samedi 13 avril 2019 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 13 avril
Voir la manifestation Gilets jaunes du samedi 20 avril:
https://paris.demosphere.net/rv/69148
Manifestation pour la liberté de manifester
https://paris.demosphere.net/rv/69289
Trajet / parcours: départ 14h de République en direction de Pl. des Antilles (Nation)
République > Av de la République > Bd Menilmontant > Bd Charonne > Pl. Antilles
Liberté de manifester : abrogation de la loi
Communiqué commun signé par plus de 40 organisations
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l'Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l'équilibre des pouvoirs.
Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu'un exécutif s'arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d'entre nous d'être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.
Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d'un visage en partie couvert un délit, persister dans l'usage d'armes qui mutilent, voici l'esprit et la lettre de mesures qui sont autant d'empêchements à l'exercice d'un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.
Cette loi de circonstance porte un lourd risque d'arbitraire des gouvernements d'aujourd'hui comme de demain, nous en demandons l'abrogation. C'est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.
Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l'Homme (138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h.
Signataires :
Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l'Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l'Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Centre de recherche et d'information pour le développement (Crid) ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Gilets jaunes signataires ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l'enseignement ; Ligue des droits de l'Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l'éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union des Tunisiens pour l'action citoyenne (UTAC).
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69289
Source : http://site.ldh-france.org/paris/2019/04/09/6…
Source : http://www.ldh-france.org/liberte-de-manifest…
Source : http://www.cgt91.fr/event/liberte-de-manifest…
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3584
Appel intersyndical Île-de-France
CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL
Les mobilisations de salariés, jeunes, retraités ou Gilets jaunes se poursuivent, s'inscrivent dans la durée malgré toutes les mesures répressives et liberticides prises par le pouvoir. Les revendications qui s'expriment sont légitimes, et c'est dans ce contexte que les Unions Régionales Île de France (URIF) CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, avec l'UNEF et l'UNL, ont contribué aux succès des manifestations et à la grève interprofessionnelle du 19 mars dernier.
Les URIF considèrent qu'en refusant de répondre aux exigences formulées par les organisations syndicales de salariés, par les jeunes qui ont marché pour le climat, par le mouvement des Gilets jaunes..., l'exécutif s'enferme dans une dérive autoritaire.
L'adoption de la loi dite « anticasseurs » au Parlement, l'interdiction de parcours de manifestations, le recours à l'armée en renfort des compagnies de CRS, la répression antisyndicale qui s'amplifie dans une série de secteurs, etc. ces mesures témoignent d'une escalade dangereuse pour la démocratie, d'ailleurs le Conseil Constitutionnel déclare non conforme les interdictions administratives de manifester : en ce sens, les URIF décident de s'engager dans la manifestation du samedi 13 avril pour la défense de la liberté de manifester, pour le retrait de la loi dite « anticasseurs » et des mesures liberticides.
Dans ce contexte, les conclusions du « grand débat national » n'ont pour unique objet que de chercher à imposer à marche forcée des reculs sociaux d'une gravité sans précédent, en particulier en matière de services publics et de retraites, ce qui confirme que nos confédérations et organisations nationales ont eu raison de ne pas y participer.
Alors que la population souhaite légitimement bénéficier de services publics de proximité, le gouvernement envisage de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique. Les URIF exigent le retrait du projet de loi de transformation de la fonction publique, matrice du plan « ma santé 2022 » dans les hôpitaux et du projet de loi Blanquer pour une « école de la confiance » dans l'éducation, véritable application de la loi El Khomri et des ordonnances Macron dans la Fonction publique. Elles appellent à la mobilisation Fonction publique du 9 mai.
S'agissant des retraites, les URIF rappellent qu'elles se sont prononcées depuis le début pour le maintien intégral des 42 régimes de retraite existants, contre tout système universel de retraite par points qui porte en germe - entre autres - la disparition de tout âge légal de départ à la retraite. De ce fait, et en réaction aux récentes annonces gouvernementales, les URIF affirment qu'elles sont opposées à tout recul de l'âge légal de départ à la retraite et exigent le maintien de notre système solidaire par répartition.
Les URIF appellent à renforcer dès maintenant les actions en cours, notamment la mobilisation qui prend de l'ampleur dans l'enseignement et qui a abouti au succès de la mobilisation du 30 mars et de la grève du 4 avril pour le retrait du projet de loi « Blanquer ». Les URIF appuient la manifestation appelée par 9 organisations syndicales de retraités, jeudi 11 avril, notamment pour la suppression de la hausse de la CSG et la revalorisation des pensions.
