vendredi 24 mai 2019 à 13h
Manifestation « Grève mondiale pour le climat Paris »
https://paris.demosphere.net/rv/69077
Trajet / parcours: Départ 13h d'Opéra en direction de République
Opéra > Bd. des Italiens > Bd. Poissonnière > Bd. St-Martin > République
Rendez-vous :
- Cortège citoyen - Rue Louis le Grand / Bd des Capucines
- Cortège associatif - Pl. Opéra / Bd des Capucines
- Cortège syndical - Pl. Opéra / Rue Jaques Rouché
- Cortège partis politiques - Pl. Opéra / Rue Auber
« Grève mondiale pour le climat Paris »
A la jeunesse, la planète reconnaissante !
La jeunesse vous appelle tous autant que vous êtes quelque soit votre âge ou votre profession !
Le Vendredi 24 mai, soyons toutes et tous en grève pour exiger notre droit à un futur ! La jeunesse vous appelle tous autant que vous êtes quelque soit votre âge ou votre profession !
Pour la préservation de la biodiversité, contre le dérèglement climatique, et pour une justice sociale il nous faut marcher, agir et donner la leçon à nos gouvernements ! Entrons en grève !
Etudiant.es, lycéen.nes, il ne sert plus à rien d'écouter les professeurs. Nos gouvernements ne les écoutent pas. Le désastre écologique et social est déjà là et les plus pauvres en souffrent déjà.
Salarié.es, indépendant.es, rejoignez-nous.
Tou.te.s ensemble, à travers les marche, les actions de désobéissance civile ou la grève, instaurons ce rapport de force face à ce gouvernement et ces élites qui pillent notre avenir.
📆 Rendez-vous dans la rue le vendredi 24 mai pour une mobilisation intergénérationnelle !
Nos politiques boudent le changement et font la sourde oreille à nos revendications, soyons dans la rue pour être ce changement !
Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend !
- Découvrez les grèves du monde entier : https://fridaysforfuture.org/events/map
- Infos pour les collégien.nes, lycéen.nes et étudiant.es de France :
http://youthforclimate.fr/ - Les salarié.es, rejoignez-nous :
https://www.facebook.com/events/2052466291713…
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69077
Source : https://www.facebook.com/events/1001111526755…
Grève mondiale pour le climat du 24 mai
Les rapports du GIEC et de l'IPBES sont clairs. Nous sommes dans une crise écologique majeure : Dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles… Tout indique que nos modèles sociaux-économiques sont à l'origine de la 6ème extinction de masse. Pour éviter des catastrophes écologiques et sociales, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer drastiquement et rapidement.
Pourtant, face à cette urgence, nous constatons l'insuffisance des actions entreprises par nos dirigeants politiques et économiques. Depuis maintenant plusieurs mois, la jeunesse, consciente des dangers qu'elle encourt pour son avenir, se mobilise massivement partout dans le monde : Youth For Climate, et Fridays For Future à l'international, sont devenus le symbole du passage à l'action d'une génération déjà pleinement consciente des changements à effectuer dans notre modèle sociétal.
Le 15 mars dernier, 200 000 jeunes en France et 1,8 million dans le monde étaient dans la rue pour porter nos revendications. Le lendemain, 350 000 personnes se sont à nouveau mobilisées pour la Marche du Siècle en plus des 2 millions de soutiens exprimés par les citoyens. Ce n'était qu'un début. Le vendredi 24 mai prochain, de nombreux collectifs, associations, ONG, partis et syndicats se joindront à eux pour une deuxième journée de grève internationale.
Cet appel à la grève est intergénérationnel et dépasse toute frontière : collégien.ne.s, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, travailleur.euse.s, chômeur.euse.s, entrepreneur.euses.s, retraité.e.s et parents doivent lutter ensemble pour préserver leur droit à un futur vivable. Nous demandons que nos dirigeants prennent des mesures concrètes et à la hauteur des enjeux. Ces mesures doivent être compatibles avec une limitation du réchauffement climatique en-dessous de la barre des +1,5°C.
