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jeudi 23 mai 2019 à 17h30

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AESH la mobilisation continue : en grève le 23 mai !

  • 10h: Rassemblement devant le rectorat 12 bd d'Indochine 75019
  • 17h30: Assemblée Générale Bourse du travail 3 rue du château d'eau 75010

200 personnes, AESH et soutiens, se sont réunies devant le rectorat de Paris le mercredi 15 mai 2019. Des banderoles et affiches ont été accrochées sur les grilles du rectorat afin de rendre visible nos revendications. Plusieurs collègues ont pris la parole pour témoigner de leurs conditions de travail. Des slogans ont résonné pendant deux heures, tandis qu'une délégation d'AESH était reçue. Plus de 70 motions d'écoles et d'établissements de soutien aux AESH ont été remises. Le rectorat n'a donné aucune information sur la mise en place des PIAL dans l'académie et reste sourd face à nos revendications.

Faisons-nous entendre encore plus fort : toutes et tous en grève le jeudi 23 mai !

Un compte-rendu de l'audience est en cours de rédaction. En attendant, quelques informations importantes :

  • finalement les évaluations annuelles (entretiens professionnels + récits d'accompagnement + fiche de vœux) ont été envoyées aux écoles, collèges et lycées mercredi 15/05 par le rectorat ;
  • pour les collègues en PEC CUI : le passage en CDD à la fin du contrat en cours va être automatisé, sans repasser d'entretien. Il n'y aura plus de nouveau contrat CUI sà partir de septembre 2019.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69270
Source : https://fr-fr.facebook.com/precaires2leducati…


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En mai : AESH parisien-ne en lutte !

Nous sommes Accompagnant·es d'Élèves en Situation de Handicap en PEC CUI, CDD et CDI.

Nous travaillons dans les écoles, les collèges, les lycées, nous accompagnons les élèves en situation de handicap dans leur parcours scolaire. Nous sommes le maillon fondamental à l'inclusion scolaire de ces élèves.
Pourtant, nous ne sommes pas reconnu·es : nous sommes payé·es des salaires de misère (par exemple 843 euros pour 28h hebdomadaire ; la grande majorité d'entre-nous est à temps partiel imposé et vit sous le seuil de pauvreté), nous n'avons pas de statut stable, nous n'avons pas de formation adaptée, nous ne sommes pas inclus·es dans la communauté éducative et pédagogique. Nos collègues en contrat de droit privé (PEC CUI) se voient menacé-es de ne pas être renouvellé-es.

Avec les projets de pôle de regroupement des AESH (Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisé) et le multi-employeur, le gouvernement prévoit de renforcer notre précarité : nous devrions accompagner de plus en plus d'élèves pour de moins en moins d'heures, nous travaillerions à la fois pour l'éducation nationale dans les écoles et établissements, pour les collectivités territoriales sur le temps périscolaire, voire pour les familles à domicile.

Ces projets sont néfastes et ce n'est pas ce dont ont besoin les élèves en situation de handicap, leurs familles et les personnels de l'éducation nationale. À travers ces projets c'est l'école inclusive qui est attaquée. Nous les refusons en bloc.

Nous pensons au contraire qu'un meilleur statut des accompagnant-es permettrait une école plus inclusive.

Au mois de mai, organisons-nous

  • dès maintenant : Faire signer aux personnels de l'éducation nationale des écoles, collèges et lycées la motion de soutien aux AESH et contre les PIAL. Les motions sont à envoyer scannées à precexaires.edexucation@exriseup.nexet et seront remises au rectorat le mercredi 15 mai.
  • mardi 7 mai : Assemblée Générale des AESH parisien-nes de 18h à 20h, Bourse du travail 3 rue du Château d'eau 75010 M. République, Château d'eau ou Jacques Bonsergent
  • mercredi 15 mai : Rassemblement devant le rectorat de Paris et remise des motions signées à 14h30, 12 boulevard d'Indochine 75019 M. Porte de Pantin / Tram T3b Butte du chapeau rouge
  • mercredi 22 mai : Préparation de pancartes et de banderoles le mercredi à partir de 14h au local de Sud éducation 30bis rue des Boulets 75011 M. Rue des Boulets ou Nation
  • jeudi 23 mai : Grève nationale des AESH
    Rassemblement devant le rectorat de Paris à 10h, 12 boulevard d'Indochine 75019 M. Porte de Pantin / Tram T3b Butte du chapeau rouge
    diffusion de tracts dans les écoles, collèges et lycées l'après midi
    Assemblée générale à 17h Bourse du travail 3 rue du Château d'eau 75010 M. République, Château d'eau ou Jacques Bonsergent