Les URIF confirment leurs revendications :
- HAUSSE immédiate du SMIC à 1800€ - AUGMENTATION générale des salaires et des pensions
- REVALORISATION immédiate du point d'indice pour les fonctionnaires
- RÉINDEXATION des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
- HALTE à la répression policière - RETRAIT du projet de loi « anticasseurs »
- RETRAIT du projet de loi de transformation de la fonction publique et du plan « ma santé 2022 »
- ABROGATION des lois « Rebsamen », « El Khomri », « Macron » qui cassent le droit du travail
- NON à l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants étrangers, la sélection à l'Université
- RETRAIT des reformes dans l'éducation : Bac, lycée, lycée pro et projet de loi « Blanquer »
- RETOUR à la retraite à 60 ans et ABANDON de toute réforme de retraite par points
C'est sur ces bases que les URIF entendent préparer le 1 er mai prochain.
RDV MANIFESTATION SAMEDI 13 AVRIL - 14H RÉPUBLIQUE
Source : message reçu le 9 avril 16h
Manifestation pour les droits fondamentaux
pour les libertés publiques et le droit de manifester
Plus de 40 organisations ensemble pour les libertés publiques et le droit de manifester
Un nouveau seuil a été franchi dans la dérive autoritaire du gouvernement. Après l'inscription de l'état d'urgence dans le droit commun, l'adoption du projet de loi "anti-manifestant·e·s" qui accroît les mesures liberticides vis-à-vis des manifestant·e·s et des Gilets Jaunes, les préfectures ont multiplié les interdictions de manifester partout dans le pays et le gouvernement a décidé samedi dernier de recourir à l'armée avant de reculer pour le moment devant la pression. Un État de droit, une démocratie, la République ne sauraient accepter que l'armée se retrouve face au peuple, comme s'il était un ennemi, comme si la guerre civile était déclarée. Jamais.
L'ONU a déjà mis en garde la France, pays de la déclaration des Droits de l'Homme, pour ses manquements à ses engagements pour les libertés fondamentales. Beaucoup connaissent l'aggravation de cette situation depuis longtemps, que ce soient les migrant·e·s, les quartiers populaires, qui ont été le champ d'expérimentation d'un maintien de l'ordre souvent en dehors des principes de l'État de droit. La situation prend cependant une gravité inédite. La pénalisation du mouvement social, écologiste et syndical, le mépris au regard des contre-pouvoirs, est une façon d'empêcher tout dialogue, toute issue positive aux crises de notre époque.
Face aux destructions de bâtiments ou autres actes de violence, le gouvernement ne doit pas jouer aux pompiers pyromanes mais faire preuve de responsabilité. Il est temps de penser les conditions de la désescalade. Pour cesser de nourrir la tension, l'État a le devoir d'en finir avec les provocations et le recours à un arsenal sécuritaire aussi exponentiel qu'inefficace, comme il le fait depuis des semaines vis-à-vis des gilets jaunes. Il est intolérable que des armes dangereuses, dont nous réclamons l'interdiction, aient tant blessé, estropié de manifestant·e·s. Le bilan est déjà tragique et historique. Les blessures subies dernièrement par la militante pacifiste Geneviève Legay sont le symbole de la violence sourde que le gouvernement a décidé d'employer contre le peuple. Le droit fondamental de manifester se trouve maintenant clairement menacé.
La baisse des tensions suppose également que les pouvoirs publics répondent concrètement aux aspirations qui s'expriment largement dans le pays pour la justice sociale, pour une vie digne pour chacune et chacun, pour la lutte contre le réchauffement climatique. De plus en plus de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France. Les inégalités sociales ne reculent pas, elles explosent. Face à ces revendications légitimes, face à l'ensemble de ces violences sociales et environnementales le gouvernement ne sait répondre que par d'autres formes de violences et infliger aux citoyennes et citoyens d'autres humiliations.
Nous appelons toutes les forces vives progressistes du pays, attachées aux libertés publiques, à faire cause commune pour que le gouvernement change de ton et de réponse, pour que la démocratie ne soit pas bafouée mais renforcée, pour le retrait de la loi anti manifestants, et l'annulation des mesures liberticides annoncées ce lundi 18 mars par le premier ministre. Nous encourageons tous les mouvements à créer des liens de solidarité et de protection, pour que toutes et tous, quel que soit notre âge, notre fragilité, notre condition, nous puissions prendre part au débat public.
