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dimanche 16 juin 2019 à 9h

Questions sur la révolution citoyenne

Une journée de débats proposée par Ensemble Insoumis·es

📍 Programme de la journée :

9.00 - 12.00

Table ronde d'ouverture :

Où s'enracine la Révolution citoyenne? Humanité, peuple, nation, classes ; Unité et contradictions.

Intervenant-e-s :

14.00 - 15.45

Deux ateliers en parallèle :

Le bilan des Révolutions Citoyennes en Amérique Latine
Intervenant-e-s :

Le mouvement des Gilets Jaunes et la Révolution Citoyenne.
Nouveaux mouvements : du social et du politique
Intervant-e-s :

16.00 - 18.00

Table ronde de fin :

Retour sur la conquête et l'exercice du pouvoir.

Intervenant-e-s :

📍 Présentation de la journée :

Daniel Bensaïd mettait en garde en son temps quant à "l'éclipse de la raison stratégique", comme si on ne devait pas, en permanence, discuter, à la lumière donnée par la réalité des luttes, des chemins de l'émancipation. Cette nécessité s'est encore renforcée si on considère les involutions enregistrées en Amérique Latine ou la montée, un peu partout, de formations d'extrême droite d'extractions diverses. Et de l'autre côté de la balance, le renouveau de luttes populaires qui ne suivent pas, ou peu, les chemins traditionnels mêlant par exemple les prémisses d'une révolte populaire atypique à l'instar des Gilets jaunes et la poussée d'une nouvelle pensée radicale aux USA.

Beaucoup de ces expériences se sont menées, et se mènent toujours, au nom de la "Révolution Citoyenne". Manière certainement de ramasser en une formule la nécessité d'une rupture toujours aussi fondamentale et, à égalité, celle de l'implication tout aussi indispensable dans ce chemin difficile, des "citoyen-nes" sous la forme la plus démocratique possible. Deux impératifs qui ressortent encore plus nettement après le désastre du "socialisme réel" et les près de 40 ans maintenant de contre-révolution néo-libérale.

Mais tous les secteurs qui se réclament, à juste titre, de cette double nécessité, et donc de "La Révolution Citoyenne" n'y mettent pas toujours le même contenu. La formule a servi de drapeau à nombre d'expériences progressistes en Amérique Latine, avec des racines théoriques, des pratiques politiques et des trajectoires variées. Elle abrite le plus souvent l'extension du domaine de la révolution aux questions écologiques. Et parfois aussi la formule permet de mettre en discussion les nouveautés quant au(x) sujet(s) révolutionnaires et à l'engagement des "citoyen-nes" concerné-es. Le "peuple" plutôt que le "prolétariat" ; ou alors l'extension de ce prolétariat à la grande majorité du salariat (lui-même devenu numériquement largement majoritaire) ; et enfin (la liste n'est pas limitative) la manière de considérer ces citoyen-nes dans leur unité possible et à construire, mais aussi dans leur diversité de genre ou d'origine.

Parallèlement est mise en débat la question du chemin à suivre pour réaliser cette révolution. En particulier le lien entretenu entre les luttes dans et hors des institutions, celui de la représentation politique et enfin le type de démocratie à soutenir une fois parvenu au pouvoir pour permettre à cette révolution de gagner en soutien populaire et de combattre ses inévitables ennemis internes et externes. Et, dans tous ces cas, la place donnée aux thèmes de l'auto-organisation et de l'autogestion.

Il n'y a pas en la matière uniquement des questions. Des auteurs, des formations politiques, se sont engagés dans des réponses. C'est le cas du programme "l'Avenir en Commun" de la France Insoumise. Il s'agit alors, dans la journée de débats proposée, à la fois de confronter ces réponses dans leur variété, et de cerner autant qu'il y a lieu les approfondissements voire les remises en question nécessaires.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71301
Source : message reçu le 11 juin 15h
Source : https://www.facebook.com/events/4474242527256…