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jeudi 31 janvier 2019 à 14h30

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Manifestation à Paris des retraités

Trajet / parcours: départ 14h30 de Place d'Italie en direction de Bercy
Place d'Italie > Bd Vincent Auriol > Bercy

Rendez-vous particuliers:

  • 10h00 : Rassemblement à Argenteuil
  • 12h45 : Départ collectif de la gare Étampes (pour un départ à 13 h)
  • 13h00 : Départ collectif de la gare de Brétigny
  • 13h15: Départ en car de Corbeil, parking SNECMA (participation aux frais : 5 €)
  • 13h15 : Départ collectif de la gare de Ste Geneviève des Bois
  • 13h30 : Départ collectif de la gare RER de Massy (en tête du train)
  • 13h30 : départ collectif du Tram de Bezons
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous d'organisations

Journée d'action nationale des retraités

La réponse des retraité-e-s au président de la République

« Reprenez vos cadeaux ! »
Rendez nous notre pouvoir d'achat !

Le président a présenté ses vœux aux Français. Il n'a rien vu, sauf la violence dans certaines manifestations, rien entendu qui le concerne mais il dit avoir tout compris : les Français veulent qu'il poursuive ses réformes. Il fait l'impasse totale sur la violence sociale de ses choix politiques qui conduisent à enrichir les plus riches au détriment du plus grand nombre.

Il envisage de grands débats, en précisant qu'il poursuivra son programme de « réformes », celles qui provoquent les colères sociales actuelles ! Son propos frise l'irresponsabilité.

Voici nos vœux Monsieur le président

Reprenez vos « cadeaux », ceux qui aggravent les conditions de vie des retraité-e-s et ceux qui enrichissent les milliardaires de ce pays aux dépens du plus grand nombre d'entre nous. Et rendez nous notre pouvoir d'achat !

Contrairement à vos engagements de campagne électorale : « Je maintiendrai le niveau de vie des retraités », vous avez porté gravement atteinte à notre pouvoir d'achat, « en même temps » que vous accordiez de somptueux cadeaux fiscaux à ceux dont la fortune n'a cessé de grossir depuis des décennies.

Notre colère n'a pas faibli, au contraire

Tout au long de l'année 2018, les personnes retraitées ont souvent manifesté à l'appel des 9 organisations et elles sont très nombreuses dans les actions menées avec les « gilets jaunes ». Toutes les grèves et les actions engagées pour la défense des services publics et l'amélioration du pouvoir d'achat, la colère des gilets jaunes, tout ceci aurait dû vous inciter à changer de politique. Vous avez choisi d'ignorer la colère de toutes les victimes de votre politique, qui fait exploser les inégalités, aggrave l'injustice fiscale, handicape durablement l'économie du pays.

Nous voulons retrouver notre pouvoir d'achat

Nous en avons besoin pour vivre normalement, nous soigner quand il le faut, participer par nos achats au redressement économique du pays, nous accorder des loisirs amplement mérités par une vie de travail, aider nos enfants, nos petits enfants en difficulté. Vivre dignement notre retraite tout simplement. C'est notre droit ! Le 31 janvier ce seront les étrennes du président. Ce jour là, nous allons vous rendre vos « cadeaux » car nous n'en voulons pas et nous exigeons que vous les repreniez.

Les " cadeaux" aux retraités

  • CSG + 25 %
  • Inflation 2018 + 2019 : entre 3,2 et 3,7 %
  • Pensions CNAV 2018 + 2019 : + 0,3 %
  • Pensions ARCCO/AGIRC 2019 : + 0,3 %
  • Gaz + 16 % en 2018
  • Fioul + 30 % en 2020
  • Essence + 15 % en 2020
  • Diesel + 23 % en 2020
  • Mutuelles + 6 %
  • APL - 5 €

Les cadeaux aux milliardaires

  • ISF : 4,5 milliards
  • Flat taxe : 10 milliards
  • Exit taxe : 6 milliards
  • CICE : 40 milliards
  • Évasion fiscale : 80 milliards

Concrètement, les retraité-e-s exigent :

  • l'annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités,
  • la revalorisation des pensions, conformément au code de la sécurité sociale, à la hauteur de l'inflation : 1,7% pour 2018,
  • le retour à l'indexation sur les salaires,
  • le maintien de la pension de réversion selon les modes de calcul actuels.

