thème : répression
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jeudi 21 février 2019 à 18h

Rassemblement

Le gouvernement veut limiter le droit de manifester

C'est inacceptable !

Le 5 février, l'Assemblée nationale a adopté une loi dont l'objectif est, au motif de durcir la répression contre des « casseurs », de renforcer les sanctions contre les organisateurs de manifestations non déclarées en alourdissant leur responsabilité civile. Est aussi annoncée la création d'un fichier des personnes interdites de manifestation, qui est toujours en projet. La comparaison faite avec les fauteurs de trouble dans les stades est une imposture, car il s'agit cette fois d'un droit constitutionnel : celui de manifester.

Depuis novembre, la criminalisation et la répression des gilets jaunes, des lycéens, des syndicalistes, des militants, des habitants des quartiers populaires, des sans-papiers et réfugiés, des étudiants, des sans- logis. . . et du mouvement social en général s'accentuent.

Le gouvernement veut réduire toutes les libertés démocratiques et tous les droits du mouvement ouvrier après avoir réduit les droits syndicaux dans les entreprises. De nombreux syndicalistes sont aussi poursuivis pour leurs activités depuis 2016.

D'ores et déjà, de lourdes peines sont tombées et vont continuer de manière aggravée. A ce jour, un total provisoire établit à plus de 4 000 le nombre de condamnations prononcées, avec 216 emprisonnements, plus de 4 500 mesures de garde à vue et plus de 1 600 blessés, dont certains gravement, sans oublier cette octogénaire tuée à Marseille, le 1er décembre, par un tir de grenades lacrymogènes. Des dizaines de milliers de personnes ont été gazées. Chacun a en mémoire les 151 lycéens immobilisés au sol à genoux, mains sur la tête, à Mantes-la-Jolie, et les lycéens victimes de matraquage dans toute la France.

Confronté à une mobilisation sociale à laquelle il refuse de répondre, tout en prétendant souhaiter un prétendu « grand débat », le pouvoir apporte pour seule réponse la répression.

Nous alertons l'opinion publique montreuilloise : de nouveaux coups se préparent contre les droits démocratiques. Nous ne laisserons pas sans riposte la mise en cause des libertés. Nous refusons la nouvelle loi, dite « anticasseurs ».

L'urgence est de satisfaire immédiatement les exigences sociales : l'augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux (intégrant une vraie hausse du SMIC), de Véritables mesures de justice fiscale, le développement de services publics dans les régions et les banlieues, et notamment des transports publics àtrès bas prix, l'arrêt des privatisations, le maintien de tous les régimes de retraite existants et le retrait du projet de réforme instaurant un régime universel par points.

C'est ce qu'exige une majorité de la population.

Organisons le rejet démocratique et massif de cette loi !

Nous décidons de diffuser partout ce texte.

Nous appelons à soutenir ces exigences :

  • l'interdiction des armes possiblement mortelles ou très blessantes utilisées par les forces de police : flashballs, grenades de désencerclement ;
  • la libération des victimes de la répression policière etjudiciaire et l'amnistie pour tous les manifestants condamnés
  • l'abrogation de l'ensemble des dispositifs liberticides et attentatoires au droit de manifester.
  • Nous exigeons que la lumière soit faite sur les chaînes de commandement responsables des violences policières ayant abouti à des blessures de manifestant-es.

Le gouvernement doit répondre et céder aux revendications

Signataires:

Les Socialistes pour Montreuil, Montreuil écologie, NPA, générations, Attac, Ensemble!, POI-d, Rassemblement de la gauche citoyenne, PCF, JC

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/67813
Source : http://www.pcf.fr/rassemblement_pour_les_libe…