A deux jours des élections européennes, nous voulons aussi adresser un message : nous ne pouvons plus nous permettre de délaisser l'écologie, elle doit être au cœur de toute décision. À cette occasion, les jeunes de Francfort, Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg s'uniront pour faire entendre leur voix devant les grandes institutions européennes. Le monde entier va se mobiliser pour montrer sa détermination à construire un avenir possible.
Nous n'avons plus assez de temps pour nous satisfaire des petits pas, des promesses non actées et des combats séparés. Il est maintenant nécessaire de faire front commun pour obtenir des mesures à la hauteur des enjeux actuels et futurs.
Respect existence or expect resistance. (Respectez l'existence ou attendez-vous à de la résistance.)
Signataires :
350.org, Action non violente Cop21 (ANVCOP21), Alternatiba, Amis de la terre, Association des étudiants en médecine d'Angers (ADEMA), Astérya, Attac, AYYA, Bio consom'acteurs, BIZI!, Boycott Citoyen, CCFD-Terre Solidaire, CEMEA, Centre de recherche et d'information pour le développement (Crid), Citoyen.ne.s pour le Climat (CPLC), Citoyens Lobbyistes d'Intérêts Communs (CLIC), CliMates, Cnajep, Collectif des Associations Citoyennes, Coopérative Politique Ecologie Sociale, Coopérative EELV, Cop Trotter By EME, Décroissance 2019, Désobéissance Écolo Paris, Écocampus ENS, Éco'llectif, Ecologie au Quotidien Rhône Alpes, Enseignants pour la planète, Etudiants et Développement, Fédération des associations générales étudiantes, FIDL, le syndicat lycéen, Fondation ELYX, Gauche Démocratiques et Sociale, Génération Ecologie, Génération•s le mouvement, Grands Parents pour le Climat, Greenpeace France, GreenSAT, Gret ll Est Encore Temps, Ingénieurs sans frontières France, Jeunes Écologistes, Jeunes européens, Jeunes Génération.s (Organisation de jeunesse de Génération.s), La P'tite Rustine, Le mouvement, Le tri sera top, Ligue des droits de l'Homme (LDH), Little Citizen for Climate, LUPA - Les Universitaires Planteurs d'Alternatives, MAG Jeunes LGBT, MNL - Mouvement National Lycéen, Mouvement Utopia, Notre affaire à tous, Nouvelle Donne Campus, Nous voulons des coquelicots, Objectif21, One Voice, On est prêt, On the Green Road, Osons les jours heureux, Parents For Future France, Parti communiste Français, Poly'RSE (Collectif DDRS du réseau Polytech), RenéSens, REFEDD - RÉseau Français des Étudiant.e.s pour le Développement Durable, Réseau Action Climat (RAC), SUD éducation, The New Locals, Union syndicale Solidaires, Union national des étudiants français (Unef), Union national lycéenne (UNL), Unis pour le climat, United4Earth, Workers For Future France, Youth For Climate France, ZEA
Appel commun pour le climat
CGT - FSU - Solidaires - UNEF - UNL
Les mobilisations pour le climat, qui ont pris de l'ampleur depuis le mois de septembre, s'inscrivent dans un contexte de contestation sociale particulièrement important : remise en cause du droit à l'éducation, réforme des retraites, remise en cause du statut des fonctionnaires, remise en cause de la liberté de manifester, entre autres.
Dans ce contexte, nos organisations syndicales font le choix de porter un discours commun pour appeler à la mise en place d'une réelle politique écologique et sociale et à s'inscrire dans la date de mobilisation du 24 mai.
Si le gouvernement français, les gouvernements européens et mondiaux n'agissent pas rapidement, les conséquences sur notre planète, notre environnement, notre santé… tout simplement : sur notre avenir, seront irréversibles. Ce sont déjà des milliers de personnes qui sont contraintes à la migration pour des causes climatiques. Nous sommes aujourd'hui à un point de non-retour. Nous affirmons qu'il ne peut y avoir de justice sociale sans justice écologique.
Il est impossible de nier le lien entre problématique écologique et justice sociale. Ce sont, en effet, les plus précaires et les jeunes qui sont directement confronté·e·s aux effets d'une crise sociale et écologique sans précédent.
