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jeudi 9 mai 2019 à 14h

18 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Attention: ceci est la manifestation du 9 mai

Voir la manifestation Gilets jaunes / éducation du 11 mai:
https://paris.demosphere.net/rv/70141


Manifestation à Paris pour la fonction publique

Trajet / parcours: Départ à 14h de Denfert-Rochereau en direction des Invalides
Denfert-Rochereau > Bd Raspail > Montparnasse > Bd des Invalides > Place Vauban

Rendez-vous particuliers:

  • 9h00: Assemblée générale et rassemblement à Aulnay
  • 9h00: Assemblée générale éducation Ivry, Salle Voltaire
  • 9h30: Assemblée générale éducation Paris, 3 rue du château d'eau
  • 10h00: Assemblée générale des grévistes, Argenteuil, Espace N. Mandela
  • 10h00: Assemblée générale éducation Aubervilliers, Bourse du travail
  • 10h00: Assemblée générale éducation Bobigny, Bourse du travail
  • 10h00: Assemblée générale éducation Créteil, Maison des syndicats
  • 10h00: Assemblée générale éducation Epinay/Seine, collège Robespierre
  • 10h00: Assemblée générale éducation La Courneuve
  • 10h00: Assemblée générale éducation Noisy-Le-Sec, Maison des syndicats
  • 10h00: Assemblée générale éducation à Melun, 2 rue de la Varenne
  • 10h00: Assemblée générale Lycées professionnels, 3 rue du château d'eau
  • 10h00: Rassemblement éducation Champigny, devant la Mairie
  • 10h30: Assemblée générale intrepro grévistes - Bourse du travail de St Denis
  • 13h30: Départ collectif du Hall B / BMC de l'hôpital Delafontaine, St Denis
  • 13h30: Rv Gilets jaunes enseignement-recherche, angle Denfert / Raspail
  • 13h45: Départ collectif du local CGT de l'hôpital Cochin
  • Point fixe des postiers du 92 en grève - devant le Métro Raspail
  • 17h30: Assemblée générale éducation IdF inter-degrés, 3 rue du château d'eau
  • 19h30: Assemblée générale public-privé-Gilets jaunes-jeunes, 29 Bd du Temple
  • Bientôt, ici sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers


Les services publics et la fonction publique appartiennent à tous.

Protégeons-les !

CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, UNSA

Le projet de loi dit de transformation de la fonction publique vient d'être présenté au Conseil des Ministres. Le gouvernement souhaite le faire valider par le Parlement avant l'été.

Non, ce projet de loi ne concerne pas uniquement la gestion des agent-e-s de la fonction publique. Au contraire, il vous concerne toutes et tous, en tant qu'usager-e.

Il s'agit de pierres permettant de modifier en profondeur la fonction publique et de fragiliser les services publics.

Ce sont des attaques sans précédent.

Ce projet de loi va faciliter, par la généralisation du recours au contrat, parfois sur des contrats de mission, les restructurations, les suppressions, externalisations ou privatisation des missions de service public.

Le Projet de loi ne répond pas aux besoins actuels exprimés par les français depuis plusieurs mois qui souhaitent une fonction publique plus proche, plus humaine sur tous les territoires.

Non, ces réformes ne sont pas portées par la volonté d'un meilleur service public mais bien par des principes de coupes budgétaires.

Les promesses de modernisation risquent de se traduire en réalité par une dégradation des services publics. C'est en fait moins de services publics qui nous attend toutes et tous.

Les services publics ont pour mission de satisfaire les besoins collectifs :

  • en permettant la prise en charge de toutes et tous, quel que soit leur âge, leur origine et leur situation financière et sociale, et non selon le patrimoine ;
  • sur l'ensemble des territoires ruraux comme urbains;
  • en protégeant les plus faibles et non en confortant les plus forts;
  • en rendant possible une véritable redistribution des richesses ;

Revendiquons des services publics, accessibles à toutes et à tous, qui servent et aident l'usager-e et réduisent les inégalités et assurent la cohésion sociale.

Les services publics doivent être assurés :

  • par une fonction publique à la neutralité indispensable et donc non soumise à des intérêts privés ;
  • en garantissant l'impartialité de ses agent-e-s, leur indépendance du politique, et en mettant fin au pantouflage et aux conflits d'intérêt ;

Bâtissons toutes et tous le service public de demain, un service public toujours juste et protecteur, pour l'usager-e.

Ensemble pour une fonction publique au service de toutes et tous.

Journée d'action et de grève jeudi 9 mai

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/68879
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7134


Le gouvernement veut en finir avec les services publics.

Toutes et tous en grève et en manifestation le 9 mai !

Appel intersyndical Ile-de-France - Solidaires, CGT, FO, FSU

Le ministre Darmanin vient de faire connaître son projet de loi dit de « transformation de la Fonction publique ». Ce projet de loi, matrice de toutes les réformes et des lois Blanquer contre l'école et Buzyn contre la Santé, est l'outil d'Action

Publique 2022 pour supprimer des postes et démanteler notre Fonction Publique.

A l'inverse, nos organisations syndicales estiment qu'il y a :

Nécessité de défendre les services publics

Les services publics sont un bien commun essentiel. Ils se sont imposés aux pouvoirs publics au fil des luttes sociales pour la reconnaissance des besoins et des droits collectifs pour toutes et tous : éducation, communication, santé, travail social, transport, culture, logement, eau, énergie, emploi, PMI, petite enfance, finances publiques... Ils reposent sur des principes d'égalité et de continuité, au bénéfice du plus grand nombre, ce qui génère des contraintes aux agents chargés des services publics. Autre principe essentiel, celui de l'indépendance vis à vis du pouvoir politique et de l'arbitraire administratif. L'indépendance permet par exemple de garantir à l'inspection du travail de pouvoir intervenir dans les entreprises pour l'application du droit du travail.

Nécessité de combattre les privatisations et la loi de transformation de la fonction publique

Les vagues de privatisations, de déstructurations en lien avec les politiques d'austérité menées par les gouvernements successifs, entraînent la captation de notre patrimoine commun. Avec le projet de loi de transformation de la fonction publique, le gouvernement promet un meilleur service public à moindre coût pour l'État, en supprimant massivement des fonctionnaires (120 000 dans les 3 prochaines années), et en confiant la gestion d'une partie de ces services au privé.

Les exemples de France Télécom et de la Poste sont pourtant bien connus :

violences managériales, suppressions de postes, suicides, réduction de la qualité de service à la population, et augmentation des tarifs.

De plus, le statut des fonctionnaires est protecteur pour les usagers et usagères, car il est au service de la population, et non au service d'intérêts privés.

Nécessité de combattre la fin du service public de proximité

En lien avec les réductions de coûts, les services publics deviennent de plus en plus uniquement accessibles par des plateformes internet. Après les réductions d'horaires d'ouverture des guichets, ce sont les sites qui ferment, comme à la Poste, aux Finances

Publiques, à la Sécurité Sociale, à Pôle-Emploi... Les usagers, les citoyens, les assurés sociaux, les contribuables, qui ne maîtrisent pas l'outil informatique se voient donc privés de droits.