Nous revendiquons

  • La titularisation sans condition de diplôme, de formation ou de nationalité de tou·tes les AESH actuellement en poste quelque soit le type de contrat (PEC CUI, CDD, CDI), par la création d'un corps de fonctionnaire ;
  • Le changement du nom de notre métier en celui d'Éducateur·trice Scolaire Spécialisé·e, valorisant ainsi nos compétences, et notre rôle pédagogique et éducatif ;
  • À l'entrée dans le métier, une formation d'un an rémunérée à l'ESPE ;
  • Un salaire à 1700€ net pour un temps plein et un avancement à l'ancienneté tenant compte de toutes les années déjà effectuée quelque soit le type de contrat ; l'attribution de la prime REP ;
  • Un temps plein à 28h dont 24h maximum d'accompagnement auprès des élèves, le reste des heures étant dédiées aux réunions, à la concertation, à la préparation et à la formation ;
  • Une formation continue avec une offre adaptée, sur temps de travail et sans obligation, et des temps d'analyses de pratiques professionnelles ;
  • Concernant l'affectation : la suppression des mentions « individuelle » et « mutualisée », pas plus de deux élèves en accompagnement (respect des notifications horaires de la MDPH), pas d'affectation sur plus de deux écoles ou établissements, et pas plus de deux accompagnant·es pour un·e même élève ; pour les AESH CO une affectation sur une seule ULIS ;
  • La création d'un corps de remplacant-es AESH ;
  • La suppression de toute forme d'évaluation hiérarchique.

Au niveau de l'Académie de Paris, nous exigeons dès maintenant

  • Le passage de tou-tes les collègues actuellement en contrat PEC-CUI dans un contrat CDD de droit public ;
  • Que l'ensemble de la formation initiale, à l'exception des analyses de situations professionnelles, soit faite avant la prise de poste, de manière regroupée et sur des horaires correspondant aux plages de travail effectif ;
  • Qu'il ne nous soit pas affecté plus de deux élèves ;
  • Que l'on soit consulté pour les procédures d'affectation, que les vœux émis soient respectés, qu'il n'y ait pas de changement imposé d'affectation sans raison valable en cours d'année ;
  • Que dans nos emplois du temps soit prévu du temps de concertation et de préparation hebdomadaire ;
  • Que soit remis à tou-tes les AESH à chaque début d'année une brochure papier regroupant les informations importantes : références juridiques de nos contrats, droit à la formation, organigramme et contact utiles au rectorat, etc. ;
  • Que nos salaires soient versés à temps, qu'en cas de problème nous soyons averti-es en amont, qu'un dispositif d'urgence soit mis en place, que nos fiches de paye nous parviennent dans les temps.

Contact precexaires.edexucation@exriseup.nexet

Source : http://sudeducation75.org/article1189.html


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AESH : c'est un métier, il doit être reconnu !

SUD éducation

Dans le cadre de la loi "pour une école de la confiance et de la concertation pour une école inclusive", le ministère a annoncé une série de mesures concernant « l'école inclusive ». SUD éducation dénonce cette duperie du Ministre qui consiste à scolariser les élèves à besoins spécifiques dans des classes ordinaires sans former les enseignant-e-s, sans fournir les moyens humains nécessaires au suivi de leur scolarité dans les classes et sans produire d'avancées concernant le statut et les conditions de travail des Accompagnant-e-s des Élèves en Situation de Handicap (AESH).

