jeudi 31 janvier 2019 à 17h
Occupation à Green factory :
https://paris.demosphere.net/rv/67318
Ce matin [mercredi 30 janvier] à 10 h s'est tenu l'entretien de licenciement de deux grévistes après que le patron a tenté de reprendre violement le contrôle des lieux, avec l'aide d'autres salariés de l'entreprise.
Nonobstant une nouvelle intervention policière dans la boutique qui n'a rien donné, l'occupation se poursuit alors que l'employeur et ses acolytes rôdent encore sur les lieux...
Il est impératif de venir renforcer l'occupation au 17 rue Lucien Sampaix (M. Jacques Bonsergent) et ce pour une heure, une demie-journée, une journée voire une nuit.
Nous organisons aussi demain jeudi 31 janvier à 17 h un rassemblement devant le magasin avec les forces syndicales et politiques qui le souhaitent.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/67318
Source : https://www.facebook.com/sud.commerces.servic…
Rassemblement de soutien aux salariés de Green Factory
Pour exiger l'abandon des licenciements, nous vous invitons à soutenir les grévistes des ateliers de fabrication de terrariums Green Factory :
Green Factory est une entreprise d'une trentaine de salarié-es, spécialisée dans la jardinerie ornementale, qui possède plusieurs boutiques et concessions dans Paris.
Suite à la grève cet été de près d'un mois d'une majorité du personnel, un accord de fin de conflit a été signé : force est de reconnaître que ce dernier est loin d'avoir été respecté. Plus encore, la prime sur le chiffre d'affaires, qui permettait d'améliorer sensiblement leur rémunération, a été supprimée en réponse au conflit, la vétusté et la dangerosité des locaux sont criantes (présence de souris et de racks menaçants de s'effondrer) et la composition du matériau utilisé pour les compositions florales demeure suspecte.
En l'absence de tout dialogue avec la direction, qui a d'abord demandé sans succès le licenciement de la déléguée du personnel, puis désormais d'un candidat à ce poste, un appel à la grève illimité à partir de ce jour a été lancé ce lundi. En réaction, la direction ce mardi a mis à pied et convoqué quatre nouveaux employé-es, dont à nouveau la déléguée, à la stupéfaction du personnel et de l'inspection du travail.
Il est évident que nous ne pouvons accepter un tel acharnement patronal à l'encontre de salarié-es qui demandent tout simplement le respect de leurs droits et de leur dignité : un coup porté contre l'un-e d'entre nous est un coup porté contre tous/toutes !
Source : message reçu le 29 janvier 23h