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mercredi 26 juin 2019 à 8h

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Rassemblement

300 000 Chomeur·es exclus de l'assurance chomage

Le 18 juin, le gouvernement présentera son projet de réforme de l'assurance chômage. Les quelques éléments rendus publics annoncent déjà une véritable catastrophe sociale. Aujourd'hui, moins d'un chômeur sur deux est indemnisé, et plus de 6,5 millions de chômeurs et précaires sont inscrits à Pôle emploi, soit 25 % de la population active. Mais la nouvelle réforme va encore aggraver la situation, et faire peser toujours plus le poids de la misère et de la culpabilité sur les plus démunis.

Les conditions d'accès à l'assurance chômage vont être rendues plus difficiles par la modification de la durée d'affiliation. Il faudra bientôt avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois. Cette seule réforme va exclure de l'assurance chômage plusieurs centaines de milliers de chômeuses et chômeurs. Les jeunes vont être massivement touchés, retardant encore l'accès à l'indemnisation et excluant du chômage ceux qui travaillaient pendant la période estivale.

Les précaires, principales victimes du projet

Lors de son discours de politique générale qu'il prononçait, mercredi 12 juin à l'Assemblée nationale, Edouard Philippe a annoncé vouloir mettre fin à des « situations où le montant de l'allocation mensuelle du chômage est supérieur au salaire mensuel moyen perçu ». Cette déclaration du Premier Ministre est bien sûr un mensonge éhonté régulièrement dénoncé par les organisations de chômeurs et les syndicats de salarié∙es de Pôle emploi. Mais il annonce en réalité la volonté de revenir sur les règles de calcul des allocations, de leur cumul avec les revenus d'un travail et du système des droits rechargeables.

Le gouvernement a aussi annoncé le projet démagogique d'une dégressivité des droits sur les indemnités les plus élevés. En faisant mine de jeter l'opprobre sur les salarié∙s les mieux indemnisés, il réintroduit le principe de dégressivité qui risque fort de se généraliser ensuite à l'ensemble des chômeuses, chômeurs et précaires.

À la lecture des quelques éléments rendus publics de la future réforme, on peut constater que le gouvernement, comme à son habitude, s'en prend aux plus fragiles. Cette réforme a comme principal objectif de réaliser des économies sur les dos des précaires ; elle va toucher plus durement les femmes et les jeunes, principales victimes du temps partiel subi et des contrats courts.

Contre cette politique violemment antisociale, nous exigeons :

l'indemnisation de toutes les formes de chômage,
l'augmentation de 10 euros par jour de l'ensemble des allocations,
l'arrêt des contrôles et des sanctions sur les demandeurs d'emploi,
la baisse des loyers et l'augmentation des APL.

Rendez-vous le 26 juin à partir de 8 heures devant L'UNÉDIC

Le collectif Unédic

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71422
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article244…


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Rassemblement

Macron assassine l'indemnisation des privés d'emploi

Alors que 20 % seulement des 11 millions de travailleurs privés d'emploi et précaires sont indemnisés, le gouvernement annonce de nouveaux décrets anti-chômeurs, qui visent encore à sortir des centaines de milliers de privés d'emploi de toute indemnisation :

Restriction des conditions d'accès à toute allocation chômage (6 mois à travailler sur 24 au lieu de 4 mois sur 28 actuellement) ce qui reviendrait à éjecter des centaines de milliers de chômeurs de toute indemnisation !

Bonus pour les patrons qui organisent la précarité en contournant massivement la loi, alors qu'ils ont déjà touché plus de 245 milliards d'euros qui n'ont bénéficié qu'aux profits et pas à l'emploi !

Dégressivité des allocations aujourd'hui pour les cadres, demain pour l'ensemble des privés d'emploi ?? Nous l'avons déjà subi entre 1986 et 2001, sans avoir constaté un retour à l'emploi qui nous aurait sortis durablement du chômage.

Privés d'emploi, nous ne sommes pas responsables du chômage et de la précarité !

Derrière l'objectif de réduire de 4 milliards d'euros l'indemnisation des privés d'emploi,

Le gouvernement continue le mensonge selon lequel ce seraient les chômeurs et les précaires eux-mêmes qui choisiraient leur situation. Il veut cacher que gouvernement et patronat sont les vrais responsables qui organisent le chômage et la précarité, pour augmenter leurs profits

Urgence sociale : + 10€/jour

d'allocation chômage pour tous les chômeurs

100% des privés d'emploi indemnisés.

Rassemblement le 26 Juin à 8h

devant l'assurance chômage à Paris

2 rue Traversière (M) Gare de Lyon

Source : http://urif.cgt.fr/macron-assassine-lindemnis…


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Rassemblement

Assurance chômage

Mobilisation le 26 juin à Paris et en territoire

CGT

La CGT, les privés d'emploi, les intérimaires, les cadres, les intermittents du spectacle, les salariés de Pôle emploi, appellent à se rassembler, mercredi 26 juin, à Paris devant l'Unedic et en territoire, pendant le conseil d'administration de ce dernier pour exiger l'arrêt de la régression des droits. Assez de culpabilité ! Ce ne sont pas les salariés qui décident de pointer à l'assurance chômage...