Les 1 % de la population les plus riches ont une empreinte carbone 40 fois supérieure aux 10 % les plus pauvres.
Il nous faudrait rénover nos logements, changer nos modes de consommation, alors qu'en parallèle nous sommes confronté·e·s à une précarité sans nom et qui s'intensifie. La réforme des retraites qui s'annonce illustre encore une attaque sur le portefeuille des plus précaires. L'accès à l'éducation est devenu un parcours du combattant où, après la sélection, le gouvernement vient d'imposer une augmentation des frais d'inscriptions sans précédent pour les étudiant·e·s étranger·ère·s ne venant pas de l'Union européenne.
Le statut des fonctionnaires et nos services publics voient leurs moyens diminuer. Enfin, le gouvernement demande aux jeunes d'accepter de vivre dans des conditions plus déplorables que leurs parents… une situation sans précédent.
La crise écologique est alimentée par la crise sociale et résulte de la politique mise en œuvre par nos gouvernements. Chaque attaque sur les droits des travailleur·se·s ne fait que renforcer la crise écologique. C'est une réponse collective et non individuelle qu'il faut apporter à la situation actuelle, et celle-ci doit émaner autant de l'État que des grandes entreprises.
Les 100 plus grandes compagnies mondiales sont responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre, alors que les mesures imposées aux multinationales sont largement insuffisantes. L'impact de la production sur l'environnement est trop peu pris en compte. Ce sont les modes de productions qu'il faut changer. Ce n'est pas aux personnes les plus précaires de porter le poids d'une société qui vend ses ressources naturelles aux profits d'une quête incessante de rentabilité.
C'est pourquoi nous revendiquons une véritable politique écologique passant par l'amélioration des conditions de vie de la population. Pour cela, il faut répondre à l'urgence sociale et climatique et :
- faciliter l'accès à des transports en communs publics, notamment pour les jeunes et les précaires, sur l'ensemble du territoire (rétablissement et création des lignes ferroviaire de proximité, etc.) ;
- assurer des services publics de proximité sur l'ensemble du territoire : écoles, hôpitaux, bureaux de poste, justice… avoir une véritable politique publique favorisant l'accès à tou-te-s à des produits responsables à prix réduits ;
- contrôler et évaluer les aides publiques, en particulier celles qui sont attribuées aux entreprises ;
- mettre en place un plan de rénovation des logements insalubres en vue de les rendre conformes aux normes écologiques ;
- assurer l'évolution nécessaire des modes de production, qui doit être accompagnée d'une politique publique permettant l'anticipation des reconversions en termes d'emplois des salarié-e-s et du devenir des sites de production, notamment industriels ;
- prioriser la création de circuits courts dans les restaurations scolaires et universitaires, le développement d'une restauration responsable avec des produits issus de l'agriculture biologique ;
- mettre en place des modules dans nos enseignements sur les problématiques écologiques et la création d'une journée nationale de sensibilisation écologique sur l'ensemble des établissements.
Ainsi, nous le réaffirmons, il ne peut y avoir de justice sociale sans justice écologique. Face aux enjeux écologiques cruciaux, nous appelons à la date du 24 mai pour lier les politiques sociales et écologiques.
Salariés, rejoignons les jeunes, tous en #grevepourlefutur !
Depuis des mois le mouvement climat et les gilets jaunes nous alertent sur notre avenir sacrifié : réchauffement climatique, perte de biodiversité, inégalités croissantes, régression démocratique...
Les dirigeants politiques, économiques, et syndicaux nous demandent d'attendre et de faire confiance...
Mais nous n'avons plus le temps d'attendre ... et nous n'avons plus confiance. Chaque année, chaque mois, chaque jour qui passe, la situation se dégrade, plus d'émissions, moins d'espèces vivantes, plus de milliardaires, moins d'hôpitaux, plus d'éborgnés, moins de libertés.
Vendredi 24 mai les jeunes seront en grève scolaire dans le monde entier. Déjà des grèves sont annoncées dans plus de 90 pays et 600 villes
https://www.fridaysforfuture.org/events/list
Ici à Paris https://www.facebook.com/events/1001111526755…
Ce sont nos enfants, nos neveux, ceux de nos voisins, nos petits enfants. Ils demandent notre soutien nous appellent à l'aide. Soyons présents.