Et pour équilibrer le budget de l'État :

  • rétablissement de l'ISF, de la taxation des dividendes, de l'impôt progressif,
  • suppression du CICE et des exonérations de cotisations patronales,
  • éradication de la fraude et de l'évasion fiscales entre autres…

Le 31 janvier nous invitons tous les retraité-e-s à déposer ces « cadeaux »

devant les sièges des députés de votre majorité qui ont voté sans états d'âme toutes vos réformes. La moindre des civilités démocratiques veut qu'ils les réceptionnent et vous fassent parvenir le message des retraité-e-s :

« Rendez nous notre pouvoir d'achat ! »

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/66673
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6988
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6988
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3523


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Les retraités s'adressent au président de la République

Rendez-nous notre pouvoir d'achat !

Le 31 janvier partout en France

CGT retraités

Le débat national ressemble de plus en plus à un show télévisé du président en tournée électorale. Alors que le pays est en ébullition et qu'il est urgent de répondre concrètement aux attentes des salariés comme des retraités.

Diviser pour poursuivre la même politique

Dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron tente d'échapper aux revendications en les opposant les unes aux autres. C'était déjà la méthode utilisée pour justifier la hausse de la CSG auprès des retraités : donner du pouvoir d'achat aux actifs. Pire, les participants aux débats sont sommés de choisir eux-mêmes les revendications auxquelles ils doivent renoncer.

Vous voulez de meilleures conditions d'hospitalisation ? Dites-moi quels hôpitaux faut-il fermer. Maintenir une ligne de chemin de fer dans votre région ?

Dites-moi où faut-il que j'en supprime. Moins d'impôts ? Dites moi quelles dépenses et donc quels services publics faut-il réduire, etc.

Emmanuel Macron nous invite à sa table de discussion mais il a pris soin de retirer du menu le plat principal qu'il a réservé aux « premiers de cordée ».

Pas question de mettre à contribution les dividendes record des entreprises du CAC 40, ni les ultra-riches du pays qu'il comble de cadeaux fiscaux.

Un bilan accablant pour le président des milliardaires

En supprimant l'ISF, Emmanuel Macron aggrave la politique de ses prédécesseurs avec les mêmes résultats : de 2010 et 2017, les impôts versés par les entreprises du CAC 40 ont baissé de 6,4 %, alors que leurs bénéfices cumulés ont augmenté de 9,3 % et les dividendes versés aux actionnaires de 44 %, tandis que leurs effectifs en France ont baissé de... 20 %.

En 2018, 57,4 milliards d'euros ont été versés en dividendes et rachats d'actions par les 40 plus grandes sociétés...

Le constat est clair : les faveurs accordées aux géants de la finance ont surtout bénéficié aux actionnaires, pas à l'investissement, ni à l'emploi. C'est donc bien d'un changement de cap radical dont le pays a besoin.

Car comme le disait Albert Einstein : « On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés ».

Il y a urgence sociale face à l'insupportable

Les témoignages de retraités, de salariés, de chômeurs révèlent des situations inacceptables dans la 5e puissance du monde. Ce sont les principes mêmes de la politique mise en œuvre qui sont en cause. Il faut revenir sur les cadeaux prodigués à la finance :
4,5 milliards de l'ISF, 40 milliards du CICE, s'attaquer sérieusement à l'évasion fiscale qui coûte 100 milliards par an aux finances publiques, quand on sait que les « ultra-riches » cachent à eux seuls pas moins de 140 milliards d'euros dans des paradis fiscaux !

Rendez-nous notre pouvoir d'achat !

Ce qui est bon pour les familles comme pour l'économie du pays c'est de donner du pouvoir d'achat à ceux qui en ont besoin. Et c'est ce que demandent en particulier les retraités qui ont subi des années de blocage de leur pension et maintenant leur désindexation du coût de la vie.

