jeudi 28 mars 2019 à 10h
Rassemblement contre la reforme sur les congés bonifiés
https://paris.demosphere.net/rv/68366
C'est par la lutte qu'a été obtenu la transformation du congé cumulé tous les 5 ans en congé bonifié tous les 3 ans. Maintenir cet acquis en l'état passera par une ou des mobilisations massives ! Le Président Macron a décidé, sans aucunes concertations, que les originaires de l'outre-mer qui bénéficient du droit à congés bonifiés : « partiront plus souvent mais moins longtemps », à partir de 2020. Supprimant de fait la partie bonification, remettant en cause le paiement de la sur-rémunération pendant le séjour et restant pour le moment flou sur la question de la prise en charge des frais de transport.
Cette réforme que le gouvernement est chargé de mettre en œuvre, ne correspond vraiment pas aux attentes des originaires de l'outre-mer. Pour la CGT, il est impensable d'accepter un tel recul de ce droit.
Le mercredi 27 février 2019, à la bourse centrale de Paris, plus de 400 agents des 3 fonc ons publiques ont répondu à l'appel d'une assemblée générale lancée par la CGT. Mo vés et déterminés ils étaient venus déba re et décider des suites à donner à la réforme des congés bonifiés. Le mot d'ordre était : Non, Mr Macron, votre réforme ne passera pas car elle n'est rien d'autre que la fin cachée des congés bonifiés !
Nous ne sommes pas dupes et mesurons l'impact de votre réforme qui répond à des objec fs purement budgétaires en réalisant des économies sur le dos des originaires de l'outre-mer.
L'enjeu est de taille. Nous devons contrer ce e réforme en portant haut et fort nos revendica ons telles que nous les voulons. « Une applica on du droit commune aux trois versants de la fonc on publique, une défini on claire et simplifiée du CIMM, l'arrêt des discrimina ons subies à cause du congé bonifié ».
Le droit à congé bonifié n'est pas un privilège ! Mais un droit légi me a"aché au statut des fonc onnaires. Perme"ant aux originaires de l'outre-mer de retourner aux pays pour se ressourcer et de garder le lien culturel et familial fondamental à la construc on de chaque individu et à la richesse iden taire...
Oui, pour la CGT, cette réforme est injuste, inacceptable, basée sur des mensonges récurrents. Non, passer deux mois tous les trois ans dans son département d'origine auprès de sa famille, ce n'est pas trop long !!!!
C'est pourquoi, la CGT appelle à par ciper à la journée de grève et de manifesta ons intersyndicale du 19 MARS contre la poli que du gouvernement, à une mobilisation massive le JEUDI 28 MARS 2019
avec un rassemblement à 10 heures devant le ministère des finances à Bercy pour dire NON à la réforme Macron.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/68366
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7074
Congés bonifiés - Originaires des DOM
« Plus souvent et moins longtemps »
Le gouvernement veut supprimer le congé bonifié!
Solidaires
La formule « marketing » n'y change rien !
Dans un compte-rendu d'une réunion interministérielle datant du mois de janvier, il apparaît clairement la volonté du gouvernement de supprimer le congé bonifié.
Au-delà de la formule marketing - « Plus souvent et moins longtemps » est l'intitulé du projet -, on s'aperçoit très vite que le gouvernement va engager une pseudo-négociation tellement les éléments sont déjà précis à propos de cette réforme. On se rend compte aussi que celle-ci sera menée au pas cadencé puisqu'il est prévu « deux mois de concertation » et un nouveau décret au mois de juillet 2019, décret qui remplacerait celui de mars 1978.
Patrick Karam, enlève ton masque...
Le projet s'inspire d'un texte présenté en 2007 par
Patrick Karam, alors délégué interministériel à l'égalité des chances sous Sarkozy. Quand on dit que le gouvernement envisage la fin du congé bonifié, il suffit de lire le compte-rendu de cette réunion.
Trois points sont mis en avant :
- départ tous les deux ans dès 2020 pour ceux qui ont utilisé leurs congés bonifiés en 2018,
- suppression du congé supplémentaire (la bonification de 30 jours), instituée par décret,
- suppression du versement de la surrémunération (appelée indemnité de vie chère), instituée aussi par décret.
Question : que restera-t-il à négocier ? Rien !... un bel écran de fuméee !
« Plus souvent et moins longtemps »...
et surtout moins cher pour l'Etat !
