samedi 13 décembre 2008 à 14h
ACTION contre les jouets guerriers
https://paris.demosphere.net/rv/7076
Source : programme ci-dessous
Campagne Contre les Jouets Sexistes 2008
à Paris :
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Mercredi 3 Décembre Débat à Archipelia (20ème arr.)
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Samedi 6 Décembre 13h30-15h30 intervention sur Radio Libertaire (émission Chroniques Rebelles)
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Vendredi 12 Décembre 21h-22h30 intervention sur Radio Libertaire (émission Offensive)
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Samedi 13 Décembre 14h place du Châtelet ACTION contre les jouets guerriers
- Dimanche 14 Décembre 14h place du Châtelet ACTION contre les jouets sexistes
... et ailleurs :
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Samedi 22 novembre après-midi présentation du livre "Contre les jouets existes" à la librairie L'Inédite à Carouge (Genève, Suisse)
- Jeudi 11 décembre débat en Avignon avec le Collectif Droit des femmes
Tract à propos de la campagne de pub de Surcouf - on peut noter qu'à la pub dénoncée ci-dessous, en succède une représentant une femme tête éberluée ouvrant du bout de ses ongles manucurés un paquet cadeau contenant une tronçonneuse... après les femmes objets, la gourde, on ne peut pas parler d'évolution !! -
Surcouf, sexiste et proxénète !
Pour sa campagne de publicité, Surcouf, chaîne de magasin spécialisée en informatique, a choisi de mettre en scène tout ce que l'imagerie sexiste publicitaire peut avoir de plus racoleur :
Un jeune informaticien stéréotypé (air nigaud, binoclard, habillé en sportwear...) est entouré de deux femmes en costume de prostituées (cheveux platine, lingerie noire, regards mutins et poses aguicheuses). Sur son T-shirt, le score (0-8) rappelle les jeux vidéos tandis que les femmes jouent au strip-poker avec les cartes Avantages.
« Résisterez-vous à autant d'avantages ? »
Cette pitoyable mise en scène exploite allègrement les clichés sexistes en nous montrant des femmes ache-tables, consommables, offertes en avantages-cadeau aux hommes qui veulent bien être clients de Surcouf. Certes dès son apparition dans les foyers, le micro-ordinateur a été monopolisé par les garçons, comme toute la technologie. De fait, la profession d'informaticien s'est peu féminisée et la tendance ne fait qu'augmenter (20% de femmes dans les for-mations d'ingénieurs en infor-matique en 1980, contre seulement 11% en 2000).
Mais Surcouf n'a pas l'air de s'en attrister, au contraire, et renforce l'érotisme misogyne à travers cette campagne qui cautionne et véhicule les valeurs patriarcales et les normes sexistes. A l'ère du nu-mérique, Internet est assimilé à un vaste bordel donnant un accès illimité à la prostitution. La Meute des chiennes de garde a fait retirerl'affiche mais Surcouf a eu le temps de diffuser son message : les femmes sont faites pour bichonner les infor-maticiens et pas pour être informaticiennes. En caricaturant une réalité sociale et en ciblant clairement les seuls clients masculins, Surcouf entérine le fait que la micro est une « chasse gardée » où la femme ne peut occuper qu'un rôle de potiche. Si cette publicité est révoltante, ce n'est pas parce que les femmes y sont dévêtues mais parce qu'elle nous présente une situation où l'on achète les femmes comme des objets.
Exposition de photos du Collectif de la Marche de Nuit 2008, à la librairie Violette and co (102 rue de Charonne, 75011 Paris, M° Charonne ou Faidherbe-Chaligny. Bus 46,56, 76, 86.
Ouverture du mardi au samedi de 11h à 20h30 et le dimanche de 14h à 19h) du 10 décembre au 11 janvier :
Vendredi 12 décembre à 19h : Vernissage-débat "Ecrivons et crions nos histoires, notre histoire": "Le 14 juin 2008, à Paris, nous étions 500 filles, femmes, lesbiennes et féministes à marcher de la mairie du XIXe arrondissement à la place Jean-Jaurès pour dénoncer les violences masculines. Nous avons scandé des slogans, mais aussi chanté, jonglé avec du feu, peint sur les trottoirs et, à la fin, fait un grand cercle symbolisant notre solidarité. Remplies de cette énergie, nous ne nous arrêtons pas là : le collectif Marche de nuit 2008 continue !" Et vous propose le témoignage photographique de cette manifestation. Le vernissage sera l'occasion d'une rencontre avec le Collectif et d'un débat.
Source : message reçu des organisateurs le 21 novembre 14h