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mercredi 17 avril 2019 à 18h30

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Rassemblement pour Julian Assange (Acte III)

Mercredi 17 avril à 18h30 devant l'Ambassade de Grande Bretagne
35, Rue du Faubourg Saint-Honoré (ou à proximité en cas d'interdiction)

A l'appel de citoyens engagés

"Pas d'extradition de Julian Assange vers les États-Unis"

Un page de ressources sur Julian Assange
https://www.legrandsoir.info/julian-assange-p…...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69603
Source : http://ancommunistes.fr/spip.php?article1252
Source : https://www.legrandsoir.info/paris-rassemblem…


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Rassemblement pour Julian Assange

ANC

Pas d'extradition de Julian Assange vers les États-Unis !
Liberté pour le prisonnier politique Julian Assange !
Honte aux censeurs de la propagande euro-états-unienne !
Un texte du Rassemblement Communiste soutenu par l'ANC.

WikiLeaks est un média qui diffuse des informations vérifiables (et autrefois unanimement reconnues y compris dans la presse dite officielle) sur les liens, les contacts, les intérêts des USA et de l'UE dans le cadre des multiples guerres lancées au Proche Orient et ailleurs.

Sa force était l'anonymat de ses sources et l'indépendance totale de ses contributeurs. Son fondateur, Julian Assange, après 7 ans de réclusion totale à l'ambassade d'Équateur à Londres, harcelé par toutes les polices et dont la protection équatorienne vient de tomber après les dernières élections en Équateur qui a mis au pouvoir le social-démocrate Lenin Moreno, traître rallié à l'impérialisme US (L'ex-président équatorien, Rafael Correa, lui avait assuré protection en lui donnant la nationalité équatorienne), est aujourd'hui kidnappé, arrêté, déchu de sa nationalité équatorienne et menacé d'être extradé aux États-Unis où on lui a promis la plus grande sévérité pour « haute trahison » : Tous savent qu'il y sera torturé pour donner les noms de tous les contributeurs de WikiLeaks.

Julian Assange est donc incontestablement un prisonnier politique, et son arrestation, lui qui n'est en aucun cas un « criminel », est une atteinte majeure, réelle cette fois, à la « liberté d'expression ». Pourtant vous ne verrez personne dans la presse ou à la télévision aux ordres, pour protester contre ce qui, si cela avait eu lieu à Moscou ou à Caracas, aurait provoqué un scandale planétaire.

L'intelligentsia macroniste française, de Cyril Hanouna à Raphaël Glucksman en passant par les « grosses têtes », ne dira rien, bien sûr. Pire, elle renchérira la campagne de calomnies contre l'un des rares journalistes qui aujourd'hui sauve quelque peu l'honneur de la profession…

Peut-on encore douter que nos médias chiens de garde font autre chose que de la propagande de guerre ? Propagande de guerre quand il s'agit de rechercher le consensus avant de bombarder les importuns qui occupent des sous-sols pétrolifères, ces dernières années. Propagande de guerre quand il s'agit de couvrir, de maquiller voire d'étouffer les crimes inhumains des « alliés » américains, israéliens, saoudiens… Propagande de guerre de classe quand il s'agit de salir unanimement toute forme de révolte populaire dans nos pays, à l'instar des gilets jaunes depuis novembre 2018.

Mais cette propagande porte toujours un masque identifiable : celui de la « liberté d'expression », même si tous les organes de presse sont détenus par des grands patrons ou par leur serviteur à l'Élysée.

Rappelons-nous comment il fallait défendre la publication des « caricatures de Mahomet » il y a quelques années, au nom de cette « liberté d'expression ». « Liberté » d'autant plus sacrée qu'elle n'égratignait personne en haut lieu, et pour cause. « Liberté » d'autant plus urgente qu'elle servait une propagande d'État islamophobe désignant par amalgame un « ennemi de l'intérieur » comme responsable de tous les maux…

La peur commence pourtant à marquer les visages des journalistes officiels, chez nous comme ailleurs en Europe et aux USA… Les « réseaux sociaux » sont devenus jusqu'à un certain point la cible de toutes les accusations médiatiques, tout simplement parce qu'ils peuvent être un outil de ré-information.