Le 31 janvier dans toutes les villes de France

Nous n'avons pas travaillé 40 ans et plus pour renoncer à vivre normalement, dignement. Les retraités exigent du président de la République et de ses députés qu'ils décident l'annulation de la hausse de la CSG, la revalorisation de leurs pensions de 1,7 % pour 2018, le retour à l'indexation sur les salaires, le maintien de la pension de réversion sans conditions de ressources.

Le pouvoir d'achat des retraités est un thème absent du débat national. Le 31 janvier nous allons le mettre sur la table des discussions.

Rendez-vous le 31 janvier pour défendre mes revendications

Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…


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Communiqué intersyndical cheminots

Communiqué des UFR CGT - UNSA - SUD-Rail et CFDT

Alors que s'exprime partout dans le pays et sous différentes formes l'exigence de plus de justice sociale et fiscale, le Président de la République, dans « son grand show médiatique », annonce vouloir maintenir le cap de ses réformes !

Nul besoin de grand débat pour le comprendre, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) 2019 en donne un aperçu pour les retraités avec notamment :

  • La CSG majorée : le maintien du taux de CSG à 8,3% pour une majorité de cheminots retraités ;
  • La désindexation des retraites : augmentation forfaitaire à 0,3% du montant des pensions (pour les années 2019 et 2020), sans prise en compte de la réalité de l'inflation ;
  • Aucune augmentation des pensions et pensions de réversion, maintien des diverses contributions.

Cette politique, conjuguée à celle de la baisse des cotisations sociales, met en péril notre système de protection sociale avec un recul de la prise en charge des soins maladie (au détriment des mutuelles) et la perspective d'une réforme du système des retraites qui engendrerait une baisse du montant des pensions pour tous.

Par ailleurs, la loi sur la réforme ferroviaire qui met fin à l'embauche au statut et favorise le transfert des cheminots vers les entreprises privées (le décret du 28 décembre 2018 le confirme !), met en péril le financement du régime spécial des cheminots dans ses 3 branches : Action Sociale - Prévoyance - Retraite.

La CPRP SNCF, outil de gestion de ce Régime Spécial, doit se déployer plus et mieux envers les cheminots actifs et retraités avec :

  • Le retour « des relations papier » pour celles et ceux qui en font le choix ;
  • Le déploiement des antennes et permanences sur tout le territoire ;
  • L'amélioration de l'accueil téléphonique.

Les cheminot-e-s retraité-e-s agiront aussi pour que la délibération votée par le Conseil d'Administration de la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel de la SNCF du 18 décembre 2018 sur la revalorisation des pensions, soit prise en compte par la Ministre des Solidarités et de la Santé, tout en souhaitant une réponse favorable à leurs demandes.

Aussi, les organisations syndicales des cheminots retraités CGT - UNSA - SUD-Rail et CFDT exigent que les revendications portées par les retraités soient entendues :

  • L'annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités ;
  • La revalorisation des pensions, conformément au code de la sécurité sociale, à la hauteur de l'inflation : 1,7% pour 2018 ;
  • Le retour à l'indexation des pensions sur les salaires ;
  • Le maintien de la pension de réversion selon les modes de calcul actuels.

Pour cela, elles appellent l'ensemble des cheminot-e-s retraité-e-s et leur famille à participer aux rassemblements et manifestations qui se dérouleront partout sur le territoire le jeudi 31 janvier 2019

Source : https://www.cheminotcgt.fr/communique/communi…
Source : https://twitter.com/cgtcheminots/status/10879…


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Pensions : 25 ans de recul : journée d'action le 31 janvier.

CGT retraités

Depuis un quart de siècle, tous les moyens sont bons, aux yeux des gouvernants successifs, pour réduire les pensions de retraite. Macron et son gouvernement vont encore plus loin dans la spoliation des retraités.

