Réagir (30)EnvoyeriCalPartager

samedi 23 novembre 2019 à 14h

15 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Marche #NousToutes

Trajet/parcours: Départ 14h, place de l'Opéra
Opéra > bd des Capucines > bd Poissonière > République > Bd Voltaire > Nation
[voir carte]

Code couleur : portez quelque chose de violet !

Rendez-vous particuliers:

  • 11h45: Rassemblement à Mantes-la-Jolie, Place Saint-Maclou
  • 13h00: Départ collectif au Métro Mairie d'Ivry
  • 13h00: Départ collectif devant la mairie de Saint-Denis
  • 13h00: Table - signature referendum ADP - 30 Bd des Italiens
  • 13h30: Rendez-vous France insoumise, angle rue Scribe / bd Capucines
  • 13h30: Rendez-vous Gilets Jaunes, angle Pl. de l'Opéra / rue du 4 septembre
  • 13h30: Rendez-vous du cortège CGT, 18 Boulevard des Capucines
  • 13h45: Rendez-vous de la CIMADE devant le Gaumont Opéra
  • 13h45: Rendez-vous d'Attac au 3 bvd des Capucines devant Starbucks
  • 13h45: Rendez-vous FSU - 18 bd des Capucines (devant Zara)
  • 14h00: Rendez-vous LDH angle place de l'Opéra / rue du 4 septembre
  • 14h00: Rendez-vous CGT ministère du travail - devant Benetton
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers.

« Stop aux violences sexistes et sexuelles »

Samedi 23 novembre, RDV national à Paris pour marcher contre les violences sexistes et sexuelles

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec les féminicides à marcher le samedi 23 novembre, à Paris.

Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu'elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.

Avec cette marche, nous dirons notre exigence d'un monde dans lequel les violences n'ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd'hui victimes de violences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en danger peuvent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être sanctionnés.

Avec cette marche, nous rappellerons que c'est notre droit fondamental de vivre à l'abri des violences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indifférence qui nous sidère.

Avec cette marche, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entreprise, administration, quartier, école, hôpital et association. Dans tous les espaces de vie, la question des violences doit être posée. Et traitée.

Avec cette marche, nous porterons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu'elles sont racisées.

Avec cette marche, nous porterons la voix des milliers d'enfants victimes ou co-victimes de violences. Nous dénoncerons les décisions de justice qui relaxent des pédocriminels en bafouant les droits les plus élémentaires des enfants.

Avec cette marche, nous porterons la voix de celles qui ne peuvent plus parler. Celles qui ont été assassinées parce qu'elles étaient des femmes. Nous n'arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités. Nous proclamerons notre colère de voir que les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, classant leurs plaintes, refusant d'entendre leurs appels à l'aide.

Avec cette marche, nous ferons en sorte que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures à la hauteur. Les demi-solutions ressassées depuis des décennies ne fonctionnent pas. Un Grenelle ne suffira pas. Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure et débloquer un milliard d'euros pour financer des politiques publiques qui touchent l'ensemble de la population. La société est prête à se mettre en mouvement contre les violences. Il manque aujourd'hui la volonté politique et les moyens.

Les solutions pour faire sortir la France des violences existent. Mieux, elles sont connues et reconnues. Les associations de terrain en parlent. Sans cesse. Parmi elles : formation des professionnel·le·s à détecter les violences et à réagir de manière efficace, ouverture de places pérennes d'hébergement dans des lieux dédiés, démultiplication des ordonnances de protection et systématisation des bracelets électroniques pour les compagnons violents condamnés, campagnes de communication continues et nationales sur le modèle de celles que l'on a connues pour la sécurité routière, prévention obligatoire et systématique à l'école, obligation faite aux entreprises de prévenir effectivement les violences sexistes et sexuelles au travail et de protéger les femmes victimes de violences conjugales.

Le 23 novembre nous marcherons. Nous exprimerons notre force, notre colère et notre détermination. Nous sommes déjà des milliers. Et nous allons en finir avec les violences sexistes et sexuelles.

Rejoignez-nous.

Liste des organisations appelant à la marche #NousToutes

  • ActionAid Peuples Solidaires
  • APEL-Egalité
  • Attac France
  • CARE France
  • CFDT
  • CFTC
  • CGT
  • Chiennes de garde
  • CIAMS
  • Collectif Abandon de Famille - Tolérance Zéro!
  • Collectif National Droits des Femmes
  • Collectif « Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques »
  • CQFD Lesbiennes Féministes
  • Éclosion 13
  • EELV
  • Encore féministes !
  • En avant toute(s)
  • Emission Femmes libres sur Radio libertaire
  • Ensemble
  • Excision, parlons-en !
  • FAGE - Fédération des Associations Générales Etudiantes
  • Femmes Egalité
  • FIT Une femme un toit
  • Fonds pour les femmes en Méditerranée
  • Forum Femmes Méditerranée
  • FSU
  • Génération.s
  • HandsAway
  • La Cimade
  • La France Insoumise
  • La Ligue des droits de l'Homme
  • Le Planning Familial
  • Les effronté-es
  • Marche Mondiale des Femmes
  • NPA
  • PA.F (Pour une parentalité féministe)
  • Parents & Féministes
  • Parti Communiste
  • Parti Socialiste
  • sKB
  • SNES-FSU
  • Stop Harcèlement De Rue
  • Touche Pas à mon Intermittent.e
  • UNEF
  • Union syndicale Solidaires
  • ViP, Aide aux victimes de Violences sexuelles commises sur les mineurs ou/et intra-familiales
  • Zéromacho - des hommes contre la prostitution et pour l'égalité

Inscrivez-vous sur http://noustoutes.org/ pour recevoir toutes les infos.

Nous Toutes's photo.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73000
Source : http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/la-…
Source : http://syndicollectif.fr/marche-noustoutes-du…
Source : https://www.facebook.com/events/4759086763050…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

La CGT appelle à la marche #Noustoutes

CGT

Sur Paris, le programme actuel est le suivant: samedi 23 nov manifestation - 14 h à Opéra dans le cadre du collectif Nous toutes. Des flyers syndicalisation - lutte contre les violences seront distribués dans la manifestation.

Au travail, dans la vie, #stopviolence sexistes et sexuelles

230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année.

Chaque jour, 10 viols ou tentatives de viols se produisent sur un lieu de travail.

80 % des femmes disent être victimes de sexisme au travail, 30 % de harcèlement sexuel.

En juin 2019, après cinq ans de mobilisation, la CGT a gagné avec la Confédération syndicale internationale, l'adoption d'une norme de l'Organisation internationale du travail (OIT) permettant de protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles.

Pour s'appliquer, cette norme doit être ratifiée par chacun des pays. Dans ce cadre, la CGT exige de nouveaux droits en France.

Les lieux de travail ne peuvent être l'angle mort de la politique du gouvernement pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, il nous faut gagner :

1. La fin des propos et comportements sexistes :

Volontaires ou plus souvent issus de stéréotypes et préjugés véhiculés par les hommes comme par les femmes, les propos sexistes ont pour conséquence d'entretenir la différenciation et la hiérarchie des sexes. Ils conduisent à nier le professionnalisme des femmes et à les rabaisser.

