thème : international
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mardi 25 juin 2019 à 18h30

Soirée publique de mobilisation pour la Palestine

Vivre et résister dans un camp de réfugiés

Le collectif Palestine de Créteil invite Abdelfattah Abusrour, fondateur du Centre Culturel Alrowwad du camp de réfugiés Aïda de Bethléem.
Il témoignera sur la situation quotidienne des réfugiés.

Le mardi 25 juin 2019 à 18h30 à la MJC Madeleine Rebérioux - 27 av. François Mitterrand, Créteil

Buffet prévu - Faites nous part de votre participation à la soirée.

Entrée libre

« Vivre et résister dans un camp de réfugiés palestiniens»

Le camp de réfugiés palestiniens d'Aïda de Bethleem est situé en Cisjordanie, à deux kilomètres au nord de Bethléem et à 12 kilomètres au sud de Jérusalem.

Aujourd'hui, 6 000 habitants sont concentrés sur une surface de 4 hectares (équivalent à 6 terrains de foot).

En 1948, 70% des palestiniens ont été chassés de leurs maisons et sont devenus des réfugiés dans 59 camps dans le monde et sur leur propre terre. 350 villages ont été détruits par les milices et l'armée israélienne. Les habitants du camp d'Aïda viennent de 35 villages de Palestine.

La place manque, il n'y a pas d'espace libre où les enfants peuvent jouer, pas d'espaces verts, pas de jardins, pas de lieux de respiration.

La situation est constamment tendue. La plupart des habitants ne disposent pas d'autorisation de circuler et ne peuvent plus quitter Bethleem.

Le mur illégal d'apartheid, construit par l'armée d'occupation israélienne, qui jouxte le camp, leur interdit désormais d'accéder à Jérusalem.

Le camp est le théâtre de violences répétées de la part de l'armée israélienne. Plusieurs dizaines de morts, des millions d'€ de dégâts matériels : c'est le quotidien des habitants.

Pour briser la résistance palestinienne, les soldats viennent de jour, comme de nuit dans le camp, entrent dans les maisons, arrêtent et brutalisent les habitants, et en particulier les jeunes.

En 1998, le centre culturel d'Al Rowwad et le théâtre d'Al Rowwad sont créés. Ils jouent un rôle central dans la vie locale du camp. Les réfugiés Palestiniens y développent une histoire, des traditions et une culture qui leurs sont propres.

«Dans un camp comme Aïda où il n'y a plus d'espace, où le héros est celui qui porte le fusil et où le grand rêve est de mourir pour la Palestine, il fallait inventer un lieu où rester vivant. En résistant sans aucun compromis, mais en offrant d'autres possibilités aux enfants que celles d'aller se faire sauter dans un bus», explique Abdelfattah ABUSROUR

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71495
Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article7241