La CGT, les privés d'emploi, les intérimaires, les cadres, les intermittents du spectacle, les salariés de Pôle emploi, appellent à se rassembler, mercredi 26 juin, à Paris devant l'Unedic et en territoire, pendant le conseil d'administration de ce dernier pour exiger l'arrêt de la régression des droits.

Assez de culpabilité ! Ce ne sont pas les salariés qui décident de pointer à l'assurance chômage. C'est bien le patronat qui décide de licencier, d'arrêter le contrat de travail, d'embaucher à temps partiel, etc. Perdre son emploi, c'est entrer dans la pauvreté et parfois dans l'isolement social.

Le Medef et les gouvernements successifs sont responsables de la situation de précarité et de violence que vivent les chômeurs. Face à l'appétit du patronat, le gouvernement Macron continue. Après les sanctions, voici maintenant la dégressivité des droits d'allocation chômage, accompagnée de nouvelles réductions d'effectifs à Pôle Emploi. C'est inacceptable !

Privés d'emploi, cadres, intérimaires, salariés du spectacle ne sont pas des profiteurs, comme le patronat et le gouvernement tentent de le faire croire. Bien au contraire, avoir des droits et en conquérir des nouveaux pour passer ces moments difficiles de la vie sont nécessaires et même vitaux.

Être accueilli par des agents de Pôle emploi qualifiés, disponibles et à l'écoute des demandeurs d'emploi est important pour ces derniers, pour trouver les passerelles nécessaires - par exemple, une formation professionnelle - ou retrouver un emploi. Donc, c'est de plus d'emplois dont on a besoin pour assurer cette mission de service public pour le retour à l'emploi.

À partir de ces éléments la CGT appelle à investir le 26 juin, à Paris et en territoire, par de forts rassemblements.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2190
Source : http://cgtbezons.over-blog.com/2019/06/assura…


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Assurance chômage : les chômeurs dans le viseur !

Des centaines de milliers de travailleurs précaires ciblés par le gouvernement…

CGT spectacle

Le 18 juin, le Premier Ministre et la ministre du Travail ont annoncé les mesures que compte prendre le gouvernement sur la réforme assurance chômage par décret cet été.

Un festival de baisses de droits considérables et une pantomime de mesurettes pour faire semblant de sanctionner les abus de contrats précaires par le patronat. Voici pour l'essentiel :

Le gouvernement veut « économiser » 3,4 milliards d'euros en 3 ans uniquement en baisses d'allocations. Pour ce faire, il privera 300.000 personnes de toutes allocations par le relèvement du seuil d'ouverture de droits à 6 mois de contrats sur 24 mois (4 mois de travail sur 28 mois actuellement).

Le calcul de l'allocation sera revu à la baisse avec un nouveau plafond mensuel.

Les cadres subiront une dégressivité de leurs indemnités de 30% au début du 7ème mois. Le président du Medef en a aussitôt profité pour réclamer une baisse des cotisations patronales pour les cadres, ce qui mettrait en danger le financement de l'Unédic.

Le gouvernement a renoncé à remettre en cause le régime dit « d'activités conservées » sous la pression des assistantes maternelles, les « Gilets Roses » qui ont manifesté régulièrement depuis des mois et interpellé nombre de députés. La lutte peut être gagnante !

Concernant les secteurs du spectacle (relevant des annexes 8 et 10), le gouvernement refuse de prendre en compte l'accord unanime professionnel du 21 janvier 2019 qui améliore l'accord de 2016.

Les franchises excessives sont donc maintenues, de même que la mauvaise prise en compte des congés maladie.

Le gouvernement n'annonce pas de baisses mais nous ne sommes pas à l'abri des changements de calcul de l'allocation, par effet miroir avec le régime général.

Les employeurs du spectacle sont épargnés par les bonus/malus et de la cotisation de 10€ sur les CDD d'usage, du fait de la double cotisation existante depuis 2003 pour les employeurs et les salariés.

De plus, le relèvement des seuils d'accès au régime général relance déjà les attaques contre nos annexes spécifiques : à Matignon, le Medef et la Cfdt ont signifié leur dépit de ne pas voir d'économies annoncées pour l'instant sur le dos des salariés intermittents du spectacle.

Bref deux constats : toutes les mobilisations pèsent et le combat n'est pas terminé contre le contenu des décrets !

Il faut amplifier les mobilisations unitaires dans toutes les professions et partout en France pour empêcher la casse de l'assurance chômage et de toute la protection sociale. Le gouvernement veut aller vite sur le dossier assurance chômage, pour enchaîner sur la « réforme » des retraites.

  • Le 20 juin à l'occasion du CNPS, interpellons le ministre de la Culture sur la casse des politiques publiques (Radio France, France télévisions, le réseau public de la décentralisation ...), de l'emploi et des droits sociaux ! Un rassemblement est organisé à 11H Place du Palais Royal.
  • Le 26 juin manifestons toutes et toutes ensemble pour les droits des chômeurs devant le conseil d'administration de l'Unédic qui doit discuter de la revalorisation des allocations et devant tous les Pôle emploi de France !

logo cgt spectacle

Source : message reçu le 19 juin 12h