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jeudi 16 octobre 2008 à 18h

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Rassemblement à l'appel du collectif 93 "NON à EDVIGE"

Plus de 30 organisations se sont regroupées dans le collectif 93 "NON à EDVIGE" pour appeler à un rassemblement :

jeudi 16 octobre à 18 heures sur le parvis de la Préfecture.

Nous demandons de nous rejoindre à tous ceux et à toutes celles :

  • qui refusent cette société de surveillance généralisée, qui en ont marre de la "catégorisation politico-ethno-religieuse" d'un nombre croisant de nos concitoyens, qui refusent le fichage des enfants, le prédéterminisme social et la pénalisation du mouvement social
  • mais qui croient encore que l'on peut vivre dans un Etat de droit respectueux des libertés publiques

Venez remplir vos fiches humoristiques que nous remettrons à monsieur le Préfet du département de Seine-Saint-Denis.

Nous comptons sur vous pour distribuer massivement les documents joints

Aucune restriction ne doit être envisagée.

Bon courage à tous et à toutes.

tract au format PDF:

document au format PDF:

Source : message reçu le 11 octobre


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Ni 1.0., ni 2.0. : le 16 octobre, nous dirons tous « Non à EDVIGE »

Bobigny : Manifestation le 16 octobre, 18 heures parvis de la Préfecture (voir compte-rendu ci-dessous)

Communiqué du Collectif « Non à EDVIGE »

À Paris comme dans toutes les régions de France, citoyens et élus diront « Non à EDVIGE » au cours de rassemblements organisés par le Collectif national et par un nombre croissant de Collectifs locaux.

Le Collectif a pu avoir connaissance de l’ensemble des documents transmis à la CNIL pour avis par le gouvernement. Un projet de texte portant retrait du décret EDVIGE en fait bien partie, malgré les petites cachotteries mesquines du ministère de l’Intérieur qui n’avait transmis sciemment qu’une partie des documents aux organisations syndicales membres du Collectif.

Cette nouvelle version est le résultat de la première vague d’une formidable mobilisation citoyenne. Cette mobilisation va se poursuivre et se manifester avec force le 16 octobre pour dire « Non à EDVIGE », parce que la version 2.0 n’est pas plus acceptable que la version 1.0.

Plusieurs aspects importants et tout aussi dangereux demeurent dans la version 2.0.

Deux finalités très différentes sont toujours amalgamées : enquêtes administratives et suspicion de risques pour la sécurité publique. Par ailleurs rien n’indique que le fichage départemental des « personnalités » sera dénué de tout danger puisqu’aucun texte n’est encore paru à ce sujet.

Les enfants sont toujours fichés, dès 13 ans, avec un « droit à l’oubli » en trompe l’oeil. La Défenseure des enfants souligne d’ailleurs dans son avis sur le projet EDVIGE2.0 que, « tant par le contenu des informations qui seront conservées, que par la durée de conservation des données et leur droit de vérification ainsi que d’éventuelle rectification par le mineur ou ses parents ou représentants légaux », ce texte lui parait « encore en contradiction avec les exigences de la Convention internationale des droits de l’enfant notamment en ce qui touche la protection de leur vie privée et le droit d’accès et d’opposition aux données les concernant ».

Les enfants comme les adultes sont toujours fichés sur de simples suspicions, sans avoir commis aucune infraction, et sans même que ces suspicions reposent sur « le recours ou le soutien actif apporté à la violence » qu’ils manifesteraient, comme le spécifiait la formulation du décret de 1991.

Des données extrêmement sensibles sont toujours collectées et traitées : origines « raciales » ou ethniques, opinions philosophiques, politiques ou religieuses et appartenance syndicale. Le scandale des services de renseignement cherchant à savoir si « des gens de confession autre que chrétienne » font partie du personnel d’une collectivité locale, récemment dévoilé par la Région Rhône-Alpes, vient confirmer s’il en était besoin que les inquiétudes exprimées par les signataires de l’Appel « Pour obtenir l’abandon d’EDVIGE » sont loin de relever du fantasme.

La ministre de l’Intérieur s’en défend maladroitement, invoquant une « initiative individuelle ». Mais de telles initiatives sont toujours à craindre, avec l’étendue des personnels pouvant consulter le fichier, couplée à la « culture du chiffre » d’une logique techno-policière qui ne reconnaît plus aucun garde-fou.

Des représentants du Collectif « Non à EDVIGE » seront reçus par le président de la CNIL le 8 octobre prochain et lui exposeront leurs arguments sur tous ces points avant que la Commission rende son avis au gouvernement sur le projet EDVIGE 2.0.

Le Collectif national tiendra une conférence de presse le 14 octobre pour annoncer les manifestations du 16 octobre, journée nationale de l’expression du « Non à EDVIGE ».