Décryptage des annonces Blanquer

La fin des contrats aidés ? c'est insuffisant pour sortir le métier de la précarité !

SUD éducation se félicite de la fin du recours à des personnels en contrat aidé pour accompagner les élèves en situation de handicap. Néanmoins, l'Éducation nationale doit impérativement réembaucher les personnels qui travaillaient jusqu'alors avec ces contrats afin qu'ils et elles puissent continuer d'exercer leur métier. SUD éducation revendique le réemploi de tous les personnels qui travaillaient en contrat CUI.

La fin des CUI ne sonne pas la fin des contrats précaires pour les personnels AESH pour qui le gouvernement refuse de créer un véritable statut de titulaire dans la Fonction Publique. Les CUI et les contrats d'un an renouvelables pendant 6 ans avant l'obtention d'un CDI devraient être remplacés par des contrats de 3 ans renouvelables une fois avant l'obtention d'un CDI. Cette disposition n'est pas nouvelle car elle était déjà préconisée par les textes de loi mais les rectorats refusaient de l'appliquer. Même les personnels AESH qui exercent en CDI ne sont pas titulaires, ils et elles subissent les temps incomplets imposés, les bas salaires et les affectations arbitraires !

Les PIAL ? Rentabilité et renforcement de la hiérarchie dans la gestion des AESH !

Le Ministre a annoncé l'instauration à la rentrée 2019 des Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisé (PIAL) pour organiser la présence des personnels AESH auprès des élèves en situation de handicap. Ces PIAL réuniront plusieurs établissements scolaires (collèges et lycées) et écoles d'une même zone. Les AESH seront alors contraint-e-s de :

  • accompagner plusieurs élèves simultanément et/ou successivement autant de fois que la direction du PIAL le décidera en cours d'année. L''administration ne se préoccupe pas du lien éducatif et pédagogique entre l'élève et l'AESH, ce qui empêche le suivi sur du long terme.C'est du saupoudrage d'accompagnement que nous promet le ministère !
  • changer de lieu de travail jusqu'à plusieurs fois dans la même journée : les AESH pourront accompagner un enfant en élémentaire de 8h à 10h puis un autre dans le collège d'à côté de 10h à 12h puis encore un autre au lycée l'après-midi.

L'objectif du Ministre est simple : « rentabiliser » et « mutualiser » au maximum les personnels AESH en les rendant plus mobiles et en mutualisant les moyens. Il sera encore facile pour les chef-fe-s de généraliser le regroupement des élèves en situation de handicap dans la même classe et de nommer un-e ou plusieurs AESH pour s'occuper de tous ces élèves alors même que certain-e-s d'entre eux et elles ont besoin d'un suivi individualisé. Ceci témoigne d'un mépris du rôle éducatif des personnels AESH. Les AESH ne sont pas interchangeables et corvéables à merci !

Le double employeur ? Une dégradation des conditions de travail et la non-reconnaissance des compétences des personnels AESH !

Les personnels AESH subissent les bas salaires, puisqu'ils et elles sont payé-e-s au SMIC, ainsi que les temps incomplets imposés : ils et elles gagnent 600 à 850 euros pour 20 à 28h de travail par semaine.
Pour pallier cette rémunération précaire, le ministère veut proposer aux AESH de compléter leur service en étant recruté-e-s par les collectivités territoriales pour assurer la surveillance des élèves pendant le temps périscolaire (cantine - garderie…). C'est un refus de reconnaître le rôle éducatif et pédagogique des AESH en les renvoyant à des tâches qui ne sont pas les leurs.

SUD éducation dénonce cette proposition qui consiste à maintenir des personnels dans la précarité afin de leur imposer une dégradation de leurs conditions de travail.
SUD éducation revendique l'emploi à temps plein des personnels AESH dont les missions d'accompagnement des élèves en situation de handicap constituent un emploi à temps plein : aux heures avec les élèves s'ajoute tout un travail invisible de préparation, de formation et de coordination qui devrait être reconnu !

