mercredi 11 septembre 2019 à 13h
Manifestation à Paris - santé et action sociale
https://paris.demosphere.net/rv/72096
Trajet / parcours: départ 13h, Place d'Italie en direction du ministère de la santé
Rendez-vous particuliers:
- 12h00: départ collectif du local CGT de l'hôpital Cochin
Cette page, sur Démosphère, sera régulièrement mise à jour avec les informations pratiques et les tracts d'appel.
Ensemble, public, privé « Le 11 septembre 2019, toutes et tous à Paris »
CGT santé et action sociale
Cela fait des années que les Services Publics sont laminés par des réformes et des budgets qui détériorent leur fonctionnement et réduisent leur capacité à mener à bien leurs missions auprès de la population.
Aujourd'hui, dans le secteur privé comme public, le gouvernement Macron déclare la guerre à la Santé et à l'Action Sociale. L'ennemi véritable de Macron, c'est le peuple qu'il dépouille de ses droits et de ses biens : augmentation CSG, réduction de l'ISF, ordonnances Travail, SNCF, Fonction Publique (État, Territoriale et Hospitalière), formation, protection sociale et retraite...
La cible principale du gouvernement : les services publics.
Propriété du peuple, ils garantissent la réponse aux besoins fondamentaux quelle que soit la condition de l'individu, ils réduisent les inégalités et sont garants de la redistribution sociale, ils maillent les territoires et sont au service de la population et non des intérêts d'actionnaires voraces.
La méthode est simple et toujours la même : frapper vite et fort, assommer la population sous l'avalanche des mauvais coups.
La conséquence de la refonte des instances représentatives du personnel aboutit à une réduction drastique des moyens syndicaux et donc de notre capacité à vous informer, vous accompagner et vous défendre.
Le but ? Casser tout ce qui gêne le démantèlement, le morcellement et la privatisation des services publics.
Pour des moyens à la hauteur de la santé et de l'action sociale :
- La défense du statut des fonctionnaires
- La défense et l'amélioration des conventions collectives.
- L'arrêt des fermetures de lits et de services
- L'augmentation des salaires pour tou.te.s
- Un financement pérenne et inscrit dans la loi de tous les établissements.
Statut, emplois, droit du travail, salaires, conditions de travail, services publics, retraite:
Ne rien faire c'est laisser faire !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/72096
Source : http://www.communcommune.com/2019/08/toutes-e…
Source : http://coordination-defense-sante.org/2019/07…
Source : http://www.cgtcochin.fr/Reforme-des-retraites…
Patients, familles, usagers: ensemble le 11 septembre 2019
Rejoignez les personnels soignants pour dire : stop à la casse de l'hôpital et des services publics !
CGT
Depuis quelques années, avec une accélération ces derniers mois, la presse se fait l'écho d'événements inacceptables survenant dans nos hôpitaux publics : urgences débordées, manque de lits, fermetures de services et d'hôpitaux, souseffectifs chroniques dans les EHPAD…
La liste est longue des constats d'une dégradation de la situation d'accueil et de prise en charge des patient.e.s et de leurs familles.
Les conséquences sont catastrophiques pour les personnels avec la multiplication des cas de burn out, d'arrêts de travail et de suicides sur le lieu de travail. Alors que le rôle des soignant.e.s est de soulager la souffrance des autres, le fait de souffrir eux-mêmes d'une perte de sens dans leur travail est insupportable. D'année en année, nous devons faire
plus avec moins et, à force de tirer sur la corde, celleci est en train de craquer. Le discours de la ministre de la Santé qui se veut rassurant, avec de grandes déclarations sur le fait que l'hôpital n'est pas une entreprise, est contredit dans les faits par une loi de finance de la Sécurité Sociale qui demande encore plus d'économies !
Quelle politique de santé voulons-nous pour nous, nos enfants, nos patient.e.s, nos résident.e.s, nos personnes âgées ? La santé n'est pas une marchandise et l'hôpital ne peut pas être géré comme une entreprise.
« Défendre le service public, c'est donner à chacun.e la possibilité d'être soigné.e.»
Nous exigeons :
- Un moratoire à toute fermeture de lits, de services et d'hôpitaux,
- un véritable plan de remise à niveau et de développement du service public hospitalier,
- L'arrêt des plans d'économie dits «plans de retour à l'équilibre» qui se traduisent systématiquement par des suppressions de postes,
- La fin des politiques de rigueur qui étranglent les établissements publics.
Nous proposons :
- La mise en place d'un grand plan d'emploi et de formation des personnels toutes catégories confondues des aidessoignant.e.s aux médecins. Pour les seuls EHPAD et l'Aide à domicile, les besoins sont chiffrés entre 200 000 et 300 000 emplois,
- La suppression immédiate de la taxe sur les salaires pour les hôpitaux, qui représente 4 milliards d'€, soit l'équivalent de 100 000 emplois (rappelons le choix du gouvernement de supprimer l'ISF qui rapportait exactement ce montant à l'État);
- Des centres de santé rattachés aux hôpitaux avec des médecins et des personnels salariés sous statut qui permettent de répondre à la désertification des territoires et aux besoins de la population, tant au niveau de l'offre de santé en ville que dans les hôpitaux de proximité.
