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samedi 17 novembre 2018 à 14h

Réunion - lycées

Contre les réformes Blanquer : construire la mobilisation !

n°2

NB : Ne pas confondre la rue Crozatier et l'impasse Crozatier, qui la croise. La salle se trouve au bout de l'impasse, sur la droite

Pour l'abrogation des réformes Blanquer

L'annonce des réformes Blanquer avait suscité des inquiétudes, mais certain.e.s voulaient juger sur pièces. Le début d'application lève les doutes : les réformes Blanquer visent à réduire le coût du lycée (LGT et LP) et à en faire un instrument de simple professionnalisation de la jeunesse au détriment de sa formation générale. Toutes leurs dispositions le confirment :

  • la réduction des horaires d'enseignement disciplinaires en LGT et des disciplines générales en LP, subordonnées aux disciplines professionnelles ;
  • le choix de spécialités en fin de 2nde couplée à Parcoursup restreindra les choix de poursuite d'études dans le supérieur, excluant toujours plus d'élèves de l'enseignement supérieur public, forçant de nombreuses familles à s'endetter pour payer les études de leurs enfants ;
  • la réduction de la liberté de choix des élèves du LG : seuls les gros lycées proposeront les 7 spécialités « principales », l'implantation des 5 autres sera académique ou nationale ;
  • la suppression des enseignements d'exploration en 2nde tarira le recrutement des filières technologiques ;
  • les cours du tronc commun se feront partout à 35 élèves ou plus (alors qu'aujourd'hui il y a 40% de classes à moins de 35 élèves) ;
  • le bac cessera d'être un diplôme national garantissant l'accès à l'enseignement supérieur ; il deviendra un diplôme local, aggravant les inégalités entre établissements et régions ;
  • les notes seront soumises à des pressions de la part de la direction, des parents et des élèves ;
  • l'étalement du bac sur 2 ans, avec 28 à 30 épreuves, soumettra les élèves à un stress permanent et fera perdre de nombreuses heures de cours ;
  • le contrôle continu avec des partiels imposera des progressions communes et réduira d'autant la liberté pédagogique des enseignant.e.s ;
  • des projets de programmes idéologiques et directifs (Histoire-Géo, lettres, EMC…) ;
  • la création d'enseignements aux contours flous (enseignement scientifique, HLP, géopolitique et sciences politiques…), sans cadrage national de la répartition des heures entre les différentes disciplines, conduira à la mise en concurrence des enseignant.e.s et à l'accroissement du pouvoir de la direction ;

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65608
Source : https://www.facebook.com/events/3157862725687…
Source : message reçu le 16 novembre 10h