Quelques exemples :

  • les commentaires sur le physique ou la tenue des femmes, qui n'ont rien à faire dans un cadre professionnel,
  • Les « blagues » graveleuses qui instaurent un climat pesant et malsain ;

2. La prévention des violences :

  • instauration d'une négociation obligatoire sur la prévention des violences sexistes et sexuelles,
  • mise en place d'une heure obligatoire de sensibilisation de tou-te-s les salarié-e-s aux violences sexistes et sexuelles,
  • formation de tous les managers, RH et représentant-e-s du personnel,
  • renforcement des droits et moyens des référent-e-s violence des entreprises (gagné-e-s par la CGT en 2018 !) ;

3. La protection des victimes et de leur droit au travail :

  • mise en place d'un lieu d'accueil et d'une procédure de signalement garantissant la confidentialité et la rapidité de réponse,
  • ce ne sont pas les victimes qui doivent être déplacées, ce sont les agresseurs qui doivent être suspendus (pendant l'enquête) puis sanctionnés !
  • pour les femmes victimes de violence de la part de personnes extérieures (clients, usagers, patients…) : prise en charge des frais de justice (et de santé le cas échéant) par l'employeur, changement immédiat de poste pour ne plus être en contact avec l'agresseur,
  • pour les victimes de violences conjugales : droit à des absences rémunérées, à la mutation, au changement de poste, à la réduction ou à la réorganisation du travail, interdiction du licenciement. Éviction du conjoint ou ex-conjoint violent s'il travaille sur le même lieu que la victime, l'accès à un hébergement d'urgence ou à un relogement dans le cas où l'entreprise dispose d'un parc de logements,
  • des moyens financiers pour les secteurs qui accueillent les victimes et qui doivent prendre en charge les agresseurs pour prévenir la récidive : police, justice, santé, services sociaux… 3 actions pour mettre fin aux violences

Le 25 novembre, c'est la journée mondiale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Des actions auront lieu en France et dans le monde entier.

1. Marchons le samedi 23 novembre à Paris et dans toute la France. La CGT fait partie du collectif #noustoutes et appelle les salarié·e·s à manifester pour exiger 1 milliard d'euros contre les violences !

2. Portons un foulard violet sur nos lieux de travail le lundi 25 novembre pour exiger la mise en place de mesure de prévention et la protection des victimes ;

3. Ouvrons la parole sur les violences sexistes et sexuelles au travail en répondant à une consultation et en la diffusant à nos collègues. La honte doit changer de camp !

Plus d'infos sur egalite-professionnelle.cgt.fr

Source : https://www.cgtparis.fr/2019/11/09/23-25-nove…
Source : http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/la-…
Source : https://ufsecgt.fr/spip.php?article7339


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Contre les violences faites aux femmes

Toutes et tous dans la rue le 23 novembre

Solidaires

En France, au 1er septembre : 100 e féminicide connu. 22 octobre : 124 féminicides connus. A ce rythme, on risque d'atteindre 1 femme tuée tous les 2 jours en 2019 !

Le Grenelle des violences rendra ses conclusions le 25 novembre. Marlène Shiappa, secrétaire d'État à l'Egalité a annoncé en grandes pompes que plus d'un milliard d'euros était désormais consacré à l'égalité femmes hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Mais sans dire que 75 % de ce chiffre concerne en fait des dépenses de coopération internationales... prévues sur 3 ans ! Discrètement, le gouvernement a supprimé l'Observatoire qui dénombrait notamment les violences sexistes et sexuelles. Truquer ainsi la réalité est honteux et révoltant. Dans ces conditions, nous n'attendons rien de ce Grenelle.

Sur les 121 féminicides connus de 2018, une enquête du Monde a révélé ce mois-ci, qu'un tiers de ces femmes avaient porté plainte ou avaient déposé une main courante avant d'être assassinées ! Les dysfonctionnements sont flagrants, la mise en place de formation et d'obligations auprès des agents qui les recoivent (police, gendarmerie) est plus qu'urgente.

Des incohérences démontrent bien les inégalités en termes de priorité pour une « justice » finalement très patriarcale (elle aussi!) : c'est ainsi qu'une militante de Solidaires 93 est convoquée au commissariat de Saint-Denis sur l'injonction du préfet pour avoir participé au rassemblement revendiquant une réelle prise en charge de ces plaintes par les forces de l'ordre dans cette commune ! Des militantes sont astreintes à des amendes pour affichage contre les féminicides. Sandra Muller qui a lancé le hashtag #BalanceTonPorc contre le harcèlement et les violences a été condamnée pour diffamation... Les victimes et les femmes qui les soutiennent sont visées par la police et la justice. De telles décisions concourent à bâillonner les femmes qui veulent sortir de la spirale des violences sexistes.

Pour l'Union syndicale Solidaires, il faut s'attaquer au système patriarcal partout et constamment, dès l'école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives. C'est ce système qui « autorise et tolère » socialement les conduites de dominations, de violences envers les femmes jusqu'à la mort de plusieurs dizaines d'entre elles chaque année.

L'Union syndicale Solidaires lutte depuis des années pour que les violences conjugales détectées sur le lieu de travail soient reconnues comme relevantde la responsabilité de protection de l'employeur. Il est nécessaire d'apporter des réponses concrètes aux victimes et de les protéger de toute sanction professionnelle ou licenciement.

Cela passe par la mise en place de mesures concrètes :
orientation vers des associations spécialisées, renforcement du rôle du CHSCT ou de la commission spécialisée du CSE, congés exceptionnels alloués par les employeurs, aménagements d'horaires, de postes, mutations facilitées pour celles qui le souhaitent... Des mesures urgentes à accorder aux femmes victimes.

Plus largement, les mesures à appliquer sont déjà connues :

  • La reconnaissance de la spécificité des violences faites aux femmes par l'inscription dans la loi du terme de féminicide.
  • Aucune plainte refusée et sans suite, ce qui veut dire tenir compte de la parole des femmes pour les aider à justement dénoncer ce qu'elles vivent sans honte, ni culpabilité.
  • Des mesures de protection rapides ce qui veut dire mettre fin à l'impunité des agresseurs, quel qu'ils soient.
  • Des places suffisantes en hébergement d'urgence dans tous les départements.
  • Des fonds pour les associations qui accompagnent les femmes victimes...

Il faudra aussi un budget à la hauteur de ces ambitions, et nous réclamons comme d'autres organisations féministes un vrai milliard pour enfin stopper cette horreur !

Pour accélérer et imposer la mise en place de ces mesures, il faut être nombreuses et nombreux à se retrouver dans la rue. On vous donne rendez-vous à la manifestation nationale à Paris le samedi 23 novembre à 14h à [Opéra] et dans les nombreuses initiatives prises un peu partout en France autour du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Pas une de moins !

(ni una menos!)

Source : https://solidaires.org/Manifestations-Contre-…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Journée internationale contre les violences faites aux femmes

La FSU exige des moyens ambitieux !