Nous appelons d'ores et déjà à rejoindre les différentes initiatives organisées partout en France le 13 avril pour défendre le droit de manifester, si fragilisé par le gouvernement.
Signataires:
ANV-COP 21, ATTAC, Comité Justice pour Adama, Coopérative Ecologie Sociale, Là-bas si j'y suis, CGT, Le DAL, L'Humanité, L'UNEF, L'Union Nationale Lycéenne, La Chapelle Debout, La FSU, Le Mouvement National Lycéen, Le SNES, Le Syndicat de la Magistrature, Le Syndicat des avocats de France, Regards, Solidaires, Sud Postes 92, Union Syndicale Solidaires, Association des Communistes insoumis, EELV, Ensemble, Génération.s, Gauche démocratique et sociale, La France insoumise, Le groupe parlementaire de la Gauche démocrate et Républicaine, Le groupe parlementaire de la France Insoumise, Le Parti Communiste Français, Le Nouveau Parti Anticapitaliste, Le Parti communiste des ouvriers de France, Le Parti de Gauche, Le Parti Ouvrier indépendant, Le Parti Ouvrier indépendant démocratique, PRCF
Source : https://ufsecgt.fr/spip.php?article7115
Source : http://urif.cgt.fr/agenda/manifestation-pour-…
Source : http://www.cgt91.fr/event/liberte-de-manifest…
Manifestation
pour les libertés publiques et le droit de manifester
CGT
Devant les mesures gouvernementales conduisant à limiter le droit de manifester et à l'escalade de la violence, la CGT appelle au côté de nombreuses autres organisations syndicales, associatives et politiques à des manifestations partout en France le 13 avril pour défendre le droit d'expression et de manifestation.
Pour tenter de museler toute contestation sociale, le gouvernement a fait voter la loi anti-manifestant.e.s dite loi « anti-casseurs ».
Cette loi liberticide, dangereuse pour une démocratie et un État de droit, vient s'ajouter à un arsenal répressif déjà important. Elle prévoit notamment l'aggravation de la répression en cas de participation à une manifestation non déclarée, le fait de se protéger le visage en cas de gazage est désormais un délit, l'interdiction administrative de manifester aux mains des préfets et non plus des juges, sur simple suspicion de trouble à l'ordre public*, contrôle et fouille aux abords des manif….
A peine cette loi votée des annonces sont faites concernant la mobilisation de soldats, l'utilisation de drones, de marqueurs.
Le Ministre de l'Intérieur vient de porter plainte contre le syndicat CGT Info'Com pour une affiche, et un député des Bouches du Rhône de la majorité demande purement et simplement de dissoudre l'UD CGT des Bouches du Rhône.
Ce sont la liberté syndicale et le droit de manifester qui sont ainsi profondément remis en cause.
L'UD CGT de Paris qui a toujours dénoncé les violences y compris policières vient de se porter partie intervenante dans un nouveau recours introduit par la CGT, la Ligue des Droits de l'Homme, le SAF, le SM, Solidaire relative à la conformité des mesures législatives permettant l'usage du LBD 40 contre les manifestant.e.s au regard de la Constitution.
Samedi 13 avril 2019 Manifestation :
14h place de la République à Paris vers la
place des Antilles (proche de la place de la Nation).
À l'appel d'une cinquantaine d'organisations dont la CGT
*Le conseil constitutionnel vient, jeudi 4 avril, d'abroger l'article permettant aux préfets l'interdiction individuelle de manifester
Source : https://www.cgt.fr/agenda/rassemblement-pour-…
Source : http://amers-cap.com/2019/04/en-groupes-en-li…
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3584
« Loi anti-manifestation » on en veut toujours pas !
Union syndicale Solidaires
Le Conseil constitutionnel a invalidé jeudi 4 avril, l'article 3 de la loi « anti-manifestation » qui avait été votée le 12 mars dernier.
Pour Solidaires, s'il est important que cet article ne figure plus dans la loi, il faut cependant bien dénoncer que ce n'est pas le fait que le Préfet puisse interdire de manifester à une personne qui a été retoqué, mais uniquement les conditions dans lequel il peut le faire ! Ce qui laisse la voie à une réécriture de cet article par la suite pour reprécisez ces conditions…
La preuve en est aussi que le fichage des personnes interdites de manifester n'a pas été sanctionné par le conseil constitutionnel.