Au-delà du 16 octobre, la mobilisation se poursuivra pour élargir la réflexion des citoyens à la question du fichage des personnes sous toutes ses formes et de l’atteinte aux libertés individuelles, éternelles sacrifiées sur l’autel de la sécurité.

Contact Presse du Collectif : contexact@nonaexedvige.rexas.eu.orexg

Voir aussi la lettre du Collectif adressée le 2 octobre 2008 au président de la CNIL.

Source : http://nonaedvige.ras.eu.org/spip.php?article...
Source : http://nonaedvige.ras.eu.org/spip.php?article...


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Collectif 93 Seine-Saint-Denis -
Création et actions en préparation du 16 octobre

Compte rendu de la réunion du lundi 29 septembre

Organisations présentes : Ligue des droits de l’Homme, FSU, Collectif contre les lois sécuritaires et pour l’accès aux droits fondamentaux, Collectif 93 de résistance au contrôle social, ASTI 93, DEI (Défense-Enfants International), Femmes égalité, Les Verts 93, Planning familial, PS, RESF, SNPES/PJJ/FSU, SNUAS/FP/FSU, Solidaires 93, SUD Education.

Excusés : AC Le feu, ADECR, AIDES 93, MRAP 93, PC

OBJET : mise en place d’un collectif départemental « NON à EDVIGE »

Propositions retenues pour la mobilisation du 16 octobre :

- l’organisation d’un rassemblement sur le parvis de la Préfecture de Bobigny auquel chacune des organisations présentes amènera ses drapeaux et sa banderole ;
- les prises de parole seront faites uniquement au nom du collectif et déclinées autour de 4 ou 5 thèmes (à déterminer lors de la prochaine réunion) ;
- 3 banderoles du collectif : "Collectif "NON à EDVIGE" ; "Non au fichage, défendons nos libertés" ; " Fichez la paix aux libertés " ;
- une sonorisation devra être prévue (à voir avec les organisations syndicales) ;
- une demande d’audience au Préfet sera sollicitée en même temps que l’autorisation de rassemblement (la FSU s’en charge) ;
- la fiche humoristique du collectif national sera diffusée pour être remplie par le plus grand nombre et pourra être remise au Préfet ;
- le rassemblement devra être aussi festif que possible (la boite à idées est ouverte,...) ;
- le cadrage du rassemblement pourra être ajusté en fonction des initiatives qui seront proposées lors de la prochaine réunion du collectif national.

D’ici là :
- Relance des organisations sur l’ensemble du département à l’aide du texte d’appel ci-joint remanié lors de la présente réunion ; les signatures seront collectées sur « ldh9ex3@club-iexnternet.exfr » jusqu’à jeudi soir 20 heures au plus tard avant maquettage définitif et envoi massif du texte à tous les réseaux. Doivent tout particulièrement être sollicitées : CFDT, CGT, FCPE, FOL 93, FRANCAS, SAF, SM, SNPMI (liste non exhaustive) ;
- Mobilisation des organisations signataires pour diffuser le texte dans leurs réseaux et leur presse (reproduction du texte dans la presse syndicale notamment). Des diffusions sur la voie publique pourront également être programmées (voir si on prévoit un tirage important de l’appel et comment on le finance) ;
- Lettre aux élus pour les inciter à voter des voeux allant dans le sens des propositions du collectif et leur demandant d’apposer sur le fronton des mairies notamment des banderoles appelant à la mobilisation du 16 octobre : une lettre sera écrite en ce sens à tous les maires de SSD et au Président du conseil général (le projet de lettre sera préparé par les Verts et envoyé par le collectif 93 de résistance au contrôle social) ; les associations d’élus seront sollicitées pour relayer notre appel. Sont déjà recensés des vœux des communes de l’Ile Saint-Denis, de Neuilly sur Marne et du conseil d’agglomération de Plaine commune ; la commune de l’Ile-saint-Denis a par ailleurs fait apposer sur son fronton une banderole appelant à signer la pétition « NON à EDVIGE » ;
- L’ensemble de ces actions devraient aussi permettre de poursuivre la mobilisation en faveur de la signature de la pétition nationale (elle est jointe au présent compte rendu pour faciliter la mobilisation ; les pétitions papier sont à renvoyer au siège de la LDH, 138 rue Marcadet 75018 Paris) ;
- Un communiqué devra être envoyé à la presse (vérifier opportunité d’annoncer la création du collectif et de faire une conférence de presse par exemple la veille de la manifestation)

Prochaine réunion le lundi 13 octobre à l’école Karl Marx, 38 impasse Emile Zola (angle de la rue Lénine et de la rue Marx) : préparation des banderoles et mise au point du rassemblement.

Pour tout contact : Marie-Christine VERGIAT, LDH 93, ldh9ex3@club-iexnternet.exfr

Source : http://nonaedvige.ras.eu.org/spip.php?article...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6650