FSU

La FSU appelle à manifester aux cotés de NousToutes et des organisations féministes, syndicales et politiques à Paris : RDV 14h Place de l'Opéra samedi 23 novembre

Les violences faites aux femmes sont l'une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Selon la Banque mondiale, pour les femmes de 15 à 44 ans, les viols et violences conjugales présentent un risque de mortalité plus grand que le cancer, les accidents de la route et le paludisme réunis. Plus d'un milliard de femmes dans le monde, soit une femme sur trois, sont victimes de coups, de viols, d'abus sexuels, 125 millions de filles et de femmes subissent des mutilations génitales et 1,3 millions sont victimes d'exploitation sexuelle. Cette journée internationale est l'occasion de faire un bilan de ce fléau mais aussi de rendre visible les nombreuses résistances et les luttes qui s'organisent dans le monde. La solidarité internationale en faveur des femmes et des peuples qui luttent pour l'émancipation des filles et des femmes est un levier important pour les victoires obtenues et à venir.

Les chiffres sur les féminicides en France comme ceux sur les violences faites aux femmes au travail et ailleurs impliquent que nous devons continuer à activer tous les leviers et renforcer nos actions pour éradiquer ces atrocités. La FSU soutient la demande des organisations féministes qui réclame un milliard d'euros dédié et dénonce le manque d'ambition et la communication politique du gouvernement sur une prétendue augmentation du budget. Le budget à l'égalité femmes/hommes a baissé de 25 000 euros et le milliard annoncé par M. Schiappa correspond aux investissements en politiques transversales dont 70% sont déjà fléchés sur la diplomatie culturelle. La FSU demande un renforcement des moyens humains et financiers pour les associations engagées contre les violences sexistes et sexuelles.

La FSU rappelle que la lutte contre les violences faites aux femmes nécessite une prise en charge globale des questions d'égalité. La Fonction publique dans son ensemble doit être mobilisée car son rôle est essentiel. Les agent·es sont au plus près des victimes dans tous les domaines concernés : justice, établissement scolaire, services sociaux, villes, établissements de santé… et sur l'ensemble des territoires. Dans ce cadre, les externalisations de services entiers, le recours accru aux contrats, et les suppressions de postes sont en contradiction avec l'objectif affiché du gouvernement de faire de cette lutte une grande cause nationale. La FSU exige le déploiement rapide de moyens dans les services pour renforcer le rôle d'alerte, de prévention, de protection et d'accompagnement des victimes comme se sont engagés tous les employeurs publics en signant l'accord égalité femmes /hommes. La FSU, en tant qu'organisation représentative de la Fonction publique et 1ere organisation dans l'éducation sera vigilante et volontariste pour que les engagements pris soient suivis de mesures concrètes dans tous les ministères.

L'an dernier, 60 000 personnes ont manifesté partout en France pour dénoncer ces violences dans notre pays. À l'occasion de cette journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, la FSU appelle à manifester aux cotés de NousToutes et des organisations féministes, syndicales et politiques à Paris et dans les départements le 23 novembre prochain. Ensemble, obligeons le gouvernement à prendre des mesures ambitieuses, à la hauteur des enjeux que représente la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et pour une société plus égalitaire, plus juste et plus démocratique.

Source : https://fsu75.fsu.fr/journee-internationale-c…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

La CGT mobilise avec #Noustoutes

Journée mondiale pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles

CGT

La CGT mobilisée contre les violences sexistes et sexuelles

À l'occasion de la journée mondiale pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, la CGT, avec le collectif #Noustoutes, appelle à manifester le samedi 23 novembre. Le 25 novembre, des actions seront organisées sur de nombreux lieux de travail pour interpeller les employeurs sur leurs responsabilités.

Les discours sans lendemain ne passent plus. Ce sont, désormais, 133 femmes qui sont mortes assassinées par leur conjoint ou ex conjoint depuis le début de l'année. La CGT exige le déblocage de moyens humains et financiers et la mise en place de mesures sur les lieux de travail, dans le prolongement de la convention de l'OIT gagnée par le mouvement syndical international en juin dernier.

1 milliard d'euros contre les violences

Un rapport du CESE en 2018[1] chiffrait à 1 milliard d'euros annuels le budget nécessaire pour mettre en place une politique globale contre les violences intra-familiales. Seuls des moyens financiers et humains conséquents permettront d'assurer une formation de tous les professionnel-le-s et un accueil des victimes dans tous les commissariats ou gendarmeries, dans les structures de soins, services de médecine légale et services sociaux !

Des droits au travail pour généraliser la prévention et protéger les victimes

Le gouvernement a fait le choix d'exclure les organisations syndicales du Grenelle des violences conjugales et refuse de parler des violences sexistes et sexuelles au travail. Pourtant,

  • les 230 000 femmes victimes de violences conjugales sont aussi des travailleuses. Bien souvent, pour échapper à leur conjoint violent, elles sont contraintes à la démission ou au licenciement. Pour garantir l'indépendance économique des femmes et leur permettre d'échapper aux phénomènes d'emprise, il est indispensable de sécuriser leur travail ;
  • les lieux de travail sont aussi des lieux de violence. 1 femme sur 5 est confrontée à une situation de harcèlement sexuel au cours de sa vie professionnelle, alors que la quasi-totalité des entreprises n'a pas de plan de prévention.

La CGT appelle le gouvernement à ratifier la norme OIT contre les violences et le harcèlement dans le monde du travail et à renforcer la législation pour que la France rejoigne enfin les pays de référence au niveau international. Il s'agit, notamment, conformément à ce que prévoit la norme OIT, de :

  • sécuriser le droit au travail des victimes de violences intra-familiales : 10 jours de congés payés (comme en Nouvelle Zélande ou aux Philippines), mobilité géographique et fonctionnelle à la demande des victimes (comme en Espagne), interdiction des licenciements des femmes victimes ;
  • généraliser la prévention des violences sexistes et sexuelles : sanction de toutes les entreprises qui n'ont pas de plan de prévention, négociation obligatoire sur le sujet, sensibilisation annuelle de tout-e-s les salarié-e-s et formation de tout-e-s les manageurs et RH ;
  • donner des moyens aux représentant.e.s du personnel pour accompagner les victimes, en créant des droits et moyens spécifiques pour les référent.e.s violences et en élargissant les prérogatives des conseiller-e-s des salarié-é-s ;
  • enfin, l'égalité salariale et professionnelle est indispensable pour garantir l'indépendance économique des femmes et leur permettre d'échapper aux phénomènes d'emprise !

Les avancées gagnées par la CGT doivent être généralisées

Depuis des années, la CGT se mobilise sur les lieux de travail. Elle a mis en place un site de référence, www.egalite-professionnelle.cgt.fr et a réussi à gagner de nombreux accords exemplaires sur le sujet et notamment :

  • à la Tour Eiffel où tout-e-s les salarié-e-s sont sensibilisé-e-s avec une demi-journée par an sur les violences sexistes et sexuelles ;
  • à la CNAF où est mise en place une procédure-type pour protéger les victimes au travail et des autorisations d'absences rémunérées pour les victimes de violences conjugales ;
  • à la Poste où les victimes de violences conjugales ont un droit à mobilité géographique et fonctionnelle ;
  • dans la branche des industries électriques et gazières où les plans de prévention sont obligatoires, chaque année, appuyés sur des démarches de sensibilisation et de formation à tous les niveaux ;
  • au sein du groupe Orange Monde où le soutien aux victimes de violences domestiques est acté avec des horaires spéciaux, le relogement ou une aide économique d'urgence ;
  • à France Télévision où une procédure d'accueil des victimes et un numéro vert ont été mis en place.

