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mercredi 26 juin 2019 à 8h30

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Manifestaiton

contre le démantèlement du ministère du travail

CGT-CFDT-SUD-FSU-CNT-FO-UNSA-CFTC

  • 8h30 : rassemblement devant le CESE, place d'Iena, où la Ministre doit prononcer le discours d'ouverture du colloque pour le centenaire de l'OIT
  • 11h-11h30: départ en manifestation vers la DRH des ministères sociaux avenue Duquesne
  • 14h: assemblée générale nationale des agent-e-s du ministère pour discuter de la poursuite de la mobilisation

Face au mutisme de la ministre et de son encadrement, contre le démantèlement du ministère du travail, le 26 juin 2019, toutes et tous à Paris pour exiger des réponses !

Silence assourdissant de la Ministre et de son encadrement

Dès la diffusion des projets de circulaire, l'intersyndicale a demandé à la DRH la tenue d'une rencontre avec la ministre et la convocation d'un CTM extraordinaire afin d'obtenir enfin des explications quant à l'avenir de nos services. Deux semaines ont passé depuis cette demande, et le silence de la ministre et de son encadrement est assourdissant. La réunion ordinaire du CTM prévue le 18 juin a même été annulée ! C'est le mépris le plus total pour les agent-e-s et leurs représentant-e-s.

Pendant ce temps le gouvernement déroule sa politique et les restructurations se préparent. La circulaire relative à la « transformation des administrations centrales » a été signée le 5 juin. Elle enjoint aux ministres de présenter des propositions de rabotages dans leurs administrations centrales respectives dès le 15 juin ! C'est donc un plan social au pas de charge qui s'y profile. Et nous venons de prendre connaissance de la version définitive de la circulaire concernant l'organisation territoriale de l'Etat, signée le 12 juin. Tout est confirmé : fusion des DIRECCTE avec les DRJSCS, basculement des UD dans des Direction Départementales interministérielles, transfert des MOE en préfecture, transfert de l'ensemble des fonctions supports aux préfectures également avec suppressions de postes à la clef. Et si les termes « travail et emploi » sont réapparus dans l'intitulé de la future DDI, la circulaire précise aussitôt que cet intitulé n'est pas définitif et sera défini ultérieurement !

Partout les agent-e-s se mobilisent

Après la réussite de la journée nationale d'action du 21 mai, la mobilisation continue dans de nombreuses UD. En Pays de la Loire, les agent-e-s ont collectivement quitté la journée régionale Pôle T face à l'incapacité de la hiérarchie à donner des réponses et des garanties sur l'avenir des services. A Toulouse, nos collègues mobilisé-e-s ont interpellé Mme Pénicaud lors d'un déplacement pour l'inauguration d'un restaurant. En Nouvelle-Aquitaine, les agents ont investi la réunion du CHSCT pour demander des comptes à la DIRECCTE, etc.

Nous pouvons stopper leurs projets si nous poursuivons et amplifions la mobilisation. Continuons à interpeller la hiérarchie, à alerter les usagers et les organisations syndicales !

Faisons signer massivement la pétition nationale contre le démantèlement du ministère du travail : http://chng.it/jQrJFfcjBf

Et le 26 juin retrouvons nous toutes et tous en grève et en manifestation à Paris :

  • à partir de 8h30 : rassemblement devant le CESE, place d'Iena, Paris 16ème, où la Ministre doit prononcer le discours d'ouverture du colloque pour le centenaire de l'OIT
  • à 11h-11h30 départ en manifestation vers la DRH des ministères sociaux avenue Duquesne
  • à 14h, assemblée générale nationale des agent-e-s du ministère pour discuter de la poursuite de la mobilisation

Ensemble exigeons :

  • le maintien des UD DIRECCTE, échelon départemental des services du ministère du travail et de leurs missions
  • l'absence de mobilités forcées, notamment dans les services Emploi et support
  • l'arrêt des suppressions d'effectifs
  • un plan massif de recrutement sans attendre pour pourvoir les centaines de postes vacants dans tous les services.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71145
Source : https://solidaires.org/Mobilisations-les-26-e…
Source : http://cgt-tefp.fr/face-au-mutisme-de-la-mini…