Nécessité de défendre, reconquérir et revendiquer de nouveaux services publics

S'il est nécessaire de défendre les services publics existants, il est aussi vital de remettre dans une gestion publique ce qui a été privatisé et de réfléchir à l'ensemble des biens et ressources qui devraient être gérés collectivement.

Les mouvements citoyens qui se sont développés ces dernières années autour de l'eau et du contrôle démocratique de ce bien essentiel (municipalisation, régies, etc.) montrent cette possibilité de redonner une puissance d'agir aux habitant.e.s, avec l'implication des salarié.e.s concerné.e.s. A cet égard, la possibilité de contrer la privatisation d'AdP via un processus référendaire est fort intéressante, quoi qu'incertaine.

A Paris aussi, le service public mis à mal

La Maire de Paris a multiplié, elle aussi, les attaques contre le service public, en accompagnant le plan Hirsch de destruction de l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris, à commencer par les services d'urgence. Elle crée aujourd'hui une police municipale, au même moment où le contrôle du stationnement a été livré à une société privée. La municipalité ferme le centre dentaire Eastmann (dans le 13ème arrondissement) alors même que les structures de santé disparaissent les unes après les autres.

Dans le même temps, et sans réaction de la Mairie, les bureaux de Poste ferment un à un, pour ouvrir des Maisons de services au Public ou même des antennes dans les commerces ! Les agences Pôle Emploi sont regroupées, les centres de paiement de la

Sécurité sociale disparaissent à tel point que le délai moyen de prise en charge des indemnités journalières est passé à 75 jours !

Mais ce sont aussi des dizaines de fermetures de classes, notamment en maternelle. Plus de 60 sites des Finances Publiques ont fermés depuis 10 ans.... Et la liste est longue.

Il est temps de mettre un coup d'arrêt à cette politique,

Les services publics nous concernent toutes et tous, et nous devons toutes et tous en être partie prenante !

Nous vous appelons à vous joindre massivement à la manifestation du jeudi 9 mai, pour défendre ensemble nos services publics.

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3600


Fonction publique :

Grève unitaire et manifestations le 9 mai prochain

CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une Fonction publique au service de toutes et tous, porteuse de l'intérêt général.

Depuis de nombreux mois, en dépit de leurs revendications et propositions, elles constatent que le pouvoir exécutif poursuit une politique contraire aux intérêts de la population, néfaste pour les missions publiques et pour les agent-e-s. Le gouvernement pratique le double langage en prônant la modernisation de la Fonction publique et le respect des agent-e-s public-que-s, alors même qu'il ne revalorise pas leur rémunération, qu'il supprime des postes, engendrant une forte dégradation des conditions de travail, et veut affaiblir leurs droits et garanties.

Les personnels, avec leurs organisations syndicales, revendiquent l'augmentation de la valeur du point d'indice afin d'améliorer leur pouvoir d'achat, la suppression du jour de carence et rappellent leur opposition aux 120 000 nouvelles suppressions de postes annoncées.

A de multiples reprises, nos organisations se sont opposées à ces mesures et ont mis sur la table des propositions alternatives. Poursuivant leur politique, toujours sans tenir grand compte des organisations syndicales représentatives, le Président de la République et le gouvernement comptent faire adopter au Parlement, d'ici au début de l'été, une loi dite de transformation de la fonction publique dont nombre de dispositions ont une portée très grave tant pour les agent-e-s et les citoyen-ne-s que pour l'avenir de la Fonction publique. Il en est ainsi, par exemple, de la mise en place d'une instance unique en lieu et place des comités techniques et CHSCT, instance qui risque de diluer et amoindrir les actions dans des domaines essentiels de la sécurité, de la santé et de la vie au travail. C'est aussi le cas avec la suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité, mesure qui va favoriser une gestion opaque et priver les personnels de recours contre l'arbitraire. Avec le recours au recrutement accru à tous les niveaux de contractuel-le-s, la précarité sera encore aggravée particulièrement avec des contrats de mission à durée déterminée pouvant être rompu à tout moment. Par ailleurs, aucune amélioration substantielle des garanties collectives ni sécurisation des parcours professionnels n'est envisagé pour les contractuel-le-s pas plus qu'un encadrement plus strict des conditions de recrutement et de formation. De plus, c'est l'égalité d'accès aux emplois publics et les garanties de neutralité de l'agent public qui sont menacées.

Après des communiqués unitaires, après des délais de consultations des instances supérieures de la Fonction publique peu respectueuses d'un dialogue social de qualité, après que toutes les organisations représentatives de la Fonction publique aient donné un avis défavorable au projet de loi dit de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA réaffirment leur volonté de mettre en oeuvre un processus de mobilisation inscrit dans la durée.

Pour dire non au projet de loi de transformation de la fonction publique et pour demander au gouvernement qu'il ouvre enfin des négociations sur de nouvelles bases, elles appellent d'ores et déjà toutes et tous les agent-e-s de la Fonction publique à se mettre en grève le jeudi 9 mai prochain, étape forte du processus de mobilisation.

Source : https://www.cgtservicespublics.fr/actualite/a…
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7096


Demain, fonction publique privée (de tout) ?

Le gouvernement frappe vite et fort !

Solidaires fonction publique

Le projet de loi de transformation de la Fonction publique avec la suppression de nos droits et garanties, examiné en conseil des ministres le 27 mars, sera présenté au parlement avant l'été.

Solidaires fonction publique donne l'alerte.

C'est une attaque sans précédent contre les agent-e-s, la Fonction publique et donc contre le service public républicain !!

Il supprime des compétences des CAP

(Commissions administratives paritaires) en matière de mutations, avancements et promotions.

C'est l'abandon des règles existantes avec une déréglementation totale de la gestion des personnels. C'est le règne de l'opacité, du clientélisme et du favoritisme.

De plus votre chef pourra vous exclure, pour une durée de un à trois jour, sans passage en CAP, donc sans défense possible. C'est tout simplement inacceptable. Fini les recours en CAP pour mobilité, avancement... ils seront remplacés par un recours administratif obligatoire avant une éventuelle saisine du Tribunal Administratif.

La rémunération « au mérite »,

c'est la mise en concurrence des agents (titulaires aussi bien que contractuels) entre eux et les inégalités de traitement.

L'objectif : une gestion individualisée avec un nivellement des salaires par le bas, des primes et avancements pour quelques uns et des bas salaires pour tous les autres.

En cas de suppression de poste, les fonctionnaires finiront partout et nulle part, dans le privé, au chômage...Plans de départ volontaire, obligation de suivre un poste externalisé sur un contrat de droit privé...

Les recrutements par concours ont du plomb dans l'aile,

le recrutement se fera majoritairement par contrat avec la création d'un contrat de mission d'au maximum 6 ans, de manière à éviter titularisation et CDI-sation, tous précaires !!!

Nous serons donc tous inféodés au seul bon vouloir du directeur local. La flexibilité et l'arbitraire seront rois.