Nous travailleurs levons nous.
Les entreprises sont des acteurs majeurs du réchauffement climatique, des inégalités sociales, des reculs démocratiques. Il est temps de leur demander des comptes. Il est temps de nous mobiliser individuellement et collectivement au travail pour réordonner radicalement leur priorités.
- C'est bien au travail que nous participons à la fabrication du plastique, à l'emploi des pesticides, des avions, des voitures, des services bancaires ou des éoliennes, des panneaux solaires, des vélos …
- C'est bien au travail que sont prises les décisions déterminantes en matière de sources d'énergie, de modes de productions, de réduction des emballages et déchets, de produits plus ou moins dégradants
- C'est bien au travail que sont prises les décisions d'évasion fiscale, de publicité et lobbying, de rémunération des salariés, actionnaires et dirigeants qui font les inégalités sociales, ...
- C'est bien au travail qu'il y a précisément le moins de démocratie et que l'on peut le moins contribuer réellement à ces décisions fondamentales pour nous.
Alors mettons en cohérence ce que nous savons et ce que nous faisons. C est notre avenir et celui de nos enfants qui est en jeu.
Oui, une grève c'est de l'argent en moins, mais combien vaut la vie de nos enfants ?
La prochaine grève mondiale aura lieu le 27 septembre, commençons à la préparer dans nos entreprises, posons nos revendications. Le travail doit changer. Maintenant.
2e grève mondiale de la jeunesse pour le climat
Attac
Vendredi 24 mai, partout en France
Le vendredi 24 mai prochain aura lieu la 2e journée de grève internationale de la jeunesse pour le climat, après la mobilisation très réussie du 15 mars. Plus de 620 grèves sont déjà prévues partout dans le monde.
Cette journée est très importante : elle doit permettre à la jeunesse de consolider ses mouvements et de renforcer les liens qui existent déjà dans certaines localités entre mouvements écolos, pour le climat, et autres mouvements sociaux, notamment les Gilets Jaunes et les organisations syndicales. Face aux discours d'Emmanuel Macron après le grand débat, il y a d'autant plus nécessité à porter un discours alternatif sur les réponses à apporter aux changements climatiques.
Les comités locaux sont invités à participer et à soutenir la préparation des événements, manifestations ou autres, organisés par les déclinaisons locales de Youth for Climate. Elles sont recensées sur ce site.
Organiser une animation ou une action
Pour dénoncer la responsabilité des multinationales dans les dérèglements climatiques et l'effondrement de la biodiversité, nous proposons aux comités locaux qui le souhaitent deux animations/actions simples à réaliser.
Animation « VRP de multinationales »
En bord de manifestation, se déguiser en faux comité de soutien aux multinationales pour distribuer aux manifestant·e·s les bons de réduction Amazon, Total et Bayer-Monsanto élaborés dans le cadre de la campagne « Stop à l'impunité des multinationales » (voir ci-dessous pour commander). L'objectif est d'interpeller les manifestant·e·s en dénonçant l'impunité environnementale, fiscale et sociale de ces multinationales.
Décorer une des 900 consignes « Amazon Locker » de France
Cette action simple et très efficace : cibler l'un des 900 « Amazon Locker » présents partout en France en insérant des bons de réductions Amazon dans les différentes fentes de la consigne. Cette action cible directement les client·e·s d'Amazon ainsi que les personnes qui passent devant.
Retrouvez la présentation de l'action avec une photo d'illustration et la liste des « Amazon Locker » classés par département sur cette page.
Commandez dès aujourd'hui un colis de matériel
Il contient :
- Les « bons de réduction » A5 Amazon, Bayer-Monsanto et Total ;
- Un tract A5 d'accompagnement ;
- BONUS ! Le tout nouveau billet-tract de 80 milliards d'euros sur le thème de la justice fiscale.
Si vous souhaitez recevoir votre colis avant le 24 mai, commandez dès maintenant et au plus tard avant lundi 20 mai, via ce formulaire.