C'est à travers de tels médias que s'organisent aujourd'hui les actions concrètes, et non virtuelles, des gilets jaunes par exemple. C'était déjà le cas lors des révoltes populaires en Tunisie, en Égypte. C'est encore le cas aujourd'hui en Algérie… On se demandait combien de temps cela durerait… Combien de temps encore ils laisseraient faire…

« La vérité est révolutionnaire » disait le marxiste et antifasciste italien Antonio Gramsci. C'est à ce titre que nous soutenons toute vérité sur le système capitaliste et toutes les personnes prêtes à se battre pour les révéler.

Le Rassemblement Communiste invite tous ses camarades, sympathisants, lecteurs, gilets jaunes, gilets rouges, citoyens épris de vérité et de liberté, à participer aux multiples rassemblements qui ont actuellement lieu dans le pays pour réclamer la liberté pour Julian Assange !

Nous étions plus de 200 à manifester le 13 avril à Paris devant le Journal Le Monde (qui a produit un numéro spécial à partir des information de Wikileaks) à l'appel entre autre du Grand-Soir et de l'ANC.

Source : http://ancommunistes.org/spip.php?article1251


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Libérez Julian Assange !

PRCF

Le fondateur de Wikileaks a été livré à la police britannique le 11 avril 2019 par le Président équatorien Moreno, alors que Julian Assange était réfugié politique depuis 7 ans dans les locaux de l'ambassade d'Equateur.

Moreno est le prototype même de l'élément vendu, qui s'est fait élire pour continuer la politique de réformisme radical de Correia, et qui s'est empressé de revenir dans le giron de l'oligarchie et de l'impérialisme US. En livrant Assange, il donne de nouveaux gages à ses commanditaires.

Avec son organisation, Assange a porté à la connaissance de tous des centaines de milliers de documents révélant les réalités diplomatiques, politiques et financières du monde capitaliste, qui font sourire quand on entend ces messieurs dames parler de "théories du complot", de "complotisme" et de "fake news" !

Il s'est attiré les foudres des responsables de l'impérialisme : fausses accusations de viol en Suède, tentative de monter une agence d'espionnage, « agent de Poutine », rien ne lui est épargné, pas même la lâche crapulerie des journalistes des journaux "de référence", en France Le Monde, Libération, Médiapart, en Angleterre The Guardian, en Espagne El Pays, en Italie La Republica. Cette presse qui fait la promotion de la social-démocratie faisandée, qui calomnie Cuba, la RPDC, le Venezuela, le Zimbabwe, qui nous dit être attachée à la liberté de la presse, et qui est en réalité attachée aux capitalistes qui possèdent les titres, et au fric dont ils les couvrent. Aujourd'hui, ces journaux qui ont largement utilisé les révélations de Wikileaks, mènent une campagne infâme contre Assange pour justifier son arrestation et sa mise à mort s'il est extradé aux États-Unis, condamné à mort ou à la prison à vie.

Les communistes doivent se mobiliser, la classe ouvrière doit se mobiliser, pour tirer Assange des griffes de l'appareil répressif de l'impérialisme.

Le PCRF appelle à participer à toutes les manifestations pour la libération de Assange. De la lettre au gouvernement britannique, pour dénoncer la menace d'extradition, en passant par la pétition et les manifestations de toutes sortes !

Le site internet "Le Grand soir" ( https://www.legrandsoir.info/julian-assange-p… ) a courageusement pris l'initiative de la mobilisation, organisant la première manifestation en France devant le siège du journal Le Monde samedi 13 avril.
Il annonce un rassemblement devant l'ambassade de Grande Bretagne, 35 rue Saint Honoré à 18 heures 30 mercredi 17 avril. Il faut y être nombreux pour la défense de la liberté de l'information, contre la chape que l'oligarchie financière voudrait mettre sur l'information.

Libérons Julien Assange !

Source : http://www.pcrf-ic.fr/Liberez-Julian-Assange