thème : travail
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lundi 8 décembre 2008 à 20h

Café politique
Quel avenir  pour les services publics ?

Lundi 8 décembre à 20h au Rigoletto 

Des syndicalistes de plusieurs services publics prendront la parole

Les services publics sont l’objet de nombreuses attaques de la part du gouvernement Fillon comme de ceux qui l’ont précédé : réductions massives d’effectifs, de crédits, du nombre de sites, menaces de privatisation…

Cette politique a pour conséquence une dégradation importante de ces mêmes services publics : attente de plus en plus longue aux guichets de la poste, encombrements des services d’urgence dans les hôpitaux, difficultés pour ’avoir des renseignements précis et un véritable dialogue car des services ferment et sont remplacés par des messageries vocales, classes surchargées dans les écoles, vieillissement du matériel et des infrastructures dans les transports, remise en cause du principe de gratuité, augmentation de tarifs,…

Le gouvernement dit que les caisses sont vides et qu’il est de moins en moins possible de financer les services publics ;

Mais de qui se moque-t-il ?

- quand il réduit les impôts des plus riches de plusieurs milliards,
- quand il refuse d’augmenter les cotisations patronales et les réduit même à hauteur de plusieurs milliards chaque année
- quand il dit être prêt à débloquer 360 milliards d’euros pour les seules banques
- quand il augmente la dotation financière de l’enseignement privé tout en réduisant celle de l’école publique

Pas de service public sans redistribution des richesses

Face à une telle entreprise de casse organisée, nous répondons qu’effectivement les services publics ont un coût… mais qu’ils n’ont pas de prix, parce qu’ils ont pour but de satisfaire des besoins essentiels de la population.

Nous estimons également qu’ils ne peuvent pas exister sans redistribution des richesses..

Les services publics ont pour la plupart été créés après la Deuxième guerre mondiale dans une France ruinée et détruite. A qui peut-on faire croire que la 5e puissance économique de la planète ne pourrait plus les financer ?

On s’est battu pour les créer. On doit se battre pour les garder !

Il n’y a pas de fatalité, puisque de l’argent, il y en a.

Les services publics existent parce que les travailleuses et travailleurs se sont battu pour les avoir.

La population y est majoritairement attachée. Mais seule son intervention permettra de les sauver. C’est grâce à la mobilisation que le gouvernement a renoncé à fermer les hôpitaux de Saint Affrique et de Carhaix, c’est aussi grâce à elle que nous pouvons empêcher la vente de la poste au privé.

Comment s’organiser pour faire reculer le gouvernement ?

Comment agir pour renforcer des services publics et pour que travailleurs-ses et usager-e-s décident de leur avenir à la place de ceux qui veulent les mettre à mort ?

Nous vous proposons d’en débattre lors du Café politique qu’organise le Réseau XIXe

Cette réunion est organisée par le Réseau XIXe. Le Réseau XIXe est composé de militantes et de militants des Alternatifs, d’Alternative libertaire, de la Ligue communiste révolutionnaire, du Nouveau parti anticapitaliste, du Parti communiste français, de la CGT, de Solidaires et d’habitant-e-s qui débattent et agissent ensemble dans le XIXe pour favoriser le développement des luttes, des solidarités et pour favoriser l’émergence d’une alternative au capitalisme

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7145