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Grève et manifestation

contre le démantèlement du ministère du travail

Mme Pénicaud démantèle le ministère du travail

A la fin du mois de juin, le centenaire de l'OIT sera fêté en grande pompe à Paris. Pour marquer l'évènement, notre ministre n'a rien trouvé de mieux que de démanteler le ministère du travail. Car c'est bien ce que prévoit le projet de circulaire sur l'organisation territoriale de l'Etat : suppression des UD, transfert de la MOE et des services supports au ministère de l'intérieur, fusion des autres services dans une direction interministérielle sous la houlette du préfet avec suppressions de postes à la clef. Pour toutes les administrations qui l'ont subi, tels que nos collègues de la répression des fraudes, le passage en DDI a été un fiasco. Il s'est traduit par une désorganisation permanente et une pression accrue sur les effectifs et les moyens.

L'administration centrale n'est pas en reste puisque sont prévues une baisse des effectifs totaux, la suppression des prétendus « doublons », notamment dans les fonctions supports, et la délocalisation de services en régions ou en départements.

Poursuivons la mobilisation contre leur plan social

Suite à ces annonces, les agent-e-s se sont réuni-e-s, rassemblé-e-s, ont interpellé les RUD et les DIRECCTE dans des dizaines d'UD le 21 mai dernier. Malgré cela, l'administration n'a fourni aucune réponse à nos questions légitimes : quels emplois seraient précisément transférés en préfecture ? Mobilités forcées ou non ? Restructuration des Pôles 3E ou pas ? Que signifie précisément le « maintien de la ligne hiérarchique » de l'inspection du travail ? Lors des CAP IT et CT des 22 et 24 mai, la DRH a refusé de fournir la moindre explication, prétextant du caractère non définitif des circulaires, mais a néanmoins indiqué qu'elle travaillait d'ores et déjà sur un plan « d'accompagnement » similaire à celui mis en place pour les collègues du développement économique. Autant dire que c'est un véritable plan social qui se prépare !

Le ministère a fait la preuve qu'il se moquait complètement du dialogue social. Nous devons donc poursuivre et amplifier la mobilisation si nous voulons préserver nos emplois et nos missions.

Les organisations syndicales du ministère dans leur ensemble appellent, tout au long du mois de juin, à :

  • multiplier les actions auprès de la hiérarchie à tous les niveaux : interpellation lors des réunions de service ou d'instances, spam des boites mails de la DRH et du cabinet etc. ;
  • alerter les usager-e-s et les organisations syndicales de salarié-e-s (rassemblements, conférence de presse, signature de la pétition nationale) ;
  • stopper les remontées statistiques que le ministère utilise pour faire croire au public que tout va bien (arrêt des saisies des plans d'action dans Wiki'T notamment)
  • préparer dès maintenant une grève massive des agent-e-s du ministère du travail avec manifestation nationale à Paris le 26 juin devant les cérémonies du centenaire de l'OIT auxquelles sera présente Mme Pénicaud.

Ensemble exigeons :

  • le maintien des UD du ministère du travail et de tous leurs services ;
  • l'absence de mobilités forcées ;
  • l'arrêt des suppressions d'effectifs :
  • un plan massif de recrutement sans attendre pour pourvoir les centaines de postes vacants dans tous les services.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7194


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Déclaration intersyndicale CGT-SUD-FSU

au CHSCT Ministériel du 7 juin 2019

C'est donc le démantèlement du ministère du travail qui est en marche dans un contexte de casse du statut des fonctionnaires.

Car c'est bien ce que prévoit le projet de circulaire sur l'organisation territoriale de l'Etat : suppression des UD, transfert de la MOE et des services supports au ministère de l'intérieur, fusion des autres services aux missions probablement réduites dans une direction interministérielle, sous la houlette du préfet avec suppressions de postes à la clef.

En Administration centrale, sont prévues une baisse des effectifs totaux, la suppression des prétendus « doublons », notamment dans les fonctions supports, et la délocalisation de services en régions ou en départements.

Réorganisation dont vous n'avez pourtant pas jugé utile et urgent d'informer les instances représentatives du personnel. Pire encore, alors que l'ordre du jour prévisionnel de la DRH intégrait un point sur « analyse des risques professionnels en lien avec une éventuelle réorganisation des réseaux territoriaux », ce point a été finalement retiré sans aucune explication.