Les CHSCT

Et en plus, dans ce contexte, les CHSCT sont supprimés et remplacés par un erzatz appelé Formation Spécialisée (au dessus de 300 agents), qui ne traitera plus des réorganisations !

Donc aucun moyen de défendre la santé et la sécurité des agents.

Aujourd'hui, organisons le combat contre ces perspectives néfastes.

Toutes et tous en grève le 9 mai

Source : https://solidaires.org/Pour-la-Fonction-publi…
Source : https://syndicollectif.fr/tous-les-syndicats-…


Éducation : Grève unitaire et manifestations le 9 mai prochain

CGT- Éduc'action, FNEC FP FO, SUD-Éducation

L'ensemble des fédérations de la Fonction publique appelle toutes et tous les agent·es à être en grève le 9 mai prochain pour dire non au projet de loi de transformation de la Fonction publique. Les personnels de l'Éducation nationale sont fortement mobilisés contre le projet de loi pour une école de la confiance.
Les organisations soutiennent et appellent à amplifier ces mobilisations en cours (AG, grève, rassemblements…).

Les personnels seront aussi fortement impactés par la réforme Fonction publique : mise en place d'une instance unique en lieu et place des comités techniques et CHSCT amoindrissant les actions dans des domaines essentiels de la sécurité et de la vie au travail ; suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité favorisant une gestion opaque et privant les personnels de recours contre l'arbitraire ; recours accru au contrat installant encore davantage de précarité ; dispositifs pour supprimer à terme 120 000 emplois... Autant de mesures qui vont affaiblir les droits et garanties des personnels et dégrader la qualité du service public pour les usager·es.

Et il n'est toujours pas question de revalorisation des rémunérations des personnels alors même que le gel de la valeur du point d'indice, la mauvaise compensation de la CSG et le rétablissement du jour de carence dégradent un peu plus leur pouvoir d'achat.

Après les contre-réformes des lycées déjà mises en œuvre, le ministre de l'Éducation nationale poursuit sa politique éducative rétrograde et libérale sans prendre en compte ni l'expertise professionnelle ni les avis des personnels et de leurs organisations syndicales.

Son projet de loi de l'école de la confiance va accroître les inégalités, dégrader les conditions de travail des personnels sans répondre à la nécessité d'améliorer le service public d'éducation pour assurer la réussite de tous les élèves et l'élévation du niveau de qualification.

Les organisations demandent que ce projet soit abandonné et que des négociations soient ouvertes.

Dans la continuité des mobilisations en cours, les organisations CGT- Éduc'action, FNEC FP FO, SUD-Éducation appellent toutes et tous les personnels de l'Éducation à être massivement en grève le 9 mai prochain et à participer aux manifestations.

Les organisations se reverront prochainement pour envisager les suites à donner dans le secteur de l'Éducation.

Source : https://www.sudeducation.org/Education-Greve-…


Appel de l'assemblée générale de Nanterre

Étudiants de Nanterre

Le printemps arrive !
Etudiants, Lycéens, salariés, frappons ensembles !
Le 9 mai, tous et toutes en grève !

Le mois de mai approche et les raisons pour se battre sont nombreuses. Macron, au service des riches, mène un rouleau compresseur contre nos conditions de vie, de travail et d'études. L'augmentation des frais d'inscription, la sélection à l'entrée de la fac, la réforme du Bac, la casse des retraites, la remise en cause du statut de fonctionnaire, la baisse des aides sociales, l'attaque sur le droit des chômeurs… La liste des réformes antisociales est longue. Mais les motifs sont clairs : ce gouvernement veut demander aux jeunes et aux salariés de travailler plus, de payer plus, d'accepter l'austérité ; alors qu'au même moment il offre plus de 5 milliards d'euros en réduction d'impôts pour les plus grandes fortunes.

Et les gens se battent, énormément. Depuis des mois, il n'y a pas une semaine sans des grèves, des manifestations ou des actions contre ce gouvernement antisocial. Les Gilets jaunes battent le pavé pour la justice sociale. Les enseignants et instituteurs font grève pour la défense de l'Éducation nationale que Blanquer veut détruire. Les lycéens se battent contre le réchauffement climatique, causé par les mêmes personnes qui nous exploitent. Et les étudiants, dans les facs, se battent pour l'Université ouverte à tous et toutes, gratuite et non-sélective.

Quelle réponse nous avons eu de la part de ce gouvernement ? Le premier Ministre a instrumentalisé la fin du Grand Débat pour justifier la réduction des impôts sur les riches et la baisse des dépenses publiques. En parallèle, il réprime avec une violence sans précédent tous ceux qui relève la tête : depuis fin novembre, plus de 2 000 personnes ont été condamnées, dont 40 % à de la prison ferme pour s'être mobilisés. Macron, ce n'est que du mépris.

Or, s'ils répriment aussi férocement, c'est parce qu'ils craignent un mouvement d'ampleur. Nous pouvons les faire plier et gagner sur toutes nos revendications. Or, pour cela, il faut que toutes les luttes convergent et se rejoignent, dans la rue et par la grève, dans un mouvement d'ensemble, bien plus fort que celui du printemps 2018. C'est pour cela que nous appelons tous les étudiants et lycéens à manifester le 1er mai et à faire grève le 9 mai. Ce jour-là, les fonctionnaires, les salariés du public et les enseignants appellent à la grève ; faisons de cette date une journée interprofessionnelle, un point de départ pour que le mois de mai soit celui de la grève générale contre ce gouvernement !

Ainsi nous exigeons :

  • l'abandon du projet Bienvenue en France et la gratuité des universités
  • l'abrogation de la loi ORE et de Parcoursup ; nous exigeons le droit pour tous de s'inscrire dans la fac et la filière de son choix
  • l'abrogation de l'arrêté Licence, le maintien de la compensation et des rattrapages et leurs application dans toutes les filières, y compris celles qui n'en bénéficient pas aujourd'hui
  • l'abandon du projet LMD4, réforme locale sur Nanterre
  • un financement des Universités à hauteur des besoins
  • la relaxe et l'amnistie pour tous les condamnés du mouvement

texte

Source : https://www.facebook.com/NTRVNR/photos/a.1678…
Source : https://www.facebook.com/NTRVNR/posts/2335495…


Manifestations le jeudi 9 mai prochain

toutes et tous en grève !

Communiqué intersyndical Enseignement Supérieur et Recherche

Pour la défense du service public de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR)
Pour défendre nos droits et notre rémunération
Contre le projet de loi de transformation de la Fonction publique

Manifestations le jeudi 9 mai prochain : toutes et tous en grève !

Depuis de nombreux mois, en dépit de nos revendications et propositions, nous constatons que le pouvoir exécutif poursuit une politique contraire aux intérêts de la population et néfaste pour les services publics.

Ainsi, le Président de la République et le gouvernement comptent faire adopter au Parlement, d'ici au début de l'été, une loi dite de transformation de la fonction publique dont nombre de dispositions ont une portée très grave tant pour l'avenir de la Fonction publique et les agent-e-s que pour les citoyen-ne-s.

