thème : répression
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mercredi 6 février 2019 à 19h30

Répression des mouvements sociaux et écologistes :

jusqu'où iront-ils?

Débat organisé par le comité local ATTAC Paris Nord-Ouest ouvert à tou-te-s. Venez parler de la répression des mouvement sociaux et des luttes environnementales.

Traumatisme facial, hémorragie cérébrale, fracture du front, une quinzaine de personnes éborgnées, des mains arrachées : depuis le début du mouvement des gilets jaunes, plus de 2 000 manifestant.e.s ont été blessé.e.s par les forces de l'ordre, souvent par des flash-balls et des grenades contenant de l'explosif TNT, des armes interdites dans la quasi-totalité des pays européens. Pour contenir la revendication d'une justice fiscale et d'une démocratie renforcée, le gouvernement sort l'artillerie lourde.

À travers son ministre de l'Intérieur, le gouvernement nie et intimide la population. On ne compte plus les arrestations préventives aux motifs farfelus pour empêcher des personnes de manifester. La ministre de la Justice ira ensuite donner ses consignes aux magistrats au Palais de Justice, pour que les peines dissuadent la population de venir revendiquer ses droits.

Une telle répression est l'aboutissement d'une escalade dans la répression des luttes sociales et environnementales entamée il y a plusieurs années.

  • 2015 : Suite aux attentats, l'état d'urgence est décrété. Ses dispositions seront utilisées les jours suivants pour réprimer des militant.e.s écologistes : perquisitions, assignations à résidences, interdiction de la marche pour le climat à l'occasion de la COP 21.
  • 2016 : A l'occasion du mouvement contre la loi El-Khomri, l'état d'urgence permet d'interdire l'accès aux manifestations à des militant.e.s syndicaux ou à un journaliste. Les banlieues sont elles, toujours, le terrain d'expérimentation d'une répression policière sévère ( mort d'Adama Traoré en juillet ).
  • 2017 : A peine élu, le président Macron intégre nombre des dispositions liberticides de cet état d'urgence dans le droit commun. En parallèle, la répression contre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes se fera toujours plus violente jusqu'à l'évacuation en 2018.
  • 2019 : Dépassé par les actions des Gilets Jaunes, le gouvernement annonce une nouvelle loi visant à ficher les manifestant.e.s et à prononcer des interdiction de manifester.

Comment s'organiser pour résister à une répression si féroce ? Que penser du nouvel arsenal répressif annoncé par le gouvernement ? Quel avenir pour les luttes environnementales et sociales dans un tel contexte ?

Nous vous proposons d'en discuter le mercredi 6 février 2019, à partir de 19h30, à la Cantine du 18e (46 rue Ramey, 18ème), métro Marcadet-Poissonniers ( ligne 4 ) ou Jules Joffrin ( ligne12 )

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/67249
Source : https://www.facebook.com/events/7527205550973…
Source : message reçu le 28 janvier 11h