Dans son édition du 24 septembre, le quotidien Les Echos explique à ses lecteurs comment des cadres administratifs, pantouflant dans différents ministères,ont « vendu » à leurs ministres de tutelle la solution qu'ils jugeaient la moins risquée pour économiser quelques milliards d'euros dans le cadre de l'exécution du budget en 2019. Ils ont convaincu le gouvernement d'augmenter les retraites de seulement 0,3% en 2019 et en 2020. Cela vient après une réduction des pensions nettes de 1,83%, via une augmentation de la CSG en 2018. Le scénario de la régression pour les retraités

Aux yeux des technocrates de Bercy, il était plus risqué d'infliger cette punition aux fonctionnaires qui pouvaient se mettre en grève. D'où également, le petit 0,3% d'augmentation des Aides personnalisées au logement (APL) et des allocations familiales. Le gouvernement tape sur les ménages les moins armés pour se défendre. Cynique, un des défenseurs de cette spoliation a déclaré aux Echos : « On regarde les scénarios, on s'engueule, les ministres commencent à en parler entre eux, mais c'est seulement en juillet-août que tout se précipite ».

Ces attaques contre les retraites sont constantes depuis un quart de siècle. En 1993, la réforme Balladur a fait passer progressivement le mode de calcul des pensions versées par la Caisse nationale de l'assurance vieillesse (Cnav) des dix meilleures années aux 25 meilleures années, pour les natifs de 1948 et après. On a fait aussi calculer la revalorisation annuelle des pensions sur les seuls prix mesurés par l'Insee. Elles ont donc été désindexées de l'augmentation moyenne annuelle des salaires et de la création de richesses.D'autres réformes des régimes spéciaux ont ensuite dévalorisé les droits à pension de toutes les catégories de retraités. 600€ de perte annuelle en quatre ans

Le chiffre de 0,3% annuel d'augmentation des pensions a été choisi en considérant que la hausse moyenne annuelle des prix serait de 1,6% en 2019 et en 2020. Ce qui diminue le pouvoir d'achat de nos pensions de 1,3% deux années de suite. Il en ira de même pour l'APL que perçoivent certains retraités locataires, dont beaucoup de femmes seules.

En 2019, une personne retraitée vivant seule percevra 15 045€ de pension nette annuelle,quand elle avait perçu 15 000€ net en 2018. Une revalorisation de 1,6% lui aurait donné 15 160€. C'est une perte proche de 120€ sur l'année 2019 et autant en 2020. Ces 240€ de perte annuelle au bout de deux ans viennent s'ajouter aux 280€ perdus annuellement sur cette même pension à partir de 2018 via le prélèvement accru au titre de la CSG. En seulement quatre années, la perte de revenu annuel est d'environ 600€. Ce n'est pas tolérable ! Double peine pour les retraités locataires

En France, le montant mensuel moyen de l'Aide personnalisée au logement est de 225€ et cela concerne 6,5 millions de ménages, dont un certain nombre de retraités. Une augmentation tenant compte de l'inflation moyenne la ferait augmenter de 3,55€ par mois en 2019. Avec une hausse de 0,3%, ce sera 70 centimes d'euros environ, soit une perte de solvabilité de 34,20€ sur un an. C'est une double peine pour les retraités modestes bénéficiant de l'APL.

Trop de retraités ont des charges fixes mensuelles qui ne laissent qu'un « reste à vivre » insuffisant pour se nourrir, se vêtir et se soigner, une fois payées les dépenses incompressibles liées au logement et à l'énergie. Au point que certains économistes, connus pour avoir conseillé Emmanuel Macron, doutent de l'efficacité de la stratégie, tout en défendant des politiques libérales. C'est le cas de Philippe Aghion qui, dans Le Figaro du 22 septembre parlait d'un « vrai désaccord avec le gouvernement. À court terme, je pense que c'est une erreur de fixer à 0,3% la revalorisation des pensions quand l'inflation est à 2% », disait-il.

Les retraité-e-s ont toutes les bonnes raisons de refuser la politique qui leur est imposée. Toutes les bonnes raisons de rejoindre les appels à se rassembler et à manifester le 31 janvier avec les 9 organisations de retraité-e-s.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2129