Le gouvernement pratique le double langage en prônant la modernisation de la Fonction pu blique et le r spect des agent-e-s public-que-s, alors même qu'il dénature et vide de leur sens nos métiers, qu'il ne revalorise pas les rémunérations, qu'il supprime des postes de titulaires, engendrant une forte dégradation des conditions de travail, et affaiblissant ainsi tant les droits et garanties des agent-e-s que la capacité même des services à remplir leur tâche dans le respect de l'intérêt général .

Citons une des mesures les plus dévastatrices de ce projet de loi : le recours accru au recrutement de contractuel-le-s, à tous les niveaux. La précarité sera encore aggravée particulièrement avec la création du contrat de projet, contrat non transformable en CDI qui n'offre aucune garantie et peut être rompu à tout moment au bon vouloir de l'employeur ; un contrat qui instaure de fait la précarité à vie ! En s'attaquant au statut de la fonction publique et à l'égalité d'accès aux emplois publics, ce projet de loi menace les garanties fondamentales de neutralité, de continuité, de compétence et d'indépendance nécessaires à un service public de qualité accessible à toutes et tous sur l'ensemble du territoire.

Ensemble nous exigeons :

  • l'abandon du projet de loi dite de transformation de la fonction publique ;
  • l'abandon du projet de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires ;
  • la suppression du jour de carence ;
  • une revalorisation significative des salaires avec le dégel et la revalorisation du point d'indice, ainsi qu'un rattrapage en nombre de points du pouvoir d'achat perdu depuis 2010 ;
  • un plan pluriannuel de création d'emplois de fonctionnaires, enseignant-e-s-chercheur-e-s, chercheur-e-s, ingénieur-e-s , technicien-ne-s, personnels de bibliothèques et administratif-ve-s à hauteur de 6 000 créations par an pendant 10 ans ; et dès à présent, le dégel de tous les emplois vacants ;
  • la fin à la précarité dans l'ESR par la mise en œuvre d'un plan de titularisation des contractuel-le-s et vacataires et l'arrêt des recrutements massifs de vacataires, payés sous le SMIC ;
  • l'arrêt de l'externalisation et de la privatisation des fonctions supports ;
  • un enseignement supérieur public, gratuit ouvert à toutes et à tous et le retrait du décret qui instaure la hausse des droits d'inscription pour les étudiants non communautaires ;
  • un financement de l'ESR à la hauteur des engagements pris par la France (STRANES : 2% du PIB pour l'ESR et 1% pour la recherche publique).

Les organisations syndicales des salariés, les syndicats et associations étudiantes de l'ESR signataires appellent à participer aux manifestations du 1er mai, à être en grève et manifester le 9 mai, à organiser des AG et à soutenir toutes les mobilisations jusqu'à l'abandon du projet de loi et la satisfaction de nos revendications.

Signataires :

FO-ESR, SUD Recherche EPST-Solidaires, SUD EDUCATION, Solidaires étudiant-e-s, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNPTES, CJC, CGT-FERCsup, SNTRS-CGT, CGT-INRA, UNEF.

Source : https://www.sudeducation.org/Manifestations-l…


Amplifions la mobilisation

contre le projet de loi Blanquer et les reformes du lycée

CGT Éduc'action

Les grèves et manifestations des mardi 19 mars, samedi 30 mars et jeudi 4 avril ont été indéniablement des succès. Partout, en France, ces journées de mobilisations nationales sont accompagnées de multiples actions locales, construites par les enseignant·es et les parents d'élèves.

Tous les jours, ont lieu de nombreuses réunions, Assemblées Générales, rassemblements, des mobilisations locales sous diverses formes dans l'unité avec les parents, toutes ces initiatives sont importantes et témoignent d'une volonté de faire retirer ce projet de loi !

La CGT Éduc'action soutient toutes les initiatives décidées localement qui permettent d'amplifier la mobilisation et de l'inscrire dans la durée.

Amplifions partout la mobilisation en décidant en Assemblée Générale de généraliser la grève et en participant massivement à la journée nationale unitaire pour les services publics, la Fonction publique et l'École le jeudi 9 mai !

La réforme de la Fonction publique que tente d'imposer ce gouvernement impactera le personnel de l'Éducation :

  • Mise en place d'une instance unique en lieu et place des comités techniques et CHSCT.
  • Suppression des compétences des Commissions paritaires. C'est la fin du paritarisme et de la transparence dans les mutations et promotions.
  • Recours accru aux contractuel-les
  • Projet de supprimer à terme 120 000 emplois : c'est la dégradation de la qualité du service public.

Toutes et tous en grève le 9 mai avec toute la fonction publique

Contre l'école Blanquer de la sélection !

Les réformes du gouvernement construisent une École toujours plus sélective contraire aux intérêts de la population. Après les réformes du lycée et la sélection à l'université, la loi Blanquer dite « école de la confiance » franchit de nouvelles étapes. Dans leurs mobilisations, les personnels et les parents d'élèves ont montré leur détermination à lutter pour un service public d'éducation de qualité. Ils/elles rejettent la politique éducative rétrograde conduite actuellement à marche forcée !

Transformer les écoles et les collèges en Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux (EPSF)

L'article 6 de la loi Blanquer propose d'écraser l'autonomie des écoles, en les mettant sous tutelle des principaux et des conseils d'administration des collèges.

Avec cet article, ce sont les missions des directeurs et directrices d'école qui sont remises en cause. Les directions d'école jouent pourtant au quotidien un rôle essentiel auprès des familles, et des collègues.

Des conséquences sont à craindre pour les enseignant·es et élèves du second degré : savoir minimal dispensé, menaces sur les statuts et obligations de service...

Les écoles transformées en EPSF serviraient à former les élèves aux savoirs « fondamentaux » réduits au « lire, écrire, compter et respecter autrui ».

Blanquer : ministre autoritaire !

L'article 1 de l'École de la confiance vise à faire taire les expressions critiques des personnels sur l'École. Les menaces de sanctions contre les enseignant·es se multiplient sous Blanquer.

Le ministre se veut rassurant. Pour lui, cet article « viserait plutôt à protéger les enseignant·es » !

Personne n'est dupe ! Cet article est bel et bien, une menace contre la liberté d'expression.

AESH : une précarisation accrue

L'article 6 quinquies va instaurer les PIALs, pôles de regroupement de ces personnels, qui dégraderont davantage les conditions de travail ainsi que la prise en charge des élèves.

Dans le même temps, le ministère maintient les AESH dans la précarité et les bas salaires.

Un lycée du tri social

Dès la sortie du collège, les élèves sont orienté·es dans un lycée très sélectif. Leur destin scolaire sera déterminé à cet âge précoce en fonction du lycée d'affectation, des choix d'option ou d'une orientation subie en lycée pro vidé de toute ambition pour les élèves.

Avec Parcoursup et la sélection à l'entrée de l'université à travers les « attendus », c'est la poursuite d'étude dans le supérieur qui se décide en fin de troisième et de seconde avec les réformes des lycées.