Nous savons très bien que ce projet ne vise qu'à faire des économies. Cette note affirme quand même qu'il n'y a « pas de recherche d'économie budgétaire à l'origine de la réforme ».
Or, cette réforme prévoit de supprimer (et donc d'économiser) tous les trois ans :
- un mois de congé (la bonification),
- et pratiquement un mois de traitement (les 40 % mensuels perçus pendant les deux mois du congé).
En contrepartie, il serait accordé un billet tous les deux ans. A raison d'un billet d'avion tous les trois ans à 1500 euros, le coût sur deux ans passerait donc en moyenne à 150% du prix actuel ! Soit 2250 euros.
Et il n'y aurait pas de volonté de faire des économies budgétaires ? ! En plus, on se moque de nous !
Qui désorganise les services ? C'est le gouvernement !
Ce n'est pas nouveau : nombre de rapports publics, gouvernementaux, voire de la Cour des Comptes ont pointé cette soi-disante désorganisation.
La note interministérielle met en avant « les gains pour l'administration : moins de désorganisation liées aux départs de longue durée » !! Cela fait des années qu'on entend ce couplet !
La vérité est qu'à force de supprimer des emplois publics, la tension est permanente dans les services de l'Etat, les collectivités territoriales... déjà, dans certains hôpitaux, la durée de séjour prévue par le décret n'est même plus respectée, à savoir le droit à un congé de 65 jours !
Qui peut croire un seul instant que le congé bonifié désorganise les services alors que les demandes de départ sont déposées plusieurs mois à l'avance ?
Et que les compagnies aériennes ont les demandes de vol en général en décembre pour l'été suivant ?!
Pas de forfait ! On veut un billet !
Pour finir, cette note évoque aussi ce qui avait été proposé par Patrick Karam : un forfait ou un chèque en lieu et place des réservations faites par les administrations.
On ne voit vraiment pas ce que vont gagner les originaires des DOM à ce désengagement en se retrouvant ainsi noyés dans la masse des touristes cherchant le meilleur prix à la meilleure date.
On ne va pas se laisser faire !
Comme à l'occasion du projet de Sarkozy et Karam, Solidaires appelle les originaires des DOM à préparer une riposte d'envergure.
Cette riposte doit s'organiser dans l'unité la plus large, toutes forces syndicales confondues !
ça, on n'en veut pas !
Rassemblement contre la réforme :
devant le ministère des Finances
Jeudi 28 mars à 10 heures (métro Bercy)
Contre la remise en cause des congés bonifiés
SUD PTT
Derrière un slogan : Plus souvent et moins longtemps » , en réalité se cache un projet de remise en cause.
Trois points sont mis en avant :
- départ tous les deux ans dès 2020 pour ceux qui ont utilisé leurs congés bonifiés en 2018,
- suppression du congé supplémentaire (la bonification de 30 jours), instituée par décret,
- suppression du versement de la surrémunération (appelée indemnité de vie chère), instituée aussi par décret.
Rassemblement contre la réforme :
devant le ministère des Finances
Jeudi 28 mars à 10 heures (métro Bercy)
Un préavis est déposé à La Poste
Le gouvernement veut supprimer le congé bonifié
Régulièrement, quand il s'agit de faire des économies les acquis sociaux des ressortissants domiens sont remis en cause. E. Macron et le gouvernement Philippe ne font pas preuve d'une grande imagination pour le coup. Puisqu'il faut baisser coûte que coûte les dépenses publiques, ils tirent les vieux tiroirs et se proposent de revoir le régime des congés bonifiés, de revenir sur la sur rémunération aussi stupidement qu'ils font tout le reste.
Ainsi le déracinement aurait un moindre prix, peut-être même serait-il soldé et nos enfants n'auraient rien en commun avec leurs grands-parents expatriés. La défense de nos racines, de notre culture et le prix payé par notre peuple à la reconstruction du pays passent aussi parla reconnaissance des droits ouverts parle décret du 26 mars 1978.
Parce que nous ne volons rien, nous ne nous laisserons pas faire !
La riposte doit s'organiser dans l'unité la plus large, syndiqués, non syndiqués domiens et travailleurs de toute origine.…
- Oui au maintien des congés bonifiés
- Oui au maintien des acquis
- Oui à l'application stricte des décrets
- Oui au respect des droits des Ultra-marins
- Oui au retour aux sources pour maintenir le lien familial
Rassemblement contre le reforme Devant le ministère des finances
Jeudi 28 Mars à 10H00 métro Bercy.