mercredi 27 mars 2019 à 13h30
Évaluations en CP
Contre la dérive autoritariste ministérielle et académique, ripostons !
Non aux sanctions !
https://paris.demosphere.net/rv/68863
Faisons remonter les motions d'écoles et soyons nombreuses et nombreux au rassemblement du mercredi 27 mars en Sorbonne !
Face au nombre important de refus de faire remonter des résultats, sous l'impulsion du ministère, l'Académie a pris peur et menace les enseignant-es de sanctions disciplinaires.
Ce ne sont pas seulement les enseignant-es de CP qui sont concerné-es, mais c'est bien l'ensemble de la profession qui est visée. Formations obligatoires, méthodes de lectures imposées, injonctions pédagogiques diverses et variées... Cette dérive autoritariste s'inscrit dans une politique plus générale de caporalisation des enseignant-es dont témoigne notamment le projet de loi Blanquer sur « l'école de la confiance ».
C'est pourquoi, il est important que le conseil des maître-sses de chaque école se réunisse, adopte et renvoie aux syndicats la motion ci-dessous avant mardi 26 mars au soir.
Nous, enseignant-es de l'école xxx réuni-es en conseil des maître-sses le xxx dénonçons la volonté de l'Académie de Paris de sanctionner les enseignant-es de CP ne faisant pas passer les évaluations ou refusant de remonter leurs résultats.
Nous soutenons nos collègues et exigeons qu'aucune sanction ne soit prise et que les pressions cessent.
La remontée à la hiérarchie sera faite lors du rassemblement le mercredi 27 mars à 13h30 à la Sorbonne.
Soyons nombreuses et nombreux à rendre particulièrement visibles et audibles nos revendications !
Les syndicats parisiens SNUipp-FSU, SNUDI FO, Se Unsa, Sud Éducation, Cnt-Ste et Cgt Éduc'Action
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/68863
Source : http://sudeducation75.org/article1175.html
Face à la dérive autoritariste de l'Académie et du Ministère,
Face à la dérive autoritariste de l'Académie et du Ministère, en soutien à nos collègues menacé.es de sanction, tous.tes les élu.es du personnel quittent la CAPD du 21 mars !
En début de CAPD, dans une déclaration commune, les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNUDI FO,
SE-Unsa et Sud Education ont de nouveau dénoncé la dérive autoritariste du Ministère et de l'Académie.
Leurs représentant-es ont exigé qu'aucune sanction ne soit adoptée contre les enseignant.es de CP mobilisé-es. L'ensemble des élu.es du personnel a dénoncé les abus de la hiérarchie dans certaines circonscriptions. En effet, certain-es IEN ont transmis avec un zèle inacceptable les menaces académiques.
Lors de l'échange, le Dasen a tenu à réaffirmer tout son soutien aux IEN et ceci à de multiples reprises. Il a souligné la difficulté de leur métier, surtout à Paris. Les organisations syndicales ont quant à elles dénoncé des abus et dérives à l'oeuvre dans certaines circonscriptions : enseignant.es sorti.es de classes, pression sur les enseignant.es chargé.es de direction, demande de remontée des noms des collègues, menaces d'interdiction d'exercer en CP, exigence d'une réponse écrite le jour même de la part des enseignant.es...
Malgré une heure trente d'échanges, le Dasen s'est contenté d'indiquer qu'il ne pouvait pas croire que ces "dysfonctionnements" étaient possibles, connaissant "tou.tes les IEN et leurs valeurs".
En dépit de nos demandes réitérées, le Dasen a refusé d'apporter le moindre soutien aux professeur.es des écoles si des abus de la hiérarchie étaient démontrés. Il s'est contenté de demander aux organisations syndicales de lui remonter, hors séance, ce qu'il appelle des "dysfonctionnements" afin de les analyser. Devant ce refus de soutenir les professeur.es des écoles - alors qu'il a réaffirmé explicitement tout son soutien aux IEN de manière répétée - les organisations syndicales ont quitté la séance. Il n'est pas possible que l'Institution refuse de dénoncer ouvertement les abus réellement constatés sur le terrain dans certaines circonscriptions.
Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNUDI FO, Se Unsa et Sud Education ont donc quitté la CAPD.
L'ensemble des élu.es du personnel décide de ne plus siéger à aucune instance ou réunion de travail dans l'attente de leur rencontre avec le Recteur mercredi 27 mars. Par cette attitude, l'Académie prend la responsabilité d'ajourner les décisions individuelles attendues par les collègues qui auraient dû être prises lors des CAPD et Groupes de Travail.
Les organisations syndicales réaffirment leur plein soutien aux collègues, exigent qu'aucune sanction ne soit prise et que les pressions cessent.
Elles appellent chaque conseil des maitres.sses à adopter la motion qu'elles proposent pour affirmer le soutien de chacun.e à nos collègues mobilisé.es et à affirmer leur refus de la dérive autoritariste actuelle.
Les enseignant.es des écoles parisiennes doivent être massivement présent.es lors du rassemblement mercredi 27 mars à 13h30 Place de la Sorbonne.
C'est bien toute la profession que le Ministère veut caporaliser ! Aujourd'hui, ce sont les enseignant.es de CP qui sont visé.es et demain, à qui le tour ?!
Face à Blanquer et consorts, intensifions notre mobilisation !
Montrons notre opposition au projet de loi dit « école de la confiance »
Création d'usines à savoirs avec la suppression de la fonction des directeur-trices d'école, volonté de restreindre la liberté de parole des enseignant-es, casse de la formation initiale, cadeaux au privé avec la scolarisation obligatoire à 3 ans... C'est une véritable entreprise de démolition du service public d'éducation à laquelle se livre le ministre Blanquer.
Au fond des réformes, s'ajoute la méthode Blanquer : l'autoritarisme et la menace !
L'Académie de Paris a d'ailleurs été prompte à s'engager dans cette dérive en menaçant de sanctions disciplinaires les enseignant-es de CP mobilisé-es.
Les organisations syndicales parisiennes SNUipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action réaffirment leur unité et leur détermination à combattre la casse de l'école publique et la dégradation des conditions de travail des enseignant-es. Elles réaffirment leur soutien aux nombreux-ses collègues de CP menacées de sanctions et leur exigence d'arrêt des pressions.
Face à cette offensive idéologique, les enseignant-es des écoles parisiennes se mobilisent fortement. Les organisations parisiennes Snuipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action rappellent les actions en cours et soutiennent pleinement l'ensemble des actions collectives notamment évoquées lors de l'AG de grève du 19 mars :
- organisation de réunions de circonscriptions réunissant les collègues, informations des parents d'élèves...
- vote de la motion de soutien aux collègues de CP mobilisé-es et rassemblement mercredi 27 mars
- grève dès le 28 mars comme cela a été voté par 126 collègues en AG le 19 mars
- manifestation parents-enseignant-es samedi 30 mars
Pour les organisations syndicales parisiennes SNUipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action, la mobilisation doit s'intensifier !