Réforme du lycée et du baccalauréat

  • Orientation précoce des élèves. Orientation contrainte par les spécialités et les places disponibles dans le lycée d'origine.
  • Disparition du baccalauréat national au profit d'un baccalauréat local. Évaluation permanente.
  • Baisse du nombre de postes d'enseignant-es et augmentation du nombre d'élèves par classe.

Réforme de la voie professionnelle du lycée

  • Difficulté d'accès aux études supérieures (BTS, université) du fait d'une diminution des heures de cours dans les disciplines générales.
  • Baisse de la spécialisation des élèves avec la mise en place des familles de métiers.
  • Suppressions de postes, notamment un plan social de 1500 postes en gestionadministration.

Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…


9 mai et au-delà : en grève pour gagner !

SUD éducation

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d'une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Des Assemblées générales réunissant jusqu'à plusieurs centaines de personnels ont voté des mouvements de grève reconductible. Les parents d'élèves sont mobilisés avec des actions et initiatives organisées dans différentes régions. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de mécontentement, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s'acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Le climat social, avec les gilets jaunes, est explosif et met le gouvernement en difficulté. C'est le moment d'amplifier la mobilisation pour gagner sur nos revendications. Dans ce cadre, le 9 mai doit être une réussite, par la présence massive en manifestation et dans les Assemblées générales, et constituer un point d'appui pour construire la grève reconductible.

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d'école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu'il organise le démantèlement du service public d'éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d'enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la
liberté de parole des enseignant-e-s (article 1) par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l'obligation d'afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Aujourd'hui, l'article 6 quater, qui prévoit la mise en place d'Établissements publics des savoirs fondamentaux, est sous le feu de la critique. En effet, il s'agit d'un moyen pour accélérer encore davantage les regroupements d'écoles, en particulier en zone rurale. Ces regroupements se traduisent par des suppressions de classes et des fermetures d'école. Les principaux-ale-s de collège deviendront les supérieur-e-s hiérarchiques des professeur-e-s des écoles !

Pour la défense de la fonction publique

Le projet de loi transformation de la fonction publique est une menace grave pour les statuts et les droits des fonctionnaires. Plus largement, il s'agit d'une offensive majeurs contre la fonction publique et les services publics. L'objectif est de développer le recours à la contractualisation dans la fonction publique, alors même que l'État est déjà le premier employeur de précaires ! La casse des instances paritaires (commissions administratives paritaires, comités hygiène, sécurité et conditions de travail) est une attaque grave contre nos droits. Combattons cette réforme délétère !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c'est la sélection à l'université. La réforme du baccalauréat, c'est l'instauration de bacs maison qui n'auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c'est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c'est l'instauration d'un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves.

Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

  • le retrait du projet de loi Blanquer
  • le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
  • l'abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
  • l'abandon du projet de réforme des retraites
  • une augmentation des salaires pour aller vers l'égalité salariale
  • une baisse du nombre d'élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
  • la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
  • une école égalitaire et émancipatrice

L'abrogation de la loi Blanquer est au coeur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s'agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s'agit également d'obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Pour gagner, une seule journée de grève ne suffira pas.

Pour SUD éducation, une chose est claire : c'est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix qui seront effectués.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle à :

  • se mettre massivement en grève le 9 mai ;
  • se mettre en grève reconductible à partir des dates d'ores et déjà décidées par les AG de personnels ;
  • participer aux actions et manifestations décidées en AG ;
  • mettre en débat la grève et sa reconduction sur nos lieux de travail, dans toutes les écoles et les établissements.

Source : https://www.sudeducation.org/9-mai-et-au-dela…


Originaires de l'Outre-Mer

Le 9 mai 2019, faisons greve et manifestons ensemble pour nos droits !

Appel unitaire

Les agents originaires de l'Outre-Mer s'opposent à la réforme des congés bonifiés présentée par le gouvernement.

Nos organisations réitèrent leur exigence du maintien du décret de 1978 concernant les congés bonifiés.

Ensemble, nous dénonçons le prétexte fallacieux de la désorganisation des services avancé par le gouvernement pour justifier la suppression des 30 jours de bonification dont lui seul est pourtant le responsable.

À l'évidence, c'est parce que ce gouvernement amplifie l'austérité budgétaire en privant toujours plus les services publics des moyens et des emplois nécessaires à l'exercice des missions que le remplacement des agents en congés bonifiés devient de plus en plus difficile.

Contrairement aux déclarations du Président de la République, la réforme envisagée ne correspond en rien ni aux demandes ni aux besoins des agents. Pire encore, cette réforme est constitutive d'une nouvelle discrimination à l'encontre des fonctionnaires originaires de l'Outre-Mer en poste dans les services.

A l'opposé des orientations gouvernementales contre les droits des originaires de l'Outre-Mer, nos organisations exigent :

  • L'arrêt de la suppression de la bonification des 30 jours,
  • Le maintien de la sur-rémunération versée pendant le séjour,
  • Le maintien de la prise en charge des frais de transport par les employeurs,

C'est dans ce sens que nous appelons les originaires de l'Outre-Mer et toutes celles et ceux qui souhaitent les soutenir à s'inscrire massivement dans une nouvelle journée de grève et de manifestation à Paris le 9 mai 2019.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7138


Le 9 mai toutes et tous en grève :

pour le retrait de la loi « transformation de la fonction publique »

CGT, CFTC, CNT, FO, FSU, SUD et UNSA du ministère du travail

Des plans sociaux dans la fonction publique

E. Macron s'est donné comme objectif de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique. L'objectif de la loi actuellement débattue au Parlement est donc de faciliter les « dégraissages ». Les agent·es dont le poste est supprimé se verraient obligé·es d'accepter des postes dans d'autres ministères ou administrations publiques lorsque leur employeur ne peut plus les reclasser. L'administration pourra également leur proposer un congé de reclassement ou une indemnité de départ volontaire pour les inciter à aller voir ailleurs. En cas d'externalisation/privatisation d'un service, c'est détachement et passage en CDI de droit privé d'office…

La rupture conventionnelle deviendrait possible pour les contractuel·les et serait expérimentée pour les fonctionnaires. Seraient ainsi instaurés dans le public tous les dispositifs propres aux plans sociaux, alors que les annonces de restructurations se multiplient dans les différents ministères. L'exemple actuel de la Caisse des dépôts qui expérimente la mise en place d'une rupture conventionnelle collective applicable aux fonctionnaires comme aux salariés en est le premier signe.

Les agent·es en danger !

Le projet vise aussi à soumettre les agent·es publics au pouvoir arbitraire de leur employeur, comme dans le privé. Seraient donc supprimées la plupart des procédures qui imposent à l'administration la consultation des représentant·es du personnel avant de prendre des décisions affectant la carrière de l'agent ou de réorganiser les services. Les CAP ne seraient ainsi plus consultées sur les mutations et les promotions dès le 1er janvier 2020. Les CHSCT seraient supprimés. L'administration pourrait infliger des mises à pieds de trois jours sans examen du dossier en commission disciplinaire.

