jeudi 20 novembre 2008 à 14h30
Manifestation du 20 novembre à l'éducation nationale
trajet / parcours : départ 14h30 Luxembourg vers le ministère
https://paris.demosphere.net/rv/6965
(en passant par : Port Royal, Raspail)
une banderolle commune qui serait :
Ecoles, collèges, lycées, lycées professionnels :
- Non aux suppressions massives de postes
- Abandon des réformes de regression pour les jeunes et pour les personnels
- Pour l'avenir du service public d'éducation
- Avec des personnels respectés dans leurs droits et leurs métiers
Cortège : FSU, CGT, SGEN, FO, SE, SNALC SNETAA CGC SUD CNT
Pour plus d'informations, voir "journée nationale de grève dans toute l'éducation nationale et les universités"
Une assemblée générale ouverte à tous se tiendra après la manifestation (suivre ce lien) (soutenue, entre autres, par SUD et la CGT Educaction)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6965
Source : liste AG-IdF, reçu le 11 novembre 22h
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?brev...
Le 20 novembre, Tous en grève
Face à la politique de casse de l'éducation,
Face à la crise qu'ils veulent nous faire payer
Tract de la CGT-Educ'action 93
« Les caisses sont vides » nous dit-on depuis des années, pourtant 360 milliards viennent nous rappeler que de l'argent, il y a en a mais le gouvernement fait le choix de ne pas l'utiliser pour les salaires, l'emploi et les services publics. En repoussant l'âge de la retraite à 70 ans, en bloquant le salaires, en poursuivant la casse et la privatisation des services publics, en multipliant les licenciements et en précarisant : c'est aux salariés, aux chômeurs et aux retraités que patronat et gouvernement veulent faire payer leur crise.
Face à leur crise, c'est le moment de se mobiliser pour nos revendications.Le climat revendicatif change et la colère monte notamment depuis cette rentrée dans les écoles et les établissements secondaires. Elle s'est exprimée le 7 et le 19 octobre dans des manifestations qui ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes. La contestation grandit dans le premier degré notamment
Le gouvernement veut supprimer encore 13 500 suppressions de postes dans l'Education nationale. Ce budget s'inscrit dans la continuité de la politique de réduction des moyens menée depuis plusieurs années dans l'ensemble de la fonction publique.
En conséquence, c'est aujourd'hui l'ensemble du système éducatif qui est profondément attaqué :
• Dans le 1er degré, avec 6000 postes en moins alors que 16000 élèves sont attendus, avec la disparition programmée des RASED réseaux d'aides en difficulté au prétexte de la mise en place d'un soutien démagogique car inefficace mis en place en application des décrets Darcos sur les 108h annualisés dans des conditions inacceptable pour les élèves, les familles et les enseignants
• Dans le 2nd degré, avec les réformes en cours (réforme des lycées, généralisation du bac pro 3 ans, disparition des BEP…) c'est la réduction des ambitions éducatives pour tous les jeunes.
• Les transformations structurelles (mastérisation de la formation enseignante, suppression des IUFM, baisse du nombre des concours …) pour tous les enseignants et la remise en cause du droit de grève (SMA) et syndical.
Dans le même temps, Darcos veut diviser les personnels en saupoudrant certaines catégories de primes, d'HSA qui dégradent les conditions de travail et ne sont pas une réponse à l'augmentation générale des salaires indispensable.
Toutes ces réformes sont mues par une seule logique, réduire drastiquement le nombre de postes de fonctionnaires. D'ici 2011, ce sont 90 000 emplois d'enseignants et de personnels éducatifs qui devraient être encore supprimés.
Mais ces choix économiques sont également idéologiques. Ils représentent une rupture avec la conception démocratique de l'école. Ils mettront le service public dans l'incapacité de remplir l'ensemble de ses missions et favoriseront d'autant le secteur privé.
Face à des attaques qui concernent tous les secteurs du système éducatif et tous les personnels c'est tous ensemble, que nous devons répondre :
Refusons la gestion de la pénurie et la régression de notre système éducatif, luttons pour l'ABANDON DE LA RGPP qui encadre ces réformes.
Exigeons des salaires, des moyens et des conditions de travail permettant aux personnels de mettre tous les élèves en situation de réussite et d'éradiquer l'échec scolaire,
Gagnons un autre projet d'école.
Nous appelons donc l'ensemble des personnels de l'Education nationale à décider la grève et à manifester le jeudi 20 novembre 2008.
Tous ensemble, exigeons :
L'arrêt des suppressions de postes inscrites au budget 2009 et la création de tous les postes nécessaire pour l'amélioration des conditions d'enseignement
La titularisation des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité
L'augmentation générale et immédiate des salaires (300 euros tout de suite pour tous !).
La revalorisation du point d'indice au lieu de primes individualisées et la multiplication des HSA
Dans la maternelle et le primaire :
L'abrogation des décrets Darcos sur l'organisation des 108h et de l'aide individualisée.
Le maintien des RASED et des postes de maîtres spécialisés.
Le respect du droit syndical et l'abrogation de la loi SMA qui assimile l'école à une simple garderie.
L'arrêt de la création des EPEP et des menaces sur la scolarisation des 2 ans.
L'abrogation des programmes rétrogrades
Dans le secondaire et l'université
L'abandon de la réforme des lycées qui organise le découpage des enseignements en modules semestriels, fusionne les disciplines et impose l'annualisation des services ainsi que le maintien des heures d'enseignements par discipline.
L'abandon de la généralisation du bac pro 3 ans au lieu de 4 ans et le maintien de tous les BEP.
Le maintien de la formation initiale des enseignants en IUFM.
Il est urgent de se mobiliser !
Jeudi 20 novembre, la CGT-Educ'action 93 comme l'ensemble des organisations syndicales nationale appellent les enseignants du premier et du second degré à se mettre en grève.
MANIFESTATION à 14h30 -
Départ de Luxembourg vers le Ministère
Une journée de grève ne fera pas céder le gouvernement, cette journée est une étape dans la construction du mouvement de lutte interprofessionnelle qui imposera une autre politique pour les salariés et les services publics
Le 20 novembre par la grève, dans les réunions, les AG, montrons notre détermination à nous battre et à continuer la lutte !
Appelons à la grève interprofessionnelle le 26 novembre.