Carnaval masqué pour la biodiversité
Cortège de tête pour le 24 mai
Organisé par Désobéissance Ecolo Paris
Le 24 mai, c'est la grève internationale pour le climat et la biodiversité à l'initiative de la jeunesse; celle-la même qui est condamnée à vivre sur une planète gangrénée par le capitalisme vert et soutenue par une répression de plus en plus ferme envers ceux qui ont choisi de se battre contre ce système.
Lors cette marche où nous serons plusieurs dizaines voire centaines de milliers à marcher sur Paris. Profitons de cette occasion pour alerter sur la disparition ou le risque de disparition de milliers d'espèces !
80% des insectes disparus en 30ans en Europe, 60% des vertébrés disparus en 40ans. Le constat est alarmant, pourtant la disparition de ces espèces ne semble pas préoccuper plus que cela nos sociétés. Dommage car en exterminant ces espèces, nous creusons NOTRE propre tombe.
Sensibilisons sur la disparition des espèces en rejoignant la manifestation de Paris avec des masques d'animaux, mais aussi de carnaval ou tout ce que vous trouverez d'autres !
Il y a quelques semaines, une loi interdisant aux manifestants de dissimuler leur visage a été votée. Cette loi, contrevenant à nos libertés fondamentales est à l'image de la condition dans laquelle plonge notre pays actuellement. Comme on a pu le lire sur les murs du boulevard de l'hôpital le premier Mai : "Lallement à Paris, comme un air d'occupation".
Pour le soutien aux citoyen.ne.s qui n'ont d'autre choix que de manifester anonymement sous peine de subir encore plus de violences, masquons-nous pour ce 24 mai.
Pour faire entendre nos voix, refusons de nous voiler la face, avançons masqué.e.s !
24 mai - Cortège écologie sans transition
Désobéissance Ecolo Paris et Cerveaux non disponibles
13h Opéra en tête de la marche
Pour une écologie sans élection !
Deux jours avant les élections européennes, on voudrait que la marche des jeunes pour le climat du 24 mai serve la campagne de candidats greenwashés. On voudrait aussi nous faire croire qu'un changement pourrait advenir par les urnes, alors que déjà en août dernier Nicolas Hulot admettait son échec dans sa tentative de faire changer le système de l'intérieur.
On n'a pas de carte d'électeurs mais un plan d'attaque !
Nous pensons plutôt que l'avenir écologique se construira par la base et passera nécessairement par une redéfinition de notre rapport au vivant, c'est-à-dire par des expériences du monde qui ne pourront jamais tenir dans une loi, un droit, une institution, mais se développeront au sein de communautés qui définiront ensemble leur façon de se rapporter aux êtres humains et à leur environnement.
C'est ce que les Gilets Jaunes expérimentent lorsqu'ils construisent des maisons du peuples et réapprennent à subvenir à leurs besoins de manière autonome: ils élaborent une nouvelle société écologique en dehors du système dominant.
Soyons ingérables !
Prenons la tête de la marche pour le climat du 24 mai pour porter ensemble une écologie populaire en dehors des urnes !
Venons avec nos Gilets Jaunes, combis blanches, masques d'animaux pour faire bloc et affirmer notre détermination à contrer toutes les tentatives de récupération.