Bien sûr, le fonctionnement de ces instances est régulièrement entravé par l'administration et nos organisations l'ont souvent dénoncé ces dernières années. Mais ces procédures permettent néanmoins aux représentant·es du personnel de s'assurer que les demandes des agent·es sont équitablement traitées et, dans le cas contraire, de fournir aux collègues les informations nécessaires pour faire valoir leurs droits. Si cette loi était adoptée, la possibilité de se rapprocher de son conjoint, de changer de poste pour raison de santé, de dérouler une carrière, dépendrait de décisions complètement discrétionnaires des DIRECCTE et de la DRH.

La situation des agent·es recrutés en vertu du « contrat de projet » que le gouvernement veut créer sera pire encore : en CDD pour une durée pouvant aller jusqu'à six ans, l'administration pourra mettre fin à leur contrat dès qu'elle estime que le projet pour lequel l'agent a été recruté est terminé ! C'est bien la conception française républicaine de la fonction publique qui est remise en cause.

Contre le démantèlement du ministère du travail !

Nos collègues des services développement économique expérimentent malheureusement déjà les plans sociaux « publics ». Mais Mme Pénicaud et le gouvernement ne comptent pas s'arrêter là. Ces dernières semaines, nous avons pris connaissance, d'une foule de restructurations projetées ou déjà à l'œuvre. Le maintien d'Unités Départementales du ministère du travail n'est à cette heure même pas garanti : des pans entiers de nos services pourraient être préfectoralisés (moyens généraux) ou fondus dans des Directions Départementales Interministérielles (Pôle 3E) avec transfert des agent·es et suppressions de postes à la clef. Et, moins de dix ans après leur lancement en grande pompe, le gouvernement acte sans aucune explication la fin des DIRECCTE, puisque l'Economie y a supprimé 300 emplois et que leur fusion avec les services de la cohésion sociale (ex DRJSCS) est programmée. Là encore le risque « d'économies d'emplois » est grand. En comité technique ministériel, la DRH prétend que les arbitrages ne sont pas rendus et que des annonces interviendront le 21 juin. En réalité l'administration attend l'avancée du projet de loi qui faciliterait grandement ces restructurations !

Les suppressions de postes se poursuivent

Avec un cynisme scandaleux, la DGT communique sur le renforcement des contrôles de l'inspection du travail en 2019. Elle est pourtant en train d'organiser un nouveau round de suppressions de sections et a admis en CTM que leur nombre descendrait à 2000 d'ici la fin du quinquennat (contre 2210 en 2017 et 2112 en 2018, sources DGT). Les agent·es seront donc invité·es à cracher du chiffre sur les priorités nationales pour faire contre-feu.

Du côté des renseignements, les réformes annoncées sous couvert de modernisation du service ont également pour but de cacher la misère (code du travail numérique, numéro unique, prise de rendez-vous obligatoire), voire de préparer son externalisation. Certaines UD n'ont tout simplement plus les moyens d'assurer la réception du public !

Et tout cela au prix de la souffrance des agents !

Seule l'administration semble croire que l'on peut toujours faire mieux avec moins. Elle dégrade nos conditions de travail, nous met chaque jour un peu plus en difficulté pour exercer correctement nos missions, détériore le service rendu aux usagers mais aussi notre santé. Comment ne pas faire le lien entre la décomposition de notre ministère et la multiplication des suicides et des tentatives de suicides parmi nos collègues ces deux dernières années ?

Nous pouvons bloquer la spirale ! RIEN N'EST IRRÉVERSIBLE ! RÉAGISSONS !

Le 9 mai, l'ensemble des organisations syndicales de la fonction publique appellent à faire grève contre le projet de loi de « transformation de la fonction publique », les restructurations et les suppressions de postes. Ce que nous vivons au ministère du travail, les agent·es des finances publiques, ou celles et ceux de l'éducation nationale qui se mobilisent contre la réforme Blanquer le vivent aussi. C'est l'occasion de s'opposer toutes et tous ensemble à leur politique, de démarrer un
mouvement de résistance contre le démantèlement de nos services.

Les organisations CGT, CFTC, CNT, FO, FSU, SUD et UNSA du ministère du travail invitent toutes et tous les agent-e-s à faire grève et à se joindre massivement aux manifestations qui auront lieu le 9 mai.

Elles proposent de poursuivre la mobilisation au ministère du travail par des actions devant chaque UD, en lien avec les usagers et les syndicats de salarié, le 21 mai afin de rendre visible la casse de nos services et notre mobilisation (sous forme de rassemblement, conférence de presse, manifestation, blocage de site symbolique…).

Elles s'engagent dès à présent à la construction d'une grève et d'une manifestation nationale contre le démantèlement du ministère du travail.

Rassemblons-nous autour de nos revendications :

  • retrait du projet de loi dit de « transformation de la fonction publique »
  • arrêt des suppressions de postes en administration centrale et en services déconcentrés
  • recrutement statutaire pour pourvoir tous les postes vacants et augmentation des effectifs, notamment de catégorie B et C, pour rattraper les baisses d'effectifs des années passées
  • arrêt des suppressions de section d'inspection
  • maintien de services de renseignements, gratuits, de proximité avec accueil physique
  • maintien de de toutes les missions dans les unités départementales, aucune « DDisation » ou « préfectoralisation » !
  • dégel et rattrapage du point d'indice, abrogation du jour de carence
  • rétablissement de l'ISF
  • défense de nos régimes de retraite - non aux retraites par points

Source : http://cgt-tefp.fr/le-9-mai-toutes-et-tous-en…


Construire collectivement, gagner ensemble !

Finances publiques : Solidaires, CGT, FO, CFDT et CFTC

Nous avons changé d'ère.

Ce qui nous est imposé n'est pas la continuité de ce que nous vivons depuis plus de dix ans.

Après des années de suppressions d'emplois, de restructurations et de tension sur le pouvoir d'achat, le gouvernement veut désormais imposer un dynamitage en règle de la Fonction publique et de la DGFiP : toutes les missions, tous les services, tous les agents sont concernés.

La DGFIP est directement sous la menace :

  • d'un plan massif de suppressions d'emplois (de 20 000 à 30 000 envisagées d'ici 2022),
  • d'une réduction du champ des missions (externalisations),
  • d'une concentration extrême du réseau territorial avec mise en œuvre du « Front Office/Back Office »,
  • d'une déréglementation, déjà entamée, des règles de gestion.

Service public « low cost », « flexi-insécurité », c'est un projet global « perdant-perdant » pour les agents et les usagers !

« En même temps, » le projet de loi sur la fonction publique prévoit :

  • des recrutements de contractuels, y compris sur des emplois de titulaires,
  • des dispositifs de mobilité forcée (avec des détachements d'office vers d'autres administrations, statuts et entités de type « agences »),
  • une rémunération individualisée (RIFSEEP) et à la « tête du client »,
  • des plans de départ « volontaire » de fonctionnaires touchés par les restructurations,
  • la fusion du CT et du CHSCT et la suppression de nombreuses instances (les CAP) alors que celles-ci ont toujours garanti une application équitable des règles.

