mardi 29 janvier 2019 à 18h
Contre la répression, pour la liberté de manifester
- Mardi 22 janvier - 18h - Meeting de rue - place Édouard Herriot (pour le début de l'examen du texte en commission par l'assemblée)
- Mardi 29 janvier - 18h - Manifestation - départ 18h fontaine Saint Michel (pour le début de l'examen du texte en séance à l'assemblée).
https://paris.demosphere.net/rv/66987
Manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, tirs tendus de Flash-Ball et de grenades de désencerclement, nassages et interpellations, détentions préventives, plus de 1000 condamnations, des centaines de blesséEs, certainEs mutiléEs…
Depuis novembre, la criminalisation et la répression des gilets jaunes, des lycéenNEs, des habitantEs des quartiers populaires, des sans-papiers et réfugiéEs, des étudiantEs, des sans logis, des syndicalistes, des militantEs … et du mouvement social en général s'accentuent.
De plus, le gouvernement annonce pour début février l'adoption d'une nouvelle loi liberticide : création d'un fichier de manifestantEs, interdiction individualisée de manifester et assignation à résidence, fouilles et palpations à l'entrée des manifestations, pénalisation des personnes qui participent à une manifestation non déclarée...)
Pour exiger :
- le retrait du projet de loi « répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester ;
- l'abandon des poursuites à l'encontre des victimes de la répression policière et leur indemnisation ;
- l'interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (flash-balls, grenades de désencerclement...) ;
- l'arrêt et la fin de l'impunité des violences policières
Premiers signataires :
ACORT, AMDH Paris-IDF, Amelior, ASSO-Solidaires, ATTAC, ATMF, Campagne BDS France, Cedetim-IPAM, CNDF, CNT-FTE, Collectif des Universitaires contre les violences policières, Collectif Faty Koumba, Collectif habitants urgence 31, Comité Adama, Comité Montreuil Palestine, Coordination Pas sans nous, CRLDHT, CVDT, DAL, DIEL, Droits devant !, Emancipation Tendance Intersyndicale, La Fanfare Invisible, Fédération Solidaires Etudiant-e-s, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, Fondation Copernic, FTCR, Identité plurielle, Instants Vidéo et Numériques, LDH Paris 18, Marche des Solidarités, UJFP, UTAC, Sud PTT, SNJ, SNJ-CGT, Solidaires, Sud Industrie...
Ainsi que : Alternative Libertaire, Ecolo, EELV, Ensemble!, Gauche Démocratique et Sociale, Coopérative Ecologie Sociale, Décroissance IDF, NPA, Parti de Gauche, PCOF, POID...
Contact: cont act@none tatdurge nce.org
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/66987
Source : https://solidaires.org/Proposition-de-loi-B-R…
Source : https://www.facebook.com/events/2805943592741…
Source : https://twitter.com/attac_fr/status/108654080…
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 17 janvier 19h
Source : message reçu le 18 janvier 17h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 25 janvier 22h
Communiqué commun
Proposition de loi B. Retailleau/E. Philippe : les libertés publiques en danger
Le gouvernement a décidé de reprendre à son compte la proposition de loi de Bruno Retailleau adoptée au Sénat le 23 octobre 2018 visant à « prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs ». Alors que la France dispose d'un arsenal législatif déjà des plus répressifs, ces nouvelles mesures si elles étaient votées porteraient gravement atteinte aux libertés publiques de toutes et tous.
Les signataires appellent à s'opposer fermement à cette résurgence de la loi anticasseurs de 1970, de sinistre mémoire et abrogée en 1981. Cela marquerait un changement de paradigme avec la possibilité d'une répression inspirée des dispositions de l'état d'urgence dont le passage dans le droit commun ébranle déjà l'Etat de droit. Ce projet écarterait toujours plus la justice au profit de pouvoirs administratifs exorbitants. Fichage des manifestants, interdiction individuelle de manifester, obligation de pointage sont autant de signes de la poursuite d'une logique de suspicion généralisée et de contrôle social avec le risque de dévoiement des procédures et d'arbitraire.
Les signataires dénoncent ces restrictions au droit de manifester et ces lourdes menaces sur les libertés d'opinion et d'expression des oppositions et demandent le retrait de la proposition de loi.
Signataires :
Ligue des droits de l'Homme (LDH), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Union syndicale Solidaires, Confédération générale du travail (CGT)
Que restera-t-il du droit de manifester ?
