lundi 8 avril 2019 à 19h
Rencontre avec Ludivine Bantigny et Déborah Cohen
« Révolution » , « Peuple »
https://paris.demosphere.net/rv/69052
pour leurs livres aux éditions Anamosa
Rencontre avec Ludivine Bantigny et Déborah Cohen à l'occasion du lancement de la collection "Le mot est faible" aux éditions Anamosa, le lundi 8 avril à 19h00.
Ludivine Bantigny est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'université de Rouen, et est l'autrice de "Révolution" aux éditions Anamosa.
"Alors que le mot « révolution » sert à vendre à peu près n'importe quoi et n'importe qui, ce livre fort et joyeux montre comment il a été domestiqué par tous les pouvoirs depuis le XIXe siècle et comment, en le prenant de nouveau au sérieux là où il veut dire quelque chose, il est possible de renouer avec ce que la révolution révèle justement, avec la puissance et la promesse imaginatives de ses processus."
Déborah Cohen est maîtresse de conférences en histoire à l'université de Rouen et est l'autrice de "Peuple" aux éditions Anamosa
"Le mot « peuple » sert aujourd'hui à tout mais n'est plus nulle part. Nombreux sont ceux qui s'en réclament ou bien qui prétendent le défendre contre les populismes. Incisif et décapant, ce livre change la perspective ; il montre la nécessité de réinventer des mobilisations qui se passent à présent du mot et se méfient du mythe.".
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69052
Source : https://www.lemerlemoqueur.fr/rencontres/1820…
Révolution
Ludivine Bantigny
Éditeur : anamosa, Collection / Série : Le mot est faible
Alors que le mot « révolution » sert à vendre à peu près n'importe quoi et n'importe qui, ce livre fort et joyeux montre comment il a été domestiqué par tous les pouvoirs depuis le XIXe siècle et comment, en le prenant de nouveau au sérieux là où il veut dire quelque chose, il est possible de renouer avec ce que la révolution révèle justement, avec la puissance et la promesse imaginatives de ses processus. « La révolution, dans son mouvement même, produit des rêves et des idées. Elle porte en elle des volontés de solidarité, d'association et de coopération : l'aspiration à une vie bonne, plus juste et plus humaine - sans négliger sa beauté et le plaisir qu'elle inspire. Elle change les critères de référence : non plus le marché mais le partage, non plus la concurrence mais la solidarité, non plus la publicité mais l'art par et pour chacun, non plus la compétition mais le commun. En cela, elle redonne du sens à ce qui n'en avait plus et du désir quand il s'était perdu. »
Source : https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.h…
Peuple
de Déborah Cohen chez Anamosa Collection(s) : Le mot est faible
Une réflexion autour de la notion de peuple qui en souligne les limites tout en la démythifiant. Rappelant son lien avec le populisme, l'étude évoque l'appropriation récurrente de ce terme par les politiciens, notamment lors de l'élection présidentielle de 2017. Le mot, fétichisé, renvoie à une entité nationale douée de souveraineté, à la classe populaire ou encore aux révoltes prolétariennes.