Gagnons un vrai statut pour les AESH !

Titularisation sans conditions de tous les personnels AESH !

Des AESH syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s se sont réuni-e-s dans un stage de formation syndicale de SUD éducation et ont élaboré une plateforme revendicative pour améliorer leurs conditions de travail et d'existence. SUD éducation soutient leurs revendications !

  • Statut
  • Titularisation sans conditions de diplôme ou de nationalité
  • Salaire
  • Salaire à l'entrée dans le métier : 1700€ nets
  • Accès aux mêmes primes, pondérations et indemnités que les personnels titulaires (REP, indemnités de résidences, pondération pour affectation multiple...)
  • Conditions d'accès au métier
  • Formation initiale d'un an rémunérée, à l'Espé, statut de stagiaire
  • Temps de travail
  • Temps plein à 28h/semaine ◦ 24h max avec élèves ◦ 4h pour le travail invisible
  • Formation continue
  • Accès au plan de formation académique avec une offre spécifique de formation pour les AESH ◦ Inscriptions aux formations sur la base du volontariat ◦ Formations sur le temps de travail
  • Nom du métier
  • Éducateur scolaire spécialisé
  • Conditions de travail
  • Affectation sur 2 établissements au maximum
  • Création de commissions paritaires pour les affectations des AESH
  • Pas plus de 2 élèves en accompagnement individualisé
  • Respect des notifications MDPH
  • Pas plus de 1 accompagnant/élève en primaire, 2 acc./élève dans le 2nd degré
  • Constitution d'une brigade de remplacement AESH
  • Évaluation
  • Pas d'évaluation, avancement à l'ancienneté

SUD éducation appelle les AESH à se rassembler, à se coordonner en Assemblée Générale et à se mettre en grève pour défendre leurs droits et en gagner de nouveaux :

  • le 15 mai à l'appel des syndicats de l'intersyndicale AESH (SUD éducation - CGT éduc'action - SNES - SNUEP - SNUipp - FO - SNALC - SGEN - UNSA) en participant aux rassemblements et aux assemblées générales qui seront appelés dans les départements
  • le 23 mai en participant à la grève et aux rassemblements appelés par SUD éducation

La lutte collective est notre arme pour améliorer nos conditions de travail !

Source : https://www.sudeducation.org/AESH-c-est-un-me…


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Le 15 mai : une mobilisation des AESH réussie qui en appelle d'autres !

SUD éducation

Une forte mobilisation unitaire a eu lieu aujourd'hui pour la reconnaissance statutaire et professionnelle des AESH (accompagnant-es d'élèves en situation de handicap) avec une vingtaine de rassemblements devant les directions départementales de l'éducation nationale, les rectorats et les préfectures. Malgré les beaux discours du ministre Blanquer, la « loi pour l'école de la confiance » n'apporte aucune amélioration ni pour les conditions de travail des AESH ni pour les conditions d'étude des élèves en situation de handicap. Le gouvernement refuse de les titulariser alors que sans elles/eux la loi de 2005 ne pourrait pas s'appliquer. Ces presque 90 000 personnels, majoritairement des femmes, sont maintenues sciemment dans la précarité et l'exclusion. Les nouveaux dispositifs des Pial et de 2d employeur ne vont qu'aggraver cette situation, comme celle des élèves en situation de handicap qu'elles/ils suivent.

Il y a urgence à créer un statut de fonctionnaire avec un temps de travail à temps plein, une hausse des salaires, une véritable formation et à gagner des améliorations des conditions d'emploi et d'affectation des personnels.

SUD éducation appelle dans le cadre de la lutte contre la loi Blanquer à poursuivre la mobilisation pour la reconnaissance du métier d'AESH et à se mettre en grève le 23 mai. Pas de loi de 2005 sans titularisation des AESH !

Source : https://www.sudeducation.org/Le-15-mai-une-mo…