[1] Rapport du CESE, du HCEFH et de la Fondation des Femmes, Où est l'argent pour les droits des femmes, 2018

siteon0-dc90f

Source : https://syndicollectif.fr/la-cgt-mobilise-ave…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Le 23 novembre 2019,

marchons contre les violences faites aux femmes !

Au ministère du travail : #nousaussi réclamons que cela cesse enfin !

CGT TEFP

En France la situation est alarmante :

  • 133 féminicides ont eu lieu depuis le début de l'année 2019 (il y en a eu 121 en 2018)
  • 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol chaque année
  • 1 femme sur 5 a été ou est victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail.

Les violences sexistes doivent être combattues partout et sans relâche !

Parmi les femmes du ministère du travail, 9,4% ont subi des agressions sexuelles 20% ont été victimes d'avances sexuelles non souhaitées 26% ont subi des situations d'attitudes instantes et gênantes 70% entendent des blagues sexistes ou sexuelles de façon récurrentes 72,5% entendent des préjugés sur les femmes

Or les femmes victimes ne sont pas soutenues par notre administration lorsqu'elles dénoncent les faits.

Il y a deux ans Macron a présenté l'égalité femmes-hommes comme la "grande cause du quinquennat".

VRAIMENT ?

Notre service public ne peut pas protéger les femmes dans le monde du travail

Faute de volonté politique : les priorités nationales ne concernent pas la lutte contre les violences faites aux femmes au travail Les agent·e·s chargé·e·s de ces missions sont insuffisamment formé·e·s.

Faute de moyens : nos effectifs en chute libre

La situation interne au ministère est tout aussi consternante :

  • Les encadrant·e·s ne sont pas formé·e·s Ils·elles ne suivent pas de formation obligatoire sur les violences sexistes et sexuelles.
  • Seul·e·s une poignée d'entre eux·elles ont suivi quelques heures de sensibilisation.
  • Ils·elles sont pourtant un maillon indispensable de la prévention.
  • Ils·elles devraient écouter, enquêter, et s'assurer que des mesures soient prises contre les auteurs de violences.

Les agent·e·s sont formé·e·s a minima ! Moins de 2% des agent·e·s ont été formé·e·s sur ces questions. Aujourd'hui ces formations ne sont qu'optionnelles sauf pour les IET.

L'impunité est toujours la règle !

Les victimes ne sont pas soutenues et sont stigmatisées.

Les agresseurs sont impunis.

Pourtant, dans le ministère de Mme Pénicaud, des sanctions tombent. Notre hiérarchie est capable d'une diligence foudroyante quand il s'agit de réprimer l'expression syndicale, comme nous avons pu le voir en 2018-2019.

Les labels en toc égalité/diversité décernés au ministère ne suffiront pas, pour une politique de prévention digne de ce nom il faut des moyens.

Nous revendiquons

  • une formation obligatoire des agent·e·s sur la prévention des violences sexistes et sexuelles, et en particulier des encadrant·e·s
  • un traitement diligent et approprié des signalements faits par les agentes des sanctions pour les auteurs avérés de violences à la hauteur de ce qu'ils font subir à leurs victimes
  • à l'heure du Grenelle contre les violences faites aux femmes : un protocole d'urgence pour les femmes victimes de violences conjugales avec des moyens dédiés → un accès prioritaire à une mutation, → un accès prioritaire au parc de logements interministériels.

Face à l'inertie coupable de l'administration, nos syndicats ont décidé de ne pas lâcher le morceau face à l'administration, dans les instances, dans les services !

Dans la mobilisation

Participez aux manifestations et rassemblements du 23 novembre 2019 partout où ils ont lieu.

A Paris : manifestation (14h, Opéra). RDV du cortège de nos services : devant le Benetton (3, rue de la Paix)

Dans les services

Si vous êtes victimes de violences sexistes et sexuelles vous trouverez sur nos sites internet les noms de référentes sensibilisées à contacter pour un conseil, un soutien, une demande d'intervention.

Une violence contre l'une d'entre nous est une violence contre #noustoutes !

Source : http://cgt-tefp.fr/le-23-novembre-2019-marcho…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Violences sexistes et sexuelles : elles doivent cesser !

SUD éducation

Alors que Macron avait annoncé faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles la « Grande cause de son quinquennat », SUD éducation constate qu'aucune mesure n'a été mise en place ni pour prévenir les violences sexistes et sexuelles au travail ni pour accompagner les victimes.

Chaque jour, en France, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Tous les deux jours, une femme est assassinée par son conjoint ou ex-conjoint : déjà 133 féminicides depuis le 1er janvier 2019 (en augmentation par rapport à 2018 où l'on avait recensé 121 féminicides)

Stop aux agressions sexuelles sur nos lieux de travail

Dans l'Éducation Nationale, les violences sexistes sont communes, courantes et impunies.
Quelques témoignages de harcèlement sexuel au travail :

  • Il me touche sans cesse lorsqu'il me parle.
  • Il me dit que les élèves m'écoutent parce que je suis jolie.
  • Il me dit que je ne me fais pas respecter en classe parce que je suis jolie, jeune, petite.
  • Il m'envoie des messages où il mélange des informations professionnelles et des propos sur mon physique ou des propos qui concernent mon intimité.
  • Il me pose des questions sur ma vie intime ou interroge mes collègues.
  • Il me fait sans cesse des "blagues" du type : "Quand est-ce qu'on couche ensemble ?"
  • Il a des gestes ou des propos déplacés à mon encontre.

Si 1 femme sur 5 affirme avoir vécu des situations de violences au travail , seulement 5 % portent plainte pour les dénoncer. Elles comprennent insultes, discriminations, harcèlement, menaces, chantage, mais aussi les agressions physiques et sexuelles . Les femmes les plus exposées au harcèlement sont celles qui subissent des discriminations liées à leur « race » et à leur identité de genre et/ou leur orientation sexuelle. Dans le cadre du travail, ouvrières et salariées précaires et dans une moindre mesure les professions intermédiaires subissent une pression sexuelle plus intense que celle des autres catégories sociales.

La circulaire du 9 mars 2018, qui prévoit la protection des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, n'est pas appliquée : les collègues qui ont dénoncé les violences subies n'ont bénéficié ni de protection ni d'accompagnement convenables. Pourtant l'employeur est responsable de la santé et de la sécurité des agent-e-s sur leurs lieux de travail !

