mardi 2 juillet 2019 à 10h
Manifestation cheminots
Le 2 juillet 2019 : dégelons les salaires !
https://paris.demosphere.net/rv/71637
Après 4 années de gel des salaires, la situation devient difficile pour bon nombre de cheminots. Force est de constater que les primes individuelles diverses et variées, véritable outil de management, ne répondent pas aux exigences et, au final, n'améliorent pas nos conditions de vie.
Soyons nombreux le 2 juillet devant le siège de l'entreprise !
En effet, c'est ce jour-là que se tiendront les négociations annuelles obligatoires à Saint Denis. La CGT y portera avec force une augmentation générale significative des salaires, seule mesure qui permette dans la durée d'améliorer notre pouvoir d'achat, notre système de protection sociale, tant sur la partie santé que sur la partie retraite.
En effet, le salaire c'est :
- ▪ Le « salaire direct » (le net perçu chaque mois par le cheminot), dont le montant est, pour une très large part, lié au paiement de la qualification résultant de l'application de la grille salariale et de la valeur du point ainsi que les EVS et les gratifications.
- ▪ Le « salaire socialisé » est constitué par les cotisations sociales dites « salariales » ou « patronales ». Elles sont déterminées à partir du salaire brut résultant du système salarial, et sont versées par l'employeur aux diverses caisses de protection sociale parmi lesquelles il y a la Caisse de Prévoyance et de Retraite (CPR) pour les cheminots du Statut (les caisses de Sécurité Sociale et les caisses complémentaires pour les contractuels).
Les prix augmentent, pas les salaires ! Ça suffit !
CGT revendique :
- De porter le salaire minimum et la pension minimum à 1 800 euros brut mensuels (intégrant le traitement, l'indemnité de résidence, la prime de travail) ;
- Des augmentations générales des salaires permettant un rattrapage du pouvoir d'achat perdu par les cheminots et une reconnaissance de l'augmentation de la technicité de leurs métiers ;
- De transformer la PFA en véritable 13e mois incluant le traitement, l'indemnité de résidence et la prime moyenne théorique de travail. Celle - ci doit être attribuée à tous les cheminots ;
- De substituer aux gratifications d'exploitation et de vacances actuelles pour tous les cheminots, une prime de vacances unique et uniforme payable en juin et représentant le salaire mensuel minimum d'embauche majoré de 10 % par enfant à charge ;
- De combler le « creux de grille » qui pénalise les positions 4 à 18 pour permettre une évolution régulière de la rémunération de tous les cheminots tout au long de leur carrière…
C'est pourquoi la Fédération CGT appelle les cheminots à participer massivement au rassemblement devant le siège de la SNCF à Saint Denis (RER D - Stade de France) le 2 juillet 2019 à 10h00.
Sortons de l'ère glaciaire,
dégelons les salaires !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71637
Source : https://www.cheminotcgt.fr/federation/le-2-ju…
Manifestation cheminots
Salaire - salaire socialisé - pension : mêmes enjeux, mêmes combats !
Depuis 4 années, les salaires sont gelés à la SNCF, accentuant fortement la baisse du pouvoir d'achat de tous les cheminots.
Les pensions sont sur la même trajectoire depuis 10 ans !
Fin de la péréquation en 2009, puis gel des pensions sur plusieurs années et trop faible revalorisation des pensions à 0,3 % au 1er janvier 2019, s'accompagnent des effets de l'augmentation de la CSG, conduisant à une perte sèche pour une large majorité des retraités cheminots.
Rappelons que le travail des salariés crée des richesses, il n'est donc pas un coût, contrairement à ce que prétendent le patronat et ses soutiens, mais il a un prix : LE SALAIRE !
Actifs - Retraités, tous concernés par la revalorisation des salaires.
Car aujourd'hui, le salaire, contrepartie de l'utilisation de la force de travail dans la production, est constitué par :
- Le « salaire direct » (le net perçu chaque mois par le cheminot), dont le montant est, pour une très large part, lié au paiement de la qualification résultant de l'application de la grille salariale et de la valeur du point ainsi que les EVS et les gratifications.
- Le « salaire socialisé » constitué par les cotisations sociales dites « salariales » ou « patronales », déterminées à partir du salaire brut résultant du système salarial, et versées par l'employeur aux diverses caisses de protection sociale parmi lesquelles il y a la Caisse de Prévoyance et de Retraite (CPR) pour les cheminots du Statut (les caisses de Sécurité Sociale et les caisses complémentaires pour les contractuels).
Les cotisations sociales visent à financer collectivement et solidairement les dispositifs de protection sociale conquis par les salariés, d'où le terme de « salaire socialisé ». Ces cotisations permettent d'acquérir des droits qui peuvent être individuels, familiaux ou conjugaux, en matière de couverture maladie, maternité, invalidité, décès et accident du travail, de couverture retraite et réversion, de couverture « famille », de Fonds d'Action Sanitaire et Social (FASS), de prise en charge de la perte d'autonomie, ou encore du chômage…
Ensemble, le 2 juillet, portons nos exigences et revendications en matière de salaires et de pensions :
- Une augmentation générale des salaires à la SNCF avec un salaire minimum à 1 800 € brut mensuels et élever le minimum de pension au niveau du SMIC pour une carrière complète ;
- L'indexation des pensions sur l'évolution des salaires moyens et non sur celle des prix ;
- L'annulation immédiate de la hausse de la CSG pour tous les retraités comme première étape et aller vers son abrogation ;
- Le maintien de la pension de réversion selon les modes de calcul actuels…
Les moyens existent :
Chaque mois, chaque cheminot crée en moyenne 6 000 € de richesse en plus de son salaire. Ces richesses doivent être réparties entre les salaires et les investissements.
Depuis 4 ans, si les salaires avaient été augmentés à la SNCF, ne serait-ce que pour compenser l'inflation, chaque cheminot percevrait en moyenne 100 € de plus par mois, et donc des moyens supplémentaires pour notre système de prévoyance et de retraite !
Ensemble, actifs et retraités,
exigeons le « dégel » des salaires et gagnons une véritable revalorisation des salaires
Tous devant la direction SNCF à Saint-Denis (RER D : Stade de France Saint Denis)
Le mardi 2 juillet 2019 à 10h00