Photo originale de Patrick Janicek, librement adaptée selon les termes de la licence CC BY 2.0
Préavis de grève pour le climat le vendredi 24 mai 2019
SUD éducation
L'urgence climatique ne peut attendre, le vendredi 24 mai, dans la lignée du 15 mars, un appel à une grève mondiale pour le climat à été lancé, afin de couvrir l'ensemble des personnel travaillant dans l'éducation nationale la fédération SUD éducation à déclaré un préavis de grève. Toutes et tous en grève pour le climat
Préavis de grève pour le climat le vendredi 24 mai 2019
La Fédération des syndicats SUD éducation dépose auprès de vous, conformément à la législation en vigueur, un préavis de grève couvrant, le vendredi 24 mai, notamment tou-te-s les enseignant-e-s du premier, du second degré et les enseignant-e-s de l'AEFE l'ensemble des personnels travaillant dans les établissements scolaires (enseignant-e-s, enseignant-e-s du premier degré, enseignant-e-s de l'AEFE, enseignant-e-s-chercheurs-chercheuses et chercheurs-chercheuses, IATOSS, ITA et personnels éducatifs, titulaires ou précaires, de droit public ou de droit privé, employé-e-s par le ministère de l'Éducation Nationale, le Ministère de l'enseignement Supérieur et de la recherche, le Ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des Collectivités Territoriales, le Ministère des affaires étrangères ou le Ministère de la fonction publique) qui se mobiliseront :
La fédération SUD éducation revendique un mode de développement en rupture avec la logique productiviste : cesser la course irrationnelle à la croissance et partir de la satisfaction des besoins sociaux. Justice sociale et justice climatique sont intimement liées.
À ce titre, la fédération SUD éducation, avec son Union syndicale Solidaires, revendique :
- Le financement d'un programme de réduction du transport routier par le développement du ferroutage et par une amélioration des transports collectifs, y compris par la gratuité, ainsi que le développement des lignes ferroviaires secondaires.
- La taxation de l'aérien et du fret maritime, des voitures de luxe ; la taxation du transport routier polluant par camions.
- La sortie des énergies fossiles.
- Une véritable fiscalité écologique qui doit s'inscrire dans une politique publique globale favorable à l'environnement, basée sur le principe pollueur/payeur, qui réduise les inégalités, qui finance l'action publique à la hauteur des besoins sociaux et qui pour être légitime, doit comporter le moins d'exonérations possibles.
- Le plafonnement des loyers et lutte contre la spéculation immobilière : la hausse du coût du logement pousse les habitant-e-s loin des centres-villes et les contraint à utiliser des moyens de transports individuels.
- La fin des grands projets inutiles, coûteux et néfastes pour notre environnement, projet de Center-Parc dans la forêt des Chambarans, site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure, ligne TGV Lyon-Turin, Europacity à Gonesse, Open Sky à Pacé…
Particulièrement dans notre secteur, SUD éducation revendique :
- Une véritable prise en compte de la question écologique dans les programmes scolaires. SUD éducation revendique que les programmes permettent d'étudier l'impact du capitalisme et de ses structures sociales, et ne se contentent pas d'injonctions au changement des comportements individuels.
- La réalisation de bilans énergétiques et plans d'isolation des bâtiments
- Un programme concerté de réduction énergétique et de la consommation en eau
- Des outils pour mettre en place le recyclage des déchets
- Le renforcement des filières locales et bio dans la restauration scolaire
- Des recrutements massifs de titulaires remplaçant-e-s dans les premier et second degrés afin de limiter leurs déplacements
- La prise en compte des risques environnementaux par les CHSCT et notamment une véritable campagne de désamiantage des établissements scolaires dans le cadre de l'application du Plan amiante relancé en 2016 et une prise en charge des personnels exposés avant 2021
- La mise en place des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs-ses exposés-e au radon (visite médicale, information des personnels, mesures techniques telles que système de ventilation, ouverture des fenêtres...)
- Un vrai plan de formation professionnelle orienté vers les nouveaux métiers : inscription dans le cursus obligatoire en lycée agricole de la formation à l'agriculture biologique, permaculture, etc.., dans les filières du bâtiment renforcer la formation à la rénovation énergétique, à l'isolation du bâti, matériaux écologiques, énergies renouvelables etc.
Le 24 mai 2019 : Grève mondiale pour le climat
SUD PTT
Grève mondiale pour le climat du 24 mai : des dizaines d'organisations appellent à se mobiliser à travers la planète. En France, collectifs, syndicats et associations s'organisent pour faire de cette journée un évènement marquant, une réponse à l'inertie du gouvernement face aux enjeux climatiques. La fédération sud se joint aux appels et a déposé un préavis de grève.
Depuis une décennie au moins, les rapports du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) et de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) alertent les puissants de la planète sur la crise écologique majeure dans laquelle nous nous enfonçons: dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles... Tout indique que nos modèles socio-économiques sont à l'origine d'une extinction de masse.