Inégalités dans l'éducation nationale

Les travailleuses de l'Éducation Nationale subissent aussi le sexisme de l'institution dans l'évolution de leur carrière. 12 % des femmes sont à temps partiel, contre 3 % des hommes, avec des conséquences sur la rémunération et l'avancement. Plus les élèves sont jeunes plus la profession est féminisée : en 2006, 80 % des enseignant-e-s du primaire sont des femmes alors qu'elles ne sont que 35 % dans les universités . Chez les agent-e-s, la répartition du travail est sexuée : aux hommes les postes de techniciens et de chefs cuisine, aux femmes dites polyvalentes (le nettoyage ou le service des repas).

Ras-le-bol de l'éducation aux inégalités

Le système scolaire perpétue les violences de genre et contribue à les fabriquer auprès des élèves. Quel exemple la hiérarchie donne-t-elle aux élèves en ne protégeant pas les personnels victimes de violence et en octroyant l'impunité aux agresseurs sexuels ? Quel modèle social l'institution leur propose-t-elle en n'agissant pas pour abolir le système patriarcal et la division sexuée du travail ?

L'éducation proposée aux élèves véhicule l'invisibilisation et l'infériorisation des femmes, et, les enferme dans des rôles binaires en fonction des genres stéréotypés filles/garçons qui entravent leur émancipation. D'ailleurs, les femmes, absentes ou très minoritaires dans les programmes scolaires ne sont pas érigées en modèles. Et pourtant, elles existent !

A l'école : une éducation nécessaire aux sexualités

Rappelons qu'à l'école, si les garçons sont plus exposés à la violence (insultes, bagarres…), les filles, subissent plus d'agressions sexuelles et sexistes (baisers imposés, jeux où on doit toucher leurs fesses dans la cour de récré, et surtout cyber-harcèlement.)
Afin que cessent les violences, l'école doit éduquer aux sexualités, dans une perspective non hétéro-centrée, en insistant sur l'éducation au consentement.

Contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, SUD éducation appelle à participer massivement à toutes les initiatives à l'occasion des journées de luttes du 23 au 25 novembre.

Pour construire une autre école et une autre société, SUD éducation revendique :

Pour les élèves

  • la réintégration du concept de genre dans les textes officiels et sa prise en compte dans l'élaboration des programmes ;
  • la production de manuels qui fassent une place à l'histoire des femmes, dans le corps du texte et le fil de l'Histoire
  • la mise en œuvre de pratiques de classe favorisant la circulation égalitaire de la parole, les pratiques collaboratives, l'apprentissage de toutes les disciplines pour toutes et tous ;
  • l'effectivité des séances d'éducation aux sexualités prévues dans les textes officiels ainsi que la prise en compte dans ces séances d'une perspective non-hétérocentrée

Pour les personnels

  • l'inscription dans les textes de l'arrêt du gel de la note administrative en cas de congé maternité ou parental ;
  • une campagne de prévention des violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique : des formations pour tous les personnels notamment pour les représentant-e-s du personnel, ainsi que pour les personnels d'encadrement qui ont tendance à oublier leurs obligations
  • le développement des services de la petite enfance pour que les choix professionnels en soient vraiment ;
  • une rotation des tâches chez les personnels administratifs et techniques pour ne pas reproduire une division sexuée du travail ;

Pour toutes et tous, personnels et élèves

  • Le refus de toute discrimination fondée sur le genre ou l'orientation sexuelle
  • la protection et l'accompagnement des victimes
  • des sanctions pour les auteurs des violences

SUD éducation revendique l'application de la circulaire du 9 mars 2018 qui prévoit :

  • une campagne de prévention des violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique : des formations pour tous les personnels notamment pour les représentan-t-e-s du personnel, ainsi que pour les personnels d'encadrement qui ont tendance à oublier leurs obligations
  • des dispositifs d'information, de communication et de sensibilisation auprès de l'ensemble des personnels avec la diffusion d'un numéro vert, le rappel de la loi, l'organisation de réunions de sensibilisation
  • la définition et la mise en œuvre d'un dispositif de signalement et de traitement des violences sexistes et sexuelles
  • la protection et l'accompagnement des victimes : l'employeur a la responsabilité de protéger les personnels
  • de sanctionner les auteurs des violences

Source : https://www.sudeducation.org/Violences-sexist…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Samedi 23 novembre,

marchons pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles

France insoumise

Après deux mois de réflexion, le Grenelle des violences conjugales a rendu mardi 29 octobre ses premières propositions. Résultat ? Aucune augmentation du budget destiné à la lutte contre les violences faites aux femmes dont la forme la plus extrême est le féminicide.

Face à l'inaction du gouvernement, La France insoumise défend la mise en place d'un budget d'un milliard d'euros pour :

  • Engager la formation immédiate des agents de police
  • Permettre à la justice de fonctionner dans des délais raisonnables
  • Construire les places d'hébergement d'urgence et de long terme nécessaires à la mise en sécurité des victimes
  • Éduquer nos enfants à la non-violence dès le plus jeune âge

Ce samedi, soyons nombreuses et nombreux à participer aux nombreuses marches #NousToutes qui sont organisées partout en France.

À Paris, rendez-vous samedi 23 novembre à 13h à l'angle de la rue Scribe et du boulevard des Capucines à Paris pour faire bouger notre pays (plus d'informations sur cet événement). La marche partira ensuite à 14h de Place de l'Opéra.

D'ici là, agissons :

➡️ Je partage sur Facebook le communiqué du groupe parlementaire « Où est l'argent pour lutter contre les violences faites aux femmes ! »

➡️ Je partage sur Twitter le communiqué du groupe parlementaire « Où est l'argent pour lutter contre les violences faites aux femmes ! »

Source : https://lafranceinsoumise.fr/2019/11/22/samed…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Les victimes oubliées des violences faites aux femmes :

Exigeons que toutes les femmes soient protégées, sans discrimination due à l'âge.

UNIRS - Solidaires Retraités

En moyenne, le nombre de femmes de 18 à 75 ans victimes chaque année de violences de la part de leur compagnon ou ancien compagnon est de 219 000. Seules 19 % de ces victimes portent plainte. Mais les actes violents se perpétuent, au-delà de 75 ans, même si les statistiques ne les comptabilisent pas.

Lorsque des plaintes pour violences conjugales sont effectivement déposées par des femmes de plus de 75 ans - ce qui reste aussi fort rare pour cette tranche d'âge - ou qu'un féminicide a lieu à l'encontre d'une femme de plus de 75 ans, tout ceci n'entre ni dans les statistiques de l'INSEE sur les femmes victimes de violences physiques et sexuelles au sein du couple, ni dans celles de l'Observatoire national des violences faites aux femmes.

Pourtant, si les femmes décédées suite à violences en couple ont majoritairement entre 30 et 49 ans, en 2018, 11 femmes de 60 à 69 ans en furent aussi victimes, ainsi que 13 femmes de 70 à 79 ans, et 13 femmes également de 80 ans et plus. Cette même année, c'est 149 femmes qui sont mortes à la suite de violences conjugales, 27,5% de ces victimes étaient retraitées.