Le présent CHSCT-M est réuni sur un ordre du jour dont les seules consultations pour avis portent sur le Règlement Intérieur de l'instance et l'approbation des comptes-rendus des réunions précédentes. Les autres points nous sont proposés pour seule information, sans aucun document ou analyse à l'appui. Doit-on considérer que la DRH prend de l'avance sur la suppression programmée des CHSCT contenue dans le projet de loi de casse de la fonction publique ?

Sans parler du mépris de ces instances que cela révèle, cette énième réorganisation des services s'ajoute aux précédentes.

Depuis la mise en place des Direccte, les réformes successives ont entrainé des baisses d'effectifs et de moyens, des désorganisations permanentes, qui ont fortement éprouvé les services et les agent·es et conduit à la poursuite de la dégradation du service rendu aux usager·es. Ces réformes ont eu des effets graves sur la santé des agent.es, dont des accidents de services ou de travail, des arrêts de travail longs, des tentatives voire des suicides.

En plein procès France Télécom, nous constatons que vous continuez de mettre en œuvre une stratégie du démantèlement, du chaos, d'un management de plus en plus dur, basé sur le pilotage par objectifs, qui produit des effets délétères sur les services et les agent·es comme tous les indicateurs et les expertises le montrent et que vous ne contestez même plus : cf. bilans santé sécurité, baromètre social, rapports CHSCT….

L'absence d'inscription de ce point à l'ordre du jour et de transmission des documents alors que nous vous l'avions demandé démontre une fois encore le manque d'anticipation et de transparence de l'administration alors que vous reconnaissez vous-mêmes que le Ministère n'a pas correctement anticipé les dernières réformes, dont la fusion des DIRECCTES.

Nous exigeons donc que vous répondiez dès aujourd'hui à nos questions sur:

  • Le calendrier fixé
  • Les missions impactées : supprimées, transférées
  • L'avenir des fonctions support
  • Le maintien du lien travail emploi
  • Les conséquences sur les organisations de travail, les conditions de travail.
  • Les conséquences en termes d'implantation géographique.
  • L'impact sur les CHSCT.

Pendant ce temps, alors que le nombre de postes vacants explose :

  • A l'inspection du travail, les agent·es sont sommés de participer aux actions collectives, à des groupes de travail, de remplir Wikit ou l'observatoire des renseignements, pour répondre à des objectifs chiffrés parfois déconnectés des besoins des usagers et de la charge de travail des agent·es…
  • Les agent·es des services de l'emploi subissent la pression du pilotage prescriptif, descendant et chiffré, sans aucun sens…

Bref tous les services fonctionnent en sous-effectif criant et doivent toujours faire plus avec moins.

Force est de constater que nos échanges en CHSCT-M n'ont aucun impact sur la politique de la DRH et des DIRECCTES en matière de santé au travail et que seule la mobilisation des agent·es, par l'action et par la grève permettra d'obtenir des avancées en matière de santé et de conditions de travail.

C'est la raison pour laquelle, dans la continuité de l'appel intersyndical unitaire du 3 juin 2019, nos organisations syndicales appellent, tout au long du mois de juin, à :

  • Multiplier les actions auprès de la hiérarchie à tous les niveaux : interpellation lors des réunions de service ou d'instances, spam des boites mails de la DRH et du cabinet etc. ;
  • Alerter les usager·es et les organisations syndicales de salarié·es (rassemblements, conférence de presse, signature de la pétition nationale) ;
  • Stopper les remontées statistiques que le ministère utilise pour faire croire au public que tout va bien (arrêt des saisies des plans d'action dans Wiki'T notamment)
  • Préparer dès maintenant une grève massive des agent·es du ministère du travail avec manifestation nationale à Paris le 26 juin devant les cérémonies du centenaire de l'OIT auxquelles sera présente Mme Pénicaud.

Afin d'exiger et obtenir :

  • Le maintien des UD du ministère du travail et de tous leurs services ;
  • L'absence de mobilités forcées ;
  • L'arrêt des suppressions d'effectifs ;
  • Un plan massif de recrutement sans attendre pour pourvoir les centaines de postes vacants dans tous les services.

Source : http://cgt-tefp.fr/declaration-intersyndicale…