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samedi 22 juin 2019 à 14h

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Manifestation nationale pour la libération de Georges Abdallah

Départ 14h Place des Fêtes en direction de République

Alors que notre camarade Georges Abdallah a entamé, depuis octobre dernier, une 35ème année de détention, les voix et les forces qui se mobilisent pour exiger sa libération ne cessent aujourd'hui de s'amplifier. Cette mobilisation est portée sur le plan national et international et fait désormais bouger les lignes.

Plus que jamais, l'exigence de la libération de notre camarade doit être défendue et réaffirmée mais non, comme l'affirme Georges Abdallah lui-même en quémandant sa liberté mais par la lutte et l'établissement d'un véritable rapport de force à travers des actions militantes partout et sur tous les fronts. C'est par cet élargissement de nos actions que nous parviendrons à contraindre l'État français à libérer notre camarade.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont du côté des peuples en lutte, du côté de la résistance palestinienne, qui combattent le capitalisme, l'impérialisme, le sionisme, le racisme d'Etat, le colonialisme et les États réactionnaires arabes, à former un Front unitaire d'actions pour la libération de Georges Abdallah.

Rappelons que ce prisonnier politique, incarcéré depuis 1984, pour complicité dans des actes de résistance à l'invasion sioniste de son pays le Liban, libérable depuis 1999, est maintenu en prison sur injonction du gouvernement étasunien, malgré deux libérations prononcées par le tribunal d'application des peines.

Rappelons que ce militant communiste révolutionnaire, tout au long de son incarcération, n'a jamais rien renié de son engagement politique anti-impérialiste, qu'il confirme encore aujourd'hui par son inébranlable volonté et son attachement indéfectible à la juste cause des peuples opprimés de Palestine, du Liban, et partout dans le monde.

La lutte pour la libération de notre camarade est de toutes nos luttes car « il est de nos luttes et nous sommes de son combat » contre toutes les formes de violence d'Etat, politique, économique, sociale. L'exigence de sa libération est présente dans les luttes contre les violences policières, principalement dans les quartiers populaires, dans la lutte des gilets jaunes, dans les luttes revendicatives et dans toutes celles des travailleurs. Face à un tel Etat répressif et liberticide, un seul mot d'ordre se doit d'être opposé : celui du droit juste et légitime à se révolter, à agir et s'unir dans l'action pour faire converger les résistances et c'est ce terreau qui unit aussi nos luttes à celle de Georges Abdallah.

La lutte pour sa libération s'inscrit enfin pleinement dans le combat plus large de la défense de tous les prisonniers politiques révolutionnaires du monde. Et c'est dans ce cadre que doit aussi s'affirmer notre solidarité au combat de Georges Abdallah, un combat de toute une vie, contre l'impérialisme, le capitalisme et pour une Palestine libre.

Nous appelons à poursuivre et à amplifier le travail déjà engagé dans le cadre de la campagne unitaire et à participer massivement à la :

Manifestation nationale pour la libération de Georges Abdallah, samedi 22 juin 2019, à Paris (20ème), Place des fêtes, à 14h00

C'est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons !

Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (IDF)
Contact : campexagne.uniextaire.gaexbdallah@exgmail.coexm