Il faut surtout dénoncer aussi que c'est aussi de fait, l'ensemble des autres dispositions néfastes de cette loi au final « anti-manifestation » qui persiste et sera opposable à tous ceux et celles qui veulent manifester :
- fouilles des bagages et véhicules à proximité d'une manifestation, et ce, dans le but de chercher des armes ou des armes par destination... en sachant que récemment ce motif des « armes par destination » a servi à écarter des manifestants pacifiques.
- interdiction de se dissimuler le visage : alors que les choix de maintien de l'ordre avec l'utilisation massive des gaz depuis la loi travail obligent à se protéger pour pouvoir défiler, une simple protection par un foulard sera passible désormais d' 1 an de prison et de 15 000 euros d'amendes.
Solidaires appelle à manifester le 13 avril pour demander l'abrogation de cette loi anti-manifestation, contre les répressions syndicales et les violences policières.
Manifestation contre
les répressions syndicales en cours et les violences policières
Union syndicale Solidaires
Le Comité national de l'Union syndicale Solidaires réuni le 3 et le 4 avril dénonce et condamne fermement toutes les répressions et violences policières à l'encontre du mouvement social.
Nous syndicalistes, combattons depuis plusieurs années des politiques qui vont à l'encontre des droits des salarié-es du privé comme de la fonction publique, du pouvoir d'achat, des conditions de travail, de la protection sociale et qui laissent sur le bord du chemin nombre de personnes dans la précarité, au nom de la productivité et d'un capitalisme qui compromet l'avenir de la société elle même.
Aujourd'hui, mettant en ouvre les politiques libérales poussées à leur terme, incapable de répondre aux enjeux de la situation actuelle et à la colère sociale exprimée ces derniers mois, ce gouvernement choisit ostensiblement la réponse répressive à l'encontre de tous ceux et celles qui portent un autre projet de société. Ce qui se traduit par des sanctions administratives, l'autorisation de licenciements à l'encontre de représentants syndicaux sous l'aval de la ministre du travail, des mises en examen, des condamnations judiciaires des militant-es syndicaux et plus largement du mouvement social.
Ce qui se traduit par le détricotage des libertés publiques avec la loi anti-manifestation maquillée en loi anti-casseur, les interventions des forces de police dans les lycées, collèges, à l'encontre des douaniers, des salarié-es et l'usage de la force illégitime et disproportionnée à l'encontre des manifestant-es gilets jaunes, jeunes, et population des quartiers.
Les habitant-es des quartiers populaires subissent une stigmatisation et une répression continue de la part des « forces de l'ordre ». Les combats sociaux dans ces quartiers sont réduits au rang d'émeutes et sont systématiquement criminalisés.
Depuis des mois, des Gilets jaunes ont été condamnés ou sont mis en détention préventive automatiquement suite à leur refus de comparution immédiate, ou mis en garde à vue sans avoir rien fait depuis des mois, actant une utilisation répressive faites des procédures judiciaires, sur instruction des parquets.
Les postier-es de Sud postaux 92 en grève depuis un an, dont certains licenciés suite à leur lutte, se voient convoqués devant un juge d'instruction pour des actions syndicales datant de 2014. Nous condamnons fermement la mise en examen de Gaël Quirante et de 3 de ses collègues, qui a eu lieu cette semaine.
Antony de Sud Commerce a été licencié par la ministre du Travail contre l'avis de l'inspection du travail récemment.
Dosso, représentant de section syndicale SUD Industrie à Vélib, est convoqué à un entretien de licenciement alors que les élections professionnelles approchent.
Plusieurs enseignant-es du collège République à Bobigny, dont 3 de Sud Education, se voient muté-es d'office, ou menacé-es de sanctions administratives après des années d'investissement et d'enseignement dans leur collège.
Quarante militant-es et agent-es des finances publiques en lutte depuis neuf semaines dans la Haute-Garonne ont été convoqué-es au tribunal administratif en référé ce jour par leur direction locale, après des lettres les menaçant de sanctions remises par des huissiers y compris à leur domicile et font l'objet de demandes de dommages et intérêts de 1000 € chacun-e par jour de blocage.
