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samedi 11 octobre 2008 à 9h30

2 parties : 1 2

Réunion nationale de l’Appel de Politis

Mode d’emploi

Voici quelques informations concernant la préparation de la réunion de Gennevilliers...

Qui est invité ?

Tous les signataires de l’Appel « l’Alternative à gauche, organisons-là » (voir Politis n°1002 et site politis.fr). Tous ceux qui, à titre individuel, hésitent ou se posent la question de le signer. Nous aurons, en outre, quelques invités à qui notre appel s’adresse aussi, mais qui pour des raisons diverses n’ont pas pour l’heure souhaité signer. Il y aura notamment des délégations du PRS avec Jean-Luc Mélenchon, et de la direction de la LCR-NPA.

S’agissant des régions, de nombreuses réunions se sont conclues par le souhait d’une double représentation : dans certains cas des délégations ont été mandatées, sans exclure des participations individuelles. Dans d’autres cas, la participation à la réunion du 11 octobre a été encouragée, sans être organisée. Nous souhaitons évidemment une participation importante, en dépit des problèmes évidents de financement des voyages.

Où et quand ?

La réunion se tient dans la salle des fêtes de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), dans la banlieue nord-ouest de Paris. Le bâtiment est mitoyen de la mairie, 177, avenue Gabriel Péri.

Nous pourrons accueillir au moins cinq cents personnes. La salle est accessible par le métro (station Les Agnettes) ou par le RER (voir plan détaillé ci-dessous).

L’accueil se fera le samedi 11 octobre à partir de 9h30. Les débats commenceront à 10h et prendront fin à 17h30. Les différents courants qui se sentent partie prenante de l’Appel (ou invités à la réunion) pourront disposer d’une table à l’accueil.

Comment s’y rendre ?

Par le métro (solution la plus pratique), ligne 13, station Les Agnettes, puis 500 mètres à pied ou en bus (178, arrêt Jaurès-Camélinat-Mairie). Par le RER, ligne C. station gare de Gennevilliers, puis bus 178 idem. En voiture, entrer dans Gennevilliers, suivre les indications « Gennevilliers-centre » et « mairie ». Parkings possibles à proximité.

Quel ordre du jour ?

De 10h à 10h30 : Denis Sieffert (Politis) reviendra sur le sens de l’Appel et ses objectifs. 10h30-13h : Première partie de la discussion générale. 13h-14h : Repas sur place. 14h-17h : Suite de la discussion. 17h-17h30 : Conclusion et élection d’une instance chargée d’animer la suite du processus.

Quels débats ?

Ce sont les participants du 11 octobre qui en décideront. Mais nous proposerons pour notre part une discussion générale, plutôt que des « ateliers » ou des « commissions ». Nous soumettrons en début de journée un texte qui pourra être adopté à la fin de la réunion. S’agissant de l’instance qui pourrait animer la suite du processus, il n’est pas interdit (au contraire), notamment pour nos amis des régions, de réfléchir à des candidatures. La représentation des régions correspond à un souhait fortement exprimé dans les réunions préparatoires.

Quel repas ?

Une association locale proposera des paniers sandwiches, fromages, fruit (8 ou 9 euros, au choix, gratuit pour les chômeurs). Des paniers seront végétariens. Aucun ne sera « bio » pour des raisons évidentes de tarifs. Par ailleurs, une autre association tiendra un bar où des sandwiches pourront également être servis. En raison des horaires, il sera déconseillé d’aller déjeuner en ville... Pour faciliter la commande des paniers-repas, merci d’indiquer votre venue à Brigitte Hautin (Politis) : 01 55 25 86 86 (entre 9h et 17h) ou < pageexcourrier@politisex.fr >

Source : http://www.appel-a-gauche.org/dotclear/index....
Source : http://www.rezocitoyen.org/spip.php?article51...


L'Appel

Nous célébrons l’anniversaire de Mai 68.

Le temps n’est toutefois ni aux commémorations, ni à la nostalgie.

La planète s’est profondément transformée. Le capitalisme se fait toujours plus prédateur. Les émeutes de la faim sont le corollaire de l’enrichissement indécent d’une minorité de privilégiés. Les crises financières s’enchaînent et une catastrophe écologique se dessine. Bousculée par un nouveau totalitarisme de marché, la démocratie s’étiole.

C’est à la refondation d’une politique d’émancipation qu’il importe de s’atteler.

