thème : sans-papiers
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dimanche 16 novembre 2008 à 18h

2 parties : 1 2

Projection-débat "Les sénégalaises et la sénégauloise"

Alice Diop

Entrée Libre

L’association Belleville en vue(s) organise des projections de films. Dans une ville qui ne présente pas de déficit d’écrans, Belleville a vu disparaître tous ses cinémas. Projeter des films dans le quartier c’est construire du lien entre tous les acteurs locaux bellevillois.

Pour cette soirée, autour d'une rencontre avec Madjiguène Cissé, deux films qui interrogent la vie de femmes africaines, en France et dans leur pays. Une fiction d'abord, Charles Peguy au Lavomatic (Chantal Richard – France – 16') : Tôt le matin, dans une laverie automatique, une femme africaine accompagnée de ses cinq enfants vient faire la lessive de toute la famille avant l’heure de l’école. Les enfants jouent, ou, sous la pression maternelle, font leurs devoirs. Puis un documentaire, Les sénégalaises et la sénégauloise (Alice Diop – France – 56'). La réalisatrice Alice Diop vient à Dakar pour la première fois. Elle accompagne la dépouille de son père, travailleur immigré en France, qui a voulu être inhumé dans sa terre natale. Alice réalise ce qu'aurait pu être sa vie, ce qu'elle a gagné et perdu dans l'exil de sa mère.

Source : http://www.migrantscene.org/minisites/migrant...


Soirée Migrant’scène

Regards croisés sur les migrations féminines.

Depuis 2004, l’association loi 1901 « Belleville en vue(s) », organise des projections de films dans l’objectif de créer un cinéma de quartier sur Belleville.

Dimanche 16 novembre à 18h

Au Studio de l’Ermitage, Dans le cadre du festival Migrant’scène organisé par la Cimade.

18h : Rencontre avec Madjiguène Cissé, fondatrice du REFDAF (Réseau des Femmes pour le Développement Durable en Afrique).

19h : CHARLES PEGUY AU LAVOMATIC - Chantal Richard, France, 1997, 15 min.

Tôt le matin, dans une laverie automatique, une femme africaine accompagnée de ses cinq enfants vient faire la lessive de toute la famille avant l’heure de l’école.

Les enfants jouent, ou, sous la pression maternelle, font leurs devoirs.

L’un d’eux se met à réciter, devant la famille et les clients attentifs, un poème de Charles Péguy.

Un joli court métrage, mélange réussi de quotidien et de poésie.

LES SENEGALAISES ET LA SENEGAULOISE

Alice Diop En présence de la réalisatrice (sous reserve).

France, 2007, 56 min.

La réalisatrice Alice Diop est née en France, de parents sénégalais. En passant un mois au Sénégal, munie d’une petite caméra, elle filme la vie quotidienne. Elle dresse le portrait de trois femmes de sa famille : Néné et ses deux filles Mouille et Mame Sarr. "Ce film, c’est le portrait d’une cour et des femmes qui y vivent, trois Sénégalaises urbaines. Une mère et ses deux filles. Cette cour c’est un peu la métaphore du gynécée au Sénégal : un espace cloisonné, exclusivement féminin, où face à l’adversité du quotidien, certaines luttent, tentent de se battre quand d’autres attendent, "lézardent" et rêvent de partir. Ici, il n’y a pas d’hommes mais beaucoup d’enfants, des allées et venues, un vaste chaos géré par ces femmes qui, seules, font en sorte que tout tienne. Cette cour, c’est la cour de ma mère, celle de son enfance. Cette cour, j’aurais pu y naître. Je filme en quelque sorte ce qu’aurait pu être ma vie, je réalise qu’il s’en ait fallu de peu pour que je naisse du "bon côté". Je mesure d’ici ce que l’exil transforme, tout ce que l’on perd en partant, tout ce que l’on gagne."

Source : message reçu le 15 novembre 11h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6853