Un prisonnier d'exception

Georges Abdallah est un militant communiste libanais qui, au sein de son organisation, les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), a lutté contre les criminels impérialistes et leurs alliés sionistes. Il s'est engagé dès la fin des années soixante dans la résistance palestinienne et libanaise contre la colonisation et l'occupation sionistes. Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il est condamné à 4 ans de prison, puis en 1987 à la réclusion à perpétuité par un tribunal spécial, pour complicité dans l'exécution d'un agent des services secrets israéliens et d'un attaché militaire états-unien. Le montage policier et judiciaire qui a permis sa condamnation a depuis été dénoncé par de hauts personnages de l'État. En 2003, la juridiction de Pau autorise sa libération, mais sur ordre du ministre de la Justice suite à une intervention des États-Unis, l'appel du procureur général fait annuler cette décision. En 2009, la cour d'appel rejette une nouvelle fois une demande de libération conditionnelle. En 2012, Georges Abdallah dépose une nouvelle demande de libération. Lors d'une visite officielle en France, le premier ministre libanais réaffirme l'accord de son pays pour le retour de Georges Abdallah. En novembre 2012, le tribunal d'application des peines donne un avis favorable à sa libération, en l'attente d'un arrêté d'expulsion… que Valls, ministre de l'Intérieur, refuse de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un recours en cassation, la demande de libération de Georges Abdallah est déclarée irrecevable. Le 5 novembre 2014, une nouvelle demande de libération est déclarée "irrecevable" au motif qu'il n'avait pas fait préalablement l'objet d'un arrêté d'expulsion. La cour d'appel confirme ce jugement le 26 février 2015. Sa peine de sûreté étant accomplie depuis 1999, Georges Abdallah est pourtant libérable depuis 20 ans. La justice française, aux ordres d'un gouvernement soucieux de préserver les intérêts impérialistes français au Moyen-Orient, maintient Georges Abdallah en prison depuis plus de 35 ans. Aujourd'hui, il est le plus ancien prisonnier politique en Europe.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69145
Source : http://ancommunistes.fr/spip.php?article1339
Source : https://www.facebook.com/events/1076805609181…
Source : message reçu le 19 mai 13h
Source : message reçu le 30 mars 22h


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Manifestation nationale pour la libération de G.I. Abdallah

Libération de Georges Ibrahim Abdallah !
Prisonnier politique le plus ancien d'Europe
En prison depuis près de 35 ans, libérable depuis le 25 octobre 1999
Victime d'une vengeance d'État !

Samedi 22 juin 2019 à 14 h
Place des Fêtes (Paris 19 e )

Arrêté par hasard à Lyon le 24 octobre 1984 pour la détention d'un vrai-faux passeport algérien (délivré par les autorités algériennes), le militant politique libanais pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah est toujours en prison en France près de 35 ans plus tard parce qu'il refuse de renier ses engagements révolutionnaires. Il est donc le prisonnier politique le plus ancien d'Europe.

Comment cette monstruosité juridique est-elle possible ?

Cofondateur en 1979 des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL), Georges Ibrahim Abdallah est condamné une première fois le 10 octobre 1986 à quatre années de prison pour détention d'armes et d'explosifs. Cela ne suffit pas aux gouvernements américains et israéliens car les FARL ont revendiqué deux assassinats politiques en 1982 : à Paris, celui d'un agent de la CIA, le colonel Charles Ray (le 18 janvier) et, à Boulogne-Billancourt, celui d'un responsable du Mossad travaillant à l'ambassade d'Israël, Yakov Barsimantov (le 3 avril).

Rappelons que les armées israéliennes et américaines étaient alors considérées comme des forces occupant le Liban.

La Direction de Surveillance du Territoire (DST) découvre alors opportunément une arme ayant prétendument servi à ces deux assassinats dans un logement loué au nom de GI Abdallah

Le 28 février 1987, à l'issue d'un procès dans lequel le gouvernement des États-Unis s'est porté partie civile et bien que le procureur général n'ait requis « que » dix ans d'emprisonnement, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la Cour d'assises spéciale de Lyon pour complicité dans les deux assassinats de Charles Ray et Yakov Barsimantov.

Cette condamnation d'un révolutionnaire militant de la cause palestinienne à la plus lourde peine du code pénal français alors qu'aucune charge sérieuse ne pèse sur lui est le premier scandale de l'affaire Abdallah.

Selon la loi française, à l'issue d'une peine de sureté de 15 ans, c'est-à-dire depuis le 25 octobre 1999, Georges Ibrahim Abdallah peut bénéficier d'une libération conditionnelle : toutes les conditions sont remplies car, au dire même de ses gardiens, il est un détenu modèle présentant toutes les qualités de réinsertion, d'autant qu'il désire retourner chez lui et que le Liban le réclame.

L'unique obstacle à cette libération est le véto du gouvernement américain (et celui d'Israël qui se fait plus discret) et la soumission des autorités françaises.