De janvier à septembre 2019, le Collectif Féminicides a recensé 16 meurtres de femmes de plus de 75 ans par leur partenaire. En 2011, déjà, la Fédération nationale des centres d'information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), déplorait que les violences subies par les femmes retraitées les plus âgées n'étaient pas prises en compte dans les campagnes de sensibilisation. Rien n'a été fait à ce sujet depuis.

Les femmes, une fois retraitées, sont plus menacées encore face à un conjoint ou un concubin violent : outre une faiblesse physique et psychologique plus grande, leur situation financière est souvent plus précaire que celle de leur partenaire, leurs pensions sont moins élevées (inférieures de 38 % en moyenne), la moitié des femmes perçoivent le minimum vieillesse. Elles ont souvent une dépendance financière qui ne leur permet pas de fuir cette violence.

Parfois aidante auprès d'un partenaire plus âgé, en mauvaise santé, qui devient violent car il n'envisage pas de laisser sa compagne continuer à vivre sans lui ; ou dépendante ellemême des soins de son partenaire parce qu'elle a perdu son autonomie, ce qui la rend plus soumise à un compagnon aidant qui utilise d'autant plus la violence que l'autre est encore moins en position de se défendre : la femme retraitée cumule alors les risques.L'isolement des femmes retraitées victimes de violences conjugales est particulièrement crucial en milieu rural : les femmes, loin des réseaux d'entraide associatifs, n'ayant plus à proximité des personnes à qui se confier, demander de l'aide, n'ont par ailleurs plus d'activité professionnelle les mettant en contact avec des tiers, cette possibilité étant d'ailleurs refusée aux compagnes d'agriculteurs, n'ayant eu d'autre collègue de travail que leur patron de mari, et ne disposant pas de revenus propres : la violence subie par les femmes retraitées n'est souvent que la continuation de ce qu'elles ont connu, de la part de leur compagnon de vie, tout ou partie de leur vie commune. Malgré leur maturité, ces femmes ne sont pas exemptes des syndromes vécus par leurs cadettes : honte, humiliation, atteinte à la bonne réputation, attachement à l'image du mariage, éducation patriarcale qui leur a inculqué qu'il était normal que la femme soit dominée par son mari...

L'incompréhension familiale est aussi un facteur aggravant : comment se faire comprendre, aider, si on ne peut solliciter ses enfants, soit parce qu'ils ont vécu dans cette atmosphère toute leur enfance et qu'ils gardent rancune à une mère qui n'a pas eu le « courage » de les sortir de cet enfer domestique, soit qu'ils n'en aient jamais eu connaissance. Le déni à l'égard des violences dans les couples retraités est immense ;

passé un certain âge, le couple devient « famille », et ne fait donc plus partie des réflexions et actions d'information et de prévention sur ces sujets. La perception par les pouvoirs publics des problèmes des couples âgés doit changer : l'âge avancé n'exclut pas la violence dans le couple. La sénilité tout comme l'abus d'alcool ne sont pas une excuse pour justifier la violence conjugale et la justice est souvent trop clémente à l'égard des hommes violents.

Le Président Macron, qui, comme toujours, aime lancer de grandes idées, de grands débats pour réunir tous et toutes les Français-e-s, lance cette fois « Un Grenelle » sur les violences faites aux femmes. Mais pour débattre de quoi, exactement ? D'une situation connue depuis des années et jamais vraiment prise en main ? De mesures d'aide et de protection insuffisantes pour répondre aux besoins des quelques 220 000 femmes qui chaque année en France, selon les chiffres officiels, sont victimes de violences de la part de leur compagnon ? Des mesures devraient être prises, selon la Secrétaire d'État (il n'y même pas de ministre de la condition féminine dans ce gouvernement), de manière coordonnée avec le secteur associatif, la police, les magistrats ... Il ne suffit pas, en effet, de se lamenter du mauvais accueil vécu par les plaignantes dans les commissariats, voire du refus d'enregistrement des plaintes !

Les violences contre les femmes retraitées doivent faire l'objet d'une prise en charge plus attentive, afin de soustraire notamment les personnes, affaiblies par l'âge, et parfois la maladie, en perte d'autonomie. Les pouvoirs publics ne doivent plus ignorer ces réalités.

Puisque fragilisées davantage, l'information et la sensibilisation plus large du public, la prévention, la mise en place d'une veille, etc., doivent se généraliser pour protéger les femmes retraitées victimes de violences.

Pour que cesse enfin cette barbarie conjugale, l'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS) appelle toutes et tous les retraité-e-s à se mobiliser contre les violences faites aux femmes, et pour que des mesures immédiates et radicales soient prises pour que toutes les femmes en situation de danger soient protégées, et que les hommes coupables de violences soient traduits en justice.

Pour que les violences conjugales dont les femmes retraitées sont victimes ne soient plus minimisées : Toutes et tous dans la rue le 23 Novembre. A Paris, la manifestation du 23 novembre partira à 14h00 de la Place de l'Opéra pour aller Place de la République puis Place de la Nation.

Source : https://solidaires.org/Les-victimes-oubliees-…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

23 novembre : stop aux violences sexistes et sexuelles !

FERC CGT

Au-delà de la lutte contre les discriminations femmes/hommes, notamment au niveau du salaire, primordiale aux yeux de la CGT pour renforcer et améliorer notre système de retraite, la mobilisation féministe a mis en exergue la question des féminicides, qui est devenu un débat de société.

Mais pour la CGT, il est clair que le « Grenelle » sur les violences faites aux femmes n'est que de la poudre aux yeux, avec en particulier l'absence de vraies mesures pour défendre les victimes, tout comme le fait d'en avoir fait une grande cause nationale. Pour le plus grand bonheur du patronat, la question du travail est totalement occultée.

Et pourtant, les chiffres restent affligeants : chaque jour, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Dans le monde du travail, 80 % des femmes disent être victimes de sexisme, 20 % de harcèlement sexuel et 10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en France sur un lieu de travail. 70% des victimes disent ne pas en avoir parlé à leur supérieur·e mais quand elles l'ont fait, 40 % d'entre elles estiment que le règlement leur a été défavorable (elles ont été mutées, placardisées, voire licenciées).

Qu'elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne doivent pas être une fatalité !

L'enjeu pour la CGT est d'interpeller patronat et gouvernement sur la question des violences sexistes et sexuelles au travail et sur la protection du droit au travail des femmes victimes de violences conjugales et de gagner une ratification par la France de la norme OIT votée en juin dernier, qui se traduise par un renforcement des obligations de prévention des employeur·ses et par de nouvelles protections pour les victimes.

C'est pourquoi la FERC CGT appelle à participer aux initiatives du 23 et du 25 novembre pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles partout sur le territoire pour exiger la ratification de la norme OIT et pour que les pouvoirs publics et le patronat s'engagent à sécuriser le travail des femmes et soient contraints de lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

Rdv à Paris : 14h place de l'Opéra !

Consultez, remplissez et diffusez notre questionnaire anonyme sur les violences sexistes et sexuelles !

Questionnaire visant à mesurer les violences sexistes et sexuelles sur nos lieux de travail dans l'académie de Créteil. La CGT interpellera les autorités académiques sur la base de ces remontées pour gagner sur ces propositions visant à éradiquer les violences sexistes et sexuelles.

