thème : sans-papiers
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mercredi 26 novembre 2008 à 20h

2 parties : 1 2

Mois du film documentaire

Pour vivre, j’ai laissé, réalisation collective sur une idée de Bénédicte Liénard,

30 minutes / Belgique / 2004

“Je suis arrivé à l’aéroport et j’ai pensé que ma vie d’hier, passée dans un camp, allait recommencer, je suis né dans un camp et j’ ai passé toute ma vie dans un camp, j’ai vécu 29 ans dans un camp, mes parents y vivent depuis cinquante-quatre ans. En arrivant en Belgique, je me suis demandé si je pouvais trouver ma liberté et ma vie.” En septembre 2004, à Bruxelles, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d’asile. Ils attendent, enfermés dans un centre spécialisé, une autorisation de séjour. Lorsqu’ils prennent la caméra pour dire l’attente et de la perte de soi dans ce transit forcé, c’est vraiment face caméra qu’ils s’adressent à nous, à cette société qui les met à son ban et ne veut pas les voir. Physiquement au coeur de la ville mais enfermés dans la frontière.

La résistance du 2 septembre, Isaac Isitan,

25 minutes / Turquie / 1977

Là, c’est la lutte pour la frontière de la ville. Il y a ceux qui décident qui est dedans et qui reste dehors. Là, c’est en 1977, on s’asseoit sur la solidarité, on s’asseoit sur le mouvement de ceux qui se regroupent pour être juste humains. Spéculateurs de terre selon le gouvernement. Spéculateurs de terres : les travailleurs venus se construire des taudis à la périphérie d’Istanbul. Pas d’espace libre, pas de place là où la ville ne veut pas de vous : Panzers et militaires. En face, pierre et bâton et la force vive décuplée par la survie. Le film a été tourné et monté en peu de temps, pour être diffusé aussitôt et soutenir la lutte des sans-terres.

Le temps des bouffons, Pierre Falardeau,

15 minutes / Québec / 1985

« On est au Ghana, en 1957, avant l’indépendance. Jean Rouch tourne un documentaire, les Maîtres fous, sur la religion des Haoukas. Chaque année les membres de la secte se réunissent pour fêter. Ils sont possédés, possédés par des dieux qui s’appellent le gouverneur, le secrétaire général, la femme du gouverneur, le général, la femme du docteur [...] ». Chaque an¬née, la bourgeoisie canadienne se réunit au banquet du Beaver Club. Elle célèbre le vieux système colonial britannique et son ava¬tar moderne, le multiculturalisme canadien. Pierre Falardeau a réalisé un pamphlet cinématographique violent et jubilatoire.

ance proposée par l’association Une Bulle Dans Le Cadre en partenariat avec La Famille Digitale.

Projection suivie d'une discussion autour des questions de diffusion de films hors-circuit.

www.unebulledanslecadre.org - www.lafamilledigitale.org

Source : http://www.lebarbizon.org/main.html


"Pour vivre j’ai laissé...",

 de Bénédicte Liénard - projection le 26 nov 2008 au Barbizon/Atoll 13

MERCREDI 26 NOVEMBRE 2008 au Barbizon-Atoll 13 (13ème arrondissement, Paris) dans le cadre du Mois du Film Documentaire. Projection de :

Pour vivre j’ai laissé, film collectif instigué par Bénédicte Liénard, 30 min, 2004, Belgique

Le temps des bouffons, Pierre Falardeau, 15 min, 1985, Québec

La résistance du 2 septembre, Isaac Isitan, 1977, Turquie

www.unebulledanslecadre.org

Mercredi 26 novembre 2008

A partir de 20h, entrée en participation libre

A l’Atoll 13 - le Barbizon, 175 ter rue de Tolbiac, 75013 Paris, M° Tolbiac ou Bus 62, www.lebarbizon.org

Pour vivre j’ai laissé

Projet collectif sur une idée de Bénédicte Liénard, Belgique, 2004

30 minutes

“Je suis arrivé à l’aéroport et j’ai pensé que ma vie d’hier, passée dans un camp, allait recommencer, je suis né dans un camp et j ai passé toute ma vie dans un camp, j’ai vécu 29 ans dans un camp, mes parents y vivent depuis cinquante-quatre ans. En arrivant en Belgique, je me suis demandé si je pouvais trouver ma liberté et ma vie.” En septembre 2004, à Bruxelles, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d’asile. Ils attendent, enfermés dans un centre spécialisé, une autorisation de séjour. Lorsqu’ils prennent la caméra pour dire l’attente et la perte de soi dans ce transit forcé, c’est vraiment face caméra qu’ils s’adressent à nous, à cette société qui les met à son ban et ne veut pas les voir. Physiquement au coeur de la ville mais enfermés dans la frontière.

Plus d’infos sur le film, voir des extraits etc :

http://www.lafamilledigitale.org/fr/pour-vivre-jai-laiss.html

Source : http://www.educationsansfrontieres.org/?artic...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7052