Gaëtan, militant de Solidaires groupe RATP, des cheminot-es de SUD-Rail sont toujours sous la menace de licenciements ou sanctions.
Des dizaines de journalistes ont été agressé-es ou blessé-es par les forces de l'ordre alors qu'ils/elles ne faisaient que leur travail en couvrant les mobilisations et manifestations.
Des militant-es écologistes, des militant-es dénonçant les violences policières et plus d'une centaine de blessé-es graves de ces derniers mois, sont menacés judiciairement, mis en garde en vue. Rien que s'agissant du mouvement des Gilets jaunes, les chiffres sont effrayants : près de 10 000 interpellations ayant débouché sur près de 2 000 condamnations dont 800 à de la prison ferme. Rappelons les 22 éborgné-es, les 5 mains arrachées et Zineb Redouane, personne décédée le 1er décembre suite aux blessures provoquées par une grenade sur son balcon au 4 ème étage à Marseille ! La surenchère sécuritaire a même porté la violence dans des villes où les manifestations se succédaient dans le calme samedi après samedi.
Geneviève Legay d'ATTAC a été gravement blessée alors qu'elle manifestait pacifiquement à Nice, après des déclarations niant l'implication des CRS par le ministre de l'Intérieur, le procureur a dû revenir sur ses propres déclarations qui allaient dans le même sens…
Des dizaines de journalistes ont été agressé-es ou blessé-es par les forces de l'ordre alors qu'ils/elles ne faisaient que leur travail en couvrant les mobilisations et manifestations.
Depuis des mois, des Gilets jaunes ont été condamnés ou mis en détention préventive automatiquement suite à leur refus de comparution immédiate, ou mis en garde à vue sans avoir rien fait depuis des mois, actant une utilisation répressive faites des procédures judiciaires, sur instruction des parquets.
L'Union syndicale Solidaires alerte sur toutes ces dérives qui actent le recul des libertés syndicales, des libertés d'opinion et de manifestation et sera aux côtés de tous celles et ceux qui les subissent et condamne ces dérives autoritaires qui vont à l'encontre d'une véritable démocratie. Le gouvernement prend prétexte des mobilisations sociales pour mettre en place les bases d'un état autoritaire en s'appuyant sur l'intensification des outils répressifs policiers et judiciaires. Dans un contexte de montée des racismes et de l'extrême droite, il est urgent d'avoir des réactions unitaires les plus larges possibles. Pour l'union syndicale Solidaires, ces répressions doivent, au contraire, avoir pour effet de cimenter la solidarité entre ceux et celles qui luttent.
L'Union syndicale Solidaires appelle à se mobiliser en solidarité avec tous les camarades qui subissent ces répressions et à participer aux initiatives de soutien et aux rassemblements.
L'Union syndicale Solidaires appelle à manifester massivement sur tout le territoire le samedi 13 avril contre la loi « anti-manifestation », les répressions syndicales et du mouvement social, et contre les violences policières et sera de toutes les mobilisations visant à populariser ces combats essentiels.
Cortège étudiant contre la répression dans les facs !
samedi 13 avril 2019 à 13h30
Place de la République, 75010 Paris, France
RDV à 13h30 devant Habitat !
La répression prend des dimensions sans précédents. Plus de 2000 personnes ont été condamnées depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, dont 40% à des peines de prison ferme. Le mouvement étudiant et lycéen n'est pas exclu de cette répression. Au contraire, nous sommes touché-e-s de plein fouet. Personne n'oublie, personne ne pardonnera les images des lycéen-ne-s de Mantes-la-Jolie.
Partout des étudiant-e-s sont poursuivi-e-s. Victor et Roga à Nanterre ont été condamnés respectivement à 4 mois de prison avec sursis et 6 mois de prison ferme pour avoir été à une AG contre Parcoursup en avril 2018. Aujourd'hui, le même Victor et Mickaël, un militant de Nanterre, sont convoqués en section disciplinaire pour avoir participé à la grève contre la hausse des frais d'inscription. Mais c'est loin d'être des cas isolés. À Poitiers, Rennes et à Paris 1, des étudiant-e-s sont poursuivi-e-s pour les mêmes motifs. Il est nécéssaire de regrouper tou-te-s ceux et celles victimes de la répression, pour préparer au mieux l'offensive contre ce gouvernement des riches qui veut écraser tou-te-s celles et ceux qui relèvent la tête. Or, nous refusons et nous ne baisserons jamais les yeux.