En France, le sarkozysme se heurte déjà à la résistance du pays. Dans les entreprises du secteur privé, dans les services publics, à l’école, d’amples mobilisations se font jour.

À quarante ans de distance, deux questions se reposent à nous : quelles perspectives offrir à la colère sociale ? Comment la volonté de changer radicalement l’ordre des choses peut-elle redonner majoritairement le ton à gauche ?

À cet égard, chacun hélas peut le constater, il manque toujours une force incarnant un projet alternatif.

Du côté de la majorité dirigeante du Parti socialiste, les volontés hégémoniques se confirment, et avec elles les tendances au renoncement social-libéral, inspirées des exemples de MM. Blair ou Prodi. Mais la gauche de transformation sociale et écologiste ne doit pas, elle, s’accommoder d’un statu quo qui lui interdit d’espérer changer en profondeur la donne politique.

La menace du bipartisme devient plus forte, avec son choix mortifère ramené à deux variantes de l’adaptation au libéralisme. Tout cela peut nous conduire à des désastres comme celui que vient de connaître la gauche italienne, incapable d’empêcher le retour de Berlusconi aux affaires et littéralement disloquée.

Les municipales et les cantonales viennent pourtant de prouver qu’il existe ici un espace comparable à celui révélé par Die Linke en Allemagne ou d’autres expériences similaires en Europe. Faute de convergence entre des traditions et des cultures jusqu’ici séparées, faute de prendre en compte l’apport des mouvements sociaux et citoyens ayant émergé depuis plusieurs années, le champ des possibles demeurera inévitablement limité : aucune force constituée ne peut rassembler autour d’elle seule.

Les échecs passés nous instruisent des difficultés de l’entreprise. Nous n’en restons pas moins convaincus que c’est le seul horizon porteur d’avenir. Un cadre permanent pour faire front

Nous en appelons donc à l’affirmation d’une gauche enfin à gauche. Qui n’oublie plus la nécessité de redistribuer les richesses. Qui soit en phase avec les aspirations des salariés, avec ou sans papiers, des quartiers populaires, des jeunes. Qui conjugue urgence sociale, urgence démocratique et urgence écologique. Qui permette au peuple d’exercer sa souveraineté dans tous les domaines. Qui place l’égalité entre hommes et femmes au cœur de son projet. Qui milite pour un nouveau mode de production et de consommation, soutenable et respectueux des équilibres écologiques. Qui promeuve la construction d’une autre Europe et des rapports de codéveloppement avec le Sud. Qui devienne, ce faisant, une véritable force.

Militants politiques, acteurs du mouvement social et culturel, nous pouvons dès à présent agir de façon coordonnée. Sans préalable sur les engagements des uns et des autres, construisons un cadre permanent qui nous permette, ensemble, nationalement et localement, de réfléchir aux moyens d’une vraie réponse politique aux attaques de la droite et du Medef et d’aborder les grands rendez-vous qui s’annoncent. D’ici l’été, que chacun et chacune se saisisse de cette proposition sur le terrain. Et retrouvons-nous à l’occasion d’un grand rendez-vous national en septembre, afin de prolonger ces échanges.

PREMIERS SIGNATAIRES

Paul Ariès, Ariane Ascaride, François Asensi, Clémentine Autain, Christophe Barbillat, Francine Bavay, Hamida Bensadia, Pierre Bergougnoux, Jacques Bidet, Martine Billard, Jean-Jacques Boislaroussie, Patrick Braouezec, Bernard Calabuig, Yves Contassot, Eric Coquerel, Emmanuelle Cosse, Thomas Coutrot, Claude Debons, Bernard Defaix, Marc Dolez, Annie Ernaux, Jean-Claude Gayssot, Jacques Généreux, Susan George, Dominique Grador, Robert Guediguian, Michel Husson, François Labroille, Frédéric Lebaron, Jacques Lerichomme, Philippe Mangeot, Roger Martelli, François Maspero, Gérard Mauger, Marion Mazauric, Daniel Mermet, Mohammed Mechmache, Philippe Meyrieu, Claude Michel, Yann Moulier-Boutang, Dominique Noguères, Michel Onfray, Christian Picquet, Christophe Ramaux, Yves Salesse, Denis Sieffert, Patrick Silberstein, Evelyne Sire-Marin, Emmanuel Terray, Rémy Toulouse, Marcel Trillat, Christophe Ventura, Marie-Pierre Vieu, Claire Villiers.

SIGNER L'APPEL

Source : http://www.appel-a-gauche.org/dotclear/index....

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6614