Source : http://www.cgteduccreteil.org/23-novembre-sto…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Violences sexistes et sexuelles :

Le courage de celles qui ont osé dénoncer les violences sexuelles et sexistes dans le spectacle permet de franchir une étape dans la lutte contre ce fléau !

CGT spectacle

Le discours prononcé par le ministre de la culture Franck Riester aujourd'hui jeudi 14 novembre à l'occasion des « assises sur la parité, l'égalité et la diversité dans le cinéma » marquent une étape dans l'expression de la prise de conscience par l'Etat du problème des violences sexuelles et sexistes particulièrement dans nos secteurs du spectacle vivant, du cinéma et de l'audiovisuel.

L'annonce du financement d'une cellule d'écoute pour les intermittentes et les permanentes des entreprises de spectacle victimes de violences est la réponse à une revendication que nous portons depuis des mois et nous nous réjouissons de son effectivité d'ici seulement quelques semaines.

Offrir aux victimes un moyen d'obtenir sans délai un soutien psychologique et des ressources juridiques pour faire cesser ce type d'agissements et faire sanctionner les coupables est un impératif qui fait donc désormais consensus dans la profession et au ministère de la culture.

Bien sûr nous restons vigilants jusqu'à la signature du plan d'actions par l'ensemble des partenaires et l'adoption de son budget à la hauteur de ce que les actions décidées appellent. Le niveau de l'intervention financière de l'Etat n'a pas été précisé par le ministre à l'heure actuelle.

Nous ne nous trompons pas sur les conditions qui ont permis cette avancée.

Sans la mobilisation des premières concernées, sans le courage exemplaire de celles qui se sont exprimées publiquement, sans l'écho important qu'elles ont provoqué dans toute la société, les revendications et les propositions que nous avons portées dans notre rôle d'organisation syndicale auraient pu attendre encore longtemps.

Raison pour laquelle nous appelons plus que jamais l'ensemble des artistes et des professionnel.le.s à se mobiliser contre le fléau des violences sexuelles et sexistes, notamment en participant en masse aux manifestations organisées le 23 novembre.

Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l'Audiovisuel et de l'Action Culturelle Cgt
01 48 03 87 60 - www.fnsac-cgt.com - cgtsexpectacle@fnsac-cexgt.com

Source : message reçu le 14 novembre 19h


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Samedi 23 novembre, mettons fin aux violences sexiste

Attac

La Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes a lieu tous les ans le 25 novembre.

Cette année, nous marcherons le samedi 23 novembre dans toutes les villes de France, dans les manifestations organisées par le collectif Nous Toutes, dont Attac est membre.

Nous marcherons pour dire STOP aux féminicides et aux violences sexistes et sexuelles. Nous marcherons pour exiger des politiques publiques à la hauteur et des moyens financiers supplémentaires.

Le 14 novembre 2019 était recensé le 136e féminicide de l'année de femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Depuis le 3 septembre 2019 et le lancement du "Grenelle contre les violences conjugales" par Marlène Schiappa, 35 femmes ont été tuées, alors que le gouvernement, qui a fait de l'égalité entre femmes et hommes la grande cause du quinquennat, n'annonce que des mesurettes empilées les unes sur les autres, sans politique d'ampleur ni budget, contrairement à la communication faite autour du milliard d'euros soi-disant investi. Par un tour de passe-passe et de "politiques transversales", le gouvernement tente de maquiller des lignes budgétaires qui en sont très éloignées en budget pour l'égalité femmes-hommes, alors qu'il y a urgence à agir.

Les violences sexistes et sexuelles contre les femmes prennent de multiples formes : physiques, psychologiques, économiques, sociales.

En France, en équivalent temps plein, les femmes sont toujours payées 18,5% de moins que les hommes, et perçoivent des pensions de retraite inférieures de 42% à celles des hommes. Elles assument toujours la majeure partie des tâches domestiques et parentales et occupent 80% des emplois à temps partiel.

Pour dire STOP à toutes ces inégalités, Attac vous invite à participer aux marches qui auront lieu partout en France : des marches dans de nombreuses villes sont prévues.

À Paris, la marche partira de la Place de l'Opéra à 14 h.

RDV Attac à 13h45 au 3 bvd des Capucines devant Starbucks. L'arrivée sera Place de la Nation.

Code couleur : portez quelque chose de violet ! Des foulards et pancartes seront également distribués.

Source : https://www.facebook.com/attacparisnordouest/…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Contre les féminicides et toutes les violences faites aux femmes

toutes et tous dans la rue le 23 novembre !

SUD santé sociaux

Assez de blabla pour la soi-disant grande cause nationale !

Le Grenelle des violences rendra ses conclusions le 25 novembre. Marlène Shiappa, Secrétaire d'État à l'Egalité, a annoncé en grandes pompes que plus d'un milliard d'euros était désormais consacré à l'égalité femmes hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Mais sans dire que 75 % de ce chiffre concerne en fait des dépenses de coopération internationales... prévues sur 3 ans !
Dans le même temps, le gouvernement a supprimé discrètement l'Observatoire qui dénombrait notamment les violences sexistes et sexuelles.
Truquer ainsi la réalité est honteux et révoltant.
De plus, le gouvernement ne propose que des mesures répressives, en réactions aux violences, et ne présente rien sur la formation ou l'éducation
Dans ces conditions, nous n'attendons rien de ce Grenelle. 

Mobilisons-nous toutes et tous contre les violences faites aux femmes !

Que ce soit dans la rue, le métro, au sein de notre famille ou de notre couple, ou encore au travail, les agressions, harcèlements, violences sexistes et sexuelles, pouvant aller jusqu'au féminicides, nous touchent toutes à des degrés divers.
Plus de 135 femmes ont été tuées depuis janvier 2019 par leur compagnon ou ex compagnon. Plus d'un tiers d'entre elles avaient porté plainte.
Une femme sur 5 sera victime de harcèlement sexuel au cours de sa carrière professionnelle.
Notre secteur d'activité n'en est pas exempt : bizutages dégradants dans nos écoles, ambiances sexistes sur les lieux de travail, harcèlements sexuels, voire viols.

Mobilisons-nous contre les violences économiques et politiques austéritaires

En plus des 2 mois de salaires qu'une femme perd chaque année, nos métiers, fortement féminisés, ne sont pas reconnus à hauteur de leurs qualifications et responsabilités ainsi qu'au niveau de leur pénibilité. Ils font aussi partie des plus précaires.

La casse du code du travail et l'assouplissement des conditions de licenciement précarise toujours plus les femmes, et isolent toujours plus celles qui vivent des violences. Les réformes des retraites, du chômage et des services publics vont être autant d'entraves aux possibilités d'autonomie des femmes victimes de violences : comment quitter le foyer lorsqu'on n'a pas d'argent ? Partir avec ses enfants lorsque l'école est à 50 km ou qu'il n'y a plus de ligne de train pour sortir de son village ?

De même comment permettre un réel suivi des femmes victimes de violences quand les permanences téléphoniques sont saturées et qu'on ne rajoute pas de moyens ? Quand on diminue les budgets des associations qui luttent contre les violences faites aux femmes, ou pour aider les victimes ? Quand on met des référent-es violences dans les hôpitaux sans embaucher de personnel ?