À ce jour, cette liberté lui a été refusée dix fois(!!!) alors que par deux fois (en 2003 et en 2013) le tribunal d'application des peines a prononcé sa libération (mais la pression américaine a entraîné son maintien en détention).

La justice lui reproche de ne pas se repentir.

GI Abdallah a été condamné dans un contexte de guerre et d'occupation de son pays. C'est un résistant et son principal combat a été pour la libération de la Palestine. Une identité politique qu'il a toujours revendiquée sans faiblir tout au long de ses presque 35 années de détention.

Le 31 mars 2016, Jean-Claude Urvoas, alors ministre de la Justice d'un gouvernement dit « socialiste », a osé déclarer sur France Inter :

« Nous avons la peine perpétuelle réelle avec Georges Ibrahim Abdallah » réinstaurant une sorte de peine capitale en condamnant Georges Ibrahim Abdallah à demeurer « en prison en France sans avoir de perspective de sortie »

Le maintien de Georges Ibrahim Abdallah en prison est donc une vengeance d'État .

C'est d'ailleurs ce que dit Yves Bonnet, responsable de son arrestation, patron de la DST en 1984 et ensuite député UDF (donc pas vraiment révolutionnaire), qui ne cache pas sa colère : « M. Abdallah a largement purgé sa peine ... Trouvez-vous normal qu'il soit toujours en prison quand d'autres, qui ont commis des crimes atroces et ont été arrêtés après lui, sont déjà dehors ?... Donc pour moi, même si je ne cautionne pas ces deux meurtres, je trouve que les FARL avaient le droit de revendiquer ces assassinats comme des actes de résistance. Les deux victimes n'étaient pas des civils mais des agents des services de renseignement. Le premier était du Mossad, l'autre de la CIA. Le Mossad a assassiné pas mal de gens. Quant à la CIA, c'est un vrai feu d'artifice ... La France se plie aux exigences des États-Unis et d'Israël.

À chaque fois qu'une décision de justice a été prise en faveur de M. Abdallah, ces deux pays ont mis leur véto pour qu'il ne sorte pas.

Georges Ibrahim Abdallah n'a plus rien à faire en prison. » (Interview parue dans « Le Courrier de l'Atlas » le 17 février 2016).

Georges Ibrahim Abdallah est un prisonnier d'exception. Son maintien en prison en France sous la pression d'États étrangers parce qu'il reste attaché à ses convictions politiques est le deuxième scandale de l'affaire Abdallah.

La France ne peut prétendre être une démocratie et garder GI Abdallah en prison !

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah !

Tou.te.s à la Manifestation pour sa libération

AFPS 14-6 - AFPS Paris-Centre - AFPS Paris-Sud - Association de Palestiniens d'Ile-de-France - Campagne BDS France - Evry Palestine (groupe AFPS) - Forum Palestine Citoyenneté - LDH Paris 14-6 - LDH Paris 15 e - UJFP - AFPS - Campagne BDS France - LDH

Source : http://liberonsgeorges.samizdat.net/mobilisat…


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Pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah !

Lutte ouvrière

Le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah appelle à manifester à Paris le samedi 22 juin, journée internationale de défense des prisonniers politiques.

Georges Ibrahim Abdallah a entamé en octobre dernier sa 35e année d'emprisonnement. Il lui est reproché sa solidarité militante avec les actes de résistance lors de l'invasion du Liban en 1982 par les troupes israéliennes. Il est libérable depuis vingt ans et à deux reprises un tribunal d'application des peines lui a accordé la libération. Mais l'État français ne l'a pas libéré, cédant aux injonctions des États-Unis, et accessoirement d'Israël.

Il paie le fait de ne pas avoir renié ses engagements et de rester un anti-impérialiste qui dénonce le sort indigne imposé au peuple palestinien et à tous les peuples opprimés du monde.

Selon son collectif de défense, « il est de nos luttes, nous sommes de son combat ». Pour exiger sa libération, les manifestants se retrouveront à Paris, place des Fêtes, samedi 22 juin à 14 heures.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/06/12…