Solidaires
Pourra-t-on encore demain manifester, c'est à dire exercer la liberté fondamentale qu'est la liberté d'expression (et implicitement celle d'opinion) ? Le droit de manifester, droit constitutionnel aura-t-il encore un contenu et une réalité demain ?
Ce sont les questions que l'on peut se poser au vu du projet de loi actuellement discuté au Parlement et annoncé par Edouard Philippe en réponse aux manifestations persistantes des gilets jaunes.
Depuis le début de ce mouvement, de multiples moyens de dissuader de manifester ont été mis en œuvre : plus de 5000 personnes ont été placées en garde à vue du fait d'une « participation à un groupement formé en vue de la commission de dégradation ou de violence», donc avant toute commission d'acte violent avéré. Sans parler des violences policières qui ont mutilé et blessé de nombreux manifestant-es, qui là aussi sont un moyen d' enlever toute volonté d'aller manifester !
Dans un contexte global où des mesures dérogatoires de l'État d'urgence ont déjà été intégrées dans la loi, le gouvernement veut maintenant légiférer en proposant une loi, non pas « anticasseurs » mais une loi porteuse de nombreuses atteintes à la liberté de manifester. Sont actuellement discutés :
- la possibilité d'un périmètre de fouilles et de palpations en amont des manifestations. Ces pratiques déjà mises en œuvre dans le cadre de l'état d'urgence et lors du conflit sur la Loi travail seraient ainsi généralisées...
- la mise en place d'une interdiction de manifester pouvant être prononcée par le Préfet (aujourd'hui seul un juge judiciaire peut la prononcer), et ceci en raison d'une menace d'une particulière gravité, et notamment si la personne appartient à un groupe ou est en relation avec des individus incitant, participant ou facilitant des destructions, détériorations ou dégradations de biens...Le Préfet pourrait ainsi interdire de manifester au prétexte que la personne a des contacts avec d'autres individus qui auraient dégradé des biens ! On voit bien toutes les dérives possibles avec un texte pareil ! Un texte facilement utilisable pour exercer une police d'opinion !
- le fichage d'individus interdits de manifester : ce qui permettrait de mettre les ami-es des fichés sous ce même joug d'interdiction !
- se dissimuler le visage pour se protéger des gaz abondamment utilisés actuellement dans les manifestations risque d'être bientôt passible d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amendes.
- la poursuite des personnes pour le paiement de dégâts dès lors que vous êtes dans un attroupement et que vous êtes condamné pénalement...c'est la menace de sanction pécuniaire, si jamais les mesures d'avant ne vous avaient pas dissuadées.
Manifestation unitaire le 29 janvier à 18h Fontaine St Michel à Paris
Source : https://solidaires.org/Que-restera-t-il-du-dr…
Source : https://solidaires.org/Paris-Mobilisation-con…
Macron s'attaque au droit de manifester
Communiqué du POID
Responsable du déchainement de la répression et des violences policières (interpellations, gardes-à-vue, condamnations, sans parler des centaines de blessés et de blessés graves), le gouvernement Macron-Philippe veut désormais s'attaquer à un droit démocratique élémentaire : le droit de manifester !
Avec l'examen d'un projet de loi reprenant les dispositions liberticides du sénateur Retailleau, le gouvernement veut dès le mois de février, légiférer pour restreindre considérablement le droit de manifestation.
Considérant qu'un tel projet menace les libertés démocratiques et concerne tout le mouvement ouvrier, le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) s'est associé à un appel d'organisations qui se prononce en particulier « pour le retrait du projet de loi « Répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester ; pour l'abandon des poursuites à l'encontre des victimes de la répression policière et leur indemnisation; pour l'interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (flash-balls, grenades de désencerclement…) ; pour l'arrêt des violences policières et la fin de l'impunité ».
Présent au rassemblement convoqué le 22 janvier à l'Assemblée nationale par les initiateurs de cet appel, le POID appelle l'ensemble de ses comités de la région parisienne à se mobiliser pour participer à la manifestation convoquée par ces mêmes initiateurs,
le mardi 29 janvier 2019, à 18 heures à Paris
Le POID participera, sous ses drapeaux, à cette manifestation, pour l'arrêt immédiat de la répression, pour le retrait du projet de loi liberticide Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester.
Source: https://latribunedestravailleurs.fr/2019/01/2…
Source : https://tendanceclaire.org/breve.php?id=32632