Mobilisons-nous pour des mesures ambitieuses !

SUD Santé Sociaux exige des mesures ambitieuses et des moyens financiers pour que la lutte contre les violences faites aux femmes soit une priorité.
Nous exigeons

  • des moyens humains et financiers pour pouvoir accueillir dignement les femmes qui portent plainte, les écouter et mettre en œuvre des moyens de protection,
  • l'application de l'ordonnance de protection,
  • l'augmentation des moyens pour les associations qui accueillent les femmes victimes de violences,
  • une éducation non sexiste dès le plus jeune âge,
  • des formations obligatoires pour les professionnel.les de santé, du médico-social et du social,
  • la revalorisation des salaires des métiers dits « féminins » et la reconnaissance des qualifications, des responsabilités et de la pénibilité (horaires, amplitude, rythmes de travail),
  • de véritables mesures contre les ambiances sexistes et le harcèlement sexuel au travail.

Source : http://www.sudsantesociaux.org/contre-les-fem…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Cortège Latino-américain #NiUnaMenos - 25N

Contre toutes les violences faites aux femmes

La nouvelle vague féministe intergénérationnelle et internationale ne cesse de croître et de s'étendre, se renforçant de plus en plus en termes d'organisation et de construction dans la lutte pour les droits des femmes. Cela nous donne la possibilité mais aussi la responsabilité de tout changer, de construire le rapport de forces nécessaire pour bouleverser ce système qui nous exploite, nous opprime et nous tue.

Nous crions #NiUnaMenos contre toutes les violences structurelles et systémiques faites aux femmes, dont le féminicide est le dernier maillon d'une longue chaîne. Elles sont nourries par une éducation machiste, cautionnées par des institutions complices et imposées par le système capitaliste qui exploite au maximum nos corps et nos vies.

Nous crions également #NiUnaMenos face aux avortements clandestins, car dans pratiquement tous les pays d'Amérique Latine, les femmes avortent d'une manière totalement précaire, ce qui revient à dire que l'avortement est encore un privilège de classe. Le manque d'accès à une éducation sexuelle de qualité, aux moyens de contraception et aux méthodes d'avortement sûres nous oblige à décider entre l'esclavage d'une maternité non choisie et le danger d'un avortement clandestin dans des conditions qui mettent nos vies en péril. Nos corps et nos désirs nous appartiennent!

#NiUnaMenos contre les violences économiques, parce que 90% des personnes les plus pauvres du monde sont des femmes: elles occupent les emplois les moins reconnus et les plus précaires, tandis que les tâches reproductives sont presque exclusivement assurées par elles, ce qui constitue un travail gratuit et non reconnu qui bénéficie directement au patronat. Face à la féminisation de la pauvreté: féminisation des résistances!

#NiUnaMenos contre la répression policière et la discipline de genre, parce que les femmes, à l'avant-garde de toutes les luttes dans différents pays du monde, sont fortement réprimées. Le mois dernier, nous avons vu comment les chiliennes ont été forcées de se déshabiller, harcelées, humiliées et violées par les militaires, dont la formation est héritée de l'école française de la guerre d'Algérie. Nous dénonçons cette pratique qui tente d'imposer une « discipline de genre », condamnant avec fureur celles qui remettent en cause l'ordre social patriarcal.

#NiUnaMenos pour revendiquer la solidarité féministe et internationaliste, et élever nos voix contre le racisme, la LGBTIQ+phobie, la xénophobie et l'islamophobie, qui témoignent de la prégnance du caractère néocolonial des appareils de domination. À cet égard, nous dénonçons et rejetons résolument les principes du Ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et du Ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, qui prennent position contre le voile au nom de la laïcité et criminalisent les pratiques de la religion musulmane au nom d'une supposé émancipation des femmes.

Nous rejetons aussi le coup d'État civico-policier en Bolivie, perpétré par des secteurs de droite du pays avec la complicité de l'armée, et commandé par les Etats-Unis. Nous dénonçons le caractère raciste et colonialiste de cette nouvelle manœuvre impérialiste pour contrôler les ressources et les peuples de notre continent : l'Abya Yala.

Nous soutenons avec force et grande admiration les mouvements sociaux de résistance qui se tiennent en ce moment au Chili, Costa Rica, Honduras et Haïti, et qui ont eu lieu en Equateur et Venezuela. L'Amérique latine se lève en force contre le néolibéralisme qui l'opprime, qui veut l'utiliser comme territoires de conquête pour les grands capitaux, avec le soutien et l'intérêt indéniable des Etats-Unis.

L'exploitation capitaliste, s'appuyant et se nourrissant des systèmes d'oppressions, renforce et perpétue les violences multiples envers les femmes et les personnes LGBTIQ+. Assez de démagogie et de punitivisme, assez de nationalisme dans nos féminismes! Nous refusons l'instrumentalisation de nos luttes par les appareils de l'État. Face au système mondial qui perpétue les violences contre les femmes : organisation féministe et internationaliste!

¡Si tocan a una, nos organizamos miles !
Si vous en touchez une, nous répondons par milliers !
#NIUNAMENOS

Source : https://www.facebook.com/events/2527567987327…


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Manifestation contre les violences faites aux femmes

Lutte ouvrière

À l'heure où nous écrivons, 131 femmes ont été assassinées en France par un compagnon ou un ex-conjoint depuis le début de l'année 2019. Une femme est tuée tous les deux à trois jours, parmi les 200 000 victimes annuelles de violences conjugales ou parmi les 80 000 victimes de viol ou de tentative de viol.

Le Grenelle des violences conjugales, commencé début septembre et qui doit se terminer le 25 novembre, consiste en dénonciations, déclarations d'intention, voire projets de mesures. Mais les moyens sont largement insuffisants pour mettre à l'abri rapidement partout et tout de suite les femmes en danger. Les associations comme Osez le féminisme ou Nous toutes, dénonçant les insuffisances hypocrites du gouvernement, « qui ne fait que de la com' », exigent qu'un milliard d'euros soit mis sur la table pour parer au plus urgent.

Les exigences de ces associations, incluant les moyens financiers, comprennent la formation des professionnels à détecter les violences et à réagir de manière efficace, l'ouverture de places pérennes d'hébergement dans des lieux dédiés, la démultiplication des ordonnances de protection et la systématisation des bracelets électroniques pour les compagnons violents condamnés, la prévention obligatoire et systématique à l'école, l'obligation faite aux entreprises de prévenir effectivement les violences sexistes et sexuelles au travail et de protéger les femmes victimes de violences conjugales.

Toutes ces mesures s'imposent. Le combat contre cette société qui impose aux femmes injustices et discriminations, ne serait-ce que par le biais de l'inégalité salariale, doit être mené ici et maintenant.

Une manifestation est appelée par le collectif Nous toutes et d'autres organisations syndicales ou féministes. Lutte ouvrière s'y associe.

Samedi 23 novembre à 14 heures à Paris place de l'Opéra

Source : https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/ile…