La régression sociale pour les agents

La réduction inédite du réseau et les dispositifs « Fonction publique » se traduiront par une mobilité géographique et fonctionnelle forcée. Si ce n'était pas le cas, pourquoi alors avoir abondé les dispositifs d'accompagnement à la mobilité ?

Cette mobilité contrainte sera notamment permise par l'affectation au département avec la possibilité pour les directeurs de déplacer ou de bloquer les agent dans « l'intérêt du service »...

La rémunération « au mérite » ne peut que conduire à une concurrence malsaine entre les agents sur fond de dégradation accrue de l'ambiance dans les services, des conditions de travail et de la qualité du service rendu.

Les promotions internes sont réduites au minimum : les qualifications des agents sont ignorées.

En outre, aucune revalorisation de la valeur du point d'indice et du régime indemnitaire n'est envisagée :

avec l'évolution du coût de la vie, les agents continueront de voir leur pouvoir d'achat baisser.

En matière de missions, le projet du gouvernement est tout aussi clair.

Deux maîtres mots : externalisation et concentration sur fond de service public virtuel. Pour imposer leurs vues, les pouvoirs publics nous trompent : ils « vendent » une présence de la DGFiP virtuelle, itinérante et ponctuelle qui ne durera que le temps de rassurer les élus locaux et ne résistera pas aux suppressions massives d'emplois !

Toutes les missions et tous les services sont percutés, tous les agents sont concernés.

En premier lieu, le Secteur Public Local, les SIP, SPF, cadastre, mais aussi la sphère du Contrôle fiscal, les missions de conseil, le contentieux...

Le 9 mai

L'intersyndicale des finances publiques Solidaires, CGT, FO, CFDT et CFTC appelle les personnels à être massivement en grève LE 9 MAI, date de la journée de mobilisation Fonction publique, à se réunir collectivement pour décider des modalités d'action à mettre en œuvre dans les prochains jours et après le 9 mai.

Le 9 mai, toutes et tous en grève, toutes et tous dans la rue !

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/t…


Il y a urgence a agir dans nos hopitaux publics !

CGT APHP

L e mouvement de grève des urgences de l'APHP s'enracine et continue à s'étendre (18 SAU sur 25 ont rejoint la grève).

Des mouvements dans les établissements de Gériatrie se développent sur la question des activités, de l'avenir des établissements et des emplois.

Le siège de l'APHP est en ébullition face aux menaces de démantèlement.

Face à cette colère, la direction générale cherche à éteindre le feu en renvoyant les négociations des S.A.U en local afin de faire tomber deux revendications essentielles et centrales :

  • Les 700 postes manquants dans les S.A.U : calcul fait à partir des recommandations nationales du logiciel «samu-urgences de France » élaboré avec des médecins urgentistes de l'APHP.
  • L'attribution de 300 euros pour tous (pouvant être un NBI de 85 points indiciaires)

L'USAP-CGT exige des négociations en direct avec le directeur général de l'APHP et l'A.R.S.

La crise des S.A.U est le miroir grossissant des problématiques de l'hôpital public soumis aux contraintes de rentabilité exigées par le gouvernement.

Plus que jamais il nous faut, l'augmentation des EFFECTIFS, l'amélioration de nos CONDITIONS DE TRAVAIL, la revalorisation de nos REMUNERATIONS pour un SERVICE PUBLIC de qualité.

Nous sommes toutes et tous concernés, nous sommes toutes et tous touchés

Dans nos services, les plans d'austérité budgétaire, les suppressions d'emplois ; la fermeture et regroupement de lits et de services, mettent en danger les professionnels et les usagers.

La CGT alerte sur les futures réformes mortifères du gouvernement sur la fonction publique, sur la retraite ainsi que la Santé. L'USAP-CGT dénonce le projet de démantèlement de l'APHP qui se dissimule derrière la « nouvelle APHP » de notre directeur général Martin Hirsch.

La colère hospitalière est justifiée, la grève a toute sa légitimité

Amplifions et rejoignons la mobilisation

Donnons-nous les moyens de gagner et stopper la politique de casse de notre service publique, de la fonction publique, de l'AP-HP.

Organisons nous dans nos services administratifs, techniques, médico techniques et de soins

Preparons la greve unitaire du 9 mai 2019

UNION SYNDICALE CGT de Paris de l'Assistance Publique-Hôpitaux

Source : http://coordination-defense-sante.org/2019/05…


Les personnes retraitées ont besoin de services publics.

Elles vont le rappeler le 9 mai 2019.

Solidaires - UNIRS

Le gouvernement Macron, dans de nombreux domaines, poursuit et accentue la politique menée par ses derniers prédécesseurs. Les personnes retraitées le vivent très directement avec les mesures prises à leur encontre : gel des pensions, augmentation de la CSG, absence de moyens pour une prise en charge collective et solidaire des dépenses liées à la perte d'autonomie, etc. En ceci, il s'inscrit totalement dans le projet politique précisé par Denis Kessler en octobre 2007 « Il s'agit de défaire le programme du Conseil National de la Résistance ». La première Loi de Finances votée « sous » Emmanuel Macron est une caricature d'une politique faite pour les très riches : baisse de l'impôt sur les sociétés, plafonnement à 12,5 % de l'imposition des revenus des actionnaires (dividendes) et suppression de l'ISF sur les patrimoines mobiliers (portefeuilles boursiers d'actions et d'obligations). Et, pendant le même temps, il bloque les retraites, augmente la CSG, baisse les aides au logement, supprime des administrations et des services publics, etc. Depuis, il poursuit systématiquement cette politique de casse de l'Etat social, au service des classes possédantes. Il complète ce qu'a commencé François Hollande avec ses attaques contre le droit du travail : il faut savoir que chaque fois que le droit des salariés diminue dans l'entreprise, c'est le droit des actionnaires qui augmente.

Et il persévère également dans la remise en cause de l'Etat social, avec notamment la politique de casse des administrations et des services publics, la privatisation de toutes les activités pouvant être rentables pour des investisseurs privés.

Les personnes retraitées ont besoin de services publics, particulièrement en matière de santé. Il est indispensable de mettre en place un grand service de l'aide à l'autonomie, à domicile comme en établissement (EHPAD). Au lieu de cela, le gouvernement actuel réduit les crédits alloués à la construction d'EHPAD publics, laissant ainsi ce secteur ouvert aux investisseurs privés pour y réaliser des profits, imposant aux personnes âgées d'aller dans les établissements privés, plus chers. Les fermetures d'hôpitaux de proximité se poursuivent. La désertification de certaines régions ne concerne pas que le secteur médical, sanitaire et social, et pas que « les campagnes ». Une partie de plus en plus importante de la population n'a plus de services publics postaux, fiscaux, de police, de gendarmerie, de transports, accessibles et à proximité. De plus en plus souvent, l'éloignement physique s'accompagne d'une très forte déshumanisation : les hommes et les femmes derrière les bureaux, les guichets, les téléphones, sont remplacés par des automates, des répondeurs automatiques, des écrans d'ordinateurs, etc., où plus particulièrement les personnes âgées sont totalement déboussolées.

