignez le carnaval du travail pour fêter avec sourire, conscience et volonté, enterrements et naissances de l'année !

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Source : message reçu le 26 janvier 23h