Pourtant, face à cette urgence, les pouvoirs politiques et économiques persistent dans un aveuglement coupable. Les mesurettes annoncées par le président de la république en sortie de grand débat sont éloquentes avec la proposition de créer un "Conseil de défense écologique", institution aux contours et aux pouvoirs flous. Un véritable étouffoir qui permet aux multinationales de l'énergie, du phytosanitaire et aux grandes entreprises de continuer à appliquer des plans d'affaire qui n'ont qu'un seul but : servir les dividendes des actionnaires.
Cela permet aussi au gouvernement de ne prendre aucune décision à la mesure de l'urgence, avec pourtant des moyens considérables comme les 60 milliards du livret développement durable dont on ne connaît pas aujourd'hui la finalité et l'usage des fonds.
La jeunesse à la manœuvre
A l'échelle globale, la jeunesse se mobilise depuis maintenant plusieurs mois. Des collectifs et organisations se construisent avec pour base une intransigeance réelle face aux discours de consensus qui sont proposés par les pouvoirs publics. "Youth For Climate" et "Fridays For Future" animent des actions ponctuelles et des manifestations rassemblant par exemple jusqu'à 200 000 personnes en France le 15 mars dernier (près de 2 millions dans le monde). Pétitions, actions judiciaires, actions de rue, plus ou moins directes, ponctuent ce mouvement.
Des multinationales loin d'être exemplaires
En matière d'environnement, les stratégies des entreprises de nos secteurs sont loin d'être satisfaisantes.
Le faux nez des démarches de responsabilité sociale et environnementale d'Orange FT ou de La Poste ne cache pas les impacts de leurs activités sur la nature.
Pillage et exploitation autour des terres rares en Afrique, centres de serveurs énergivores, trajets aberrants du courrier, choix de l'avion et du tout routier, le moins qu'on puisse dire est que ces grandes entreprises ont choisi leur camp : celui du capital.
Et les syndicats dans tout ça ?
Il y a ceux qui voient un levier de profit dans la "transformation énergétique" et qu'il existe une "croissance verte" et puis ceux qui ont fait les comptes, comprenant que la croissance a une fin et qu'il est grand temps de ralentir la cadence et de mettre l'emploi au service du climat. Pour sud , qui a participé à la démarche 1 million d'emplois pour le climat, il n'y a pas d'hésitation, ni de compromission avec le pouvoir économique. Il y a urgence climatique et tous les moyens seront bons pour la déclarer et agir.
Toutes et tous aux manifs le 24 mai 2019 !
SUD PTT
Fédération des activités postales et de télécommunications
01 44 62 12 00 - fax 01 44 62 12 34 sudp tt@sudpt t.fr - www.sudptt.org
Grève mondiale pour le climat (et contre le nucléaire !)
Dans plusieurs villes de France
Sortir du nucléaire
Le vendredi 24 mai, la jeunesse sera dans la rue. Pour protester contre l'inaction du gouvernement face à l'urgence écologique et exiger des "adultes" qu'ils opèrent un changement de cap radical en mesure de préserver le seul écosystème compatible avec la vie humaine.
Dans cette optique, il est important de rappeler que, contrairement à ce qu'essaye de faire croire le gouvernement, le nucléaire n'est pas une solution au changement climatique.
À cette occasion, venez porter la parole antinucléaire auprès des jeunes, afin de rappeler que, plus que jamais, nous ne sommes plus obligés de devoir choisir entre la peste et le choléra : entre le charbon et le nucléaire.
Venez marcher pour une transition réellement écologique, sans le nucléaire et avec les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et les économies d'énergie !
Paris :
Point de rendez-vous antinucléaire fixé à 12h30, devant la banque BNP Paribas, à l'angle de la rue du 4 septembre et de l'avenue de l'Opéra (métro Opéra - ligne 3, 7, 8).
Plus d'info sur le parcours et évènement Facebook :
https://www.facebook.com/events/1001111526755…
Vous pouvez commander du matériel "nucléaire et climat" gratuitement sur la boutique en ligne du Réseau "Sortir du nucléaire", en cliquant ici