L'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-‐e-‐s Solidaires (UNIRS) est totalement opposée à ces choix politiques et idéologiques. Dans ce domaine, comme dans les autres domaines, elle estime que la mobilisation des citoyens est indispensable pour modifier le rapport de forces. Par leurs actions tenaces menées depuis juin 2014, neuf organisations de retraité-‐e-‐s ont tout de même pu faire un peu infléchir la politique de Macron (qui vient d'annoncer, par exemple, que la non indexation des pensions inférieures à 2 000 euros cesserait au 1 er janvier 2020 et au 1 er janvier 2021 pour toutes les autres). Tout ceci ne change pas une politique faite pour les très riches, mais nous montre au contraire qu'il faut accentuer la pression. Avec un aplomb rarement atteint par un Président de la République, M. Macron nous a en effet annoncé que la leçon qu'il tirait de la période, et particulièrement des débats menés dans le pays, que son gouvernement avait pris les bonnes orientations, et qu'il fallait donc poursuivre, et plus vite, et plus fort ! C'est la leçon que nous retenons également de la période : poursuivre nos résistances et nos actions, plus vite et plus fort !

L'UNIRS invite les personnes retraitées à participer aux manifestations unitaires appelées par les organisations syndicales de la Fonction publique pour le jeudi 9 mai 2019, partout dans tout le pays. Il est important que les retraité-‐e-‐s, usagers des services publics, fassent entendre leurs demandes et leurs besoins dans ces domaines.

A Paris, la manifestation aura lieu à partir de 14 h00, départ de la Place Denfert‐Rochereau pour aller vers les Invalides.

Source : https://solidaires.org/Les-personnes-retraite…


9 mai :

grève reconductible dans la fonction publique territoriale

CNT-FTTT

Le gouvernement Macron, comme tous les autres l'ont fait avant lui, décortique de plus en plus les service publics.

Les cadeaux aux grands patrons et ultra-riches s'accentuent (privatisations, retraites, CICE, impôts, chômage, formations, ISF...) alors que les mobilisations pour exiger plus de justice sociale perdurent. Le mouvement social actuel, subissant des violences policières et judiciaires exacerbées, montre que le choix du capitalisme à outrance est rejeté par le monde du travail, les retraités et la jeunesse.

Le gouvernement Macron veut tenir sa promesse de campagne libéral de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique. Le Grand Débat téléguidé par le pouvoir en des questions fermées préfigure la détérioration des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs territoriaux, ce qui dégradera nécessairement la qualité des services publics.

C'est quoi la réforme dans la Territoriale ?

Encore plus l'embauche de contrats précaires en CDD (20% des effectifs actuellement)

Beaucoup de droits acquis par les syndicats localement (RTT, primes, avancements, formations...) ne sont pas obligatoirement transférés sur les CDD voir les nouveaux arrivantEs titulaires au nom de la libre administration des collectivités et des établissement publics. Ce qui accroît encore plus les inégalités de traitement entre les travailleuses et les travailleurs.

Moins de droits syndicaux pour tout le monde

La réforme va fusionner les instances de représentations du personnel (Comité Technique et le CHSCT) comme dans le privé. Ce qui entraîne une baisse de la qualité de la représentation syndicale en rendant plus difficile à une organisation de devenir représentative (obligation de l'être pour déposer un préavis de grève). Moins d'élu.e.s donc des élu.e.s encore plus déconnecté.e.s du quotidien du travail. De plus des élu.e.s qui doivent faire le même travail de deux instances actuellement.

La Fédération CNT des travailleuses et des travailleurs territoriaux revendique :

  • La titularisation de tous les contrats précaires - Une augmentation significative des salaires
  • Diminution du temps de travail
  • Une égalité salariale réelle femme/homme
  • Le retrait de la rémunération au mérite établie sur des critères subjectifs
  • Le renforcement des droits syndicaux
  • L'autogestion des caisses de la sécurité sociale, par les salarié.es
  • L'arrêt des exonérations de cotisations sociales patronales
  • Le développement de services publics de proximités
  • L'amnistie pénale et civile pour l'ensemble des militant-es syndicalistes
  • La prise en charge par l'employeur de la globalité d'un abonnement en transport commun

La CNT-FTTT appelle tous les travailleuses et travailleurs territoriaux à s'organiser dans les collectivités et les établissements publics afin de préparer la grève reconductible à partir du 9 mai prochain.

Source : http://www.cnt-f.org/urp/tracts/9-mai-greve-r…


Travailleurs de la fonction publique : en grève le 9 mai !

Lutte ouvrière

Les neuf centrales syndicales de la fonction publique (d'État, territoriale et hospitalière) appellent les salariés à la grève le jeudi 9 mai.

Comme l'ensemble des travailleurs, ceux de l'État ont vu leur pouvoir d'achat lourdement amputé par le blocage des salaires. En l'occurrence, le point d'indice, qui sert de base à leur rémunération, est bloqué depuis 2010, à l'exception de deux maigres hausses de 0,6 % chacune, en juillet 2016 et février 2017, sans rapport avec la hausse réelle des prix. En dix ans, ce sont des centaines d'euros qui manquent dans le porte-monnaie. Même la rustine qu'a annoncée Macron en décembre, avec la prime défiscalisée versée au volontariat par certains patrons, leur a été refusée. Seuls les policiers ont été récompensés par l'annonce d'une augmentation de 120 euros mensuelle.

Comme l'ensemble des travailleurs, les travailleurs de l'État subissent aussi la précarisation : 18 % d'entre eux ne sont pas embauchés sous le statut de fonctionnaire et sont contractuels, bien souvent soumis à la férule d'un directeur de service ou d'établissement lui-même incité à réaliser de plus en plus d'économies.

Le projet de loi de réforme de la fonction publique doit être discuté à l'Assemblée nationale à partir du 13 mai. La précarisation des salariés y figure en bonne place, notamment avec l'introduction de contrats de mission allant de quelques semaines à six ans. Les salaires sont dans le collimateur, une composante dite « au mérite » permettant de les bloquer, si ce n'est pire. La mobilité forcée serait introduite, liée à l'externalisation de certaines missions cédées au privé. Comme dans le privé, la réforme rendrait possibles les ruptures dites conventionnelles, des licenciements à peine déguisés. Enfin, quoi qu'en dise Macron, les réductions d'effectifs menacent les services publics nécessaires à la population, que ce soit dans l'éducation, en particulier l'enseignement secondaire, les transports, les administrations et nombre d'établissements publics. Les intérêts de la grande majorité de la population sont sacrifiés pour financer les cadeaux au grand patronat et aux classes les plus riches.

Cette politique de l'État s'inscrit dans une offensive générale contre l'ensemble des travailleurs. Face à elle, il est indispensble de défendre la perspective d'un combat réunissant tous ensemble les travailleurs du public et du privé.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/05/01…