Comme vous le savez, quand les personnels hospitaliers font grève ils portent un badge, mais continuent à vous soigner et à assurer le bon fonctionnement du service public.
C'est pourquoi nous vous demandons de nous soutenir et d'appuyer nos revendications.
Nous avons besoin des hôpitaux publics
CGT Paris
Nous avons besoin des hôpitaux publics avec des moyens humains et matériels nécessaires pour répondre aux besoins !
Si depuis des années les hôpitaux vont mal, c'est à cause des multiples réformes, lois et restructurations qui ont imposé des fermetures de services, de lits et la modification du financement - dans une logique néolibérale de rentabilité au lieu de prendre les besoins de la population comme boussole.
Et ce sont les personnels et les usagers et patients, qui en subissent les conséquences : surcharge de travail, manque de personnels, manque de temps, manque de matériel, longues attentes pour des rendez-vous, « parqués » voire oubliés sur les brancards dans les couloirs pendant des heures, burnouts…problèmes que la presse fait connaître.
Régulièrement les usagers partagent leurs expériences, dénoncent les manquements tout en soulignant le professionnalisme des personnels
Dans beaucoup d'hôpitaux et services, les personnels avec leurs représentant.es dénoncent les décisions politiques et se battent contre les conséquences néfastes.
Suite à la dégradation d'accessibilité à la médicine en ville, les urgences dans les hôpitaux sont particulièrement exposées avec une affluence de patients qui a doublé en 20 ans.
Dans ce contexte, la grève inédite depuis plusieurs mois et dans plus de 200 services d'urgences n'est que la réponse logique à la situation dégradée devenue insupportable pour les personnels.
La CGT Paris soutient les grèves et actions des services d'urgence comme des autres services qui luttent également pour l'augmentation des salaires, des effectifs et des moyens nécessaires (lit, médicaments, matériel…).
Même si certains services d'urgences à Paris suspendent actuellement le mouvement et grève et utilisent d'autres formes d'actions, rien n'est réglé sur le fond.
Une mobilisation massive, tous services confondus dans les hôpitaux et les EHPAD, peut faire sauter le carcan de la loi de financement de la sécurité sociale qui impose chaque année des plans d'économies lesquels étranglent l'hôpital public.
La CGT Santé Action Sociale appelle l'ensemble du monde hospitalier à une journée d'action le 11 septembre.
UD CGT Paris
Le nouveau mille-feuille hiérarchique qui va nous étouffer !
CGT Cochin
Les multiples reformes que met en place MACRON ont une incidence sur notre façon de travailler à COCHIN.
La dernière en date est la création d'un établissement de santé complètement artificiel regroupant les 3 groupes hospitaliers : Necker, COCHIN/BROCCA/HD et HEGP/CORENTIN CELTON : APHP.5 ou APHPUC !
16 départements médicaux universitaires(DMU) vont être éparpillés sur la rive gauche parisienne !
Eparpillé sur tout le sud de PARIS, ce « supra GH » n'a aucune unité, même pas celle des moyens de transport (pas de ligne directe entre les 3 établissements principaux) !
Les lignes hiérarchiques (déjà suffisamment lourdes comme ça à l'APHP) sont encore plus confuses qu'avant ! Les Directeurs ont des attributions obscures et emmêlées et des titres tellement ronflants qu'une carte de visite ne suffit plus à les contenir ! Préfigurateur de ceci, etc…).
Ce mille-feuille de plus en plus pesant écrase une masse d'exécutants (médicaux, paramédicaux, ouvriers, techniciens, etc..) de moins en moins nombreux, eux, qui sont astreints à une hausse de productivité dans un milieu chaotique !
Ce grand chambardement intervient dans un contexte de transformation du statut de la fonction publique qui nous touche de plein fouet.
MACRON crée une nouvelle précarité en généralisant l'emploi des CDD et en fragilisant les titulaires par le biais des détachements automatiques et des ruptures conventionnelles pour les fonctionnaires, y compris les agents de l'hôpital !
Cette précarité est déjà dénoncée par la CGT (un travailleur sur cinq est CDD dans la fonction publique hospitalière). Acquérir un logement ou faire des projets familiaux à long terme est alors complètement impossible !
De plus, MACRON se moque ouvertement des travailleurs en faisant disparaitre la pénibilité pour les personnels de santé ! Une grande partie des agents de l'hôpital sera obligée de travailler 2 ans de plus après 62 ans ou 7 ans de plus après 57 ans pour avoir une pension de retraite qui, en fait, sera dévalorisée !
Travailler plus longtemps se fera dans une ambiance inéquitable. En effet, la « valeur » de l'agent dépendra de l'appréciation du cadre.
Ces reformes se font sans concertation, malgré ce que clament tous les amis de MACRON.
La grande majorité des syndicats rejette la méthode et les objectifs du gouvernement mis en place par MACRON.
Au niveau local, le manque de transparence a conduit les représentants CGT à faire appel au tribunal devant le manque de clarté des transformations locales d'APHP.5.
Au niveau national, 11 et 24 septembre : Manif nationale !